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Confessions d'après minuit - William Carter

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    William / Alanis
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    J'avais dansé une partie de la soirée, parce que je ne pouvais pas m'arrêter, arrêter aurait rimé avec pensées. Et je ne voulais pas me faire happer par les images qui déferlaient depuis que j'avais recroisé Fernando. C'était trop dur, et tous les médicaments de la terre, ne pourraient pas endiguer la vague de souffrance qui a resurgit. J'étais rentrée vers les 23h30 à Cabot, me faufilant discrètement jusqu'à ma chambre, la maison était à peu près endormie. La vérité, c'est qu'une fois seule dans ma chambre, je me plantais sur le lit, recroquevillée sur moi même, laissant de grosses larmes silencieuse couler sur mon nez et mes joues. J'attrapais mon portable et envoyais un texto, à mon grand frère de coeur, il était le seul à pouvoir chasser les démons. "désolée de te déranger, mais... j'ai besoin de toi..." Écrivais-je avant d'hésiter à l'envoyer... le message était partit et je regrettais un peu, je sais qu'on a tous une vie à gérer, et ce n'est pas parce que certaines personnes se disent des amis, ou le sont, qu'ils ont du temps au moment même où vous en avez besoin.
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Ce soir c’était soirée entre mecs à la Mather House. Il était 23h30 et les gars jouaient à la console après avoir mater le match de football à la tv et avoir descendu quelques bières. Will était en train de butter du taliban à Call Of Duty quand il senti son portable vibrer. Il ne pouvait pas le sortir direct il était en pleine partie mais dès qu’elle fut finie il donna la manette à un collègue et sorti son portable pour voir un sms d’Alanis. Il fronça les sourcils, un texto de sa part à cette heure-là … "désolée de te déranger, mais... j'ai besoin de toi...".Ça aurait été quelqu’un d’autre il n’aurait pas forcément répondu mais bon là pour elle si …

« Bouge pas j’arrive !! T’es chez les cabots ? »

Il prit son blouson et dit aux gars qu’il revenait dans pas longtemps et sans attendre la réponse d’Alanis parti chez les cabots. Il ne savait même pas au final si elle était dans sa chambre mais il y alla quand même et il vit un peu de lumière. Pour ne pas réveiller la maison et se faire tricard par la même occasion il escalada comme il put et se retrouva a toquer à la fenêtre de la chambre de sa « petite sœur ».
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    William / Alanis
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    Pas de réponse, je me blottis contre mon oreiller, et je chantonne une chanson du bout des lèvres. Au bout de quelques minutes mon téléphone vibre dans ma main, c'est lui, je me mets en position assise sur le rebord du lit. "Oui je suis chez les cab..." mes mains tremblent légèrement et j'ai du mal à taper le message correctement, finalement, j'entends un bruissement, je me tourne instinctivement vers la fenêtre, il a escaladé. Je me lève pour lui ouvrir la voie et le laisse entrer. "Je suis désolée... vraiment, de t'avoir déranger, j'espère que tu n'étais pas... enfin... je te dérange surement d'ailleurs." Lui dis-je en me rongeant les ongles."Et pire que ça, je te fais escalader la façade..." Je pousse un soupir lourd de tout. Et déjà que je le regarde, une larme se glisse à la bordure de mes yeux, pour s'échouer sur mes joues rondes. Je déglutis en silence, haussant les épaules, avant de me blottir contre lui, tremblante de peur.
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Will était à la fenêtre de la chambre d’Alanis en équilibre sur un support plus qu’instable. Heureusement elle vint vite lui ouvrir. Will ne se fit pas prier et entra directement dans la chambre de sa sœur. Mais alors qu’il se retournait vers elle, il la vit avec des larmes qui perlaient sur ses joues. "Je suis désolée... vraiment, de t'avoir déranger, j'espère que tu n'étais pas... enfin... je te dérange surement d'ailleurs. Et pire que ça, je te fais escalader la façade...".

Nan t’inquiète je faisais rien de bien important. Et tu sais que tu me déranges jamais, je te l’ai dit combien de fois ! lui répondit-il sur un ton rassurant mais aussi un peu « autoritaire ». Il lui avait dit des dizaines et des dizaines de fois qu’elle devait l’appeler à toute heure du jour et de la nuit si ça n’allait pas et pourtant elle continuait de s’excuser. Il la prit dans ses bras et instinctivement elle vint s’y blottir. Il n’aimait pas la voir comme ça et son coté protecteur vint prendre le dessus immédiatement …

Qu’est-ce qui t’a mis dans cet état là chérie ? Qu’est ce qui ne va pas ?

Il s’assit sur le lit d’Alanis et la prit dans ses bras en attendant sa réponse.
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    William / Alanis
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    Je pleurais tout mon soul, besoin de lâcher prise et il était le seul à savoir pour le suicide de ma soeur, il y a 4 ans. Mais il ne savait pas tout, ni la lettre, ni Fernando... ni tout ça... ni même le fait que se soit moi qui ait trouvé le corps de ma sœur sans vie, pendu au plafond de sa chambre. Je m'agrippais à lui, besoin de sa stabilité et terminais de pleurer les derniers sanglots coincés dans ma gorge. Doucement, l'eau se tarissait et je repris à peu près mon souffle, me détachant lentement de lui, assise à ses côtés, je devais être bien pitoyable. Je me frottais le visage avec les mains, poussant soupir sur soupir. "Je... ne t'ai pas...dit toute la vérité..." Commençais-je sans le regarder, tout en mordillant ma lèvre. "Ma soeur Anna, c'est suicidé il y a 4 ans, mais...j'ai trouvé son corps... en rentrant de cours." Je baissais les yeux comme si c'était une honte terrible, alors que j'étais une des victimes d'un drame familial beaucoup trop récurent. "... je... n'ai pas su... entrer dans sa chambre après ça, ombre planante de mort un peu trop présente..." Dis-je en lui jetant un coup d'oeil en coin."Et, j'y suis quand même allée, 2 mois après, la chambre n'avait bougé d'un yota..." J'étais en train de me livrer, complètement, prête à dévoiler l'affreuse vérité. "on pensait, qu'elle n'avait rien laissé, on avait fouillé son ordinateur sans résultat, ma sœur s'était donné la mort, sans raison apparente... et c'était une torture..." Je me relevais, me dirigeais vers mon sac à main, pour y recueillir entre mes mains le livre qui ne me quitte jamais. Les fleurs du mal de Baudelaire. Je caressais la couverture, tout en relevant mes yeux vers Will.

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Will connaissait une petite partie de l’histoire d’Alanis, notamment pour le suicide de sa sœur mais il ne connaissait pas tous les détails loin de là. Et jamais il ne posait de questions à ce sujet, il ne voulait pas raviver ces souvenirs douloureux à Alanis, ils revenaient bien assez souvent d’eux même à elle comme ce soir. Quand il était arrivé il ne savait pas ce qui n’allait pas mais maintenant qu’elle commençait à parler, elle avait besoin de se confier, d’être écoutée et rassurée. En revanche ce qu’il ne savait pas c’est que c’était elle qui avait trouvé le corps de sa sœur en rentrant de cours et que par la suite elle avait été incapable d’aller dans sa chambre. Par moment Will ne savait pas trop comment réagir à tout ce qu’elle lui disait pour se confier, mais en tant que grand frère et optimiste invétéré il était toujours là pour elle, pour l’écouter, la protéger et lui montrer qu’elle avait toujours quelqu’un à qui parler et sur qui compter. « Je suis désolé, je ne savais pas que c’était toi qui l’avais trouvé … mais tu sais … personne ne te blâme pour ce qui s’est passé ou de na pas être retourné dans sa chambre, c’est normal … c’était ta sœur … ». Il l’a repris dans ses bras et l’embrassa sur le front puis elle lui dit qu’il n’avait rien trouvé indiquant le pourquoi de son geste mais Alanis se leva et sorti un livre de son sac en regardant Will qui ne put s’empêcher de demander « qu’est-ce que c’est ? Un recueil de poèmes ? ». Il avait reconnu la couverture et le libre mais il ne voyait pas encore le rapport avec l’histoire d’Alanis …
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    William / Alanis
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    "Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées,
    Exhale le vertige, et les danseurs prudents
    Ne contempleront pas sans d'amères nausées
    Le sourire éternel de tes trente-deux dents."
    Citais-je de tête, un verset de la danse macabre de Charles Baudelaire, un des poèmes que l'on préférait avec Anna, ou du moins qu'elle m'a fait connaitre. Je souris doucement. "C'est un recueil de Charles Baudelaire, c'était son livre de chevet... et plus encore..." Je l'ouvris pour en sortir un morceau de papier, froissé, trop plié, qui avait été lu et relu pendant ces dernières années. Je lui tendis la morceau de papier. "C'est la lettre d'adieu... dont je suis la seule à en avoir eu connaissance, ce qu'elle impliquait aurait pu être dévastateur..." Je fis une pause. "Tu n'as nul besoin de la lire, je la connais mots pour mots:
    Spoiler:

    J'attendis quelques minutes, avant de reprendre la lettre de ses mains, déglutissant. "Ce Fernando... est à Harvard..." Dis-je alors sans détour. "Je l'ai recroisé hier."

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Le livre que Alanis sorti de son sac était effectivement un recueil de poèmes, les Fleurs du Mal de Baudelaire ; elle lui récita même un verset, comme par habitude. Will ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait sorti ce livre mais il n’eut pas besoin de lui demander, elle prit un papier qui était soigneusement plié dedans. Bien qu’il soit bien plié il avait l’air comme usé et usagé, comme s’il avait plié des dizaines ou des centaines de fois. Alanis le tendit à Will en lui disant que c’était la lettre d’adieu que sa sœur avait laissé ; et surtout que personne à part elle ne l’avait vu jusqu’à maintenant. Will était « content » qu’elle partage ça avec lui, c’est qu’elle avait vraiment confiance en lui et surtout elle commençait à s’ouvrir et à en parler à quelqu’un. Alors qu’il allait la lire elle lui dit qu’il n’en avait pas besoin, elle la connaissait par cœur. Il l’écouta donc réciter cette triste lettre …

Spoiler:

Il parcouru rapidement la lettre des yeux et la redonna à Alanis. Il n’aimait pas trop ce qu’il venait d’entendre. Coucher avec plusieurs filles oui, Will le faisait, mais jamais il n’en laissait espérer une ou ne lui faisait du mal, c’était du sexe pour du sexe le temps d’une nuit. Mais le Lorenzo était un beau salaud lui et il avait amené la sœur d’Alanis à se suicider et le fait qu’il soit sur le campus à trainer au même endroit que sa sœur ne lui plaisait pas du tout.

Tu l’as croisé ? Mais où ? Il t’a parlé ? Dis-moi ce que tu sais sur lui que j’aille le démolir !!

Instinctivement Will se leva et serra les poings bien qu’il soit dans la chambre d’Alanis chez les cabots. Une chose est sûre il allait mener sa petite enquête et lui faire regretter tout le mal qu’il a fait … Mais il se ressaisit et reprit Alanis dans ses bras pour la réconforter …

Excuse je réagis sur le coup, mais je te promets qu’il aura ce qu’il mérite …
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    William / Alanis
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    Effet immédiat, sanguin comme il est, je savais qu'il réagirait au quart de tours. Il se leva, et j'allais à sa rencontre, posant mes mains sur ses épaules. "Il n'est pas question que tu t'attires des ennuis pour ma vie passée Will..." Lui dis-je avec presqu'autorité, le regard planté dans le sien. "J'ai eu deux ans... d'internement forcé pour songer aux tenants et aboutissants... et les réunions psy sur la pardon divin... ne doivent pas rester vaines!" Nous nous primes dans les bras, il était si sécurisant, je pourrais m'abandonner tous les jours dans ses bras. Fort, protecteur, secourable, adorable et sensible... j'entendis ses paroles. "et que mérite t-il? hein? je veux dire enfin... je sais pas comment m'exprimer..." Collée contre son torse, je songe. "je l'ai giflé... alors que l'ignorance aurait été bien pire torture pour lui... mais j'ai pas réussit à m'en empêcher!" Une grosse larme glissa sur ma joue. "la seule chose que je sais, c'est que sa réapparition, à refait surgir les images voilées d'un passé que je voudrais pouvoir contrôler... je suis si fatiguée..."

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Alanis ne voulait pas que Will ne s’attire d’ennui à cause d’elle et de sa vie passé mais elle devait savoir qu’il ne laisserait pas cette histoire comme ça, il ne pouvait pas. Il voulait savoir qui était ce mec et être bien sûr qu’il ne chercherait pas la merde ou à faire du mal à Alanis. Elle s’en voulait de l’avoir giflé la veille et non de l’avoir ignoré mais bon comment lui en vouloir ; a sa place Will non plus n’aurait pas pu ignorer la personne qui était responsable du suicide de sa sœur. Il se pencha au-dessus d’elle et essuya la larme qui perlait sur sa joue « je me doute que ça a refait surgir des souvenirs que tu voudrais ne plus te rappeler mais ne t’en fait pas, ignore ce mec et oublie le si tu peux et moi je m’en occupe de tout t’inquiète pas. » mais pour le moment il voulait lui changer les idées, maintenant qu’il savait ce qui n’allait pas il allait pouvoir s’en occuper et gérer la chose mais là tout de suite, ce qui était important c’était qu’Alanis aille mieux et qu’elle pense à autre chose.
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