MAXAPPLE • oh... fuck.

Je me sentais bête. Vraiment, très, très bête. C'est pour ça que je n'avais rien dit en fait... et si c'n'était pas qu'j'avais un peu peur de le perdre, au fond, je n'aurais rien dit. C'bizarre parce que j'ai peur de perdre tous mes amis en général, mais normalement j'garde tout pour moi, en pensant que c'est mieux pour eux que je ne dise rien. Là, j'avais vraiment eu l'impression que l'silence tuait Max... et c'est c'qui m'a forcé à parler. C'weird... et pas déplaisant. J'pouvais dire c'que j'pensais vraiment, et ça lui ferait plaisir. La seule fois à part Max à qui s'est arrivé, c'est avec Royce mais ça ne lui faisais jamais plaisir ahah.

- Je croyais qu'on blaguait..? Enfin personnellement, j'étais rentré dans le personnage drôle qui s'en fout de tout quand on échangeait ces messages. Je fronçais les sourcils, un peu confuse. J'pensais que tu l'avais compris quand j'ai commencé à parler de Max des plages... Je sais que c'était une blague... d'un sens. Enfin je sais que j'dois pas le prendre au sérieux mais bizarrement, ça, ça m'avait fait mal. Et j'devrais pas avoir mal. J'pense ?

- Ouais, on blaguait... Lui répondis-je. Sans vraiment savoir pourquoi, j'me sentais un peu vide. Genre, triste. Désolée c'est stupide, j'sais même pas pourquoi on en parle... C'n'est rien, c'est oublié. Je reculai, me retirant de ses bras, en essayant de sourire.

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C'était donc à propos des sms échangés. Plus particulièrement quand j'avais dit m'en foutre qu'elle foute ses seins à l'air du moment que je puisse mater. J'avoue que quand je les ai relu, je me suis pas retrouvé dedans mais c'était principalement parce qu'on était dans un espèce de jeu par messages interposés. Et évidemment, ça me touchait de voir que ça la touchait. Je la gardais dans mes bras, lui expliquant le truc de mon point de vue. « Ouais, on blaguait... » Sa voix n'était pas normale et son sourire, une fois qu'elle était face à moi, semblait faux. « Désolée c'est stupide, j'sais même pas pourquoi on en parle... C'n'est rien, c'est oublié. » Je secouais la tête négativement. « Non, non, c'est pas oublié. J'ai pas envie de te faire souffrir, de te faire sentir mal.. j'peux être maladroit quelques fois et c'est pas mon intention. » Je haussais les épaules, esquissant un sourire maladroit. « J'veux juste que tu t'sentes bien dans tes baskets Apple, que tu sois bien avec moi et avec tous les autres. J'veux que tu rigoles à mes conneries et qu'on se tape des fous rires jusqu'à ne plus savoir d'où ça vient. Mais ça peut pas l'faire si y'a un truc qui t'chiffonne. » Je me reculais, ouvrant les bras. « J'te donne l'occasion de vider tout c'que tu as sur le coeur. Extériorise, que ça me concerne ou pas. Et p'tete que ça ira mieux après. Et que le sourire que tu auras sur les lèvres sera un vrai. » J'avais l'impression d'être comme un coach de vie, gad. Mais j'essayais de faire au mieux pour elle, tâtant surtout le terrain, n'étant pas sûr de mes propos. Après tout, peut-être qu'elle allait bien et que je me faisais que des films. Who knows ?

Je me sentais mal de lui dire c'que j'pensais, ça ne m'arrivait jamais. Ou du moins, très rarement. Là, je pouvais franchement croire que j'avais été susceptible pour rien et je me sentais coupable, je ne voudrais pas que Max en soit dégoûté ou je ne sais quoi. Mais lorsque je lui dis de laisser tomber, il hocha négativement la tête. Non, non, c'est pas oublié. J'ai pas envie de te faire souffrir, de te faire sentir mal.. j'peux être maladroit quelques fois et c'est pas mon intention. Je fronçais un peu les sourcils, j'comprenais pas. J'veux juste que tu t'sentes bien dans tes baskets Apple, que tu sois bien avec moi et avec tous les autres. J'veux que tu rigoles à mes conneries et qu'on se tape des fous rires jusqu'à ne plus savoir d'où ça vient. Mais ça peut pas l'faire si y'a un truc qui t'chiffonne. On s'en tapait, des fous rires, avant que ça arrive. Du moins, avant que je prenne un truc de travers... Un truc ridicule d'ailleurs. C'est de ma faute. Pourquoi est-ce qu'il prend le blâme pour moi ? J'comprends pas. Il devrait pas. Puis, il recule d'un pas et ouvre les bras, et moi je restai devant lui à le regarder comme une conne. J'te donne l'occasion de vider tout c'que tu as sur le cœur. Extériorise, que ça me concerne ou pas. Et p'tete que ça ira mieux après. Et que le sourire que tu auras sur les lèvres sera un vrai. Je penchai la tête en arquant un sourcil, vraiment, il me prenait de court. Je me suis mise à rire, puis je secouais la tête. Les Florès sont vraiment de drôles de personnages quand même. J'crois que j't'ai tout dit la dernière fois, et ça s'est terminé à poil dans le lit. Lui dis-je en tournant mon regard vers mon lit. Mais... Merci. Je me pinçais les lèvres en regardant les siennes puis lui offrit le sourire qu'il désirait. Je m'approchais ensuite de lui pour l'embrasser, même si le baiser fut court. J'savais pas pourquoi je l'avais fait, mais je l'avais fait. Mais je m'sentais soulagée.

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Bon, il était clair - pour moi - qu'elle avait des choses à dire mais je crois m'être trompé vu comment elle avait réagi. Je la regardais, les bras en l'air comme un con - après tout, j'en avais l'habitude de ça - et j'attendais une petite réaction de sa part. « J'crois que j't'ai tout dit la dernière fois, et ça s'est terminé à poil dans le lit. » Fair enough. Je me mis à rire en faisant tomber mes bras contre mon corps un sourire sur les lèvres. Je regardais ensuite le lit avant de reporter mon attention sur elle. « Mais... Merci » finissait-elle par me dire, sourire sur les lèvres. Un vrai sourire, sincère. Celui que je voulais voir. Hallelujah ! « Y'a pas de quoi.. Anytime. » Elle venait se rapprocher ensuite de moi et ses lèvres se déposaient un court instant sur les miennes et je me mis à sourire. Je la prenais dans mes bras, parce que j'en avais besoin. C'était une amie avant tout et j'avais eu peur de la perdre à cause de bêtises telles que les conneries dites dans des SMS. « Donc.. tout va mieux maintenant ? Je m'en assure... pour pas te voir m'éviter à nouveau la prochaine fois qu'on est tous ensemble. »

Il y avait quoi de plus à dire ? Mon problème c'était que je tombais toujours amoureuse des mauvais gars, qu'à chaque fois je ressortais de mes relations déçue. Pourtant, là, c'est moi qui ait trompé Royce. Et je peux comprendre la raison première de notre rupture mais qu'ai-je pas fait pour me faire pardonner ? Pour lui prouver que ça n'arrivera plus et qu'il n'y avait que lui ? Une semaine plus tard j'entends déjà des rumeurs comme quoi il fricote une blonde et ça me laisse presque croire, vu que j'connais le spécimen hein, qu'il la voyait déjà avant la rupture. Si ça s'trouve il n'y a pas que Leevy ! Y'a pas de quoi.. Anytime. Me dit-il, en souriant, avant que je m'approche pour l'embrasser. J'étais presque perturbée d'avoir fait ça, comme ça, sorti de nulle part mais lui ça ne le choquait pas vraiment. Puisqu'il me prit dans ses bras, toujours souriant. Donc.. tout va mieux maintenant ? Je m'en assure... pour pas te voir m'éviter à nouveau la prochaine fois qu'on est tous ensemble. Je hochai la tête. Oui, ça va... Je souriais en restant dans ses bras, j'avais pas envie de décrocher pour le moment. T'étais vraiment mal ?

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Bien sûr que je ne savais pas pourquoi elle m'avait embrassé. Mais bon, j'allais pas jouer au flic à l'interroger sur les moindres de ses faits et gestes. Elle m'avait embrassée et voilà, c'est tout. No big deal. Je la prenais ensuite dans mes bras parce que je sentais que j'en avais besoin genre.. juste ça. Apple dans mes bras. Et ça me suffisait pour me dire qu'elle était de nouveau cool avec moi. « Oui, ça va... » Bon à savoir. On restait ainsi pendant quelques temps, sans rien dire, avant que finalement elle vienne briser le silence, toujours dans mes bras. « T'étais vraiment mal ? » Je déglutissais et puis je me mis à hocher la tête légèrement. « Disons que.. j'me sentais pas bien. C'était si soudain et.. j'sais pas, j'avais l'impression d'être un con qui avait fait une connerie sans le savoir tu sais. Je suis pas du genre à blesser les gens et du coup bah ouais, j'avais pas envie de rigoler alors que tu t'étais éloignée de moi sans que je sache pourquoi. » répondais-je en haussant les épaules, glissant par la suite mon visage sur la naissance de son cou.