Invité
est en ligne
Invité
Y a des jours comme ça où tu te réveille et t'es pas dans ton assiette, ouais y a des jours comme ça. Et quand ça arrive tu fais comme tout le monde c'est à dire que tu te retiens de balancer ton réveil quand il se met à sonner à sept heure du matin puis au final tu l'éteins sagement. Ensuite tu observe ton plafond pendant de longue minutes, très longues même. Et c'est là que reviens toujours cette question existentielle, celle de savoir si tu va en cours ou pas. En général la réponse est toujours négative parce que toi et les cours ça fait deux, voire plus. Tu sais que tu devrais y aller sinon ta mère va t'emmerder mais ça à la rigueur tu t'en fiche, parce que tu l'écoute pas. Ce qu'elle peut dire t'importe peut, tant qu'elle te coupe pas les vivres tout va bien et puis tu sais que tant que tu ramène de bonne notes, ça ira. Ça fait dix minutes que tu scrute le plafond en te demandant si tu allais te lever ou non puis au final tu te décide quand à te lever ou du moins à t'asseoir sur le bord de ton lit pour ensuite te décider à envisager de te lever. T'es vêtus d'un simple jogging gris, t'as la flemme d'enfiler un t-shirt, de toute façon t'es tout seul. Oui, tout seul dans ta chambre, ton voisin de chambre est déjà parti depuis un moment parce que lui il est aller en cours, comme un gentil petit élève modèle.
Ça fait quelques minutes que t'es assit là à essayer de te réveiller, pourtant ça fonctionne pas. T'es pas bien tu le sens, t'as la tête qui tourne, t'as des bouffée de chaleur, de la fièvre ? Il se peut que tu sois tomber malade, comment tu ne sais pas. Tant pis tu n'iras pas en cours, de toute façon tu n'as rien d'important aujourd'hui. Ouais, un cours magistral d'économie, deux heures de droit et c'est tout ce dont tu te souviens. Au final tu te lève quand même, c'est pas parce que tu vas pas encore que ça va t'empêcher de trainer dans l'université. Tu te dirige alors vers ton armoire et en sort de quoi t'habiller. Tu va rapidement prendre une douche puis, une fois sorti et sec tu enfile tes vêtements, un simple jean avec un T-shirt et un gilet. Il fait pas vraiment froid dehors puis pour le temps que tu va y passer, tu risque pas vraiment d'être malade n'est ce pas ? Une fois fin prêt tu enfonce ton téléphone dans ta poche ainsi que ton Ipod, on sait jamais ça peut toujours servir. Tu sort alors de cette chambre pour traverser le couloir et descendre les escaliers. Il va être neuf heure, tu te dirige vers un distributeurs pour te prendre un café et tu réfléchis à ce que tu allais faire de ta journée. Un fois ton café prêt tu sort et vas te poser sur un coin d'herbe pour déguster la boisson chaude qui va permettre de complètement te réveiller, parce qu'en effet t'as encore un peu la tête dans le cul.
Tu lèves alors les yeux vers le ciel pour l'observer, il n'y a rien d'intéressant à y voir à vrai dire mais ça tu t'en fiche. C'est alors que tu te rend compte que t'es un peu observé par un groupe de fille un peu plus loin tu n'y prête pas vraiment attention tournant le regard pour les observer rapidement, elles ne t'intéressent pas et puis elles doivent être en première année vu l'étonnement qu'elles ont sur leur visage. Ça doit être la première fois qu'elles se retrouvent dans la même école qu'un mannequin, pourtant tu dois pas être le seul mais bon tu t'en préoccupe pas à vrai dire. Tu fini ton café et tu te lève pour aller le jeter dans la poubelle la plus proche puis tu retourne dans le bâtiments, tu sais ce que tu vas faire. Tu attrapes alors ton portable, regarde l'heure, c'est bon, tu envoies alors un message à la demoiselle avec laquelle tu sors depuis maintenant cinq mois, ouais et t'en es fier. « Il faut que tu viennes, vite. Je t'attend dans le hall.. » Tu n'as même pas prit la peine de dire bonjour, parce que tu sais que ça va l'énerver, tu sais que avec ce message elle va se poser plein de question, peut être même qu'elle pense qu'il t'es arrivé quelque chose de grave. Et donc elle va vite rappliquer et c'est exactement ce que tu veux. Qu'elle arrive vite. Tout ce que tu veux, c'est de la voir, quitte à lui faire sécher les cours suivant, tu t'en fiche un peu à vrai dire. Tu sais qu'elle va râler mais tu connais aussi tous les moyens pour te faire pardonner. Tu sais aussi qu'elle peut pas t'en vouloir trop longtemps et puis tu fera tout pour qu'elle n'ai pas le temps de bouder, même si tu sais qu'elle en est capable. En plus t'es malade, et la seule personne qui peut s'occuper de ton cas dans ces cas là, c'est bien elle. Tu peux être très chiant et c'est bien la seule qui te supporte et te tiens tête et c'est ça qui te plaît chez elle, qu'elle te tienne tête.
Tu attends donc dans le hall, adossé au mur, le cours est terminé, tu observe les élèves sortir un à un. Certains de tes amis ou connaissance te saluent et tu en fait de même d'un simple signe de tête. Certains te propose de les suivre et tu refuses avec un sourire, tu refuserais tout et n'importe quoi pour elle. Un peu fou, mais t'assumes. Ouais, t'assume le fait de l'aimer et de pouvoir tout laisser tomber pour elle, de toute façon elle compte bien plus que n'importe quoi et même si tu le montre que très rarement, elle le sait et c'est ce qui compte. Tu la vois alors sortir rapidement et te chercher du regard, tu souris en coin et l'attrape par le poignet au moment où elle passe à côté de toi et tu l'attire dans tes bras avant de la regarder. « Bonjour » c'est tout ce que tu lui dis avant de subir les foudres qu'elle va te lancer pour lui avoir envoyé un message douteux.
(Invité)