(felander) quand les geek prennent le soleil

Cuba, Haiti, il y avait vraiment rien de mieux qu’un peu de vacances avec les amis. Tu t’etais rendue sur quelques iles du Summer Camp, histoire de passer un peu de temps avec les amis. les jumeaux etaient aussi avec toi. Comme cela ils pouvaient voir Elios, leur pere aussi un peu. Celui-ci participait au Summer Camp, pendant que toi tu allais devoir t’occuper des jumeaux. Enfin, cela ne te derangeait pas. Ce n’etait pas comme si tu t’occupais d’eux depuis fevrier ou quoi. Tu t’etais habituée au rythme a present, mais un peu de vacances faisait pas de mal a personne. Tu allais passer l’apres-midi avec Alex. ca allait vraiment mieux avec lui, surtout depuis l’incident de la soirée mather. Tu etais contente de retrouver ton meilleur ami. Peut-etre qu’a la place d’etre un quatuor vous pourriez etre un trio, aussi triste cela soit-il. Enfin bref, tu te rendais a la plage, un sac de plage avec toi et Hermes dans le cosy pendant qu’il dormait et Gaia dans tes bras qui etaient eveillé. Ne jamais avoir des jumeaux, c’etait juste impossible pour gerer toute seule apres. Tu attendais Alex alors au bord de la plage, attendant qu’il arrive pour passer l’apres-midi avec lui, prendre des couleurs *tousse*.

Cela faisait longtemps que tu n’avais plus passé du temps avec Alex. Vous aviez vraiment eu vos différents parce que tu n’avais pas réussi a supporter qu’il délaisse tout a cause de sa fille. Tu pouvais le comprendre jusqu’a une certaine extension mais il avait été trop loin et cela avait fait déborde le vase pour toi. Maintenant tout s’était arrangé, un peu grâce a ce connard d’Andy mais mieux que rien non. Tu pouvais profiter de tes vacances entre amis. Alex ne tardait pas a arriver au point de rendez-vous. Gaia avait les yeux fermer sous son petit chapeau rose pour éviter que le soleil ne lui tape dans les yeux. “Ca va et toi?” A vrai dire, le mot ça va était encore une forme lointaine. Tu avais encore du mal a gérer ce qu’il s’était passe il y a un mois avec Andy, la perte du bebe puis toutes les histoires de tribunaux. Au moins, maintenant, Andy et Anya ne pouvaient plus t’approcher et c’était bien ainsi. “Ouais, on a du mal a croire qu’ils grandissent si vite.” Dis-tu en riant. Alex te proposait alors de l’aide. C’est vrai qu’avoir des jumeaux, ce n’était pas toujours facile. Tu aurais aime être un octupus parfois, ça serait tellement plus facile. “Je veux bien. Si tu pouvais me la prendre des bras.” Dis-tu en lui tendant Gaia. “On va se poser quelque part?” Lui demandais-tu alors. Si possible a l’ombre, tu ne voulais pas non plus finir écrevisse.

Passer du moment avec Feldt, oublier les erreurs que j'ai pu faire et aller de l'avant, je dois dire que ça me plaisait assez comme programme. J'étais pas forcément entièrement pardonné et je savais qu'à la prochaine erreur, elle pouvait me descendre sur la place publique. Mais j'allais faire en sorte d'être le meilleur ami irréprochable. Après tout, je voulais être présent dans sa vie, compter comme avant et j'allais rien se mettre en travers de mon chemin, pas même mon caractère de merde et ma tête qui se trouve être souvent en l'air. « Ca va et toi? » J'esquissais un sourire avant de lui répondre « Ca va aussi. » On avait fait le voyage séparément, puisque je venais de New York tandis qu'elle venait de Cambridge. Mais on avait trouvé le moyen d'être ici ensemble, et ça m'faisait du bien. « Ouais, on a du mal a croire qu’ils grandissent si vite. » Je regardais les jumeaux avec un air attendri, avant de finalement lui proposer mon aide pour ne serait-ce qu'en porter un. Après tout, même si ce petit bout de femme gère, elle peut avoir besoin d'aide quelques fois et j'étais là pour soulager son travail de maman. Aller, pour la journée, j'allais jouer le papa. « Je veux bien. Si tu pouvais me la prendre des bras. » J'attrapais alors Gaïa dans mes bras, la tenant bien comme il faut contre mon torse. « Viens là ma grande, t'as vu qui est là ? Tonton Alex ! » Ok, je suis en manque de m'occuper de ma fille, et je crois que ça se voit un peu trop. « On va se poser quelque part? » Je regardais Feldt avant de reposer mon attention sur la petite. « Mh ouais, là-bas y'a l'air d'y avoir personne, au moins on sera tranquille. En plus y'a des arbres donc ça peut être parfait pour éviter qu'ils aient trop chaud. » Je lui montrais un coin pas trop éloigné où se trouvait la mer, le sable et les palmiers. Hell yeah, ça va être une super après midi.

Cela faisait vraiment longtemps que tu n’avais plus vraiment passer une après-midi seule avec Alex. C’était en parti a cause de ta faute car tu étais rancunière et tu n’aimais pas les gens qui trahissent ta confiance. Tu faisais partie de ces gens, trop blessés dans le passé pour réussir a prendre de l’avant. Tu voulais toute fois, essayer de pardonner a Alex. Il faisait parti de tes amis les plus cher, et bien que tu détestais les trahison, tu pouvais bien lui laisser une 3ieme chance. Comme on dit, jamais 2 sans 3. Tu espérais tout de même que cette fois-ci serait la bonne. Plus de trahison, tu n’arriverais peut-être pas a survivre. Tu passais alors Gaia a Alex qui regardait son oncle avec de grands yeux. C’était presque incroyable a tous les détails que ta fille regardait comme si elle voulait tout découvrir et connaitre tout ce qui se passait autour d’elle. Tu ne pus t’empêcher de sourire en voyant ta fille dans les bras d’Alex. Si seulement, tu pourrais trouver quelqu’un qui malgré tout, pourrais les voir comme les siens et toi avec. Mais bon, tu trouveras jamais un mec comme ça. Devoir s’occuper des enfants d’un autre, un peu de ceux d’un prince. Enfin, non, tu finirais mère célibataire. « Mh ouais, là-bas y'a l'air d'y avoir personne, au moins on sera tranquille. En plus y'a des arbres donc ça peut être parfait pour éviter qu'ils aient trop chaud. » Tu regardais dans la direction que pointais Alex. C’était l’endroit parfait. Il y avait de l’ombre grâce au palmier et donc c’était vraiment parfait. “Ouais, bon endroit. Et on deviendra pas ecrevisse non plus.” C’était toujours un problème chez toi. A cause de tes cheveux roux, tu prenais vite le soleil et tu devenais plus rouge et brune.

Ca n'avait pas été la joie entre elle et moi, puisque j'avais tendance à tout gâcher. Ce n'était pas ma seconde chance là mais bien ma troisième. Et j'avais la pression que si j'foutais tout en l'air, j'allais le regretter amèrement. Alors je me tenais à carreau, je restais le meilleur ami que j'ai jamais été et puis je mettais de côté les conneries. C'est pour ça que je restais irréprochable avec elle, évitant la moindre confrontation qui pourrait rouvrir les blessures encore fraiches. Prenant Gaia dans les bras, j'avais le sourire aux lèvres quand j'indiquais un lieu qui pourrait correspondre à nos attentes. Deux peaux blanches en compagnie d'enfants ? Il était évident qu'il nous fallait de l'ombre. J'veux dire, on parle de nous-même là. « Ouais, bon endroit. Et on deviendra pas ecrevisse non plus. » De ma main libre sur son dos, je la poussais légèrement à se remettre en marche afin qu'on s'installe le plus vite possible au spot que j'avais repéré. « Mygad m'en parle pas, j'ai encore des coups de soleil d'un après-midi à Central Park, j'en ai souffert pendant plusieurs jours. J'ai prévu la crème solaire avec un indice super élevé pour plus me faire avoir. Et la crème hydratante aussi, au cas où c'est pas suffisant. » disais-je en rigolant, alors qu'on arrivait enfin à l'ombre sur le sable blanc. Ca fait vraiment du bien les vacances.

Tu avais passé tes débuts de vacances à Cambridge, c’était en partie plus simple, parce que tu avais encore quelques trucs à organiser vis-à-vis du tribunal puis avec les jumeaux. Une fois de retour de Haiti, tu irais aux Hamptons pour passer des vacances dans le château de ton tuteur comme la plus part des étés avant que tu n’arrives à Harvard, puis c’était les Summer Camp. Meilleurs expériences de ta vie jusqu’à l’année passée. Cela avait été une catastrophe, et tu ne voulais vraiment plus y repenser. Tu avais assez souffert de ces blessures et tu ne le voulais plus. C’était le passé. Maintenant, tu pouvais être heureuse, joyeuse en compagnie de tes deux magnifiques enfants. Ils étaient ta plus grande réussite et tu pouvais être fière d’eux d’avoir survécu à tout. Gaia et Hermès te tenaient debout quand tu étais au bout, quand tu ne savais plus quoi faire, ils te permettaient de remonter la pente de te donner de l’espoir. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui te permettaient cela, et eux rien qu’à leur petit âge étaient tout pour toi. Alex aussi avait fait partie de ces gens, jusqu’à récemment, mais peut-être que cela pourrait se réaliser à nouveau un jour. Vous alliez en direction du petit endroit. « Mygad m'en parle pas, j'ai encore des coups de soleil d'un après-midi à Central Park, j'en ai souffert pendant plusieurs jours. J'ai prévu la crème solaire avec un indice super élevé pour plus me faire avoir. Et la crème hydratante aussi, au cas où c’est pas suffisant. » Tu ne pus t’empêcher de rire à cela. Tu avais la chance de faire attention et de ne pas toujours porter des t-shirts sans manches. Tu ne voulais pas finir totalement rouge. Ici, le problème, c’était qu’il faisait vraiment chaud et que mettre un petit cardigan c’était comme être dans un sauna. « T’es sûre que tu deviens pas une femme-là ? » Demandais-tu à Alex histoire de rigoler un peu. Une fois sous l’ombre, tu déposais hermès qui ne s’était toujours pas réveillé sur la sable, avant de déposer ton sac et d’en sortir un essuie. « J’suis contente d’être ici, de changer un peu l’atmosphère. J’sais même plus c’est quand la dernière fois que j’ai eu des vrais vacances. »

Être un abruti fini était mauvais pour les relations. J'en avais fait l'expérience avec Feldt, malheureusement, et notre amitié s'était dégradée au point qu'elle ne veuille plus me parler, plus accepter mes excuses et.. forcément, ça m'atteignait. Mais grâce à un malheureux accident, elle avait réussi à me reprendre dans sa vie et je n'allais pas gâcher ça, pour rien au monde. Gaïa dans les bras, on s'était tous les deux avancés vers le coin sympa principalement constitué d'ombre pour qu'on puisse se poser tranquillement sans avoir peur que le soleil vienne nous tuer la peau en nous brûlant. « T’es sûre que tu deviens pas une femme-là ? » me répondait-elle après que j'aie mentionné toutes les crèmes que j'avais prévu afin de ne pas finir telle une tomate bien route. J'étais blanc, j'étais un geek qui passait ses journées à l'intérieur. Autant dire que ma peau faisait pas bon ménage avec le soleil des Caraïbes. « On se moque pas, ma peau est fragile.. j'veux pas avoir mal quand j'serai en tête à tête avec ma femme. » C'est la pire des choses qui puisse nous arriver. Déjà que pendant le Spring Break on avait été muy caliente elle et moi, ça faisait exactement la même chose ici. Donc non, pas de brûlure, ô pitié non. « J’suis contente d’être ici, de changer un peu l’atmosphère. J’sais même plus c’est quand la dernière fois que j’ai eu des vrais vacances. » Je lui souriais alors que je m'étais installé assis sur le sable, la petite dans mes mains. En fait, je tentais de la faire marcher sur le sable mais non, ça marchait pas encore. « Profite, tu le mérites. Et puis c'est pas tous les jours qu'on se retrouve à Haiti alors bon, raison de plus ! En un clin d'oeil, on va se retrouver à Harvard et on va déprimer parce qu'on aura pas eu assez de vacances. » disais-je en riant légèrement. Gad, j'voulais rester ici pour toujours. Au soleil, glandant, à rien faire. Le pied.

Tu n’avais pas de maladie de trouble comportementale. Tu ne faisais pas partie des gens qui pouvaient changer en un clin d’oeil leur comportement. Tu étais juste quelqu’un qui avait des attentes et qui était très a point sur certaines choses. C’était difficile de changer les mauvaises habitudes d’autrui. Tu le savais que tu ne pourrais pas changer Alex et tu ne voulais pas le change. Tu voulais tout simplement apprendre a le connaitre a nouveau. peut-être que c’était cela le problème de la bande. Vous aviez tous trop d’attentes envers l’ancien, alors que peut-être vous devriez tout simplement apprendre a vous connaitre a nouveau. Oui, c’était une bonne idée. Sauf que ce n’était pas possible, car Briony n’était plus ce qu’elle était et pour toi, ta “meilleure amie” n’existait plus depuis le soir de la mather party hard.  Enfin, tu ne voulais plus penser a Briony. Tu préférais bien plus la compagnie d’Alex en ce moment. « On se moque pas, ma peau est fragile.. j'veux pas avoir mal quand j'serai en tête à tête avec ma femme. » Tu ne pus t’empêcher d’éclater de rire. Il était pire que toi. Tu faisais attention a ta peau. Mais, si jamais tu te brulais, ce n’était pas pas possible. “T’es grave, c’est pas possible.” Dis-tu en riant. T’asseyant sur un de tes essuies, tu retirais ton short, gardant cependant ton t-shirt. Il faisait super chaud et aussi, l’énorme cicatrice que tu avais au dos a cause de l’accident, tu ne voulais pas la montrer. Alex essayait de faire marcher Gaia. C’était mignon, mais elle n’avait pas encore assez d’équilibre pour tenir debout. Tu sortis Hermes du cozy pour venir le coucher sur l’essuie. C’était plus confortable comme cela. “J’ai pas envie d’y penser a Harvard, des cours et la vie normale. C’est les vacances la, pas les cours. Tu vas te représenter?” Tu avais déjà penser a retourner chez les Mathers, mais ce n’était qu’une petite idée au fond de ton esprit. Rien de bien concret.

J'étais content de pouvoir passer de nouveau du temps avec Feldt, parce que ça faisait longtemps. Le dernier vrai moment échangé - si on ne compte pas l'hôpital - c'était à mon anniversaire il me semble, quand j'avais appris pour son accident. On avait passé un bon moment avant que je doive m'en aller afin de terminer d'organiser ma soirée d'anniversaire et celle d'Alexys. Bah ouais, les deux Alex de la Mather House sont nés à quelques jours donc autant en profiter et le fêter en même temps. Mather Birthday ftw. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui nous étions à Haiti avec ses enfants, parés pour passer une super après midi tous les quatre. « T’es grave, c’est pas possible. » Je me mis à rire, en haussant les épaules alors que Gaïa était dans mes bras. « Avoue, tu m'aimes comme ça. » Nan mais le pire, c'est que j'étais sérieux. Fallait que je fasse un minimum attention à ma peau puisque j'étais quand même assez blanc et je marquais facilement. Pour éviter de douiller, fallait prévenir, plutôt que guérir. Installé sur le sable, j'essayais de faire en sorte que Gaïa marche, en vain. La petite n'était pas encore prête pour ses premiers pas dans le sable. Je la posais alors assise sur ma cuisse, attendant que Feldt veuille la récupérer. « J’ai pas envie d’y penser a Harvard, des cours et la vie normale. C’est les vacances la, pas les cours. Tu vas te représenter? » Je haussais les épaules, mon attention sur la petite avec qui je jouais à présent avec ses mains. Sourire sur les lèvres, je regardais ma meilleure amie. « Je pense ouais.. J'ai pas l'impression d'avoir donné assez en un an alors.. une autre année ouais. Et puis je céderai ma place ensuite. » avouais-je avant de regarder la fille de ma meilleure amie. « T'as des plans toi..? Concernant une confrérie ou rester étudiante. » J'aimerais bien qu'elle revienne ouais, ça serait top. Mais je sais qu'elle est partie pour une bonne raison donc bon.