BENTLERINE ♦ you just played with me.

J'aurais sûrement dû ne pas hausser le ton alors que je savais très bien qu'il détestais cela et qu'il haussait le ton encore plus, mais je ne m'attendais en aucun cas à ce qu'il me dit par la suite, je ne pensais pas qu'un jour il pourrait me parler comme ça et surtout me dire ce genre de chose dans cette situation, mais quel connard mon dieu, à ce moment précis je n'avais que de la haine qui faisait surface lorsque je le voyais mon dieu. C'est pas pareil on avait rien fait ensemble ! Et je pense que dans l'histoire y'a aucune victime je suis loin d'être sans tord moi aussi ! Et contente pour toi que ta vie sexuelle est si mouvementée, sincèrement heureuse pour toi qu'est-ce que tu veux que je te dise ! Je pense que j'ai mis en pause la mienne pour rien, tu mérites rien de bon de ma part au final, t'es qu'un connard comme les autres ! lui répondis-je en lui faisant une tête dégoûtée, oui sur le moment j'étais dégoûtée, dégoûtée et aveuglé par la colère tellement aveuglé que je le sentais j'allais dire des choses que je ne voudrais sûrement pas dire en temps normal. Mais tu sais quoi ? Va te faire voir Bentley ! Je regrette de tout mon coeur de t'avoir un jour rencontré ! Je pensais sûrement le contraire y'a un moment mais j'avais de la merde dans les yeux, t'es comme les autres si ce n'est pas pire ! Fut un temps où t'étais celui qui me faisait rire et qui me faisait oublier tous les points négatifs mais sincèrement va te faire foutre ! Tu me dégoûtes ! rajoutais-je sentant les larmes monter à mes yeux sous la colère, je n'aimais pas montrer mes faiblesses et jusqu'à présent personne à part ma famille et mes proches ne m'avaient vu pleurer ou montrer mes faiblesses, mais j'étais tellement énervée que je n'arrivais pas à me contenir.

Qu'est-ce qu'elle me disait, là ? Elle venait de dire que.. J'étais un connard ? J'y croyais pas, putain. C'était la dernière personne que je voulais m'entendre dire ça.. Je m'en voulais de lui avoir dit ça, mais en même temps, elle savait que je n'aimais pas qu'on me parle comme ça et que je ne m'énervais pas souvent, mais quand j'le faisais.. C'était une catastrophe. T'as pas le droit d'me dire ça Honorine ! Je t'ai rien demandé, j't'ai pas dit de mettre ta vie sexuelle en pause parce que.. Merde mais on est pas ensemble ! J'ai jamais été fidèle, même quand j'étais en couple, tu m'expliques pourquoi j'le serais avec toi ? J'avais à peine fini ma phrase, qu'elle continuait de péter un câble et.. Ca me brisait le coeur. Ouais, clairement ce qu'elle me disait, ça me faisait horriblement mal. Pourtant, je devrais m'en foutre, je devrais passer outre mais.. J'y arrivais clairement pas.. Je serrais les poings, je soufflais doucement pour me calmer, pour ne pas péter un câble, parce que là.. J'étais énervé. Autant contre elle, que contre moi. Je pourrais encore être celui-là si tu pétais pas des câbles alors que tu sais comme je suis ! Tu peux m'insulter, me haïr autant que tu veux, je m'en tape, d'accord ? J'ai rien fait, j'comprends même pas ta réaction ! rajoutais-je, parlant calmement. Après tout, quand on hurlait pas devant une personne qui nous incendiait, c'était pour montrer à l'autre qu'on s'en foutait, non ? Bah c'était ce que je voulais qu'elle croit. Je fronçais alors les sourcils, reprenant la parole. Est-ce que t'es amoureuse de moi ? demandais-je, plantant une nouvelle fois mon regard dans le sien. Ca pourrait expliquer beaucoup de choses, non ?

Mais t'as cru que j'ai mis tout ça en pause pour tes beaux yeux mais t'as craqué ton slip ça va pas ! C'est juste que j'avais pas envie d'aller voir ailleurs ! J'avais peur de pas retrouver les mêmes sensations que la dernière fois ! Mais maintenant tu sais quoi je préfère me faire sauter par deux mecs en même temps que par toi sincèrement ! lui dis-je en fronçant les sourcils, j'étais sincère, enfin sincère à cause de la colère qui m'habitait à présent même si au fond le seul que je voulais c'était celui qui était devant moi en ce moment même, alors qu'au fond je savais très bien que si je n'avais pas couché avec quelqu'un d'autre entre temps c'était bien parce que je n'en avait plus eu envie depuis notre journée ensemble parce que je savais d'avance qu'aucun d'eux ne m'aurait fait ressentir ce que lui a réussi à me faire ressentir. J'ai pas envie que tu le sois à nouveau, ou plutôt j'en ai plus envie ! Je te déteste Bentley et je me déteste de t'avoir accordé la chance de pouvoir me parler un jour et surtout de me... de me toucher ! Si tu espérais me retoucher encore une fois tu te mets le doigt dans le cul et puis je pense pas que tu l'espérais t'as assez de conquêtes comme ça pour penser à ça alors ! rajoutais-je alors que je passais ma main dans mes cheveux sentant mes yeux peu à peu se remplir sous la colère, je n'étais pas triste même si en y repensant je m'en voulais un peu d'avoir dit tout cela alors qu'au fond je ne le pensais pas. Je suis pas amoureuse de toi ok ?! Et je ne le serais jamais ne t'inquiète pas ! Jamais Jamais Jamais ! Jamais fois l'infini ! Puis de toute manière maintenant à part du dégoût te concernant y'a rien du tout que je ressens. lui répondis-je regardant ailleurs sentant que ça n'allait pas tarder à couler tout en croisant les bras.

Je ne pensais pas que ma soirée se finirait de cette façon. Ca me faisait mal au coeur, mais là clairement, elle m'énervait. Si elle cherchait une façon de se débarrasser de moi, elle avait trouvé. C'était certainement la dernière fois qu'elle me voyait et qu'elle me parlait. Je t'en prie, fais-toi sauter par autant de mecs que tu veux, plusieurs à la fois, si seulement tu savais comme je m'en bats les couilles. J'étais pas vulgaire normalement, j'aimais pas ça, mais quand j'étais énervé, ça sortait tout seul. Et là, c'était clairement plus fort que moi. Elle savait que je détestais ça, elle me connaissait très bien. Fallait croire qu'elle le faisait exprès pour me mettre en rage. Oh, j'avais clairement envie de te toucher avant maintenant. Mais là, j'ai même plus envie de voir ta tête. Tu me détestes ? PARFAIT ! Parce que de toute façon, c'est la dernière fois qu'on se parle, la dernière fois que tu me vois, la dernière fois que je t'apporte de l'importance. répondais-je en criant aussi fort qu'elle, plus fort même. Elle n'aurait pas le dernier mot, pas avec moi. Je voyais son vrai visage, je voyais la vraie Honorine dont certain m'avait parlé, mais je me voilais la face. Au final, elle était comme toutes les autres et même si ça me faisait du mal de l'avouer, maintenant, je ne ressentais plus rien pour elle. Je fronçais les sourcils, soupirant à la suite de ses paroles. Heureusement que tu ne m'aimes pas. Tu sais pourquoi ? Parce que je ne voudrais jamais d'une petite amie dans ton genre, j'pense que je mérite mieux que ce genre de trucs, mieux qu'une espèce d'hystérique qui m'agresse pour rien. rétorquais-je, plus énervé que jamais. Je m'en foutais à présent de lui faire mal, de la blesser. Parce qu'elle ne savait même pas à quel point je souffrais, même si je ne montrais rien.

Ah parce que t'en as ? Enfin je veux dire t'as des couilles t'es sûr de toi ? Je détestais lui parler de cette manière enfin Bentley était important à mes yeux et lui parler comme si je parlais à n'importe quel autre garçon ça me faisait mal au coeur, mais j'étais trop aveuglée par la colère pour pouvoir me retenir, pour pouvoir être celle que seulement lui connaissait, il allait sûrement me détester après cette discussion mais c'était plus fort que moi lorsque j'étais énervée c'était très dure pour moi de me retenir. PARFAIT ! Mais tant mieux dans ce cas là ! T'as sincèrement cru que j'avais besoin de ton importance ? Mec t'es pas le centre du monde, alors si on se voit plus, si on se parle plus, ou si tu m'évites ou je sais pas quoi ça changera rien à ma vie, t'es ni le premier ni le dernier connard que j'aurais rencontré dans ma vie alors crois moi t'es pas une grosse perte ! criais-je à mon tour haussant le ton à mon tour, sûrement pas aussi fort que lui, il m'énervait à un point inimaginable et en même temps j'avais mal, je ne lui montrer pas, je ne pouvais pas mais au fond je sentais que j'avais mal rien qu'à l'idée de me dire que je ne pourrais plus avoir la même relation qu'auparavant avec lui me tuait mais je préférais mourir que de lui avouer. Tu mérites pire que moi ! Et crois moi quand tu tomberas sur la pire des salopes à ce moment là tu te diras qu'en fait j'étais le paradis à côté des autres filles ! Puis tu crois sincèrement que je veux un mec dans ton genre ? A moins d'être tombé sur la tête JAMAIS je voudrais un mec comme toi Bentley ! Jamais tu comprends ! Tu sais quoi t'es pas comme les autres, t'es PIRE que les autres. rajoutais-je en le regardant dans les yeux toujours en criant même si ma voix devenait un peu plus tremblotante sentant les larmes couler sur ma joue, mon dieu j'avais craqué. Crois pas que je pleure parce que je suis triste ! J'en ai plus rien à foutre de toi et d'ailleurs j'en ai jamais eu rien à foutre de toi ! lui dis-je un peu plus calmement, je mentais et c'était flagrant mais je voulais lui faire du mal, je voulais le faire souffrir autant que je souffrais au fond de moi.

Je plantais mon regard dans le sien, un regard noir comme jamais je n'avais eu. T'avait l'air de bien les aimer à St Barth en tout cas. C'était clair, net et précis. C'était loin d'être classe, mais au moins, c'était dit. Ce qu'elle me disait m'énerver, ses paroles me blessaient et je n'étais pas prêt de les oublier. Elle pouvait être certain que j'allais lui en vouloir pendant un moment. Ca m'énervait tellement.. J'avais envie de taper dans quelque chose, je serrais les poings, j'allais péter un câble. Tu dis ça, mais quand t'es arrivé ici pour me taper ta putain de crise parce que j'avais embrassé une fille, t'avais l'air de la vouloir mon importance. T'avais l'air de vouloir que je m'intéresse qu'à toi et rien qu'à toi. Mais, je dois avouer qu'au final, j'en ai rien à battre de te perdre. Mensonge. J'en avais pas rien à battre, ça me faisait horriblement mal putain ! Malgré tout ce qu'elle me disait, ça me faisait mal, parce que merde, je tenais à elle ! Si seulement elle savait comme je tenais à elle bien plus que je ne le devrais. Mais ça, c'était fini. Vu comment elle était en train de me parler, vu ce qu'elle me disait, je savais que je n'allais pas continuer à aller mal, que je n'allais pas continuer à souffrir. Tu me fais rire. m'exclamais-je doucement, calmement, totalement impassible. Je suis tombé sur des salopes ouais, mais elles étaient bien différentes de toi et crois-moi, je préférerais retourner avec elle plutôt que de te reparler un jour. C'était dur, horriblement dur comme paroles. Mais je détestais tellement les disputes, je détestais tellement qu'on me crie dessus et je détestais cela encore plus quand c'était Honorine qui le faisait. Ca me rendait dingue. Mais là, elle pleurait. Je voyais les larmes qui coulaient sur ses joues. Et comme j'étais con, j'avais qu'une envie, la prendre dans mes bras, sécher ses larmes, l'embrasser. Mais non, j'allais pas craquer. Mon premier amour s'était déjà bien foutu de ma gueule et j'avais l'impression de revivre la même chose, alors je n'allais pas faire la même connerie deux fois. Ca tombe bien, j'en ai jamais rien eu à foutre de toi non plus. Je regrette d'avoir couché avec toi, je regrette vraiment de t'avoir dit tout ce que je t'ai dit dans cette douche, je regrette de t'avoir montré mon côté faible. Au final, sache juste que tu n'es plus rien à mes yeux et que tu ne seras plus jamais rien. rétorquais-je. La colère parlait pour moi, elle prenait clairement le dessus..

J'avais surtout aimé te les vider, tu sais quand tu prenais ton pied. La discussion était tellement classe à ce moment là, j'étais peut être vulgaire mais c'était bien parce que j'étais énervée, parce que la seule chose que j'avais envie de faire à ce moment précis c'était de l'étrangler, parce que je le détestais sur le moment même si au fond je savais que je l'appréciais beaucoup trop pour le détester réellement, parce que je détestais la situation dans laquelle nous étions en ce moment même, je n'avais jamais voulu m'emporter comme cela mais c'était comme si la journée passé avec lui à St Barth m'avait changé, je n'étais pas amoureuse de lui non, je ne serais plus jamais amoureuse de toute manière, mais j'avais ressenti des choses qui m'avait laissé pensive dans le sens où je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'avais été toute chose uniquement parce qu'il m'avait embrassé, pourquoi j'avais ressenti des frissons partout dans mon corps en une fraction de secondes lorsqu'il avait déposé ses lèvres sur mon cou et que ses mains caressaient mon corps dans cette chambre d'hôtel, et encore tellement de chose, j'étais perdue... Je voulais juste une explication ! J'en ai rien à foutre de toi, de ton importance et de tout ce qui vient de toi ! Puis tant mieux au moins on est sur la même longueur d'onde par rapport à ce point de vue ! Je mentais comme je respirais à ce moment précis, c'était mon seul moyen de me défendre, je préférais lui faire du mal en lui disant le contraire de ce que je pensais que de lui dire ce que je pensais sincèrement et de paraître faible à ses yeux et même peut être le perdre, bon dans tout les cas je le perdais mais je préférais le perdre avec fierté. Je te souhaite de tomber alors sur la pire des salopes qui te fera bien souffrir et qui te fera la misère ! Mais mec crois pas qu'un jour t'entendras à nouveau ma voix de toute manière tu pourras faire des trucs inimaginables même crever j'en aurais rien à foutre de toi comme depuis le début d'ailleurs ! Je sentais les larmes perler sur mes joues, c'était plus fort que moi quand je m'énervais trop c'était soit je tapais la personne et je mettais tous mes nerfs sur cette dernière soit je pleurais, et en l'occurrence j'avais préféré pleurer plutôt que de le taper j'étais peut être plus que remonté contre lui mais bon je ne pouvais tout de même pas me permettre de le toucher autrement que positivement. Cette dispute me tuait au fond, ça me blessait, ça me bousillait tout ce que vous voulez, au fond je ne pleurais pas que par énervement je pleurais aussi parce que je savais qu'il ne me laissait pas indifférente il n'était pas juste un mec que je connaissais c'était Bentley... Sur le moment j'avais envie de tout lâcher, de le supplier de ne pas me laisser, de l'embrasser, de me blottir dans ses bras, mais je ne pouvais pas, c'était simplement plus fort que moi. Je regrette sincèrement les mêmes choses que toi, mais rajoute à cela le fait que je regrette même de t'avoir rencontré un jour, je regrette le fait de t'avoir accordé la possibilité de m'approché quand tu faisais ton gros dragueur à la soirée où on s'est rencontré, je regrette d'avoir un jour connu un certain Bentley Tunstall qui n'existe plus à mes yeux de toute manière ! T'existe plus pour moi ! lui dis-je sentant les larmes couler encore et encore sur mes joues, mais putain mais pourquoi j'étais aussi conne, pourquoi je ne pouvais pas simplement lui dire la vérité.

J'arquais un sourcil, avant de prendre un sourire amusé, juste pour la faire chier, pour qu'elle ne voit pas que j'étais énervé. Même si le ton de ma voix me contredisait. J'étais pas le seul à prendre mon pied. On était tellement classe là.. Ca faisait peur. Je l'écoutais, j'écoutais toutes ces paroles qui visaient à me faire mal et ça marchait parfaitement bien. Je souffrais, au fond de moi, j'avais envie de lui dire stop. J'avais envie d'arrêter cette conversation pour arrêter de souffrir mais.. Lui laisser avoir le dernier mot ? Jamais de la vie ! Juste des explications ? Si tu t'en foutais tant que ça comme tu le hurles depuis tout à l'heure, tu en aurais eu rien à foutre de mes explications. Comme tu en aurais eu rien à foutre de tout le reste. J'avais raison, je le savais. J'étais bien content d'ailleurs, parce que je ne disais pas de la merde contrairement à elle. Du moins, pour l'instant, je ne disais que la vérité qu'elle ne voulait pas avouer car elle était bien trop énervée pour voir clair. Je sentais qu'elle allait regretter au final, mais je m'en foutais totalement. Après tout, si elle me disait toutes ces choses horribles, c'était bien car elle le pensait au fond d'elle, non ? Si, sûrement. Tu sais ce qu'on dit, vaut mieux être seul que mal accompagné. Alors crois-moi, si je dois mourir demain, tu serais la dernière personne que je voudrais avoir à côté pour vivre mes dernières heures. J'prendrais une de ses "salopes" comme tu le dis, avec elle au moins, j'serais sûr de passer un super moment. répondais-je, essayant de garder mon calme. Il ne fallait pas que je pète un câble, je ne voulais pas qu'elle voit qu'elle gagnait et que je n'arrivais plus à me contrôler. Mais c'était tellement dur.. Elle arrivait tellement bien à me blesser, comme si elle avait compris qu'elle avait une emprise sur moi. Si ça se trouve, ça l'amusait même de me faire du mal comme elle était en train de le faire et c'était sûrement ça, le pire de tout. Quand je l'entendais dire que je n'existais plus pour elle, mon coeur se brisait encore un peu plus. Putain, mais pourquoi elle me faisait souffrir comme ça ? Pourquoi est-ce qu'on se sentait obligé de se faire souffrir mutuellement ? Qu'est-ce qu'on était cons au final.. Ouais, il y avait rien d'autres à dire, on était cons. Je me fous totalement de plus exister à tes yeux. Au moins, t'avoir rencontré m'a fait comprendre que je devais faire gaffe à mes fréquentations. Ouais, tu sais, histoire de pas coucher avec une hystérique dans ton genre. Je ferais gaffe maintenant. rajoutais-je simplement, croisant les bras. Putain, j'étais le roi du "je dis pleins de trucs que j'pense pas, mais en plus j'le dis avec le sourire pour te faire croire que j'le pense."

Je simulais déjà, je t'ai juste fait croire que t'avais été extraordinaire c'est tout ! Je ne savais pas si cette phrase allait passer cette fois ci, enfin s'il me croirait, ça se sentait à des kilomètres que je mentais uniquement pour me défendre, cette journée passé avec lui à St Barth' avait été parfaite et encore plus lorsque nous avions couché ensemble, j'avais été vraiment naturelle sur le moment et lui même le savait alors il allait sûrement démasquer mon jeu mais je m'en foutais, le seul truc qui comptait à mes yeux était d'avoir le dernier mot, je n'aimais pas perdre et encoe moins pendant une dispute, peut être que je le blessais à chaque phrase que je disais et réciproquement mais c'était plus fort que moi, ça me tuait de lui faire du mal mais je n'arrivais pas à faire autrement. Je voulais simplement des explications pour confirmer le fait qu'à mes yeux t'es qu'un beau parleur c'est tout, autrement oui j'en ai strictement rien à foutre de toi, couche avec qui tu veux, mets ta langue dans la bouche de la meuf que tu veux, attrape le sida j'm'en fous royalement de toi. lui dis-je en le regardant dans les yeux comme pour accentuer ce que je disais même si la seule choses qu'il pouvait voir serait sûrement l'eau qui se rassemblait dans mes yeux, je n'arrivais pas à m'en empêcher, c'était un mélange de colère et de tristesse, tristesse puisque je lui disais des choses que je ne pensais pas de lui et ça me tuer de lui dire cela. Si tu devrais mourir demain de toute manière je me ferais un malin plaisir de te tuer d'avance. rajoutais-je avant de sentir les larmes couler encore plus, mais putain mais pourquoi on était comme ça ? Pourquoi je prenais un mâlin plaisir à me faire du mal ? Pourquoi on avait cette foutu fierté ?! Il savait que tout ce qu'il me disait me blesser au fond, même si à présent ce n'était plus des blessures mais plutôt une cassure, je me sentais comme brisée à l'intérieur. Mais tu sais quoi Bentley ? Je t'emmerde bien profondément ! Quand t'arrêtais pas de me provoquer histoire que je craque la première j'étais pas une hystérique à tes yeux hein ? Quand tu m'avais embrassé l'autre jour j'étais pas une hystérique ? Et quand on a couché ensemble j'étais pas une hystérique non plus hein ? Maintenant que t'as eu tout ce que tu voulais de moi je parais comme une hystérique à tes yeux, tu me fais rire sincèrement ! Je dirais plutôt que ça m'apprendra de me faire encore avoir par un beau parleur dans ton genre, tu peux pas savoir à quel point je me sens sale rien qu'à l'idée de t'avoir donner du plaisir la dernière fois mon dieu ! rajoutais-je à nouveau ne pouvant pas m'empêcher de pleurer encore plus, j'avais juste envie de m'étrangler sur le moment pour avoir dit des conneries dans le genre.

Je me retenais de rire à la suite de ses paroles, elle pensait sincèrement que j'allais croire ça ? Je crois absolument tout ce que tu m'dis depuis le début.. Mais ça ? Je suis sûr que tu mens. J'étais peut-être un connard comme elle le disait si bien, mais je savais très bien qu'elle n'avait strictement rien simulé. Elle se contredisait toute seule, je savais plus quoi croire, ça me perturbait. Pourquoi elle faisait ça ? Pourquoi elle me disait toutes ces choses ? Est-ce qu'elle le pensait vraiment ? Ou est-ce qu'elle le disait juste pour me faire mal ? Est-ce qu'elle mentait autant que moi je le faisais ? Beaucoup trop de questions d'un coup, j'étais perdu. Mais je ne montrais rien, dans ma tête c'était le bordel, le flou complet, alors que quand on me voyait, on aurait pu croire que je maîtrisais totalement la situation. T'inquiètes pas va, je continuerais de coucher avec autant de filles que je voudrais. Après tout, je n'appartiens à personne et je suis totalement libre de mes mouvements. disais-je en haussant les épaules. Même si la vérité était que j'allais coucher avec des filles ouais, mais juste pour l'oublier. Juste pour oublier cette putain de dispute et réussir à me la sortir de la tête. C'était tout ce qui importait maintenant. Après tout, c'était bien la dernière fois que l'on se parlait, non ? Je ne répondais rien à sa provocation du "je te tuerais avec plaisir". C'était classique et on me l'avait déjà dit. Elle voulait faire la forte, tout simplement. Mais les larmes qui coulaient sur ses joues me prouvaient qu'elle ne l'était pas autant qu'elle voulait me le faire croire. A ce moment-là, tu n'étais pas comme tu l'es maintenant ! Tu m'as montré une autre facette de toi, voilà tout ! Mais là, je vois la vraie Honorine. J'ai été con au final, on m'avait prévenu que t'étais pas si adorable que tu me le faisais croire. Mais bon, moi j'ai préféré me fier à mon instinct. Je le ferais plus maintenant, vu où ça m'a mené avec toi. rajoutais-je, plantant mon regard dans le sien pour appuyer au maximum mes paroles. Je voulais qu'elle croit toutes mes paroles, je voulais clairement qu'elle croit que je pensais tout ça. Juste parce que je n'aimais pas avoir le dernier mot et que, quand on me faisait souffrir, je faisais souffrir à mon tour.