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Let's work !...Ou pas
Andrew & Helena
Helena écrasa le mégot dans un cendrier, remit ses gants, et marcha tranquillement vers le bâtiment de la Winthrop House. Elle évitait de fumer avant d’aller voir son ami, mais cette journée harassante valait bien une petite clope. La fin du mois de février approchait, mais il faisait encore froid à Cambridge à cette période de l’année. L’étudiante en droit avait fini les cours il y a quelques dizaines de minutes, mais avant de pouvoir se poser dans son dortoir de la Cabot House, elle avait accepté la proposition d’Andrew de l’aider pour ses cours de droit. La perspective de passer un moment seule à seul avec l’un de ses meilleurs amis –elle était presque aussi proche de lui que de ses frères, c’est dire !- l’enchantait toujours. Elle pénétra dans l’imposante demeure, exclusivement habitée par les étudiants masculins d’Harvard –dont son frère- et gravit les escaliers jusqu’à arriver à l’étage où se trouvait la chambre de son ami. La brunette connaissait le trajet par cœur, elle était habituée à aller et venir dans la maison Winthrop comme dans la sienne. Elle connaissait le Lord anglais depuis deux ans, et ayant le même domaine d’études majeur qu’elle, il lui avait proposé son aide. C’est ainsi qu’ils ont fait connaissance. Pour ne rien gâcher, c’était un bon ami de Marshall.
Drew n’avait pas fermé la porte à clé, sachant qu’elle viendrait comme convenu. La petite Reilly entra donc comme chez elle, signala sa présence à l’anglais d’un appel de la voix, et entreprit de se débarrasser manteau, gants, écharpe et sac à main sur une chaise vide.
« J’sais pas si t’es sorti, ça caille dehors ! Tu m’excuseras, va falloir le temps que mes neurones se réchauffent un peu »<
Drew n’avait pas fermé la porte à clé, sachant qu’elle viendrait comme convenu. La petite Reilly entra donc comme chez elle, signala sa présence à l’anglais d’un appel de la voix, et entreprit de se débarrasser manteau, gants, écharpe et sac à main sur une chaise vide.
« J’sais pas si t’es sorti, ça caille dehors ! Tu m’excuseras, va falloir le temps que mes neurones se réchauffent un peu »<
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