i just hate you (zoé)

J'avais moi-même du mal à me reconnaître. Moi, en train de me battre ? Je pense que mes amies ne me croiront jamais si je leur raconte cela. Après un poing dans le visage, qui m'avait fait horriblement mal au nez, je l'avais poussé contre un poteau, me fichant pas mal si elle avait mal au non. Je lui donnais ensuite une gifle, en signe de petite vengeance, mais je n'en avais en aucun cas finit avec elle. Je n'avais pas le temps de bouger, qu'elle m'attrapait les cheveux. Putain, mes cheveux, sûrement l'une des choses auxquelles je tenais le plus au monde.. Non, là, j'allais la tuer. J'étais vraiment très énervée, comme jamais je ne l'avais été jusqu'ici. Je poussais un léger gémissant quand je reçus un coup dans le ventre, putain. Je me débattais, cherchant un appui, quelque chose. Finalement, j'avais décidé de me servir de mes ongles, lui plantant ceux-ci dans le bras. Comme quoi, ça pouvait servir dans les ongles longs. Je la griffais alors violemment et elle lâchait enfin mes cheveux. Je revenais vers elle, lui donnant une nouvelle gifle. J'étais prête à me venger, parce que je voulais avoir le dernier mot, malgré la douleur au ventre. Mais je n'avais pas pu, un homme m'attrapant par les bras, alors qu'un autre s'approchait de Zoé pour la tenir à elle aussi. Lâchez-moi, j'ai pas fini ! criais-je, plantant mon regard sur Zoé. Je ne voulais pas la laisser gagner, parce que clairement, là, c'était elle qui avait gagné. Mais j'avais pourtant la nette impression que les personnes autour ne laisseraient plus aucune de nous deux approchaient l'autre..

T'en avais rien à faire de passer pour une folle furieuse. Tu te fichais même de savoir que ce n'était pas classe de frapper quelqu'un d'autre. Elle l'avait méritée et t'allais lui apprendre ce que c'était que de t'emmerder. En aucun cas elle ne pouvait venir et t'attaquer sur ce qui te touchait le plus sans en subir les conséquences derrières. Puis peut être qu'avec un peu de chance, elle te foutrait la paix pendant quelques temps. Tu sentais ses ongles s'enfoncer dans tes bras mais t'essayais de ne pas lâcher prise. Rien à foutre, t'allais juste la frapper encore et encore. Ou pas. Parce que là, elle te faisait vraiment ma et tu finissais par lâcher te prenant par la même occasion une nouvelle gifle. C'était tout ce qu'elle savait faire ? Mettre des gifles. Toi, tu refoutais un coup de pied par dessus, peut être un peu trop fort, avant de sentir des gens te saisir. Lâchez-moi, j'ai pas fini ! Tu te débattais encore et encore essayant vraiment d'échapper au mec qui te tenais sans vraiment réussir. Tu voulais la massacrer et il avait pas le droit de se mettre entre vous. « T'es vraiment qu'une pute. Une grosse pute. » Le mec avait finit par encercler ses bras autour de toi te soulevant du sol alors que tu continuais à foutre des coups dans le vide.

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J'avais envie de la tuer. Pourtant, je n'aimais pas vraiment la violence, mais là.. Je voulais qu'elle souffre, je voulais qu'elle comprenne que je n'étais pas comme certaines filles qui se laissent faire. Oh non, je savais me défendre quand je le voulais et je comptais bien lui déclarer la guerre s'il le fallait. Je me vengerais de tout ce qu'elle me ferait subir ! Malheureusement, là, je ne pouvais pas me venger car un connard me tenait par les bras. Je n'arrêtais pas de me débattre mais, sérieusement, j'avais aucune chance de réussir à me libérer ! Il était bien plus fort que moi. Elle venait de dire quoi ? Je détestais cela, ça me rappelait quand j'étais une prostituée, ça me rappelait Elia, ça me ramenait à des souvenirs qui me rendaient folles de rages. Va te faire foutre Zoé ! criais-je en ne la lâchant pas du regard. Tout le monde nous regardaient, mais je m'en fichais pas mal. Je la haïssais, je voulais qu'elle le sache, je voulais qu'elle comprenne que ce qui venait de se passer n'était que le début. Je te promets que je me vengerais, salope. L'homme me disait de me calmer, de rentrer chez moi, de laisser tomber. J'arrêtais alors de me débattre, je voulais qu'il me lâche parce qu'il me faisait mal ce con. Mais je n'allais pas lui sauter dessus, non. Il y avait trop de mondes, je savais très bien que si je m'approchais d'elle, on m'arrêterait directement de toute façon.. Quoique..

Très honnêtement, t'avais l'impression d'avoir le premier rôle dans un spectacle de rue. Les gens étaient rassemblés autour de vous, vous pointant du doigt et toi, tu continuais de gesticuler limite en hurlant que t'allais la tuer. Parce que c'était réellement ce que tu voulais faire. Genre la limite, t'avais envie d'attraper sa tête et de la frapper sur le sol pour lui faire manger le béton. Tout ce qu'il y avait de plus soft quoi. « Peut être que si toi t'allais t'faire foutre tu serais plus aimable tepu. » Le mec qui te tenais toujours aussi fermement essayait de te calmer mais en vain. En vrai, t'en avais carrément rien à faire de ce qu'il pouvait dire. T'avais limite envie de lui cracher au visage sauf que t'étais pas dans le bon sens pour. D'ailleurs, de quoi il se mêlait tout ces gens ? Ils pouvaient pas juste tracer leur route ? Toi tu te mêlais pas des affaires des autres au moins. Quoi que.. « Oh j'ai peuuuur.. Et tu vas faire quoi steuplait ? » Malgré toi, tu riais te foutant ouvertement de ce qu'elle venait de dire. La meuf elle faisait un mètre vingt les bras levée sur un tabouret et en plus, elle se permettait de faire la belle. C'était un polly pocket le truc. « Oh attend, laisse moi deviner. Tu vas supplier Zakhar de te sauter. Mais redescent sur terre meuf, même si tu baissais tes prix ils auraient trop peur de choper toutes les merdes que t'as. »

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Je me débattais, je voulais qu'on me lâche, je voulais lui arracher sa tignasse, j'étais tellement énervée. Pourtant, moi et les bagarres, ça a jamais été ça. Mais bon, rien que de voir sa tête, ça m'énervait au plus haut point ! Je ne disais rien à ces premières paroles, serrant juste les dents, même si j'étais en train de me calmer physiquement car je voulais qu'il me lâche. Mais dans ma tête, c'était le bordel, vraiment. Quand je la voyais rire, j'étais encore plus énervée. J'avais envie de lui arracher son sourire du visage. Mais à la suite de ses paroles, je réfléchissais, puis laisser un sourire apparaître sur mon visage. Pour commencer, j'suis plus une prostituée, mets toi à jour. criais-je le plus calmement possible. Mais je voulais qu'elle entende, car trop de gens étaient autour de nous et ça m'énervait vraiment. De plus, tu devrais être au courant qu'on a pas besoin de le supplier pour coucher avec. Ah moins que toi, t'y sois obligé ? demandais-je, prenant un air faussement choquée. Puis, je reprenais rapidement la parole. Vu comme il me cherche, il attend que ça de m'avoir au lit. Je n'ai qu'à dire oui, pour l'avoir. disais-je en lui affichant l'un de mes plus beaux sourires. Et j'avais raison, surtout après notre conversation cette après-midi, il cherchait clairement à m'faire craquer.

Ouais bon. Là, c'était surtout pour lui faire péter les plombs parce qu'au fond de toi tu savais très bien que Zakhar n'était pas du genre à trier. S'il pouvait se la taper il le ferait et tu le savais très bien. C'était sûrement ça le plus blessant. Parce que ce genre de truc, ça fais ait vraiment mal. T'avais tellement de colère à décharger à ce moment précis. T'aurais pu l'étrangler de tes propres mains si personne ne te retenais. Comme un besoin d'évacuer tout ce que tu renfermais depuis trop longtemps. « On change jamais Marley. T'étais une pute et tu resteras toujours une pute. » Elle voulait crier ? Tu pouvais crier aussi. Elle ne te battrais pas à ce petit jeu et t'avais tellement de rancune au fond de toi que tu pouvais continuer à lui en mettre plein la tête pendant des heures et des heures. Et à moins de ta baillonner, personne ne pouvait rien faire contre. « Ferme là. FERME TA PUTAIN DE GUEULE. » Là, tu partais en vrille. Tu bouillonnais et tu sentais que t'étais à deux doigt de littéralement fondre en larme. D'ailleurs, sa dernière phrase suffit à t'achever. Parce que c'était la vérité, parce que quelque part, tu t'en doutais. Tu savais qu'il était comme ça et il n'était pas différent avec elle. Des larmes roulèrent sur tes joues innondant ton visage en moins de temps qu'il ne faut pour le dire alors que tu hurlais à nouveau. « Ben vas y alors. Baise le. BAISE LE. T'attend quoi pauvre conne ? Tu me critiques mais tu vaux tellement pas mieux. Tu sais quoi ? Je vais te détruire. Je vais te rendre encore plus misérable que ce que tu n'est déjà. Et tu finiras par me supplier de te laisser tranquille. »

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Elle me cherchait clairement. Elle cherchait vraiment à ce que je pète un câble en répétant que j'étais une pute. Je détestais vraiment ça, c'est sûrement la chose qui m'énervait le plus, qui me rendait complètement dingue. Le problème, c'est que j'avais bien l'impression qu'elle avait comprit ça et qu'elle en profitait. Tout le monde change. Sauf toi, tu resteras toujours collé au cul de Zakhar en récupérant les restes. disais-je avec un regard noir. L'homme m'avait légèrement relâché, mais il avait comprit que ce n'était pas encore finis car il restait derrière moi. J'avais l'impression que si j'essayais de bouger pour aller lui arracher sa salle tête, il me retiendrait, malheureusement. C'était plutôt dommage, car cela ne ferait absolument pas une grande perte.. Je sentais qu'elle était en train de péter un câble, bien plus que moi. Elle hurlait, bien plus fort que moi. Mais ça ne me faisait pas peur, je n'avais pas peur d'elle. Elle pouvait toujours rêver si elle croyait que j'avais peur. Je regardais les larmes qui coulaient sur ses joues et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Avec tout ce qu'elle m'avait faite et dit, je ne risquais pas de regretter mes paroles, jamais. Mais j'ai pas besoin de ton autorisation Zoé ! Si j'veux le baiser, j'irais. Je te tiendrais au courant, t'inquiètes. disais-je en laissant échapper un léger rire plus qu'hypocrite qu'autre chose. Puis j'haussais légèrement les épaules. On verra bien qui craquera la première, mais tu peux toujours rêver pour que ce soit moi..

Parce que quand t'avais décidée de faire vivre un calvaire à quelqu'un, tu le faisais. Et jusqu'à maintenant, même si t'étais incapable de la supporter, elle n'avait pas été ta cible à proprement parler. Tu te contentais de deux trois piques quand elle croisait ton chemin comme elle pouvait le faire aussi de ton côté mais rien de plus. C'était d'ailleurs la première fois que vous en veniez aux mains. A trop faire la belle, elle avait finit par toucher le sujet sensible. Tant pis pour elle. « Et puis ? Au pire qu'est ce que ça te fous sérieusement ? Va te faire foutre. » T'avais jamais été aussi vulgaire. C'était limite la première fois que t'insultais autant quelqu'un mais, t'en pouvais plus. T'étais à bout et elle te sortais réellement par les yeux. T'avais juste envie d'attraper sa tête et de la frapper contre n'importe quoi. Pour qu'elle se taise enfin. Une piètre erreur de la nature, voilà ce qu'elle était. Une moins que rien. Un synonime de pitoyable. « J'suis impatiente d'avoir les détails ouais. » Tu pouvais même pas essuyer les larmes sur tes joues puisque ce grand con n'était toujours pas décidé à te lâcher. Génial. T'avais pourtant la forte envie de lui faire ravaler son pathétique sourire de petite sainte nitouche. « C'est c'qu'on verra ouais. »

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L'homme me lâchait enfin. Il restait là, mais il ne me tenait plus. J'avais envie de lui sauter au cou, mais je savais que ce n'était pas une bonne idée. Il y avait trop de monde. Puis j'avais déjà assez mal au ventre, ça allait suffire pour aujourd'hui. Je haussais ensuite les épaules à la suite de ses paroles. Oh, moi je m'en tape. Mais bon, je dois avouer que tu m'fais quand même pitié, c'est triste.. répondais-je en soupirant, alors qu'elle continuait de m'insulter. Il fallait que je reste calme, moi. Je passais moins pour une folle au moins. Fin, aux yeux des gens qui venaient d'arriver en tout cas, les autres eux.. Ils m'avaient vus avant. Je voyais encore les larmes qui coulaient sur ses joues et ça ne me faisait ni chaud ni froid. Pourtant, je détestais voir les gens pleuraient, vraiment. Mais bon, fallait croire que je la détestais encore plus que ce que je pensais réellement. T'inquiètes pas, j'te les donnerais. Ou alors, tu les demanderas à Zakhar. disais-je avec un sourire bien hypocrite et sadique. Pour une fois, je n'étais pas la petite gentille, cette fois j'étais une garce et je l'assumais totalement. Je ne comptais pas m'excuser, je ne comptais pas la lâcher, je la détestais bien trop pour cela de toute façon. Je ne répondais rien, continuant de la regarder et de sourire, car même si elle ne disait rien, j'étais certaine qu'au fond, ça l'énervait encore plus. Et c'était ce que je voulais.

Bordel, tu voulais juste quitter cet endroit et ne plus revoir sa tronche de petite vierge innocente. Ouais. Tu voulais plus jamais la recroiser ni même entendre parler d'elle. Et si quelqu'un avait le malheur de prononçer son prénom devant toi, tu risquais tout simplement d'encore péter un cable. T'étais plus capable de supporter quoi que ce soit là. T'avais eu ta dose pour les six prochains mois au moins. Et alors que tu t'apprêtais à insulter le mec qui te tenais, il finissait par te lâcher. Genre le type il lisait dans tes pensées ou quoi.Tu détendais légèrement tes poignets tout en continuant à jeter des regards meurtrier à Marley. Puis tu restais sur la défensive aussi. Manquait plus qu'elle essaie de te sauter dessus en traître. Ouais, hors de question que tu te fasses avoir. Pour le coup, t'étais sur tes gardes et si elle faisait le moindre truc, tu l'as massacrée encore une fois. Sans aucun problème d'ailleurs. Vas y, continue. Enfonce le couteau. Traduction : cause toujours tu m'intéresses. Y en avait assez eu pour aujourd'hui. T'avais même plus envie d'entendre ses petites piques ou t'allais finir par faire un meurtre. D'ailleurs, t'irais bien lui faire ravaler son sourire là.

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