Il sent que tout va changer, mais n'en a pas encore l'appréhension. Pour l'instant rien ne compte, si ce n'est que c'est ce dont il a envie maintenant. Peu de certitude dans son existence, sauf celle-là. Jasper a envie d'être avec Salomée. Etre avec, comme vous l'entendez tous. Attraper ses mains tel que la belle le fait à ce instant, sans avoir rien à justifier. Et lui voler un baiser quand lui prends l'envie, aussi. Sans le crier à chacun, mais qu'eux savent appartenir à l'autre, voyez ? Enfin, qu'importe si vous voyez, eux ne voient que ça. C'est partit pour le chapitre deux, après avoir survécu au premier fait de trop de rebondissements pour leurs pauvres cœurs. Celui du dunster ne supporterait pas un retour quelques pages en arrière, même si cela semble faire rire l'ingénue. « ...quelle nuit ? ...et d'ailleurs qui êtes-vous ?.. ...vous vous prenez pour qui, vous venez de m'embrasser,.. » L'Homme arque un sourcil, ne lâchant qu'un « Ah. Ah. » haché, ne pouvant empêcher néanmoins ses lèvres de tracer un sourire finement amusé par son cinéma. Elle était irresistible, que voulez-vous, même quand elle joue avec sa crainte que tout ne soit qu'un vague souvenir le soleil levé. « ...je n'oublierai pas promis chéri... » Ses muscles se décontractent, et ses bras s'enroulent autour de la Femme, venue se blottir contre lui. « Ne t'avises même pas de rompre cette promesse. » Qu'il menace de ses billes amoureuses. « ..je tiens à toi. » Leurs lèvres se scellent à nouveau, prestement, avec envie. Ce n'est qu'une fois cette nécessité effectuée que Jasper répond : « Moi aussi je tiens à toi. » D'où les risques, les peurs, son cœur battant et son esprit fébrile. D'où le fait qu'il lui vole encore un baiser juste après. Puis, il s'écarte un peu, et la regarde avec un rire. « Mais faut vraiment que je mange un truc, sinon ça sera la relation la plus éphémère de l'histoire. » Ou comment planter l'esprit romantique de l'instant. Allez, ils sont amoureux on a comprit. Mais hors de question de retourner aux bateaux, il n'a plus envie de la laisser à d'autres. Ils erreraient pendant des heures s'il le faut. « Allez, vient ! » Attrape sa main, et l’entraîne dans une histoire dont personne ne connaît l'issue.FIN
(Jasper O. Ellington)
deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa