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Au final, t'en savais rien. T'avais l'impression de tout lui reprocher comme si tu n'étais pas fautive alors que.. Alors que si. T'avais énormément de tord dans cette histoire. Peut être même tous. Parce que personne n'aurait accepté de passer en second plan dans une relation et c'était exactement ce que tu avais fais. Faire passer Koray après Zakhar, toujours après Zakhar. C'était comme un automatisme chez toi et peut être que tu ne t'en étais pas rendu compte avant mais, tu savais que la fin de votre relation avait été en partie prononcée par toi. Alors même si Zak avait tout fait pour vous mettre en échec, les choses auraient peut être pu tenir si tu n'avais pas jouée de cette manière. Tu n'avais pas voulu faire souffrir Koray mais comme toujours, t'avais laissée ton colocataire prendre le dessus. Parce que les choses avaient toujours marchées de cette façon. Les mots qu'il te sortait par la suite te blessais plus que par habitude. Parce qu'il av ait raison, il n'était pas la première personne à te le dire. Il n'était pas le premier à penser que ta relation avec Zakhar était nefaste en tout point mais fidèle à toi même, tu te voilais la face. Les gens ne le connaissaient pas comme toi tu le connaissais. Il ne pouvait pas le juger alors qu'il pouvait être la personne la plus merveilleuse au monde quand il le voulait. « Je ne suis pas obsédée par lui. C'est n'importe quoi. Je tiens juste à lui. J'ai pas le droit de tenir à quelqu'un ? » Est ce que tu te voilais la face encore une fois ? Possible. Mais tu ne l'avouerais pas. Tu n'avouerais pas être totalement obsédée par Zak tout comme tu n'avouerais jamais que cette relation pouvait te faire plus de mal que de bien. « C'est totalement égoïste Koray. T'es égoïste. Tu t'es protégé sans te dire que ça pouvait peut être briser le mien. Vous pensez toujours qu'à votre propre petite personne et votre bonheur personnel. » Vous.. Est ce que tu étais en train d'inclure Zakhar dans cette phrase ? Sûrement. Mais t'avais fortement l'impression que personne ne se souciait de ce que toi tu pouvais penser ou ressentir. Toujours des reproches, des remarques mais.. Personne ne te demandait si ça allait. Si t'arrivais à encaisser. Peut être parce qu'au final, tout le monde s'en fichait. « Partir d'ou ? On est colocataire, point. Alors ou est ce que tu veux que je parte ? Il ne contrôle pas ma vie même si t'aimes penser le contraire. » C'était beau de voir à quel point tu te voilais la face à cet instant précis. Comme tu détournais les choses pour tenter de les rendre meilleure. Comme tu te mentais à toi même.
Peut être qu'un jour tu réaliserais. Peut être que tu serais un peu moins stupide et surtout, que tu arrêterais de te voiler autant la face. Mais même s'il pouvait te faire du mal, même si parfois tu savais qu'il serait mieux pour toi de ne plus fréquenter Zakhar de cette façon, tu ne pouvais pas t'y résoudre. Parce qu'au final, c'était comme une évidence. Dès le début, il avait possédé une partie de toi et il était bien trop tard pour revenir en arrière. Alors oui, tu restais collée à lui peut être en espérant certaine chose qu'il ne faudrait pas mais, il était hors de question de penser qu'il contrôlait ta vie et tes fréquentations. « S'il me laisse tomber ce n'en sera qu'un autre de plus. Tu crois que je commence pas à avoir l'habitude ? » Oui. Cette réplique c'était avant tout pour le blesser. Pour lui renvoyer encore une fois en plein visage qu'il t'avais laissé tomber. Tu prenais cet air indifférent alors qu'en réalité, si Zakhar venait à tirer un trait sur toi, tu ne pourrais le supporter. Et d'ailleurs, tu n'osais même pas imaginer qu'il le fasse un jour. Totalement inconcevable. Fallait croire que la colère avait atteind des sommets puisque Koray finissait par redémarrer son jet partant à vive allure vers la plage. Et toi, tu restais là, comme impuissante face à tout ça. Ce n'est que quelques minutes après que tu reprenais la direction de la terre. Posant les pieds au sol, tu retirais ta combinaison avant de le voir surgir à nouveau devant toi. De toute évidence, la conversation n'était pas encore terminé. « Arrête de porter des jugements sur quelque chose que tu ne comprend même pas. Il était la pour moi quand j'avais personne et il a fait des choses pour moi que personne ne fera jamais. Alors quoi ? J'dois le sortir de ma vie maintenant ? Et parce que je tiens à lui ça veut dire que je suis desespérée ? » En colère, frustrée. Y avait des tonnes d'adjectif pour qualifier ce que tu ressentais pile à cet insant. « Il ne me contrôle pas et ne me contrôlera JAMAIS. » Et comme pour prouver ce que tu venais de dire, tu faisais un pas de plus vers lui, lui volant un baiser. Acte stupide ? Peut être.
Au départ, tu te trouvais idiote. Idiote de l'avoir embrassé comme ça, sans raison. T'avais juste agis à une pulsion tentant de lui prouver quelque chose. Et tu savais que tu n'aurais pas du faire ça, c'était pas honnête. Mais quand il te retenait, prolongeant dans le moment, tu ne pouvais t'empêcher de ressentir des tonnes de choses. Tu fermais les yeux te laissant prendre par les souvenirs et tout les moments que vous aviez pu passer ensemble. Il te manquait, c'était indéniable. Et à ce moment là, tu ne pensais plus du tout à Zakhar. Seul Koray s'imposait à ton esprit et tu continuais à l'embrasser comme si ta vie en dépendait. T'aimais retrouvée ça. Tu t'étais toujours sentie spéciale en sa présence et c'est comme si tout recommençait. Mais comme pour toute chose, il y a une fin et il finit par s'écarter te laissant interdite et en incompréhension total. La seule chose que tu sais, c'est que t'en avais envie. T'en avais envie et t'as ressentie des tonnes de choses en le faisant. Et finalement, ses mots te percutent te blessant plus que ce que cela n'aurait dit. Tu le regardes te faire des reproches sans broncher. T'écoutes juste et finalement tu répond calmement. Peut être un peu trop. « Si y a bien une chose que tu ne peux pas m'enlever, c'est que je n'ai jamais jouée. J'ai jamais jouée avec personne et j'ai toujours été terriblement sincère dans tout ce que j'ai fais. Et j'suis encore sincère maintenant. Alors si, ce que je viens de faire était important. Parce que tu me manques et que ce serait le pire des mensonges de dire le contraire. Et t'as pas le droit de me dire ça alors que j'ai aucune envie d'aller le retrouver. » Tu ne savais pas vraiment si tu arrivais à faire passer le message. S'il allait comprendre que là, tu ne jouais plus. Que tu ne tentais pas de lui prouver que Zakhar ne signifiait rien. T'étais sincère dans tes mots et tu te mordais la lèvre en le regardant tourner les talons. Encore une fois, il réussissait à te foutre les larmes aux yeux et tu ne savais plus quoi penser. « T'en vas pas. »
T'avais l'impression de le supplier et bordel ce que ça semblait pathétique. La dernière fois, tu ne l'avais pas retenu. Tu l'avais laissé partir sans rien dire. Et maintenant que vous n'étiez plus ensemble, t'étais là, à lui demander de rester. Tu savais que t'aurais du le faire avant mais, t'avais pas eu le courage. Peut être parce que tu avais eu la sensation que Zakhar avait gagné et qu'il ne restait plus rien à faire. Sauf que tu ne supportais pas l'idée qu'il puisse croire que tu t'étais jouée de lui. Ce n'était pas le cas. T'avais pas fais ça. Il n'avait pas été ton passe temps ou quoi que ce soit d'autre qu'il puisse penser. Et peut être que t'avais envie de rattraper ça. De revivre les premiers jours de votre relation. De te sentir spécial à nouveau. Parce que quand il te regardait, les choses étaient différente. Tu n'étais pas que Zoé, l'ancienne mannequin, belle à tomber et pleine aux as. Non, il t'avais vraiment aimé. Sincèrement. Et tu savais que ça n'avait eu aucun rapport avec ton statut social. Et il faisait demi tour, revenant vers toi sans que tu ne t'y attendes. Quelque part, tu étais persuadée qu'il allait encore partir sans se retourner. Alors tu le fixais juste, le laissant se mettre tout près de toi et fermant les yeux quans ses doigts rentraient en contact avec ta peau. « Qu'est-ce que tu attends de moi, Zoé? » Rien et tout à la fois. Mais tu ne pouvais pas dire ça, ce n'était pas une réponse. « Je sais pas.. J'veux que.. Que tu comprennes que j'ai pas jouée avec toi. Que c'était sincère et que j'ai jamais voulu que ça se termine comme ça. Que tu comprennes que je tenais à toi et que j'ai eu mal quand t'es partit. Que tu me manques aussi et que j'aurais voulu que tu ne le laisse pas gagner comme ça. »
Voilà. T'avais enfin sortit ce que t'avais sur le coeur. Tu n'était pas sûre que ça t'avances à grand chose, ni même que les choses évoluent mais.. Tu l'avais dis et c'était mieux que de te bouffer chaque jour avec les regrets. Maintenant, il pouvait très bien faire le choix de ne pas te croire, et même si ça te boufferais, au moins, t'aurais été honnête avec lui et tu n'aurais plus ça à te reprocher. Tu poussais un soupir te demandant s'il allait comprendre ou au contraire, t'envoyer une nouvelle fois sur les roses avant de tourner les talons. Dans les deux cas, tu n'avais aucune idée de comment réagir. Les choses étaient bien trop compliqués pour planifier à l'avance et t'attendais juste, anxieuse. Anxieuse parce que pour la première fois, tu n'avais pas le contrôle. D'ailleurs, il y avait bien longtemps que tu avais cessée de contrôler cette situation. Il te disait comprendre et tu gardais encore le silence ne sachant pas vraiment quoi rajouter. T'avais peur de dire quelque chose de mal placé qui pourrait encore une fois faire éclater les choses. T'avais déjà bien assez fait de dégâts avec lui et tu n'avais certainement pas envie d'en rajouter. Mais quand il avouait que tu lui manquais aussi, tu ne pouvais t'empêcher de sourire bêtement. Allez savoir pourquoi mais quelque part, ça te soulageait. Il n'était pas partit en te haïssant et même encore maintenant, cela prouvait qu'il tenait à toi. On ne manquait pas aux gens qui s'en fichait. Alors ça te faisais du bien même si les choses étaient loin d'être réparés. D'ailleurs, tu n'étais même pas sûre que ça puisse vraiment s'arranger. Et quand il reculait d'un pas, toi tu avançais. Sans trop savoir pourquoi mais, t'avais pas vraiment envie qu'il mette de la distance. Le baiser échangé avait réveillée en toi de vieux désirs, une attirance certaine que t'avais enfoui depuis votre rupture. « Je sais.. Et.. J'suis désolée de ne pas m'être rendu compte plus tôt de tout ça. On apprend de ses erreurs non ? Je laisserais plus Zakhar faire ça.. »