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(+Will) What's wrong with you?

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Le Summer Camp… Tout comme le Spring Break, je ne comprenais toujours pas ce qui m’avait poussé à m’inscrire. Peut-être Charlie qui insistait pour que je m’amuse. Ou Silver qui n’arrêtait pas d’en parler dans la chambre. Ou encore Jackie. Sûrement Jackie. Elle s’était inscrite tout de même, malgré les derniers évènements. Et même si nous étions de simples amies, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour elle. Après tout ce qu’elle venait de vivre ces derniers temps, à sa place, je n’aurais pas pris la peine de venir au Summer Camp. Mais elle avait probablement besoin de se changer les idées. Et de mon côté, il fallait que j’aille faire la paix avec son meilleur ami, à mon grand désespoir. Depuis notre dernière entrevue sur la plage, où je l’avais légèrement amoché de mes poings, je l’avais fuit comme la peste, que ce soit sur le campus, au bal, ou encore à la Lowell House même. Je ne supportais pas l’idée de le voir, surtout depuis que j’avais appris qu’au final, il avait à moitié raison dans son mensonge. Siméon s’était envolé depuis un an maintenant, et à la seule pensée de poser mes yeux sur le visage de Bleeker, qui lui était en tout point pareil, j’en avais la nausée. C’était encore plus effrayant que d’aller dans une maison hantée, encore plus glauque, plus sordide. J’étais allée prendre l’air terrestre pendant presqu’une heure, n’ayant pas vraiment le pied marin. Marcher seule sur la plage, voilà ce que je préférais depuis le début de cette expédition. Toutes ces épreuves, ces jeux, la cohabitation à cinq dans la même cabine, toujours sur le même bateau, avec le même équipage me donnait des envies de meurtres, surtout quand l’un de ces membres s’appelait Elizabeth. Elle aussi je l’aurais bien faite passer par dessus bord, avec grand plaisir. Alors que je regagnais le port, mon moral diminuant à chaque pas me rapprochant de ce calvaire, une rencontre vint illuminer ma journée. Enfin une personne qui ne me donnait pas envie de me jeter à la mer ! Je m’avançai vers celui qui était en train de descendre de son navire, un vague sourire au lèvre – le premier depuis des semaines. « Tiens donc, William ! Ça faisait longtemps. Comment vas-tu ? »
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Norah & William


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Après quelques jours passés à Haïti, cette escale touchait à sa fin, le bateau partirait le soir même. En attendant, William avait pu profiter encore une journée des richesses de l’île, qu’elles soient culturelles ou naturelles. Il avait appréhendé cette étape, connaissant la misère qui frappait l’île depuis le passage de la tempête il y a quelques années. Les séquelles étaient visibles, certains quartiers peinaient à panser leurs meurtrissures & William les évitait soigneusement. Il n’était certes pas doté d’empathie, mais il avait une conscience aiguë des vrais problèmes humains. La faim, la maladie, les dégâts causés par des catastrophes naturelles. Il se sentait impuissant face à ça & ne se rendait donc que très peu en ville, préférant rester sur le bateau. Mais ce soir là, il voulait sortir. A trop rester enfermé, il devenait dingue, il irait se promener sur la plage. Il enfila donc ses espadrilles aka les chaussures de vacancier par excellence –il finissait même par les apprécier, et sortit de sa cabine. Le pont était désert, les Rhumtabagas devaient être en train de faire la fête avant de quitter l’île. Le Kane resta accoudé un moment sur le garde-corps, regardant la mer. Le Summer Camp n’était commencé que depuis peu mais il commençait à s’y faire, ça se déroulait plutôt bien. Il n’y avait pas eu d’anicroches avec ses colocs de cabine, ils étaient même sympas, et puis son meilleur ami était avec lui. Il échafaudait des projets à réaliser à chaque étape, il voulait entre autre faire de la plongée & du saut à l’élastique, deux épreuves radicalement opposées. Fin prêt à descendre du bateau, il se dirigea jusqu’à la passerelle & Ô surprise, qui l’interpella ? Norah. Norah d’Angely. Oh mon dieu. Il resta bloqué une seconde, incapable de dire quoi que ce soit. Il articula après un moment ; « Norah ! » Son ton surpris n’était pas simulé, il ne s’attendait vraiment pas à la voir ici. En fait, il ne s’attendait pas à la voir tout court, pas aussi rapidement après leur discussion SMS un peu… Spéciale. Il était dans de beaux draps. Il ne put qu’agréer avec ses paroles ; « Ca, pour faire longtemps… » Il s’éclaircit la voix, cherchant ses mots. Comment allait-il ? Eh bien… Il irait mieux s’il ne se retrouvait pas, sans moyens, devant une amie qui lui a envoyé une photo d’elle en maillot de bain en lui avouant son amour à coup de métaphores. Il répondit simplement ; « Je vais bien. Très bien même. Je veux dire, le soleil, la mer, les îles, le paradis quoi… Et toi ? Comment vas-tu ? » Le pro du gérage de stress perdait tout ses moyens lorsqu’il devait le gérer face à des gens, génial. Il devrait vivre dans un monde de personnages en carton, tiens.
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Si j’étais… contente n’était pas le mot. Disons plutôt, si la vue de William m’avait légèrement sortie de mon apathie générale, lui semblait particulièrement surpris de me voir. Ma tête faisait-elle si peur à voir ? Je restais perplexe face à lui, qui était d’habitude si sûr de lui, toujours prompt à faire la première connerie qui lui passait par l’esprit, il semblait complètement perdu, cherchant ses mots, mal à l’aise, tout sauf content de me voir. Ce qui fait toujours plaisir. Je fronçai légèrement les sourcils, l’écoutant parler du soleil et tout le toutim avant de me retourner la question. Je restai sur mes gardes, détestant répondre à cette question. Comment j’allais ? Je n’allais pas. J’étais une coquille vide à la dérive sur cet océan que nous parcourions sur nos bateaux respectifs. Bateau que d’ailleurs je ne quittais que très peu, si ce n’est pour renouer le contact avec la terre ferme et sentir le sable chaud sous mes pieds. Mais j’étais en général seule lors de mes expéditions salvatrices, qui me permettaient d’évacuer le trop plein de ras le bol emmagasiné lors des longs trajets entre deux îles. Ce n’était pas rien de supporter la vue d’Elizabeth tous les jours sur le pont. Il fallait bien que je me débarrasse de toutes ces ondes négatives si je ne voulais pas finir par commettre un meurtre, et retourner à mon état complètement amorphe qui me caractérisait depuis que j’avais appris la terrible nouvelle. Dans le fond, cela m’étonnait de ne pas avoir verser une seule larme. Cela commençait même à m’inquiéter. J’avais peur de n’être qu’une bombe à retardement, qui exploserait lorsque je réaliserai l’ampleur de la chose. Il ne suffirait peut-être de pas grand-chose. Un mot, une phrase, une pensée, un visage… C’était l’une des raisons pour lesquelles je repoussais autant que possible le moment fatidique où j’allais devoir parler à Bleeker. Enfin, en attendant, j’avais un autre mystère à résoudre, et il se tenait juste devant moi, prêt à se liquéfier sur place. « Ça va, rien de bien nouveau depuis l’attaque des bombes à eaux. Mais tu n’as pas l’air bien, tu as le mal de mer ou quoi ? » Niveau franchise, on repassera. Mais je n’avais pas le courage de foncer dans le tas tête baissée.
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Norah & William


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Voyons voir, depuis combien de temps William n’avait pas vu Norah… Des mois, c’est correct comme réponse ? Il ne se souvenait plus de la date exacte à laquelle ils avaient lancés la troisième guerre mondiale –j’étais obligée de rendre hommage puisqu’aujourd’hui cela fait cent ans que la première guerre à éclatée, mais ça ne datait pas d’hier. Ils étaient à Harvard, il n’avait pas de datation plus précise. Depuis, il ne l’avait croisée que rapidement dans les couloirs ou en ville, jamais rien de très concret en somme. C’était donc la première fois depuis très longtemps qu’ils discutaient et évidemment, cela ne pouvait pas se passer calmement. Si William n’était pas un fan des conversations bateaux remplies de « Tu vas bien ? » « Oh mais tu as coupé tes cheveux ! » et autre « Qu’est-ce qu’il fait beau en ce moment ! » il aurait volontiers prit sur lui pour ne pas avoir à se liquéfier devant la jeune brune. Elle lui demandait comment il allait, que devait-il dire ? L’acteur qui sommeillait en lui mourrait d’envie de sortir de sa cage mais il n’y parvenait pas, il avait surement perdu la clé ce balourd. Vite, appelez La Boule, ça urge ! Du coup, c’est un anglais fébrile qui prit la parole ; « Les bombes à eaux… C’était excellent. Peut-être trop excellent. » Oui, il ne voulait pas se débiner, il ne l’avait jamais fait, ce n’était pas le genre de la maison. Il devait apporter le sujet sur le tapis en douceur histoire de n’énerver personne mais c’était plutôt délicat. « Trop excellent dans le sens où c’était sympa, très drôle même, la course poursuite & tout ça c’était… Excellent. Mais trop. Enfin tu vois ce que je veux dire. » William ou le roi du « tu vois ce que je veux dire » en moment de stress & évidemment, personne ne voyait jamais rien. Concentration Kane, concentration. Il inspira profondément, poursuivant ; « En fait, ça ne vas pas très bien, tu as raison. Mais je n’ai pas le mal de mer. C’est un autre mal. » Il se voyait mal lui balancer directement ses sentiments à la figure, il tenait à Norah, elle était une personne adorable & très intelligente et même s’ils devaient parler, il ne tenait pas à la blesser. Alors il prenait des pincettes, et même des pincettes avec des pincettes & avec des gants pour être certain de ne pas faire de faux pas. Mais pour un néophyte, c’était laborieux. Il poursuivit donc ; « Tu sais Norah, je t’apprécie, et je ne dit pas ça à tout le monde. En fait, je ne le dit à personne, parce que je trouve ça superflu. Si je parle aux gens, c’est que je les apprécie non ? Donc pas besoin de le dire. Mais là, c’est différent. En fait, il faut que je nuance ce que je dis avec toi, parce que je crois que je t’ai fait du mal. » Le Kane était dans l’arène & il était habillé de rouge vif. Reste à savoir combien de temps il tiendrait comme ça.
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Si j’avais u que le fait de me voir allait provoquer une telle réaction chez William, je me serais empressée de me cacher dans un coin, d’attendre qu’il passe, qu’il s’éloigne, qu’il disparaisse, et seulement après je me serais montrer. Et dire que mes premiers efforts de communication et de prise de contacts avec le monde extérieur tournaient à l’échec, alors que je pensais avoir affaire à quelqu’un qui serait bien au dessus de tout ça, j’étais plus que perplexe. Il commençait à s’empêtrer dans des paroles qui ne semblaient avoir aucun sens, aucune cohérence entre elles, j’étais complètement perdue face à lui. Et le pire de tout, c’était que son visage venait de virer au rouge vif. Décidément, je n’étais vraiment pas douée dans mes relations. Entre lui qui était au bord de la crise cardiaque juste en me voyant, et Bleeker qui se la jouait tortue qui rentre dans sa carapace et n’en sort que pour sortir des répliques toutes plus cassantes les unes que les autres, je ne m’en sortais plus. Je commençais sérieusement à envisager la vie d’ermite, à quitter le bateau sans jamais y remonter, à me trouver une petite crique dans un coin, sur une petite île, où personne ne viendrait jamais me déranger. Plus de Bleeker pour me rappeler Siméon décédé, plus de William pour me faire perdre foi en l’humanité, plus de Lizzie à faire passer par dessus bord. Juste moi, mes souvenirs, et la mer. Le paradis en somme. Je secouai légèrement la tête pour chasser l’expression d’incompréhension qui était figée sur mon visage depuis qu’il avait ouvert la bouche. J’écarquillai les yeux de surprise lorsqu’il termina sa dernière tirade. « Hein ? Excuse-moi, mais j’ai raté un épisode. Comment ça, tu penses que tu m’as fait du mal ? » Alors là, j’avais manqué quelque chose lors de mon reclus de la société ces dernières semaines, il s’était passé un truc. Ou bien ce type était réellement plus bizarre que ce que je n’avais pensé au départ. « Parce qu’à part m’avoir menacée d’un coupe-papier, sur le peu de fois où l’on s’est vu depuis le bombardement, je ne vois pas très bien comment tu aurais pu me faire du mal… » Il commençait à m’inquiéter le William. Avec tout ce soleil, il avait dû prendre un coup de chaud, les britanniques ne sont pas vraiment habitués à autant de chaleur. Ou bien c’était la vie en cabine à cinq qui le rendait fou. Je fis un pas vers lui en prenant mes précautions – il ne faudrait pas le brusquer le petit, vu son état… « Il y a un problème ? T’aurais pas chopé une insolation par hasard ?... »
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William avait de quoi être mal à l’aise, lui qui n’était pas vraiment doué pour parler sentiments, voilà qu'il se retrouvait en face de Norah aka la fille qui lui a déclaré sa flamme en poésie & par texto. Bref, les mots peinaient à se frayer un chemin jusqu’à sa bouche. S’il n’était pas du genre à affronter les problèmes, il aurait prit ses jambes à son cou parce que mine de rien, il ne savait pas comment tout cela allait se finir. Ils pourraient ne plus jamais se parler, ce qui serait dommage, il appréciait la jeune femme. Elle avait cependant la mémoire courte pour ne pas comprendre comment il lui avait fait du mal. Ou alors, elle n’était pas blessée du fait qu’il lui ai dit qu’il ne l’aime pas… Ce qui était impossible. Si William ne s’intéressait pas à l’amour & ce qui s’en suit, il connaissait tout de même les bases, et il savait qu’un râteau, ça ne laissait pas de marbre. Peut-être était-ce par fierté qu’elle ne le montrait pas ? Il formula donc différemment ; « Je crois que je t’ai parlé de manière trop directe. J’aurais du mettre des formes, mais ce n’est pas dans mes habitudes. Je ne voulais pas te blesser. » Mais même après ça, la brune avoua ne pas savoir de quoi il parlait. Il continua de l’aiguiller ; « C’est parce qu’on ne s’est pas vus, Norah. Je t’ai blessé par texto, la grande classe ! » Il écarta ses bras comme s’il était touché par une lumière divine, la situation lui échappait totalement. Et Norah qui insistait sur le fait qu’il avait un problème. Non, justement, il n’en avait pas, il aurait préféré. Il soupira ; « Je ne pense pas qu’éluder le sujet indéfiniment soit une bonne idée… » Aller Norah, courage, affronte le sujet. Affronte-le. Cette bataille s’annonçait… épique.
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Me parler de manière trop directe ? En me demandant si j’étais une intruse à la Lowell House ? En même temps, sur le coup, je l’avais compris, ça pouvait faire peur, un corps comme ça sur un canapé. Mais à part ça, je ne voyais vraiment pas où il voulait en venir. Je détestais me retrouver dans ce genre de situation, où tout m’échappait, où je n’avais de contrôle sur rien. C’était insupportable. Il allait réussir à me faire sortir de mon apathie avec ses sous entendus. Il ne pouvait pas s’exprimer clairement ? William se mit à parler de texto, par lesquels il m’aurait blessée, ce qui me plongea dans le noir complet. J’étais peut-être un peu dérangée ces derniers temps, mais de là à en oublier une conversation sms entière, tout de même, il y avait des limites ! « Mais de quel sujet tu parles ? De quels textos ? William, il va falloir que tu parles de façon à ce que je te comprennes, parce que là, je suis complètement paumée, je n’arrive plus à te suivre. Déjà, premièrement, je ne vois pas comment tu aurais pu me ‘’blesser’’ par texto, puisque je ne t’ai jamais envoyé de sms. Et même si je l’avais voulu, je ne vois pas comment j’aurais pu le faire, étant donné que je n’ai jamais eu ton numéro ! » Cette situation commençait à m’énerver – mon Dieu, j’étais donc encore en vie ? – et le pauvre William allait en prendre pour son grade s’il continuait à se perdre dans ses phrases à moitié finies. Mais vu sa réaction, vu comment cette soi-disant conversation le mettait mal à l’aise, je commençai à me poser des questions. Il ne pouvait pas être fou au point d’avoir inventer cette conversation tout seul, ce qui commençait à m’inquiéter sérieusement. « Mais… Dis-moi, cet… échange, s’il a eu lieu, il parlait de quoi ?... » Je n’étais pas sûre de vouloir entendre la réponse, mais au moins serions-nous fixés…
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A en juger par le rythme auquel avançaient les choses, les deux Lowell étaient là pour la nuit. William n’arrivait pas à être direct –pour une fois, & Norah ne semblait donc pas comprendre de quoi il parlait, à moins qu’elle ne feigne seulement. Cette supposition tomba vite aux oubliettes lorsque la brune se lança dans un laïus dans lequel William sentit sa colère, elle ne voyait réellement pas de quoi il parlait. Il tempéra ; « D’accord, d’accord ! Je te crois. Tu n’avais pas mon numéro, mais tu aurais pu l’avoir par quelqu’un. » Après tout, une jeune fille prénommée Nausicaa était bien entrée en contact avec lui en trouvant son numéro sur son bateau. Au fond, c’était flippant, il se demandait qui avait pu faire ça, pourquoi, et qui d’autre l’avait vu. Un frisson parcouru son échine & il retomba brusquement sur terre, maintenant, Norah lui demandait de quoi cet échange parlait. Étape une : inspiration profonde. Il fallait qu’il y trouve la force nécessaire pour tout expliquer à la jeune femme. Étape deux : aborder le sujet en douceur pour ne pas finir dépecé. Il y avait d’autres étapes, mais ne les brûlons pas. Dansant nerveusement d’un pied sur l’autre, le Kane la prévint ; « Sache que je n’invente rien, ok ? Tout ça est surement une mauvaise blague si tu me dis n’avoir rien fait. » Ou alors, elle souffrait d’amnésie, comme Jackie. Un peu de sérieux, sinon cette histoire n’avancera jamais. Il s’éclaircit la voix avant de commencer à lui raconter ; « J’ai reçu une photo de toi à la piscine avec… Un petit mot. Rassure-toi, rien d’indécent. Mais comme je ne comprenais pas ce qui te passait par la tête, je t’ai demandé –enfin j’ai demandé à la personne à l’autre bout, pourquoi faire ça, parce que la Norah que je connais n’agirait pas comme ça avec moi. On m’a répondu que… » C’était trop étrange pour qu’il continue sans appui. Il sortit donc son portable, citant ; « Est-ce qu'on se connaît vraiment William ? Pas à mon sens. Il y a encore cette part de mystère tout autour de toi que j'aimerais creuser. Le problème, c'est que tu mets des barrières entre nous. J'aurais aimé que tu m'ouvres le portail de ton coeur. Si tu ne le fais pas, c'est pas grave. Je trouverais une autre manière de franchir la grille. » Il lui tendit son portable pour lui prouver qu’il ne mentait pas, il avait toujours la conversation. En fait, il n’avait pas pu la supprimer parce qu’il était resté bloqué dessus. Il avait cherché plusieurs fois quelque chose qui pourrait trahir l’interlocuteur voulant se faire passer pour Norah mais n’avait rien trouvé. Il avait fini par croire que c’était bel & bien elle qui avait écrit ces messages et force est de constaté qu’il s’était lourdement trompé. Appréhendant sa réaction, il ne bougea pas.
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Maintenant que j’avais réussi à le convaincre que je n’étais pas à l’origine de ces textos – du moins c’était ce que j’espérais – j’attendais qu’il me mette au courant de ce que nous – ou plutôt lui et celui qui s’était fait passer pour moi – nous étions dit. Et à en voir sa tête et ses réticences à aborder le sujet, ça ne devait pas être joli-joli… Il commença par vouloir me rassurer, en disant que ce n’était sûrement qu’une mauvaise blague. A voir tous les efforts qu’il mettait pour minimiser l’incident, je commençais à m’inquiéter sérieusement. « Bon écoute Will, on ne va pas y passer la nuit, dis moi ce qu’il en ait ! » Ce n’était pas contre lui, vraiment, dans le fond je le trouvais sympathique, mais les gens qui tournaient autour du pot pendant des heures avec le don de me taper sur les nerfs. Lorsqu’il commença à parler photo au bord d’une piscine, j’ouvrai de grands yeux. Alors ça, c’était la meilleure ! Un millier de questions commença à arriver en trombe sous ma boîte crânienne, mais avait que je n’ai le temps d’y chercher des réponses, il continua en citant l’une des fameuses réponses de l’imposteur. Je restai bouche bée alors qu’il me tendait le téléphone où la conversation était restée intact. Il resta immobile, à quelques mètres de là, pendant que je prenais connaissance des faits. J’eus d’abord une envie folle de jeter le téléphone à la mer, et de hurler ma rage au ciel. Mais mon corps n’avait pas assez de force pour s’énerver. J’avais dépensé tellement d’énergie à en vouloir à la terre entière ces dernières semaines que je n’en étais plus capable. De nervosité ou d’amusement réel – je n’arrivais pas à savoir lequel des deux était vrai – j’explosai de rire, d’un rire incontrôlable, si violent que j’en avais mal au ventre. Après une bonne minute de fou rire, je parvins à me calmer, retrouvant mon souffle petit à petit. « Excuse-moi, mais je trouve ça… tellement ridicule ! Je ne sais pas qui a fait ça, mais je dois reconnaître qu’il a de l’idée. Mais j’y pense, tu n’as jamais pensé à appeler le téléphone pour voir sur quel répondeur tu tombais ? On serait tout de suite éclairé… » Car même si une part de moi admirait le génie de la manœuvre, l’autre part comptait bien se venger du petit plaisantin.
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Norah avait raison, ils n’allaient pas passer la nuit sur cette histoire de SMS. En même temps, il ne savait pas trop comment aborder le sujet, c’était délicat. Norah pourrait très mal réagir, hurler à la recherche du responsable, ou se sentir horriblement gêné, qui sait ? Il opina donc d’un signe de tête, piégé. Il lui expliqua donc ce qui s’était passé, lui lisant un SMS mot pour mot. Au final, il avait tendu son portable à Norah, la laissant lire l’intégralité de la conversation. Le silence semblait interminable, et il avait hâte qu’il prenne fin, que Norah dise quelque chose. Peut-être qu’elle aurait reconnu une expression familière, quelque chose qui permettrait d’identifier le coupable ? La jeune femme mit fin au silence, explosant de rire. C’était un peu effrayant, Will recula d’un pas, pensant qu’elle devenait folle. Finalement, il réussit à se calmer, elle trouvait ça ridicule. Oui, évidemment que ça l’était, mais lui n’avait pas trouvé ça drôle du tout. En même temps, il était sûr qu’il avait s’agit de Norah, il ne venait que de réaliser qu’il s’était trompé. Mais même après ça, il ne trouvait pas la situation drôle. Quelqu’un s’était bien amusé à se moquer de lui, et il était tombé dans le panneau. Norah souleva un sujet intéressant, s’il avait pensé  à appeler le numéro ? Bien sûr que non. Si cela avait été elle, qu’aurait-il dit ? « Je n’y ai pas pensé. Mais si ça avait été le cas, je ne l’aurais sans doute pas fait, même après avoir relu la conversation plusieurs fois, je ne voyais pas qui d’autre que toi pouvait avoir écrit ça. Je veux dire, il n’y avait rien qui trahissait qui que ce soit… Cette personne est douée. Bref, je n’aurais pas appelé parce que j’aurais eu peur que tu décroches, sans doute. » Il n’était pas pétochard, mais quand il s’agissait de résoudre des problèmes, il perdait ses moyens. En fait, du moment que cela touchait au social, il déraillait. Il fixa le téléphone, demandant à Norah ; « Tu penses qu’on devrait appeler, maintenant ? » Après tout, c’était le seul moyen pour savoir qui était l’auteur de cette plaisanterie. Il reprit son téléphone, composant le numéro. Il attendit le feu vert de la brune pour appeler, patientant.
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