Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPerfect Lies - PV Kim'
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


Perfect Lies - PV Kim'

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Y a des jours comme ça où tu te réveille et t'es pas dans ton assiette, ouais y a des jours comme ça. Et quand ça arrive tu fais comme tout le monde c'est à dire que tu te retiens de balancer ton réveil quand il se met à sonner à sept heure du matin puis au final tu l'éteins sagement. Ensuite tu observe ton plafond pendant de longue minutes, très longues même. Et c'est là que reviens toujours cette question existentielle, celle de savoir si tu va en cours ou pas. En général la réponse est toujours négative parce que toi et les cours ça fait deux, voire plus. Tu sais que tu devrais y aller sinon ta mère va t'emmerder mais ça à la rigueur tu t'en fiche, parce que tu l'écoute pas. Ce qu'elle peut dire t'importe peut, tant qu'elle te coupe pas les vivres tout va bien et puis tu sais que tant que tu ramène de bonne notes, ça ira. Ça fait dix minutes que tu scrute le plafond en te demandant si tu allais te lever ou non puis au final tu te décide quand à te lever ou du moins à t'asseoir sur le bord de ton lit pour ensuite te décider à envisager de te lever. T'es vêtus d'un simple jogging gris, t'as la flemme d'enfiler un t-shirt, de toute façon t'es tout seul. Oui, tout seul dans ta chambre, ton voisin de chambre est déjà parti depuis un moment parce que lui il est aller en cours, comme un gentil petit élève modèle.

Ça fait quelques minutes que t'es assit là à essayer de te réveiller, pourtant ça fonctionne pas. T'es pas bien tu le sens, t'as la tête qui tourne, t'as des bouffée de chaleur, de la fièvre ? Il se peut que tu sois tomber malade, comment tu ne sais pas. Tant pis tu n'iras pas en cours, de toute façon tu n'as rien d'important aujourd'hui. Ouais, un cours magistral d'économie, deux heures de droit et c'est tout ce dont tu te souviens. Au final tu te lève quand même, c'est pas parce que tu vas pas encore que ça va t'empêcher de trainer dans l'université. Tu te dirige alors vers ton armoire et en sort de quoi t'habiller. Tu va rapidement prendre une douche puis, une fois sorti et sec tu enfile tes vêtements, un simple jean avec un T-shirt et un gilet. Il fait pas vraiment froid dehors puis pour le temps que tu va y passer, tu risque pas vraiment d'être malade n'est ce pas ? Une fois fin prêt tu enfonce ton téléphone dans ta poche ainsi que ton Ipod, on sait jamais ça peut toujours servir. Tu sort alors de cette chambre pour traverser le couloir et descendre les escaliers. Il va être neuf heure, tu te dirige vers un distributeurs pour te prendre un café et tu réfléchis à ce que tu allais faire de ta journée. Un fois ton café prêt tu sort et vas te poser sur un coin d'herbe pour déguster la boisson chaude qui va permettre de complètement te réveiller, parce qu'en effet t'as encore un peu la tête dans le cul.

Tu lèves alors les yeux vers le ciel pour l'observer, il n'y a rien d'intéressant à y voir à vrai dire mais ça tu t'en fiche. C'est alors que tu te rend compte que t'es un peu observé par un groupe de fille un peu plus loin tu n'y prête pas vraiment attention tournant le regard pour les observer rapidement, elles ne t'intéressent pas et puis elles doivent être en première année vu l'étonnement qu'elles ont sur leur visage. Ça doit être la première fois qu'elles se retrouvent dans la même école qu'un mannequin, pourtant tu dois pas être le seul mais bon tu t'en préoccupe pas à vrai dire. Tu fini ton café et tu te lève pour aller le jeter dans la poubelle la plus proche puis tu retourne dans le bâtiments, tu sais ce que tu vas faire. Tu attrapes alors ton portable, regarde l'heure, c'est bon, tu envoies alors un message à la demoiselle avec laquelle tu sors depuis maintenant cinq mois, ouais et t'en es fier. « Il faut que tu viennes, vite. Je t'attend dans le hall.. » Tu n'as même pas prit la peine de dire bonjour, parce que tu sais que ça va l'énerver, tu sais que avec ce message elle va se poser plein de question, peut être même qu'elle pense qu'il t'es arrivé quelque chose de grave. Et donc elle va vite rappliquer et c'est exactement ce que tu veux. Qu'elle arrive vite. Tout ce que tu veux, c'est de la voir, quitte à lui faire sécher les cours suivant, tu t'en fiche un peu à vrai dire. Tu sais qu'elle va râler mais tu connais aussi tous les moyens pour te faire pardonner. Tu sais aussi qu'elle peut pas t'en vouloir trop longtemps et puis tu fera tout pour qu'elle n'ai pas le temps de bouder, même si tu sais qu'elle en est capable. En plus t'es malade, et la seule personne qui peut s'occuper de ton cas dans ces cas là, c'est bien elle. Tu peux être très chiant et c'est bien la seule qui te supporte et te tiens tête et c'est ça qui te plaît chez elle, qu'elle te tienne tête.

Tu attends donc dans le hall, adossé au mur, le cours est terminé, tu observe les élèves sortir un à un. Certains de tes amis ou connaissance te saluent et tu en fait de même d'un simple signe de tête. Certains te propose de les suivre et tu refuses avec un sourire, tu refuserais tout et n'importe quoi pour elle. Un peu fou, mais t'assumes. Ouais, t'assume le fait de l'aimer et de pouvoir tout laisser tomber pour elle, de toute façon elle compte bien plus que n'importe quoi et même si tu le montre que très rarement, elle le sait et c'est ce qui compte. Tu la vois alors sortir rapidement et te chercher du regard, tu souris en coin et l'attrape par le poignet au moment où elle passe à côté de toi et tu l'attire dans tes bras avant de la regarder. « Bonjour » c'est tout ce que tu lui dis avant de subir les foudres qu'elle va te lancer pour lui avoir envoyé un message douteux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« J'ai l'impression que si je te perds un instant,
je te perds pour toujours. »
Je l'aime... Tout le temps, toujours, à en crever. Je l'aime endormi ou déprimé, je l'aime même coké, abruti, dégradé. Il réussissait, je ne sais pas comment, à rester tellement pur dans les situations les plus dégradantes que j'avais envie de me mettre à genoux devant lui.



Amour, ou le sentiment qui nous rend le plus instable au monde… sans doute. A croire qu’il n’existe que pour mettre la pagaille dans nos vies, surtout lorsque tout commence à virevolter, quand tout nous échappe, quand on ne contrôle soudainement plus rien. Mais je crois que que j’ai eu de la chance de ne pas être dans ce cas… ou pas encore. Je ne sais pas si ça arrivera, mais je ne l’espère pas, en toute logique. Après quelques très courtes relations, souvent bâclés, pas du tout sérieuses, sans réel sentiment excepté ceux de la fin qui ont tendance à se transformer en haine profonde envers notre ancien amant ; je crois que je vais enfin réussir à me stabiliser avec quelqu’un. Mais celui-là, aucune chance que je ne le laisse filer, je crois qu’il est pas comme les autres… Enfin non, j’en suis même certaine. J’ai ce besoin constant de le voir, d’être auprès de lui ; et dès que quelqu’un l’approche de trop près, gente féminine ou masculine, un léger – oui, oui, léger – pétage de plomb fait son apparition en moi. Et là, j’ai juste envie de tout jeter et de pousser ma gueulante… Ca risquerait de finir en habitude vu toutes les petites idiotes qui lui tournent autour. Et c’est là que certains choix s’imposent, plus ou moins importants… Mais allez, je suis chanceuse.

« Kim, réveille-toi, tu rates tout le cours !
- HEIN, QUOI ? … Hmph. »
Quoi, je dormais ? Impossible. … Bon, c’est vrai que j’ai pas franchement bien dormi la nuit dernière, mais quand même.. Delà à dormir en cours, c’est vraiment pas mon style ; je suis certaine que quelqu’un a tenté d’introduire des somnifères dans mon métabolisme sans que je m’en rende compte. … Ouais, ça doit être ça. Mais en attendant, je venais de pas mal attirer l’attention vers moi… De un, parce que je m’étais relevée comme une tarée en sursautant ; et de deux parce que je venais de m’écrier dans l’amphithéâtre. Bon dieu… La discrétion, je crois que je venais de faire un trait dessus. Et là, j’étais presque certaine que ceux qui ne m’avaient pas vu en train de baver en dormant étaient tout de même choqués du fait que moi, ô grand intellectuelle, m’était endormie en plein cours magistral. Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça au juste ? Aucune idée jusque là, mais il allait falloir que… je me fasse un peu plus discrète la prochaine fois, sans doute. Rien que dans le but que ça n’arrive pas aux oreilles de monsieur Ricci… ou il risquait de me priver d’argent pendant un certain temps. Terrible, oui, terrible.

Brr, brr. Brr, brr. Haussement de sourcils et… Wow, c’est quoi ça ? Quel est l’idiot qui ose troubler mon sérieux… cinq minutes après mon réveil ? Ah, bon sang. Moi qui tentais un minimum de m’imprégner du cours que j’avais loupé pendant une durée indéterminé – chose qui m’étonnait tout de même de ma part d’ailleurs, et qui faisait que je me posais tout un tas de questions sur le pourquoi du comment de l’incident –, on me dérangeait. Comme si la personne en question n’avait pas pu attendre une dizaine de minutes pour me faire part d’un message qui semblait urgent. Par ailleurs, si ce dernier ne l’était pas, oh bon dieu, j’allais devenir rouge de colère, et ce en un quart de secondes. J’ai donc brusquement saisi mon portable dernier cri dans mon sac et l’ai posé sur mon bout de table sans aucune gêne, avant de l’observer quelques secondes. … Keylan ? Pourquoi il m’envoyait un message au juste ? J’étais certaine que je lui manquais terriblement et que… il avait séché les cours, une fois de plus. A ce moment là, et à force de discrétion disparue, j’ai tout de même fini par lire ce message dont j’étais sûre empli d’idioties en tous genre… Allez, je blague.

Il faut que tu viennes, vite. Je t'attends dans le hall..
C’était quoi, ça ? Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Et voilà qu’il me rendait inquiète. J’étais déjà en train de ranger mes quelques affaires déballées pour sortir en trombe dès que le cours toucherait à sa fin. Panique à bord, je n’avais qu’une envie : me lever et courir à la sortie dès maintenant. Mais non, il allait devoir attendre encore quelques courts instants. Et il avait tout intérêt à avoir quelque chose de grave pour me faire ranger mes affaires si rapidement, tout en sachant d’avance que j’allais bousculer tout le monde sans m’excuser pour être la première dehors. … Et trois minutes plus tard, voilà que je me retrouvais dans le hall, à tourner sur moi-même pour tenter de trouver le pseudo-grand malade, encore bien stressée à cause de tout mon remu-ménage. C’est au moment où, me hâtant dans le couloir pour aller voir un peu plus loin, j’ai senti cette main m’agripper, que j’étais parfaitement prête à frapper celui qui osait me retarder. Et là, j’observe, puis j’écarquille les yeux lorsque cette même personne me prend dans ses bras… Bon dieu. Keylan. Et qu’osait-il me sortir ? Un simple « Bonjour » accompagné d’un grand sourire ? Ahh, ça allait barder !

« Non mais… KEYLAN ! Est-ce que tu te fous de moi ?! C’était quoi ce message, hein ?! J’ai cru qu’il t’était arrivé un truc ! Tu te rends compte à quel point je me suis inquiétée ?! Tu vas me le payer, saleté, crois-moi ! »
Et je fronçais les sourcils, un peu atteinte par la haine de m’être faite avoir aussi facilement, comme une bleue. Il allait sérieusement me le payer ; mieux valait pour lui qu’il prépare ses fesses. Mon mini-poing serré n’avait qu’une envie : s’écraser entre ses deux yeux. Et… bam. Trop tard, c’était fait. « Celui-là, tu l’as mérité ! » Certes, j’étais loin d’avoir une force surhumaine, mais c’était un bout de ma vengeance… Et j’étais d’ailleurs certaine qu’il allait en profiter pour se foutre de moi, rien que pour me faire rager un peu plus… Quel démon.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Tu l'attends, tu sais qu'elle ne va pas tarder, tu sais qu'elle va se dépêcher parce que ton message l'aura intriguée, voire inquiété. Et t'es content si ça à marcher, ouais, t'aime bien l'embêter de la sorte. T'aime voir son visage énervé par ta faute tout aussi que joyeux parce que c'est ce qui fait ce qu'elle est. L'émotion que tu souhaite ne jamais voir ou revoir sur son si jolie visage est celle de la tristesse, parce que c'est ce qui te fait le plus mal, la voir triste c'est bien la pire vision que tu puisse avoir. Enfin, tu fais tout pour que ça n'arrive pas, et si ça arrive tu fais tout pour que la tristesse disparaisse et qu'à nouveau tu puisse contempler son sourire. Parce que c'est son sourire qui fait le tiens. Alors que tu es dans tes pensées tu vois les élèves passer devant toi, tu sais donc qu'elle va apparaître dans quelques secondes et dés que tu la voit tu l'attrape pour l'attirer dans tes bras. Tu lui parle alors avec un sourire. Elle est énervée, tu le sais, mais ce n'est pas uniquement de ta faute et ça t'intrigue. Tu la laisse cependant déverser sa colère sur toi, après tout tu l'as cherché. Tu grimace légèrement au moment ou elle te donne un léger coup de point sur le front, elle n'a pas une force surhumaine mais la migraine que tu supporte depuis un moment ne fait que s'amplifier avec ce coup là. Elle va croire qu'elle t'a fait mal, ce qui est en quelque sorte le cas. Mais tu ne dit rien, tu sais que tu l'as mérité. Alors elle s'est inquiété, réellement, un peu trop peut être, ton message était il si alarmant que ça ? C'est possible, tu n'y es pas aller de main morte après tout, envoyé un message d'urgence sans même dire bonjour, c'était tout de même assez inquiétant. Tu sais que si ça avait été le contraire tu te serais tout aussi inquiété, peut être même plus et tu n'aurait même pas attendu la fin du cours pour aller la voir, encore faut il aller en cours.

Enfin bref, tu lui fais alors un sourire et attrape la main, qui vient de se cogner sur ton front, dans la tienne, tu glisse alors doucement tes doigts entre les siens pour resserrer cette même main et tu plonge ton regard dans le sien avant de faire un légère moue. Oui, tu peux avoir un comportement assez gamin mais encore une fois tu l'assume et en général ça t'arrive que quand il s'agit de la faire rire lorsqu'elle est énervé ou alors quand t'es malade et là tu cumule les deux, ça risque de donner un sacré sale gosse. Tu la regarde alors avec un air de chien battu avant de reprendre la parole. « T'es violente.. En plus c'est très grave ce qui m'arrive.. ». Oui, tu exagère. Ou comment inquiété encore plus quelque en moins de deux secondes, dramatiser la chose, tu va essayer de lui faire croire que c'est super grave alors qu'en fait tu as sûrement un simple petit rhume de rien du tout, ou alors une petite grippe, mais rien de bien grave, comparé à ce qu'elle pourrait s'imaginer. Mais encore une fois, tu assume ce que tu es et puis tu sais que si t'étais pas ce que tu es elle ne t'aimerait pas. Tu fais alors un sourire en voyant son air interrogateur, oui, elle se demande ce qu'il peut bien t'arriver de si grave pour que tu l'inquiète de la sorte, elle va surement s'énerver en apprenant ce qui va suivre mais tu n'as pas peur. C'est alors que tu te décide à lui dire « Je crois que je suis malade.. si ça se trouve je vais mourir ! ». Tu sais que t'as encore une fois exagéré et qu'elle va sûrement se foutre de toi, et elle aura raison d'ailleurs, mais tu sais aussi que au moins, ça la fera sourire non ?

Les gens vous observent mais ça tu t'en fiche, qu'ils observent, de toute façon ça ne changera rien et puis tu ne te cache plus depuis longtemps. Ce qui doit étonner les nouveaux c'est que le mannequin qu'ils voient dans tous ces magasins soit casé et que ça dure, et encore ça les premières années ne l'ont peut être pas encore compris. Mais toi tu compte bien là dessus, tu fera tout pour que ça dure et qu'il n'y ai pas d'embrouille importante, tu ne feras rien pour la blesser ou la trahir, non, tu n'en serais pas capable, tu l'aime et la respecte trop pour ça, elle a beau être plus jeune que toi, elle a ton respect total, parce qu'elle le mérite. Ouais, elle mérite d'être respectée et elle mérite aussi qu'on soit honnête avec elle. Et puis c'est elle que tu veux et maintenant que tu es avec, tu te battra jusqu'au bout pour ne pas la perdre. Cependant, tu commence un peu à en avoir marre de ces idiots ou idiotes, tu n'as pas vraiment regarder, qui restent plantés là à vous observer, tu lève alors le regard vers ce groupe de personne et les regarde un peu bizarrement. Peut être que ton regard n'est pas très amical, ce qui explique le mouvement de recul mais tu t'en fiche, tu prend alors un ton plutôt froid. « Vous voulez une photo peut être ? ». Un peu ok, mais qu'est ce que ça peut t'énerver ces gens qui restent la comme des abrutis à observer avec des yeux de merlans fris, comme s'ils regardaient un film à la télé. Comme si vous étiez un couple de série télévisée. N'importe quoi. Tu soupire alors une fois qu'ils sont parti, c'est à ton tour d'être un peu sur les nerfs, mais ça passe rapidement.

Tu fais alors un nouveau sourire à la demoiselle et l'entraîne en dehors du bâtiment pour aller quelque part dans un coin d'herbe, tu t'assois alors et la fais s'asseoir entre tes jambes avant de passer tes bras autour de sa taille et de poser ton menton sur son épaule. Tu ferme alors les yeux pour profiter de cet instant de calme avant de prendre la parole. « Dis.. tu reste avec moi aujoud'hui ? ». Tu sais très bien qu'elle a des cours, tu sais aussi qu'il vaut mieux pour elle qu'elle y aille mais égoïstement, tu n'as pas envie qu'elle reparte, non tu veux qu'elle reste avec toi, qu'elle s'occupe du grand -oupas- malade que tu es.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Make me your radio,
turn me up when you feel low. »
Love is a temporary madness. It erupts like an earthquake and then subsides. And when it subsides you have to make a decision. You have to work out whether your roots have become so entwined together that it is inconceivable that you should ever part. Because this is what love is. Love is not breathlessness, it is not excitement, it is not the promulgation of promises of eternal passion. That is just being "in love" which any of us can convince ourselves we are.



Et après ça, j’avais eu l’impression de m’être transformée en tornade vivante, dans le genre qui risquait à tout moment de tout emporter sur son passage… Un peu comme l’amour au final, avec juste une chose en plus : un comportement volcanique généralement déjà. Volcan et tornade, qu’est-ce que ça pourrait donner ? Aucune idée, mais disons que ça ne devrait rien donner de très bon. Mon poing était ainsi parti s’écraser entre les deux yeux de l’être que j’aimais, et même si j’avais voulu marquer le fait qu’il m’avait en partie vexée avec des paroles qui auraient pu tout résumer, je m’en suis très vite voulue… Surtout lorsqu’il n’a rien dit. Pourquoi est-ce qu’il ne répondait pas ? Je n’attendais que cela, moi. Alors je l’ai fixé, longuement. D’abord droit dans ses yeux pour tenter de comprendre, puis son front où ne s’était pas gravée mon empreinte… Haussement de sourcil. Il avait quoi, hein ? Et je me souviens alors de son expression, de cette grimace inhabituelle. Réaction ? Sans attendre plus longtemps, j’ai posé ma main sur son front et ai quelque peu caressé l’endroit où je venais tout juste de le frapper… Je me demandais sérieusement ce qu’il lui arrivait, et pas seulement à cause du fait qu’il n’avait pas l’air dans son assiette pas ce manque d’action de sa part.

Et le voilà à m’attraper la main, à la serrer, comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé. Non mais, sérieusement, il se passait quoi là ? Je tenais tout de même à être informée, ne serait-ce même que pour une petite insulte envers lui. Comme s’il allait s’en tirer sans rien me dire… Ouais, ouais. Mais de toute façon, je restais certaine qu’il me dirait tout, au moindre détail. Et évidemment, ce que je pensais n’a pas tardé : le regard habituel du chien battu et du grand malade, puis ce « T’es violente… En plus c’est très grave ce qui m’arrive… » Aucune grande réaction de ma part extérieurement mis à part le fait d'avoir d’abord eu un regard plein de questions, puis d’avoir froncé les sourcils ; mais intérieurement, je me disais que s’il voulait encore m’avoir comme une bleue, il allait se prendre un coup un peu plus fort au même endroit. Et même deux s’il le fallait. J’en serais sans doute à la limite de vouloir le voir avec une belle bosse bien rouge et bien énorme ; ce qui ne ferait par ailleurs qu’attirer un peu plus l’attention de ces chers idiots qui l’entourent un peu trop… Ahh, tant de meurtres à commettre en une seule journée ; je crois que je vais devoir recruter du personnel. « Si tu te fous encore de moi, je te préviens, je commence à récolter les pierres qui vont très bien servir ! » Evidemment, j’avais senti ce besoin incontrôlable de dire ce que je pensais très franchement – ou à moitié – sans même attendre une suite de ses paroles. Et, encore une fois ‘évidemment’ j’avais parlé trop vite. Quoique, son « Je crois que je suis malade… Si ça se trouve je vais mourir ! » aurait mérité quelques claques… suivis de quelques grosses, très grosses pierres. Alors franchement, à ses paroles, aucune possibilité pour moi de retenir mes paroles… « Ouais ben si tu meurs, c’est moi qui t’aurai tué, pas une stupide maladie ! » Puis… Sourire en coin, sarcastique sans doute, un peu foutage de gueule en même temps.

Quelques idées avaient eu le temps de me passer par la tête, des trucs plus ou moins ridicules, souvent sans grande importance et… que je n’irai répéter à personne. Alors justement, vous attendrez longtemps si vous désirez en savoir plus à ce sujet ; j’ai donné ma parole à ma propre personne, et une parole est une parole ! Si j’ai un tant soit peu de respect envers moi-même, mieux vaut que je me la boucle… pour une fois. Mais en attendant, j’observais l’homme face à moi, ou autrement dit Keylan, celui qui me serrait présentement la main et qui… s’apprêtait sans doute à faire une chose que je pourrais redouter. Dit comme ça, ça pourrait faire peur ; mais non, juste que parfois, être avec quelqu’un qui n’en a pas grand-chose à faire des cours pourrait nous rendre comme lui. Et c’est justement ça que je redoutais : dans le genre sécher les cours, et faire tout un tas de conneries. Certes, je ne suis pas un ange et je ne l’ai jamais réellement été – oui oui, je le jure ! –, mais tout de même. Evidemment, revient le sujet du paternel mais… on s’en fout. C’est lui qui décide en partie, même si je ne suis pas une petite fille docile… Sauf que là, c’est pas franchement le sujet. Alors comme ça monsieur Greene regarde ailleurs ? Je me mettais à le fixer, quitte à lui mettre une claque – une de plus ou une de moins, franchement – pour réattirer son attention, jusqu’à ce qu’il sorte soudainement ce « Vous voulez une photo peut-être ? » qui m’a bien vite fait comprendre ce qui se passait réellement… dans mon dos. En fin de compte, aucune raison de lui en vouloir, puisque moi-même, le faisant légèrement tournoyer pour réussir à voir les petites sal…etés, m’étais mise à y mettre mon grain. Ce que je faisais ? Oh, rien de bien important… Quand on s’appelle Kimberley et qu’on a pas franchement de gros bras, en plus de pas être plus imposante que ça, on montre les dents, un peu comme un chien de chasse. Alors on espère que ça suffira à faire fuir l’intru, celui qui tenterait de… voler ce qui m’appartient ? Peut-être, peut-être, qui sait. Mais souvent, je rêve un peu trop, surtout parce que ça marche… rarement. Sauf que j’ai la chance, Ô Grande Chance, d’être accompagnée par un petit monsieur du nom de Keylan qui, même s’il est justement petit, réussi à faire fuir une possible nuisance à la vie de chacun… et surtout à la nôtre. Mais reste le problème que du coup, il soit limite devenu de mauvais poil ; mais hey, faudrait-il que je lui crie dans l’oreille que je suis encore là, moi ? Non, non, certes. Alors souris, souris ! Et enclenchons ma technique : pouces levés, posés sur ses joues, dessinant finalement un faux sourire sur son visage. « T’es bien plus beau comme ça ! » Moi, ou l’art de parler.

Finalement, je remarque qu’il se décide à sourire par lui-même ; et bravo, que de progrès en quelques minutes ! Et c’est là qu’il me tire, aussi facilement qu’un insecte, jusqu’à l’extérieur de la faculté… Et quoi ? Il me jette dans l’herbe. Bon, certes, c’est pas directement ça, c’est plutôt qu’il m’installe correctement entre ses jambes avant de se servir de mon épaule comme coussin. Et là, rien. Plus rien. J’en profite donc pour poser mes mains sur les siennes et ma tête contre sa tête, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole. « Dis… Tu restes avec moi aujourd’hui ? » C’est tout ? Rien que ça ? Ah bah, monsieur est soudainement généreux. … Bon, ça va, je blague. Mais réfléchissons. J’ai cours, moi ; c’est bien beau qu’il y aille pas, mais faut bien que quelqu’un soit studieux dans l’histoire, même un minimum ! Ah, dilemme. Il m’en a posé un, et un beau. Et je suis censée faire quoi moi, maintenant ? Décider comme ça, en un claquement de doigt ? C’est vrai que de toute façon, si je me décide maintenant à filer dans mon prochain cours, je serai sans doute en retard… « ... Tu m’offres quoi si je reste là, hein ? » Question qui se pose, évidemment. Il y a forcément quelque chose qui me fera rester, rien que pour ses beaux yeux – oui, oui –, mais si en plus je réussis à gagner quelque chose en échange, de matériel de préférence, il gagnera ma journée toute entière. J’ai laissé quelques instants depuis ma question, histoire de le laisser réfléchir, avant de reprendre « C’est vraiment parce que c’est toi, mais t’as intérêt à être gentil, histoire de mériter tout ce que je fais pour toi, au moins ! Parce que c’est pas toi qui vas te faire crier dessus par le grand, le gigantesque, le gargantuesque Ricci… » … Moue. Triste. Chien battu. Oui oui, tout ça à la fois. Mais en attendant, je me demandais tout de même ce qui arrivait au grand gamin qu’il était, lui. Alors encore une fois, après quelques instants – assez long pour tout avouer –, j’ai fait entendre ma voix : « Alors dis-moi, qu’est-ce qu’il t’arrive, hein ? Avoue que tu voulais juste m’énerver pour rien, comme d’habitude ! Je sais que ça t’amuse… T’es méchant. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Cet air là tu le connais, tu sais ce qu'il veut dire. Tu l'a énervée mais quelque chose, avant toi, l'avait déjà un tant soit peu énervée. Tu ne dit rien lorsqu'elle te donne un coup sur le front alors qu'en général tu aurait profiter pour se foutre de sa force de mouche. Mais non, tout ce que tu as fait, c'est de grimacer légèrement parce qu'elle a légèrement augmenter la douleur de cette migraine qui ne te quitte pas depuis que tu es levé. Tu la laisse alors passer ses doigts sur ton front avant d'attraper sa main dans la tienne et de la serrer avec douceur. Tu fais alors ton petit enfant battu, tu sais qu'elle ne va pas forcément réagir, ou du moins qu'elle ne le montrera pas. Et c'est ce qui se passe, elle ne montre rien. Mais toi tu sais qu'intérieurement elle rage, oui, tu sais très bien qu'elle serait prête à te tuer sur l'heure si tu osais encore te foutre de sa poire, et ses paroles te le prouve. Seulement elles te font sourire ses paroles, tu sais qu'elle en est tout à fait capable, même si elle le regretterait ensuite. Tu avoues alors enfin ce qu'il t'arrive, même si au final tu a exagérer les choses, oui et évidemment elle n'a pas put s'empêcher de répliquer presque du tac au tac. Tu sais qu'elle ne serait pas capable de te tuer mais au final si elle t'a dit c'était bien pour te prouver que tu ne pourrait pas mourir, à moins que ce ne soit elle qui te tue. Tu souris alors à nouveau avant de t'énerver contre ces pauvres idiots qui vous observent depuis un moment. Tu soupire alors et la laisse te faire tourner sur toi même, tu sais qu'elle veut juste montrer à ces petits qu'il faudrait mieux qu'ils partent avant de subir son courroux, qui risquerait d'être terrible. Et voilà tu es à ton tour énervé, tu ne supporte vraiment pas ça, être observé comme une bête de foire. Seulement ta colère passe rapidement, parce qu'elle a les moyens de te faire oublié cette même colère. Il suffit juste d'un geste de sa part ou d'une phrase pour que tu sois calmer. Tu lui souris alors avant de l'entraîner dehors. Une fois que vous êtes assis dans l'herbe tu passe tes bras autour de sa taille pour la serrer contre toi et reposer ton menton sur son épaule. Tu reste alors un moment silencieux et profite de cet instant de calme, tu fait un léger sourire, elle à l'air un tant soit peu calmer, mais ne te fais pas trop d'espoir pour le moment.

C'est alors que tu choisis de prendre la parole, tu lui demande si elle veut bien rester avec toi pour la journée, parce que oui, tu voudrais vraiment qu'elle reste. Tout ce que tu veux c'est de l'avoir auprès de toi, parce que sa présence t'apaise, elle te ferait presque oublié la pression que ta mère te met chaque jour. Tu sais qu'elle ne devrait pas sécher les cours pour rester avec toi, tu sis qu'elle prend des risques en faisant ça, tu sais aussi comment est son père mais tu agis presque égoïstement. Si elle refuse tu ne la forcera pas, non tu n'est pas un bourreau, elle n'est obligée de rien, seulement, tu souhaite intérieurement qu'elle choisisse de prendre le risque. S'il le faut tu irait t'expliquer pour elle auprès de son père, tu ne voudrait pas qu'elle prenne cher par ta faute, quitte à s'en prendre plein la gueule, tu préfèrerais que ce soit toi plutôt qu'elle. Tu ouvre alors les yeux lorsqu'elle répond, elle ne perd pas le nord, évidemment. Tu souris alors et lève les yeux vers le ciel tut en réfléchissant à ce que tu pourrait lui offrir, tu sais que tu n'as pas véritablement besoin de le faire, seulement ça te fait plaisir. Elle ne te laisse pas vraiment le temps de répondre qu'elle reprend la parole. Tu sais très bien qu'elle prend des risques, surtout avec son père. Tu baisse alors les yeux vers elle pour plonger ton regard dans le sien, tu ne lui laisse pas vraiment le temps de finir sa phrase car tu la lâche d'une main pour venir poser ton indexe sur ses lèvres. Tu ne veux pas qu'elle pense à son père, même si c'est un élément majeur de sa vie, tu ne veux pas voir cette moue triste sur son visage. Tu fais alors un sourire avant de repasser ta main sur sa taille et de prendre la parole à ton tour « Et si.. je t'offrais la robe que tu porteras pour m'accompagner au bal de fin d'année ? ». Une demande implicite, bien évidemment, tu n'a jamais été du genre à dire clairement les chose mais la formulation utilisé lui fera bien comprendre que tu lui demande d'être ta cavalière. De toute façon tu sais qu'elle ne refusera pas, parce qu'elle ne supporterais pas d'en voir une autre accrochée à ton bras et que tu ne supporterais pas de la voir avec un autre, ne serait ce que pour un bal. Oui, tu es plus que jaloux et tu serais capable d'envoyer voir un chirurgien le premier qui oserait l'approcher de trop prêt. Seulement tu n'es pas le seul, tu sais qu'elle est tout aussi jalouse que toi, et pourtant vous ne vous étouffez pas, vous ne vous embrouillez pas là dessus, vous ne vous faites pas subir des interrogatoires approfondis, jamais.

Elle te demande alors ce qu'il t'arrive, ah! C'est vrai, tu avais presque oublié avec tout ça. D'un côté, elle n'a pas tord lorsqu'elle te dit avoir voulu l'énerver, c'est vrai, tu aime bien jouer avec ses nerfs. Seulement pour une fois ce n'était pas pour rien, enfin ce n'est pas toujours pour rien mais assez souvent. Enfin bref, tout est il qu'en réalité tu as vraiment l'impression d'avoir choper une maladie genre rhume ou grippe ou qu'importe et grand gamin que tu es tu as besoin que quelqu'un s'occupe de toi. Tu pourrais très bien aller chez un médecin, et puis te soigner, mais ça, t'aime pas. En plus, c'est pas ta mère qui va te soigner, de un parce que tu lui parle presque pas, de deux parce qu'elle te considère comme un héritier et non comme un fils et de trois parce que tu veux pas qu'elle t'approche de trop près. Et donc, la seule personne qui est capable de s'occuper de ton cas c'est bien Kimberley, oui. Tu prends alors ton air de chien battu, comme tu sais si bien le faire « Je sais pas ce que j'ai, depuis ce matin c'est pas la forme ». Tu la regarde alors et fait un léger sourire avant de glisser tes lèvres dans son cou pour y déposer un simple baiser « Et puis... tu m'as manqué ». Oui, tu l'avoues, elle t'as manqué, tu la vois pratiquement tous les jours mais tu as ce besoin constant de la voir, de pouvoir la serrer contre toi, de sentir sa présence, parce qu'elle est ton oxygène. Tu sens ta tête tourner mais tu n'y prête pas vraiment attention, tout ce que tu fais, c'est de reposer ton menton sur son épaule puis de refermer les yeux en attendant que ça passe. Ça fait bien longtemps que tu n'as pas été malade, tu n'as plus vraiment l'habitude ni même les réflexes pour lutter contre ça, tu sens que tu fatigue mais encore une fois, tu n'en prend pas compte. Au fond tu espère qu'elle ne va pas trop s'inquiéter, même si tu sais qu'elle est déjà entrain, tu sais qu'elle se demande si tu te fou encore d'elle ou non. Mais non, tu es sérieux, tu le sens, tu ne va pas bien et ce n'est pas moral. Non, ton moral il va très bien, la seule chose qui ne va pas, c'est bien ton corps, ouais, t'es malade, il va falloir l'admettre.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Il a voulu me faire rester ? Eh bien, je lui ai posé ma fausse condition. Laquelle ? Celle de m’offrir quelque chose ; et quelque chose de matériel, et rien que j’ai déjà, évidemment ; ce ne serait pas aussi excitant. Mais forcément, lorsqu’on s’appelle Kim, on ne laisse clairement pas le temps à son interlocuteur de reprendre la parole après une question pareille – quoique, il n’avait qu’à pas être aussi lent, après tout c’est sa faute hein – ; sauf que là, c’est lui qui ne me laisse pas terminer. S’il avait été une autre personne, il se serait sans doute pris une baffe – de mouche, certes – suivie d’un bon « NON MAIS TU TE PRENDS POUR QUI ?! » pas plus discret que ce qui m’était arrivé quelques minutes auparavant, en plein cours. Mais évidemment, c’est Keylan, alors… je ne dis rien, je me contente de faire ma moue triste, mon regard de chien battu, et tout ce qui va avec – s’il y a encore quelque chose à rajouter, ce qui n’est pas si sûr. Mais là, oh, bonnheur, il prend la parole… Pour quoi ? « Et si… Je t’offrais la robe que tu porteras pour m’accompagner au bal de fin d’année ? » Ca. Fuuh… Une demande – non pas de mariage, s’il vous plaît, on n’y est pas encore –, une invitation au bal ? Moh, que c’est mignon. Evidemment, monsieur a bien trop de fierté pour le dire directement, alors les sous-entendus – certes flagrants – lui réussissent mieux. Forcément, je ne lui en veux pas, c’est Keylan quoi ! Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’offre la lune en me demandant une telle chose après tout. Dans tous les cas, cela faisait depuis que cette information avait atteint mon cerveau que je souriais presque comme une cruche. Dans le genre « I’m so happyyyyy », ce qui me donnait franchement un air ridicule… Si j’avais été Keylan, je me serais levée, et je serais parti comme si de rien n’était. Cruel ? Mais non… De toute façon, c’est pas comme s’il allait me faire ce sale coup.

Comprendre qu’on a l’air ridicule, ça donne tout de suite envie d’arrêter de sourire comme une idiote ; mais moi, j’avais arrêté pour une seule et unique chose… « … C’est que… J’ai déjà prévu d’y aller avec quelqu’un moi… » Le faire rager ? Mais non. Simple petite vengence de ce qu’il m’avait fait tout à l’heure. Et là, j’espérais simplement qu’il allait le gober ; je priais pour ça, même. J’avais tout de même fait l’effort de faire une tête, comment dire… attristée pour lui ? Fuuh, fallait que je joue la comédie pour lui faire croire à mes conneries en plus, eh bien bravo. Mais allez, c’est pas non plus comme si j’étais nulle pour jouer la comédie ; ça m’a toujours bien réussi. Alors finalement, c’était genre tout bonnement IMPOSSIBLE qu’il n’y croit pas. De toute façon, il s’en mordrait les doigts… « Mais tu sais, rien ne t’empêche de me la payer quand même ! Voyons le bon côté des choses : ça fera moins de dépenses pour l’autre personne ! Et t’es tellement généreux que je sais que tu vas me la prendre, hein ? » Yeux de chien battu pour lui faire pitié ? Un peu, oui. Un tout petit peu. Reste que je me demandais bien ce qu’il allait me répondre ; peut-être qu’il allait s’énerver, d’un coup, comme ça ? Oh, qui sait. Ca pourrait bien refléter sa manière d’être, qui me faisait souvent penser quelque chose du genre « toucher Kim est le nouveau moyen de mourir pour les suicidaires. » Aha, un peu d’humour tout de même dans tout ça.

Et là, je me demande toujours encore ce qu’il lui arrive ; je lui demande donc, dans l’attente d’une réponse concrète, parce que je n’ai pas vraiment envie de me casser la tête à comprendre des pseudo-sous-entendus… Quoique, ça pourrait être marrant, mais tout de même ; qu’il ait un peu de pitié pour mon cerveau fatigué ! Et étant donné que m’énerver semble faire partie de ses principales passions, je suis presque certaine qu’il n’a qu’envie de recommencer, voire même de… continuer. Parce que oui, monsieur fait ça bien, et vu qu’il l’avait déjà fait même pas vingt minutes avant, je me disais que c’était presque forcé qu’il allait s’y remettre. Et les coups partiraient encore – un peu plus fort si j’y arrivais, mais disons que sans gros muscles c’est pas toujours facile, ça l’est même rarement d’ailleurs. Fuh, vraiment, il finira par avoir ma peau un jour, il l’aura ! Mais pas encore maintenant… Quand elle sera ridée, peut-être, oui. Et là, ce sera loin d’être un cadeau pour lui ; mais au moins, j’aurai eu une vengence digne de ce nom ! Et là, il se décide enfin à me répondre… « Je sais pas ce que j’ai, depuis ce matin c’est pas la forme. » Et forcément, tout un tas d’idées totalement idiotes fusent dans ma tête – à croire que l’idiotie n’est là que quand Keylan est là avec, il doit en être le déclencheur je suppose. Alors encore une fois, « forcément », je ne peux pas m’empêcher de lui faire part de ce que je pense, sauf que… il m’a pris de court. Son sourire, puis ce baiser dans mon cou ont fait que, même ma bouche ouverte à tenter de sortir ne serait-ce qu’un simple son, je n’arrive pas à m’exprimer. Timide ? Oh, non. Peut-être que je prends ses actes un peu de travers, peut-être suis-je une perverse mais… oublions. « Et puis… Tu m’as manqué. » Alors là, impossible de me retenir de sourire ; forcément je suis contente, qui ne le serait pas ? Mais rien n’a changé mes idées, j’ai toujours encore envie de m’exprimer… « T’es malade, c’est tout. Et pourquoi ? Tu sais pourquoi, hein ? Tu sais pas ? Bah je vais te le dire moi… » J’ai alors laissé un court silence s’installer, avant de reprendre… « Ca, c’est parce que t’as dormi trop loin de moi. Fuh, t’as vu, t’avais rien pour te protéger, alors forcément, t’es malade ; faut pas t’étonner après, hein ! » Que d’humour, que d’humour ; c’est vrai. Si j’avais envie de lui « reprocher » le fait de ne pas avoir dormi avec moi ? Oh, non ; sérieusement, non. Pourquoi, hein ? J’ai beau l’aimer, reste que je ne suis pas une sang-sue qui va lui coller aux basques… partout. Un peu d’air, un peu de liberté, ça fait du mal à personne ; ni à lui, ni à moi.

Trop peu d’action pour moi ; son menton posé sur mon épaule me choque, en un sens. Il est mou, trop mou ; presque aucune parole, il ne cherche même pas à m’énerver. Et là, juste envie de crier « HEY ! Il est passé où le Keylan que je connais, hein ?! », chose que je ne ferai évidemment pas – ou pas tout de suite. J’ai presque l’impression qu’il va s’endormir, comme ça, à trop fermer les yeux, à être trop calme ; non mais, sérieusement. Alors je me libère rapidement de ses bras, me retourne et le fixe un instant. Finalement, je me mets à sourire en coin, comme si j’avais une idée derrière la tête – ce qui est le cas en passant. Sans lui laisser le temps de vraiment réagir, je pose ma main sur son torse et le fait basculer en arrière, avant de me mettre à califourchon sur lui. « Alors, t’es tout mou ; tu vas te réveiller, oui ? Être malade, c’est pas un prétexte pour s’endormir et faire comme les vieux ! » Puis un sourire de joie s’affiche sur mon visage. Me penchant sur lui, je lui vole un baiser, rapidement, avant de me redresser et de lui tirer la langue… « Le grand malade que tu es ne le sera plus d’ici une heure, c’est promis ! » Encore des idées derrière la tête ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Être direct, ça n'a jamais été ton truc. Tu a bien trop de fierté pour demander les choses directement et puis, de toute façon elle a très bien compris le sens de ta phrase. Il était clair et net que tu l'invitais à venir avec toi au bal de fin d'année et elle l'avait bien compris à en juger son sourire. N'importe qui la regarderait bizarrement, mais pas toi. Non, tu la trouve tellement belle à sourire de la sorte, tu aura réussi à chasser cette moue triste de son visage et tu en est bien content. Tu fais alors un sourire jusqu'à ce qu'elle prenne un air sérieux. Tu la regarde alors avec un air interrogateur, à quoi pense-t-elle d'un coup ? Ce qu'elle te répond te surprend alors totalement. Comment ça elle a déjà prévu d'y aller avec quelqu'un, et tu n'es pas au courant ? Impossible.. Quoique.. Elle a l'air extrêmement sérieuse. Tu essaie de te convaincre que ce n'est pas vrai mais ton côté jaloux est plus fort. Tu arrête alors complètement de sourire et allait répliquer lorsqu'elle en rajoute une couche. Comme si tu allais payer une robe en sachant qu'elle la portera pour accompagner quelqu'un d'autre au bal. Au fond, idiot comme tu es, t'en es bien capable ouais. C'est juste un bal après tout non ? Certes, mais tu ne pourra pas t'empêcher de passer la soirée à observer, sans forcément agir, tu passerais au final la pire soirée de ta vie et tu préfèrerais à la limite ne pas y aller. Ouais, tu voudrais même pas la voir avec quelqu'un d'autre, ne serait-ce que pour une soirée que tu n'irais pas. Et puis tu rejetterais n'importe quelle gentille demoiselle qui te demanderais de l'accompagner au bal. Tu ne veux y aller avec personne, à part elle. Tu la regarde alors, tu ne peux pas résister à cet air de chien battu, il t'es impossible de lui tenir tête. Et puis, tu lui fais confiance non ? C'est alors avec un air ronchon et les dents serrées que tu répond un simple « mh.. » pour réponse. Ouais, tu lui payeras, juste pour qu'elle reste avec toi aujourd'hui. Il y des jours où t'es vraiment faible, aujourd'hui d'autant plus que tu n'es pas dans ton assiette, t'as même pas la force de t'énerver ou de faire ton jaloux de service, c'est pour dire. N'empêche que t'es pas très ravi à l'idée qu'elle puisse passer la soirée du bal avec un autre, surtout vu comme ils sont ici, tu ne te risque même pas à demander de qui il s'agit, non, tu risquerais d'aller le trouver pour avoir une petite discussion avec lui; discussion non amicale bien sûr. Tu préfère ne pas t'étendre sur le sujet, sinon, tu risquerais de t'énerver, et c'est pas vraiment la journée pour.

Reviens alors le sujet sur lequel vous discutiez quelques secondes plus tôt, à savoir, ce qu'il t'arrive. Tu répond alors franchement que tu n'es pas en forme. Et tu ne mens pas, non, tu te sens vraiment pas bien. Tu sans bien que ta tête te tourne, que tu es fatigué, enfin t'es pas en forme quoi. Seulement tu ne t'attardes pas trop sur le sujet, non tu préfère ne pas trop y penser. Tu dépose un baiser dans son cou avant de lui avouer qu'elle t'as manqué. Elle t'as terriblement manqué; tu ne le lui dis pas souvent même si tu le penses, alors le lui dire de temps en temps c'est bien lui prouver que tes sentiments sont toujours aussi fort, voire même plus. Ouais, en cinq moi tu ne t'es pas lassé et tu sais que tu n'es pas prêt de te lasser, non tu sais que ça n'arriveras pas, pas avant un long, très long, moment. Tu la regarde alors, elle allait parler, ça se voit au fait qu'elle a la bouche ouverte. Tu souris alors, content de ton effet. Elle n'est pas timide, loin de là, tu la vois alors sourire mais tu ne dis rien. Tu la laisse s'exprimer, tu la déstabiliseras plus tard, de toute façon, tu as tout ton temps n'est ce pas ? Pourquoi tu es malade ? Elle le sait ? Tu attends de voir ça, c'est vrai, toi même tu ne sais pas pourquoi, comment pourrait elle le savoir ? Enfin, tu ne dis rien et attend son hypothèse. Lorsqu'elle t'expose son idée, tu ne peux t'empêcher de sourire. En effet tu n'as pas dormi avec elle, et ce depuis un moment, il faudrait peut être y remédier d'ailleurs. Tu sais qu'elle rigole, tu sais qu'elle ne te le reproche pas. Non, si vous étiez vingt quatre heure sur vingt quatre collé l'un a l'autre vous étoufferiez, tu le sais, elle aussi. Tu rentre alors dans son jeu et la regarde avec un air plein de malice. « C'est vrai.. il faudrait remédier à ça, tu crois pas ? Peut être mh.. ce soir ? » Tu souris alors à nouveau, bien sûr tu es sérieux. Tu sais qu'elle ne partira pas en courant, ce n'est pas comme si ça allait être la première fois que vous dormiez ensemble, loin de là, en cinq moi ce serait plutôt étonnant d'ailleurs. Tu repose ensuite ton menton sur son épaule et tu referme les yeux, c'est pas croyable ce que tu peux être mou, ouais, mou. Habituellement t'es plus du genre à la taquiner, ou bien à l'énerver pour la calmer ensuite, ouais t'aime bien jouer avec ses nerfs, aujourd'hui non, t'es vraiment pas dans ton assiette, peut être que tu as besoin d'être secoué.

Tu te redresse alors légèrement lorsque tu la sens bouger, elle aussi doit se demander ce qu'il se passe pour que tu sois si mou. Tu ouvre les yeux pour la regarder et tu vois un sourire en coin se dessiner sur son visage. Tu te demande alors ce qu'elle a en tête mais tu n'as ps le temps de lui poser la question qu'elle pose sa main contre ton torse avant de te pousser pour t'allonger sur le dos. Tu te laisse faire, tu n'as pas envie de résister de toute façon. Tu la regarde alors s'installer à califourchon sur toi et te redresse pour t'appuyer sur tes avant bras que tu a préalablement posé au sol. Tu plonge ton regard dans le sien sans rien dire, de toute façon, elle a prit la parole. Dans un sens elle n'a pas tord, tu es effectivement mou. Si tu va te réveiller, tu aimerais bien, ouais ça t'arrangerais même, d'être réveiller, comme tu l'es d'habitude. Tu fais une grimace à la suite de sa phrase, elle te taquine, tu le sais seulement tu lui montre que ça marche oui, tu fais le mec faussement vexé. Comme si tu ressemblait à un vieux, la comparaison est assez troublante à vrai dire, tu ne t'imagine pas vieux. Tu as toute ta vie devant toi de toute façon. Tu n'as pas le temps de répliquer qu'elle vient de te voler un baiser, elle t'as pris de court, c'est un moyen assez fort pour te provoquer en quelque sorte. Elle sait que le démon qui est en toi n'aime pas être pris de court de la sorte, seulement tu en as presque oublié ta migraine. Elle te tire la langue et tu souris, c'est pas croyable ce que tu peux la trouvez mignonne, elle est bien la seul qui te fait cet effet d'ailleurs. Tu l'écoutes sagement avant de te redresser et de vous faire basculer sur le côté, tu l'allonge alors sur le sol et te place au dessus d'elle. Tu pose tes mains aux côté de sa tête et te redresse légèrement avant de faire un sourire en coin à ton tour. « Je crois que ça va déjà mieux ». En réalité ce n'est pas vraiment le cas, mais tu arrive à ne pas penser à la douleur, tu arrive à oublier le fait que tu as quelques vertiges, non tu n'en tiens plus compte. Tu rapproche ton visage du sien et viens poser ton front contre le sien, plongeant à nouveau ton regard dans le sien. « Mais je crois que j'ai besoin d'un remède un peu plus fort » Tu sais qu'elle a compris, mais tu ne lui laisse pas le temps de répondre que tu glisse tes lèvres contre les siennes pour à ton tour, lui voler un baiser.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


En un sens, je le cherchais, oui, je devais l’avouer. Je m’attendais à ce qu’il réagisse comme il savait si bien le faire, quitte à le voir s’énever comme jamais. Après tout, ça me ferait une raison de plus pour m’occuper de lui correctement, non ? Puis, je me demandais, en attendant ne serait-ce même qu’un geste d’énervement ou de jalousie de sa part, si j’allais lui dire directement que je ne faisais que me venger, ou si je devais attendre pour le lui avouer. Et mh, quel dilemme… C’est vrai, en même temps : si lui était capable de jouer avec mes nerfs, bien qu’il ne le fasse pas constamment avec de la jalousie – et sûrement cherche-t-il une preuve d’amour en me rendant jalouse –, même rarement d’ailleurs ; je me devais moi-même de rentrer dans son jeu. Après tout, un jeu, c’est bien plus amusant à deux que seul, pas vrai ? Alors je joue autant que possible, en tentant de lui faire croire mes conneries grâce à des expressions plus que sérieuses… Et là, son sourire disparaît. Je comprends qu’il y croit, et je me dois tant bien que mal de retenir un rictus qui tentait de s’installer sur mon visage encore si sérieux jusqu’ici. Alors j’enchaîne, je le cherche un peu plus en tentant toujours de le faire réagir ; mais pas grand-chose venant de sa part à part ce « mh.. » et son air ronchon. Certes, ça veut tout dire ; mais je m’attendais à plus, j’ai l’impression qu’il a baissé son niveau de jalousie tout d’un coup… Et en y repensant, en pensant à ce que je lui disais, que j’avais prévu d’aller à ce bal avec un autre que lui, je me dégoûtais presque. Pas que les autres mâles ne me font pas envie, mais… Enfin si, c’est ça. Totalement ça, même. Mais allez, je comptais tout de même lui faire comprendre un peu plus tard ce que j’entendais – ou que j’avais finalement trouvé entre-temps – par quelqu’un d’autre…

Et puis, c’est vrai, sa maladie est bien visible, rien que par le fait qu’il ne soit pas très actif, qu’il ne réagisse quasiment pas à ce que je lui dis pour le chercher. Parfois, on a comme l’envie de secouer les gens endormis de nature ; et là, c’était exactement ce que j’avais envie de faire à Keylan, même s’il était loin, très loin d’avoir une mauvaise raison à son « comportement ». Mais rien n’empêche que ses paroles me font plaisir ; et surtout lorsqu’il m’avoue lui avoir manqué. Je trouve ça mignon, vraiment mignon ; au point que ça me coupe la parole, mais pas dans un mauvais sens. Alors je souris, encore une fois, comme une idiote ; j’ai franchement pas l’air très maligne avec tout ce qui m’arrive en si peu de temps… Puis dès que la voix me revient, je lui fais part de la théorie que je voulais annoncer quelques secondes auparavant ; et certes, je rigole sur le fait de lui faire un reproche sous-entendu, mais quelque part, ça ne m’aurait pas gêné tant que cela qu’il s’invite à dormir avec moi, ou qu’il m’emmène simplement avec lui. Evidemment, se coller sans arrêt deviendrait bien emmerdant, on se lasserait, chacun de notre côté, sans trop savoir comment le dire à l’autre ; alors finalement, c’est peut-être mieux comme ça. Et puis, le voilà qui répond, ce « C’est vrai.. il faudrait remédier à ça, tu crois pas ? Peut-être mh.. ce soir ? » me fait sourire, encore une fois. Parfois, je me dis qu’il est une sorte de soleil, un rayon de bonheur, celui qui ferait facilement d’une de mes mauvaises journées une parfaite, une magnifique journée. Alors oui, forcément, c’est mon soleil ; et surtout, j’ai de la chance, mon soleil est bien foutu… Aha, ne soyez pas jaloux, je ne prête pas de toute façon. « Mais dis-moi, tu le mérites au moins ? Parce que si déjà je cours le risque d’attraper ta maladie, faut que tu mérites la chose, hein~ » Que d’humour, encore, oui. Parce qu’évidemment, si passer une nuit avec moi est ce qu’il veut, il l’aura, sans aucun problème. Mais certes, ce qui est tout aussi vrai, c’est que je risquerais d’attraper sa maladie… Et là, faudra qu’il s’occupe de moi !

Me voilà en train de bouger, limite à gigoter, pour me délivrer de ses bras ; et pas qu’ils me paraissent comme une maison, loin de là, c’est juste qu’une idée venait de me traverser l’esprit et que… je me devais de faire ce à quoi j’avais pensé. Alors en quelques mouvements je me retrouve à califourchons sur lui, avec un sourire en coin qui disait tout, qui prouvait bien que j’avais une idée derrière la tête ; et j’aurais pu risqué de l’inquiéter s’il n’avait pas été Keylan, forcément. Et la provocation m’entraîne à le chercher avec des mots avant de l’embrasser rapidement. Si je cherchais à le faire réagir plus que ce qu’il faisait depuis avant ? Evidemment, il n’irait pas résister à ça, j’en étais certaine. Puis je lui promais que d’ici très peu de temps, il ne serait plus malade – ce qui est impossible, en vérité, vu que je ne suis pas encore devenue magicienne… Mais ce n’est pas directement un mensonge, étant donné que je me disais qu’il oublirait en partie son malheur ; fuh, fuh, je suis intelligente. Puis observant Keylan, je me souviens de cet air d’homme vexé qu’il venait tout juste de faire ; et j’ai du mal à y croire, en toute honnêteté. Seulement, sans même réellement avoir le temps de me rendre compte de ce qui se passe, je me retrouve sous lui, allongée sur le dos, et je le fixe, souriante, sûre que lui aussi a une idée derrière la tête… Jusqu’à ce qu’arrive son sourire en coin et « Je crois que ça va déjà mieux. » qui me fait mal penser… Mais en un sens, c’est bon à savoir, ça peut permettre tout un tas de chose avec… de la vie. De la vie, oui, j’en suis certaine. Et finalement, j’observe un instant ses bras, puisqu’il venait tout juste de poser des mains de chaque côté de ma tête, ce qui ne faisait que m’amuser un peu plus. Enfin, amuser… En un sens. Et puis je le vois approcher son visage du mien, tout juste avant de poser son front sur le mien ; et là, je le fixe droit dans les yeux, écoutant tout aussi sagement ce qu’il me disait que lui lorsqu’il m’écoutait. « Mais je crois que j’ai besoin d’un remède un peu plus fort. » Et qu’est-ce qu’il entendait exactement par là ? Sans trop avoir le temps de réfléchir à quoi que ce soit, et surtout pas à ce qui se passait, voilà que ses lèvres sont collées aux miennes ; et forcément, ça me plaît, c’était exactement l’une des choses que j’attendais qu’il fasse… Et je crois que la provocation marche bien pour obtenir des autres ce que l’on désire au fond, sans réellement avoir à leur dire. Alors je passe mes mains derrière sa tête pour la maintenir et prolonger ce baiser sans aucune honte, même face à ceux qui pourraient se trouver autour à nous fixer ; mais après tout, qui ça choquerait ?

Quelques instants après, ayant finalement mis fin à ce baiser et suçotant mes propres lèvres pour y prendre le goût des siennes, je souriais, contente. Forcément, ça m’avait plu ; et j’étais prête à l’inviter à recommencer dès maintenant, sauf qu’une idée avait fini par me traverser la tête. Et laissant un court instant de silence, j’ai décidé de prendre la parole… « T’as pas envie de savoir qui vient avec moi au bal ? Même pas un peu ? Fuh, tu vas me rendre triste en me faisant croire que tu t’en fous… Et puis, si tu veux que je te guérisse, va falloir que tu trouves qui c’est ! Et après… Tu fais de moi ce dont tu as envie si tu as la bonne réponse~ » Alors oui, je relançais ce sujet ; mais avec un petit jeu en prime, alors je me disais que ça pourrait lui plaire… « … Alors je vais te le dire, tiens ! Donc j’avais prévu d’y aller avec quelqu’un d’énergique, tu vois ; quelqu’un qui ne risquerait pas de s’endormir comme toi, maintenant ! Parce que sinon, ça gâcherait tout, tu vois~ Puis, cette personne est petite… Et forcément, c’est un homme, hein ! Je me vois mal y aller avec une fille, moi… » Un peu d’humour, évidemment ; parce qu’autrement, ça semblait un peu trop sérieux à mon goût. Et encore une fois, je laisse un court silence s’installer, avant de reprendre de plus belle : « Et puis, dernier point, comme toi et moi, il a les yeux bridés… Alors maintenant, à toi de trouver qui c’est, t’as assez d’indices pour ça ! » Evidemment, la personne dont il était question était lui-même ; mais ça, il se devait de le trouver… Puis ça devait pas être trop dur, tous les indices reflètaient son vrai lui, celui que je préférais, avant tout. Et je souriais donc, encore et encore, tout en attendant sagement qu’une idée lui vienne à l’esprit…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu n'es pas ravi de savoir qu'elle aille au bal accompagné d'un autre toi, tu te dis que c'est impossible et pourtant elle est plus que sérieuse. Tu le vois à son visage, elle ne sourit pas, elle est sûre d'elle. Et pourtant, tu ne fais pas le mec jaloux, nan tout ce que tu trouve à dire c'est un simple « mh » en ronchonnant. Honte à toi, tu n'as même pas la force d'extérioriser ta jalousie, au fond c'est peut être ce qu'elle cherche. Malheureusement pour elle, ça n'arrive pas, ou du moins pas tout de suite. Tu change alors rapidement de sujet et vous en revenez à ta santé. Tu ne peux t'empêcher de sourire lorsqu'elle te reproche faussement de ne pas avoir dormi avec elle, ce qui est, pour elle, la raison du fait que tu sois malade. Tu propose alors d'arranger ça, tu sais très bien que ça lui fera autant plaisir à elle qu'à toi, ouais. Tu la vois sourire et tu sais déjà qu'elle est totalement d'accord là dessus, sa réponse te fais presque rire, que d'humour n'est ce pas ? Si tu le mérite, c'est à elle d'en juger au final mais tu sais qu'elle ne te le demande pas vraiment et puis tu n'as rien fait pour ne pas le mériter. Enfin, elle n'a pas tord sr un point, c'est qu'elle risque d'attraper ce que tu trimbale et qui te rend si mou, tu fait alors une légère moue. « Mais... » Tu n'y avais pas pensé, à vrai dire tu ne penses pas trop au reste lorsque tu es avec elle. C'était comme si, tout autour de vous disparaissait, un peu exagérer certes mais c'était un peu ça quand même quand tu étais avec elle. Au pire, si elle tombe malade tu t'occupera d'elle, tu ne la laisserais pas toute seule, sûrement pas, elle est bien trop précieuse pour toi. Chose plutôt étonnante, elle est bien la première qui compte autant pour toi, elle est aussi celle pour laquelle tu fais le plus d'efforts, celle que tu respecte le plus, celle pour qui tu ferais tout si sa vie en dépendait, ouais, tu pourrais limite mourir pour lui sauver la vie. Ça ne t'était jamais arrivé auparavant, avant tu t'en fichait un peu des filles avec qui tu sortais, c'était plus un passe temps qu'autre chose, tu ne restais pas longtemps avec, et puis elles étaient chiantes. Ouais, elles étaient niaises, banale, sans caractère, maquillé aux pots de peinture, tu te demande encore comment tu as pu faire pour sortir avec ce genre de fille, peut être parce que ça faisait bien, ouais, peut être. Mais avec Kim c'est différent, parce qu'elle a du caractère, qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et il faut l'avouer, elle est bien plus jolie que n'importe quelle autre fille à tes yeux. Elle te plait vraiment, ouais, tu l'aime et c'est comme ça. Seulement, nous voilà bien loin du sujet principal, autrement dit ta santé.

Alors qu'elle venait de s'asseoir à califourchon sur toi, elle t'a provoquer, oui, et toi, tu es entré dans son jeu parce que tu aime ça, entrer dans ce jeu là. Tu as alors rapidement inversé les rôles pour te retrouver au dessus d'elle, tes mins placées aux côté de son visage. Tu ne pense plus à la migraine et au reste, juste à elle. Tu souris alors en coin avant de lui dire que tu pense aller un peu mieux, même si tu sais que ce n'est pas vraiment le cas, et elle le sait aussi. Tu n'as simplement pas envie d'y penser, tu lui dis alors avoir besoin d'un remède un peu plus fort. Seulement un moyen pour à ton tour lui voler un baiser comme elle l' fait un peu plus tôt. Tu scelles alors tes lèvres aux siennes, tu sais que c'est ce qu'elle cherchait au final, tu la connais suffisamment bien pour le savoir. Tu la laisse alors prolonger le baiser à sa guise, que les gens vous observent tu t'en fiche totalement là. C'est pas comme si c'était la première fois et puis y a rien de choquant dans le fait de s'embrasser, à moins peut être pour les adolescentes pré pubères mais ça à ta connaissance tu n'en a jamais vu à Harvard. Il faut dire que tu t'attardes tellement peu sur les élèves de Harvard, enfin bref passons. Tu te redresse à peine lorsque le baiser prend fin et tu la regarde, tu souris en la voyant suçoter ses lèvres mais n'a pas le temps de dire grand chose que la demoiselle prend la parole. Tu l'écoute alors sans rien dire. Vous revoilà parti sur le sujet du cavalier. Évidemment que t'aimerais savoir avec qui elle y va, juste histoire de lui mettre les idées en place à celui là, qu'il ne se fasse pas de film, tu le ramènerait vite à la réalité s'il osait imaginer quoique ce soit avec elle, autre que de l'amitié et encore.. Non, tu n'es pas tolérant en ce qui concerne les mecs de cet université et ta petite amie, t'as plutôt du mal à leur faire confiance, même si elle a toute ta confiance, elle. C'est bien pour ça qu'au final tu fais pas le jaloux maladif, en plus ça vous boufferait tous les deux. Enfin bref, si elle a voulu te rendre jaloux, elle a réussi. Et en plus elle pense que tu t'en fiche, ou du moins c'est ce qu'elle te fait croire. Tu grimace alors légèrement et plonge ton regard dans le sien. Elle te donne alors des indices qui te rassurent quelques peu, ouais, parce que la description qu'elle donne, elle te correspond en tout points, en dehors du fait qu'aujourd'hui tu es pas très énergique, voir très peu. Tu as compris le message, tu souris alors avant de prendre la parole « Je ferais en sorte d'être en forme, promis. » Encore une fois, tu n'as pas dis les choses directement, tu sais qu'elle a compris que tu avais deviné qu'il s'agissait tout de même de toi, au final, elle ne comptait pas y aller avec un autre, ce qui te rassurait. Ouais, au fond, t'étais soulagé, ça t'éviterais de passer une soirée pourrie et puis tu pourrais aller au bal avec la seule et unique fille qui mérites d'y aller avec toi.

Tu la regarde et réfléchis alors à ce que vous allez faire de votre journée, elle a bien dit que tu pourrais faire ce que tu voulais d'elle si tu trouvais. Oui mais bon, dit comme ça, on dirait qu'elle est un objet, ce qui est loin d'être le cas. Tu ne la considère et ne la considèreras jamais de la sorte. Tu fais un sourire avant de reprendre la parole « J'ai trouvé la bonne réponse alors..tu vas être obligée de me supporter une journée complète » tu dis ça comme si c'était la première fois alors qu'elle te supporte déjà depuis cinq mois, encore une fois, ce n'est que de l'humour et tu sais qu'elle va y répondre, d'une quelconque façon. Tu te rappelle alors de son état d'énervement lorsque tu l'as interpellé dans le couloir un peu plus tôt, et il est vrai que son état t'as quelque peu intrigué, c'est vrai, tu l'avais énervé, mais pas à ce point, tout de même. Elle était déjà énervée avant et tu ne sais pas pourquoi mais tu va vite le savoir, n'est ce pas ? Elle ne peut rien te cacher. « Dis moi.. » Tu te redresse pour t'allonger sur le sol, perpendiculairement à elle et tu pose ta tête sur ses cuisses avant de lever les yeux vers le ciel. « Quand je t'ai attrapé dans le couloir avant t'étais déjà énervée à cause d'autre chose hein ? Qu'est ce qu'il t'es arrivé ? » tu ne bouge pas et attend simplement qu'elle te réponde, tu sais qu'elle va te le dire. Tu espère cependant que ce qui l'a énervé ne soit pas en rapport avec son père ou quelque chose dans le genre, ce qui serait tout à fait probable. Tu essaye de deviner intérieurement ce qui aurait pu l'énerver à ce point, en plus de toi. Peut être qu'il s'était passé quelque chose pendant son cours, ou bien quelqu'un lui aurait il chercher des noises ? Qui sait... Tout peu arriver de toute façon, tout ce que tu souhaite c'est que ce ne soit pas trop grave. Enfin, tu préfère ne pas avancer d'hypothèse, il vaut mieux qu'elle te le dise elle, plutôt que tu t'imagine toute sorte de situation aussi énervantes les unes que les autres pour elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Quelques mouvements et me voilà sur lui, puis lui sur moi. Un rapide baiser que je lui avais offert avait suffit pour le provoquer ; et forcément, ça m’avait ravie au plus haut point. C’était un jeu, des plus attrayant ; j’avais été certaine que ça aurait suffit à le faire se réveiller, se bouger, à le faire réagir, ou au moins en partie. Et effectivement, ça avait donc été le cas. Rapidement, il me lance quelques paroles, et sans même me laisser le temps d’ouvrir la bouche, le voilà qu’il vient coller ses lèvres aux miennes. Alors évidemment, en étant une bonne Ricci, je prolonge ce baiser qui me plaît bien – sans blague, hein ! – jusqu’au moment où j’y mets fin. Et là, je suçote mes propres lèvres, parce qu’au fond de moi, j’aurais voulu que ce baiser continu ; et pour compenser, c’est à peu près le seul moyen que j’ai trouvé, autrement que de lui sauter dessus telle une lionne, pour l’embrasser et ne plus le lâcher. Dans un couple, après tout, je crois que les baisers sont primordiaux ; et c’est assez logique, étant donné qu’ils nous permettent en partie de nous exprimer corporellement, même s’il est assez facile d’aller au-delà, plus loin que de simples lèvres qui se touchent… Et quelque part, j’étais certaine qu’il aurait aimé que ça aille plus loin que ça ; mais étant mauvais nudistes, s’en tenir à ça est bien mieux.

Puis je décide de relancer le sujet du bal, étant certaine qu’il veut savoir ; et puis au fond, je veux qu’il sache, qu’il comprenne que je n’avais nullement l’intention d’y aller au bras d’un autre que lui. De un, parce qu’il le démontrait sans attendre, et de deux, parce que ce ne serait pas plus agréable pour lui que pour moi, même si un autre homme aurait pu me divertir… Mais ça n’aurait pas été pareil ; personne ne peut remplacer Keylan. En toute logique, je n’allais pas lui lancer un nom en pleine face sans lui demander quoi que ce soit, non ; je me devais de le distraire comme je pouvais, et je voyais là un très bon moyen de le faire. Un petit jeu qu’il n’allait sûrement pas refuser ; ou autrement, j’aurais pensé que quelqu’un a transféré son âme dans le corps de mon bien aimé. Jusqu’ici, je n’avais voulu qu’une chose : réveiller sa jalousie. Et je me demandais si j’avais réussi ou non, étant donné qu’il ne semblait pas directement y répondre ; mais pour moi, c’était tout de même sûr : au fond de lui, il bouillait d’envie de toucher deux mots à l’homme mystère. Alors oui, mon objectif était atteint… Donc je n’allais pas le faire attendre plus longtemps et le laisser bouillir encore plus ; non pas que j’avais peur qu’il m’en veuille, non, ce dont j’avais le plus peur, c’est qu’il aille trouver tous ceux qui traînent autour de moi, que je sois proche d’eux ou non… Après tout, on ne sait jamais, et on n’est jamais trop prudent ; la vérité devait être portée au grand jour. Mais ça, c’était à lui de le faire… « Je ferai en sorte d’être en forme, promis. » J’ai soupiré. Mais loin de là un mauvais sens ; j’ai plus soupiré du fait qu’il ait compris, ce qui me soulageait, que de dérangement. Et ce devrait être logique. Puis finalement, je n’ai rien fait d’autre que lui offrir l’un de mes magnifiques sourires, prouvant bien qu’il avait sous-entendu la bonne personne. Quoique… au final, j’avais pensé à quelque chose que je devais absolument lui dire : « T’es plus intelligent que ce que je pensais au final ! » Evidemment, je le charriais.

Et à présent, je me devais d’être à lui étant donné que c’était ce que je lui avais promis s’il trouvait la bonne réponse. Et non, il n’y avait pas une petite voix en moi qui me disait que je n’aurais pas dû faire ça, que je n’aurais pas dû lui donner des indices aussi simples… Quoique. Quelque chose me disait qu’effectivement, il allait avoir un prétexte pour m’emmener n’importe ou et… m’empêcher de mettre le nez dans mes livres. Et je m’en serais presque déjà voulue… s’il n’était pas lui. « J’ai trouvé la bonne réponse alors.. tu vas être obligée de me supporter une journée complète. » qu’il disait en souriant ? Comme si je n’allais pas répondre à ça en me fichant un peu de lui… Dire qu’il pouvait faire de moi ce qu’il voulait ne signifiait pas pour autant que je devais me taire, après tout. « Fuh, je sens que cette journée va être longue… ! Déjà que t’es super ennuyeux quand t’es en forme, alors encore quand t’es malade ! Je risque de m’endormir, je suis sûre… Mais t’as pas intérêt à me réveiller si c’est le cas, parce que t’auras été l’unique fautif de mon sommeil plus que profond, hein ! … Et si tu me réveilles, je te mords, je te le promets~ » Non, je n’étais pas du tout sérieuse. Quoique… Non, vraiment, ce n’était que de l’humour. Après tout, je devais avoir recourt à mon imagination aujourd’hui plus qu’un autre jour, rien que pour le rendre moins mou que ça. Ah, ce que je ferais pas pour lui…

Je me demandais bien ce qui allait suivre, jusqu’à ce qu’il me dise ce « Dis moi… » plus qu’étrange. Lui dire quoi, au juste ? Qu’est-ce qu’il voulait ENCORE savoir, hein ? Bon, ce encore n’a pas lieu d’être, c’est vrai, mais… humour, humour, quand tu nous tiens. Je le vois alors bouger pour s’allonger près de moi et déposer sa tête sur mes jambes, ce qui fait qu’il ne me regarde plus… Alors non, hors de question qu’il reste comme ça ; mais je vois bien qu’il va parler, alors je ne fais rien pour l’instant… « Quand je t’ai attrapée dans le couloir avant t’étais déjà énervée à cause d’autre chose hein ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? » … Oh, mais rien, rien du tout. Ou rien de grave, évidemment. Il ne m’arrive jamais rien d’important à moi, de toute façon, alors je me demande si je devrais ou non lui expliquer ce qui m’est arrivé… Mais de toute façon, j’avais plus l’impression qu’il allait se foutre de moi plutôt que de me soutenir moralement, alors… Bon, tout de même, il fallait que je le tienne au courant ou il risquait d’insister lourdement… « Mmh… Rien de grave, tu sais, vraiment rien de grave~ » Mon visage n’affichait pas vraiment d’expression inhabituelle, ni même un rictus. « Pourquoi, tu t’inquiétais pour moi ? » Et puis j’ai laissé un bon moment entre ces paroles et celles qui suivirent… « Enfin… Tu vois, toi, tu es tombé malade, et moi… j’ai très mal dormi sans toi~ Et… » Et rien. Il allait sérieusement me prendre pour une idiote qui s’inquiète pour cinq ou dix minutes de cours ratés ; chose que je pouvais parfaitement rattraper après tout. Ce qui signifie que je m’étais en partie énervée pour rien… ou totalement étant donné qu’il n’avait rien d’aussi grave que j’avais pu l’imaginer lui non plus. « Je me suis endormie. Je sais pas combien de temps, je sais même pas ce que j’ai raté, alors… » Et évidemment… « Puis, tu sais que si ça arrive aux oreilles de mon père… Il serait capable de m’envoyer ailleurs sous prétexte que ce sont mes relations qui me rendent comme ça… » Alors que non, évidemment. Ce n’était la faute de personne d’autre que moi, et c’est vrai que je mériterais qu’il intervienne au fond. « Et je suis presque certaine qu’il le saura, peu importe comment… Et… j’ai pas envie d’être séparée de toi. Tu me suivrais s’il m’envoyait loin d’ici ? » La question à un million de dollars, évidemment. La question qui ferait peur à n’importe quel petit ami qui ne prend pas sa relation avec un sérieux maximum, puisque cela voudrait dire qu’il devrait se sacrifier pour celle qu’il dit aimer. Aha, quelle blague… Alors oui, effectivement, j'avais perdu mon sourire ; comme à peu près à chaque fois que j'en venais à parler de mon père.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)