Xaver & Prue ❥ The anger can drive crazy

The anger can drive crazy

Allonger sur l’avant du bateau, je laissais les rayons du soleil caresser ma peau. Autour de moi, il n’y avait que l’immensité de l’océan et rien d’autre. Si ce n’est le capitaine du bateau touristique qui était censé déposer les voyageurs sur un îlot et un harvardien que je ne connaissais pas. Jusqu’à maintenant, tout se déroulait très bien. Le capitaine du bateau faisait même passer de la musique. Si ce n’était pas le paradis, je ne savais pas ce que c’était. Fermant les yeux un instant, je fus brusquement réveillé par un bruit sourd. Ouvrant les yeux, je me redressais rapidement pour voir ce qu’il se passait. Comble de l’ironie, le capitaine semblait être tombé dans un coma léthargique. C’était une blague n’est-ce pas ? J’enfilais rapidement un paréo autour de ma taille, avant de m’afférer dans la cabine du capitaine. Il y avait bien un téléphone pour contacter le standard. Alors que je fouillais le bureau, je découvrais l’Harvardien derrière moi. Il ne semblait pas être inquiet par ce qu’il se passait. Les mains dans les poches, il se contentait de me regarder. « Tu comptes m’aider ? » Mon ton était légèrement agacer en raison de la situation actuelle. La journée avait bien commencé, mais il avait fallu qu’elle prenne un mauvais tournant.

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Saint Barthelemy etait genre la destination des riches et donc en verite, tu avais deja passé des vacances sur cette ile. En general, en famille vous partiez dans les montagnes en Baviere, mais parfois il arrivait que vous alliez dans un pays un peu plus exotique. C’est pour cela que tu avais decide de faire autre chose que de rester sur la plage a bronzer ou faire qu’importe. En plus, tu ne voulais pas tomber sur Eugenie. Apres tout vous vous etiez disputé au Bahamas et tu ne l’avais toujours pas contacté. Rancune? Incomprehension sur sa reaction? Peut-etre. ENfin tu ne voulais pas y penser, tu preferais penser a l’ecursion que tu faisais pour te rendre sur une des petites iles adjointes de la grande ile. Il y avait quelques autres touristes sur le petit bateau. Tu te contentais de regarder la vaste mer turquoise qui se trouvait devant tes yeux. Tout ce que pouvait cacher ces eaux. Soudain, la bateau s’arretait avec un gros bruit sourd. Ok, c’etait quoi ca? Le capitaine ne semblait meme pas broncher alors qu’il avait les yeux fermer. Comment rassurer quelqu’un quoi? Une jeune fille revenait de l’avant du bateau et commencait a regarder dans la cabine du capitaine. Tu la regardais faire avant qu’elle ne te regarde avec un air insolant. “T’as l’air de bien t’y connaitre, je vais te laisser faire!” Lui repondis-tu du meme ton qu'elle.

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J’étais nerveuse. Nerveuse, parce que notre bateau était tombé en panne en pleine mer. Sans compter que le commandant était plongé dans un coma à cause des calmants qu’il avait dû ingurgiter. Calmants qui gisaient dans une boite sur son bureau. J’avais découvert ça en fouillant. Le plus agaçant, c’était de voir un type vous regarder sans qu’il ne daigne bouger ses fesses. Ce que ça pouvait être agaçant ! D’ailleurs, je ne m’étais pas déranger de le lui faire comprendre. “T’as l’air de bien t’y connaitre, je vais te laisser faire!” Il était vraiment sérieux là ? M’arrêtant presque immédiatement, je me rapprochais de lui pour arriver à sa hauteur. « C’est vrai que te bouger c’est trop te demander ! » Il se prenait pour qui ? Il me faisait penser à ses fils à papa qui ne bougeaient jamais leur fesse et qui trouvaient le moyen de jouer au petit chef. Qu’est-ce que je détestais cela ! Moi-même, je venais d’une des plus anciennes familles d’Amérique et pourtant, je ne me comportais pas de la même. « Maintenant, tu vas être gentil et tu vas m’aider »

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Tu t’enfichais un peu d’être bloqué comme ça en pleine mer. Il n’y avait que très peu de courant et l’eau était turquoise comme pas possible. Donc si un requin ou autre débarquait vous pourriez clairement le voir. De toute façon, cela n’allait pas attaquer un simple bateau. Il était bien trop grand comparé a lui. C’est vrai qu’il faudrait peut-être savoir ce qui se passait avec le bateau. Seulement, tu étais en vacances, les problèmes, c’était pas pour maintenant. La jeune fille contrairement a toi, semblait être grave en colère d’être la comme ça. Le capitaine ne devrait pas dormir comme cela, mais bon, c’est pas grave. Un peu de cool attitude. Il faisait beau et clairement de quoi se reposer. Les autres quelques touristes ne semblaient vraiment pas se préoccuper plus que cela de ce qui se passait. “Je vois pas pourquoi je devrais me salir les mains si tu t’y connais en bateau.” Toi, tu allais sur les lacs en Bavière pas en pleine mer et ton petit violier n’était pas comme ce bateau. En plus, c’était assez drôle de la voir galérer a trouver un moyen. “Tu peux me le demander gentiment aussi tu sais?” Tu avais horreur des personnes qui s’y croient trop.

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“Je vois pas pourquoi je devrais me salir les mains si tu t’y connais en bateau.” Bien sûr. Laissons travailler les femmes. C’était tellement plus jouissif de me voir bosser seule ! Levant les yeux au ciel, je commençais à faire demi-tour, mais ses mots eurent le don de me retenir. “Tu peux me le demander gentiment aussi tu sais?” Comme si j’avais été agressive. « C’est vrai que je t’ai crié dessus ! Peu importe. Un mec qui veut aider ne se formalise pas pour quelques mots » Agacé, je lançais un regard à la cabine. Je ne trouvais toujours pas le téléphone d’urgence et ce gros balourd de capitaine n’avait pas l’air de se réveiller. Soupirant, je reprenais une activité. Passant devant le jeune homme, je glissais quelques mots à son attention. « J’espère que t’as un téléphone portable, parce que cet imbécile n’a rien » Je me demandais où ils embauchait leur navigateur. Dans une pochette surprise surement. Le pire dans cette histoire, c’est que dans les caraïbes, il y avait des pirates. Eh oui, cela existait encore. Voilà pourquoi, je ne pouvais m’empêcher d’être énervé. Je n’avais pas envie de me faire enlever et d’être vendu à je ne sais qui. Voyant qu’il ne bougeait toujours pas, je me tournais vers lui pour prendre un ton faussement exagéré. « Peux-tu venir pour voir si ton portable à du réseau ? »

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Tu pourrais l’aider oui, mais tu n’en avais pas spécialement envie. C’était drôle de la voir galéjer toute seule. Peut-être que c’était méchant, mais au fond, qu’est-ce que cela te faisait. Apres tout, c’était elle qui voulait tout faire, être notre grande sauveuse, alors qu’elle le fasse. Les autres touristes sur le bateau ne semblait pas plus se soucier des choses. Pas grand chose ne pourraient se passer, sauf peut-être un requin mais après, fallait juste pas sauter dans l’eau. Cette fille pouvait être énervante. “Oh excusez moi mon altesse, je pensais que les formules de politesse s’appliquaient au deux sexes. On ne doit pas venir du même monde.” T’avais jamais été adresse comme cela par une fille, et ceux quelconque leur statu et qu’elles te connaissaient ou pas. Elle par contre, elle n’avait aucun respect. Qu’est-ce qu’on apprenait au gens de nos jours? La politesse et le respect surement pas. C’était limite exaspérant. La jeune fille continuait de chercher avant de passer devant toi, disant qu’il n’y avait pas de téléphone portable. Normal ici en pleine mer cela ne marche pas. Y a pas de réseau. Elle croyait qu’on était quoi, le 23ieme siècle. M’enfin, c’était son problème. “Tu cherches pas au bon endroit, si tu veux trouver le téléphone d’urgence.” Lui dis-tu, prenant alors sa place dans la cabine du capitaine. Tu voyais alors que le capitaine s’était endormi sur un banc dans sa cabine. Ah ben bravo ça. Enfin ce n’était pas ton problème. Apres quelques minutes de recherches, tu finis par le trouver. “Tiens, maintenant tu peux faire ton appel d’urgence.” Pointais-tu a la jeune fille.

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“Oh excusez moi mon altesse, je pensais que les formules de politesse s’appliquaient au deux sexes. On ne doit pas venir du même monde.” Vraiment ? « Certainement. Le mien ne regarde pas les autres sans rien faire » Je l’avais mauvaise. Autant le reconnaitre. Dans ses moments de panique, je n’étais pas la plus polie. “Tu cherches pas au bon endroit, si tu veux trouver le téléphone d’urgence.” Qu’est-ce qu’il en savait lui ? Comment pouvait-il arriver à de pareils déductions, alors qu’il ne m’aidait pas depuis toute à l’heure. Ce mec était un emmerdeur de première. A ma plus grande surprise, il entrait à l’intérieur de la cabine. Les rôles étaient à présent inversés. A son tour, il cherchait le téléphone et finissait par le trouver. Pardon ?! “Tiens, maintenant tu peux faire ton appel d’urgence.” Légèrement stupéfaite, je finissais par prendre le téléphone de ses mains. « Tu vois que tu peux être utile » Il fallait rattraper le coup comme on le pouvait, hein ! Je l’avais sous-estimé. Certes. Appuyant sur les touches du téléphone, je tentais de prévenir les secours. Finalement, ils répondirent à la cinquième minute. « Ils arrivent dans deux heures. Ils sont occupés avant. » Super. Vraiment. Je me demandais à quoi ils servaient ceux-là. Envahis d’une soudaine honte, je me mordillais la lèvre inférieure, avant de poser mon regard sur le jeune homme. « Merci » disais-je avant de le rajoute. « J’aurais bien finit par le trouver » C’était plus fort que moi, je me refusais de m’avouer vaincu aussi facilement.

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Cette fille était juste à frapper, mais jamais tu n’oserais intentionnellement frapper une fois. La seule fois où tu étais devenu violent, c’était face à Candice car elle t’avait continuellement menti et tu en avais eu tellement marre de te faire prendre pour un con de la part de ton ex-femme. Mais tu l’avais regretté par la suite, car elle t’avait manqué. À partir de là, tu t’étais dit que plus jamais tu deviendras violent. Par contre, elle, tu avais quand même envie de lui en foutre un avec son air arrogant et sa manière de te répondre. Tu restais cependant, calme et stoïque, faisant tes trucs alors qu’elle paniquait pour un rien. Tu lui tendais le téléphone, sans même broncher à sa remarque. Ça te dégoutait juste son attitude. Si tu ne t’y connaissais pas en bateau, tu ne l’aurais pas trouvé aussi vite. Elle pouvait être contente qu’elle soit tombée sur toi et pas un type pervers qui était vraiment je-m‘en-foutiste. Tu soupirais alors que tu la laissais s’occuper d’appeler les secours. Ils devraient arriver dans deux heures. Génial. « Tu n’as plus qu’à aller faire bronzette sur l’avant du bateau alors. J’vais aller voir le moteur entre temps. J’vais surement le réparer avant qu’ils arrivent. » Oui tu étais un mec, et oui tu aimais les bateaux, donc c’était sure que tu t’y connaissais. La jeune fille te remerciait toute fois, ajoutant qu’elle aurait fini par le trouver. « Tu devrais faire attention à ce que tu dis, si tu veux pas que je te jette par-dessus bord. » Lui répondis-tu fermement avant de descendre dans la salle des machines en dessous du pont.

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« Tu n’as plus qu’à aller faire bronzette sur l’avant du bateau alors. J’vais aller voir le moteur entre temps. J’vais surement le réparer avant qu’ils arrivent. » Il savait réparer un moteur, lui ? Etonné, je le regardais poursuivre dans sa lancé : « Tu devrais faire attention à ce que tu dis, si tu veux pas que je te jette par-dessus bord. » J’aurais pu être conciliante, mais ses mots eurent raison de mon bon sens. Pour qui il se prenait ?! Agacé, je le suivais jusqu’à la salle des machines. « Parce que maintenant il faut avoir faire attention à ce que l’on dit. De mieux en mieux » Sarcastique, je descendais dans la cale à sa suite. Plus nous nous rapprochions de la salle des machines et plus il faisait chaud. « Et tu ne pouvais pas le dire plutôt que tu t’y connaissais en moteur à bateau ? » C’était logique, non ? Il m’avait laissé paniquer toute seule, alors qu’il pouvait faire quelque chose. Oui, j’avais été mauvaise, mais j’avais une bonne raison : je ne faisais pas confiance aux éléments quand un bateau avait une panne. Ça me faisait flipper, mais ça, je n’allais certainement pas le reconnaitre devant lui. J’étais beaucoup trop fière là-dessus. Aussi, je préférais ronchonner dans mon coin.

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La raison pourquoi tu te connaissais en bateau était simple, près de Munich il y a beaucoup de lacs et donc tout les week-end quand tu étais jeune tu étais parti avec ton père pour faire du bateau. En général c’était du voilier mais parfois aussi cela avait été du bateau a moteur. Tu avais tout appris de lui et même aujourd’hui quand tu montais sur un voilier, tu pensais a lui et a vos moments passes ensemble. C’est pour cela que tu savais ou le téléphone d’urgence se trouvait. Tu roulais des passant continuant tout simplement ton chemin. Cette fille t’énervait et en plus elle te suivait dans la salle des machines. C’était vraiment pas un endroit pour une fille qui ne savait rien. En plus il faisait chaud et un odeur de gas s’échappait. “Tu m’as jamais posé la question. Puis tu devrais pas être ici, c’est pas un endroit pour quelqu’un qui n’a aucune idée.” Tu ouvris alors la porte. Du gaz s’échappait. Le moteur avait surchauffé. Tu ne pouvais que te douter de cela. Il était vraiment pas très futé ce capitaine.

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