Z&Z ◆ probably the end.

« Tu t'mens à toi même. Ca t'arranges bien que je m'en ailles parce que si j'suis pas là, t'as plus de crise non plus. T'es gagnant sur toute la ligne. » Je levais les yeux au ciel, agacé.. « Et encore une fois, t'essaie de diriger ma vie. Tu conclus que c'est mieux pour moi et que par conséquent, on n'vis plus ensemble. Mais pas une seule fois tu m'demandes si c'est ce que je veux ou pas. » A croire que vouloir son bonheur était bien trop demandé pour elle.. Je ne comprenais pas sa réaction, pour une fois dans ma vie je n'avais pas pensé à moi, malheureusement pour moi ça me retombais dessus, encore une fois. « Tu aurais été capable de te tenir à carreau avec moi dans cette appartement alors que tu sors avec Koray ? » J'étais bien curieux de connaître sa réponse, parce que après tout le problème venait de la.. De mon côté, je savais pertinemment que je n'avais pas la force de retenir mes pulsions. « C'est pas pour moi que tu fais ça mais pour toi. Pour toi et seulement toi parce que t'es un putain d'égoïste et que ça changeras jamais. » Bim prend ça.. je serrais les dents. Comment elle pouvait penser ça de moi ? Je venais de me prendre une grosse claque dans la gueule. « Un putain d'égoïste ? Woua bravo Zoé.. vraiment la, chapeau ! Tu aurais préféré que je fasse quoi ? Que je trempe encore dans une magouille pour écarter Koray de ta vie ? La et seulement la j'aurais été un putain d'égoïste ! » Je soupirais, c'était bien la dernière fois que j'essayais de faire son bonheur, même ça elle était incapable de le voir..

« Tu aurais été capable de te tenir à carreau avec moi dans cette appartement alors que tu sors avec Koray ? » Non. La réponse était définitivement non. Parce que y avait ce truc avec Zakhar que tu ne pouvais pas expliquer. Ce truc qui faisais que malgré tout tes efforts, tu ne cessais de revenir vers lui encore et encore. Inlassablement. Fatiguant comme routine. Vraiment fatiguant. « Un putain d'égoïste ? Woua bravo Zoé.. vraiment la, chapeau ! Tu aurais préféré que je fasse quoi ? Que je trempe encore dans une magouille pour écarter Koray de ta vie ? La et seulement la j'aurais été un putain d'égoïste ! » Tu te mordais la lèvre te retenant vraiment de ne pas lui en coller une. T'étais en colère. Peut être un peu trop et tu sentais une nouvelle fois que tu bouillonnais intérieurement. Comme si une tempête s'était déclenchée à l'intérieur de ton cerveau. C'pas parce que t'es incapable de te retenir que moi, j'peux pas le faire. Non, tu n'avouerais pas que t'étais pas non plus capable de résister à tes pulsions. Hors de question. Mais t'as gagné. J'men vais. Et tu pourras faire absolument tout ce que tu peux puisque je ne me mêlerais plus jamais de tes affaires. A partir de maintenant c'est comme si tu n'avais jamais existé.

« C'pas parce que t'es incapable de te retenir que moi, j'peux pas le faire. » Mouai.. je n'étais pas franchement convaincu.. j'étais plutôt coriace et je ne manquais pas d'arguments pour arriver à mes fins. Si Zoé voulait que sa fonctionne avec Koray, c'était la meilleure chose à faire.. sauf qu'elle était bien trop buté et en colère pour admettre que j'avais raison. Koray était un type bien, je savais qu'il ne lui briserait pas le cœur.. tout le contraire de moi, il pouvait lui donner ce que moi j'étais incapable de lui offrir. C'était certainement pour ça que Zoé m'en voulais autant, je ne savais au fond de moi.. « Mais t'as gagné. J'men vais. Et tu pourras faire absolument tout ce que tu peux puisque je ne me mêlerais plus jamais de tes affaires. A partir de maintenant c'est comme si tu n'avais jamais existé. » Outch, prend ça encore une fois.. venant d'elle ça me retournais les tripes. Je me mordais la joue, essayant de garder mon sang froid, le genre de truc compliqué chez moi. « Je ne voulais pas en arriver la.. mais si c'est ce que tu veux, ne plus me parler et que je sorte de ta vie.. okay, j'accepte, après tout tu ne m'en donnes pas le choix. » Dis-je, agacé, avant de descendre du plan de travail.. Je plantais mon regard dans le sien après mettre approché d'elle. « J'espère que tu es bien sûr de toi parce que c'est bien la dernière fois que j'essaye de vouloir ton bonheur ! Ce que tu viens de me dire, je ne suis pas prêt de l'oublier.. et tu n'es pas prêt de me revoir, c'est moi qui te le dis. » Je me tournais en direction de la plaque de cuisson, je pris alors la poêle qui était sur le feu pour la balancer dans l'évier, bizarrement je n'avais plus très faim.. après ce bruit fracassant, je quittais la cuisine pour rejoindre ma chambre et m'y enfermer violemment.

Et là, encore une fois, les mots dépassés ta pensée. Parce que il était bien évident que tu ne pourrais jamais faire comme si Zakhar n'avait pas existée. T'étais incapable de t'habituer à ne pas le voir et t'osais pas imaginée maintenant. T'savais même pas comment vous aviez fait pour en arriver là. Pourtant, c'était prévisible. Tout le monde te l'avais dit. Ce n'était qu'une question de temps. Et voilà où t'en étais. Complètement perdue. Brisée. Mais bien trop fière pour laisser paraître quoi que ce soit. Il te restais tes mots qui pouvaient être ô combien blessant et tu ne t'en privais pas une seule seconde. « Je ne voulais pas en arriver la.. mais si c'est ce que tu veux, ne plus me parler et que je sorte de ta vie.. okay, j'accepte, après tout tu ne m'en donnes pas le choix. » Très bien. Ca ne prouvait qu'une fois de plus que tu avais raison. Il capitulait si facilement que ça démontrais encore une fois que ses histoires de bonheur n'était que de la merde et qu'il voulait simplement te sortir de sa vie. Ouais. Pour une fois que c'est moi qui te le laisse pas ce putain d'choix. Et comme d'habitude, à chaque fois qu'il pétait les plombs, il finissait par envoyer chier ce qui se trouvait autour de lui. En commençant par ce que tu avais fais à manger pour lui. « J'espère que tu es bien sûr de toi parce que c'est bien la dernière fois que j'essaye de vouloir ton bonheur ! Ce que tu viens de me dire, je ne suis pas prêt de l'oublier.. et tu n'es pas prêt de me revoir, c'est moi qui te le dis. » Inspirant profondément, tu le laissais quitter la pièce pour s'enfermer dans sa chambre avant de fondre littéralement en larme. C'était pas comme ça que ça devait se passer et pourtant.. Fallait vraiment croire que cette fois, c'était la fin.