i try, i try, but it's so hard for me ∞ iris.

La mois d'août avait débuté il y a quelques jours, et je n'avais toujours pas revu Iris. Cela devait faire presque un mois que je n'avais pas donné la moindre nouvelle, préférant réfléchir seul à la situation qui m'avait totalement chamboulé. J'avais complètement perdu mes moyens, c'est certain, mais j'avais beau essayer, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée. Mon Summer Camp est donc loin d'être tout beau tout rose, mais il fallait quand même que je sorte. Le bateau venait de faire escale à Sainte Lucie et c'était l'occasion pour moi de prendre un peu l'air. En plus, il fallait que je m'achète un paquet de clopes. Je discutais un peu avec mes colocs, tandis que je m'habillais rapidement pour sortir. La plupart des gars allaient au bar, mais cette fois, je n'avais pas envie d'y aller. J'ai besoin d'espace je suppose. Je saluais donc les mecs et descendais sur le port pour me rendre dans le centre ville, il fallait que je trouve un bureau de tabac rapidement, sinon j'allais péter un câble sans ma cigarette du matin..

Depuis quelques jours, j'avais commencé à reprendre du poil de la bête. Je commençais à me faire à l'idée que je devrais peut-être élever cet enfant que je portais seule, car celui avec qui j'aurais bien voulu l'élever ne m'adressait plus la parole. Nate. Il me manquait tellement, et si j'allais pourtant un peu mieux, mes cauchemars avaient repris de plus belle, et dix fois pires qu'auparavant. D'ailleurs, je crois que les filles de ma cabine en avaient un peu marre de se faire réveiller en sursaut dès que je me mettais à crier à deux heures du matin, en sueur, même si elles ne me le disaient pas, je le voyais dans leur regard, alors j'avais demandé si je pouvais dormir dans l'une des cabines vides du premier étage, réservé à ceux qui voulaient un peu plus de solitude et les parents avec leur enfant, normalement. Bref, aujourd'hui, je m'étais mise dans l'esprit qu'il fallait que je sorte un peu, visiter ce nouvel endroit où nous étions, soit Sainte-Lucie, donc enfilant une robe d'été et m'armant de mes lunettes de soleil, je pris la direction du centre-ville. Cela faisait peut-être une quinzaine de minutes que je marchais, lorsque, dans la direction opposée à la mienne, je croisai Nate. Mes pieds se figèrent au sol, j'étais bouche-bée de le revoir, mais si contente en même temps. Je me demandais si je devais l'aborder, mais...depuis le temps que l'on ne se parlait plus, il faudrait bien le refaire un jour, alors même si c'était pour me faire balancer un tas d'insultes au visage, j'avais envie d'entendre sa voix. '' Nate, hey... Qu'est-ce que tu fais ici? '' Question idiote et inutile pour débuter un peu de conversation..

Cela faisait un mois que je n'avais pas revu Iris, et je ne savais absolument pas ce qu'elle avait fait en mon absence. Tout ce que j'espérais, c'est qu'elle ne soit pas retournée vers Dwight, car ça, ce serait la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. En même temps, j'étais parti et m'étais éloigné d'elle, elle n'a aucun compte à me rendre à partir de maintenant, je ne peux pas la blâmer. Mais je me connais, je sais que je péterais un câble quoi qu'il en soit. Je repensais au message que Marshall m'avait envoyé, il avait certainement dû être engagé par Iris pour essayer de me résonner, mais ça n'avait pas servi à grand chose je dois l'avouer. Alors que je ruminais tout seul dans mes pensées, je l'entendis. Elle. J'aurais pu la reconnaître entre mille. Sa voix se faisait incertaine à mon égard, je le comprend totalement, vu la dernière conversation téléphonique que nous avons eu. Je baisse mon regard vers elle, ne pouvant m'empêcher de jeter un coup d'oeil à son ventre, il n'a pas encore changé.. en même temps, ça doit faire trois mois même pas. « J'vais acheter des clopes. » répondis-je simplement à la jeune femme, d'un ton las et épuisé. Je vois dans ses yeux qu'elle a mal dormi, et je ne peux pas m'empêcher de ressentir un pincement au coeur. D'habitude, c'est moi qui l'aide avec ça, mais je ne suis pas là. Je ne sais pas quoi faire, maintenant que je suis posté devant elle, mais je décide de continuer ma route pour aller au bureau de tabac. Un petit recoin de mon esprit espère qu'elle me suivra mais l'autre majeure partie hurle de la laisser partir.

Dès que Nathaniel m'avait raccroché au nez, après notre engueulade lorsque je lui avais annoncé la nouvelle, - mauvaise pour lui, moyennement bonne pour moi, j'avais cru comprendre que c'était terminé, ou qu'il ne voulait plus rien savoir de moi, mais jamais je n'aurais été prête à accepter cette idée sans preuve. Et puis moi, je l'aimais. Alors jamais je ne me serais sentie prête à faire une croix sur lui. En le revoyant dans cette rue publique au Summer Camp, à Sainte-Lucie, mon coeur ne fit qu'un tour, ma salive se sécha directement et je me sentis fondre au soleil, comme si disparaître pour de bon est ce que j'avais attendu depuis longtemps. J'étais bien trop heureuse de le revoir enfin, vivant, seul et accessible, que pour rien au monde je n'aurais laissé la chance de lui parler m'échapper. Même si je ne savais que dire. Sa voix, ses yeux qui me transpèrcent... Je me sens sur un nuage, malgré le fait que le nuage soit gris et prêt à exploser. Je ferme les yeux en appréciant un moment, mais je sens qu'il va me filer sous les doigts si je ne le suis pas. Je me sens comme un parasite, une gamine qui vous suit tel un pot de colle. Avant qu'il ne disparaisse, ma main le retient en se posant sur son bras. Je frissonne au contact. J'essaie de détendre notre atmosphère tendue en faisait un peu, -oui, un peu, d'humour. " Je croyais t'avoir dit que ce n'était pas bon, les clopes..? ", fis-je dans un minuscule sourire. Peut-être est-ce lui qui m'avait dit ça. Mais on s'en fou. Je le suivais alors, ne sachant pas trop quoi dire, regardant autour de moi, nerveuse. " Tu m'as terriblement manqué. Je... J'ai recommencé les cauchemars.. " Je n'allais pas lui cacher ce détail, cette vérité qu'il comprendrait par rapport à l'effet que ça m'avait fait de le voir disparaitre.

Spoiler:

Je ne sais pas dans quel état d'esprit je me trouve actuellement. Je suis toujours aussi énervé, je suis évidemment soucieux des derniers événements qui se sont déroulés mais je ne peux pas m'empêcher d'être un minimum.. heureux. Elle n'a pas l'air au top de sa forme quand je la vois, mais pour tout dire, moi non plus. Je suppose qu'elle n'a pas avorté, et malgré moi, ça me fend le coeur car il est trop tard pour ça à mon avis. J'aurais aimé qu'elle le fasse, ça c'est clair, mais je suis incapable de lui demander une chose pareille. Je ne peux pas la laisser tuer son gosse. Alors que nous sommes plantés, l'un en face de l'autre, je n'y arrive pas. Toujours pas. Il faut que j'aille acheter mes clopes, et pour l'instant c'est tout ce qui compte. Mon coeur fait un bon quand elle m'attrape l'avant bras. Ma mâchoire se serre, mes yeux se ferment, je ne sais pas comment réagir. Je me tourne vers elle pour que sa main ne me touche plus et j'ai du mal à décrocher le moindre sourire à ses paroles. Je ne répond rien, croisant les bras sur mon torse, m'inquiétant davantage sur la suite. J'étais attristé par cette nouvelle, car je sais à quel point les cauchemars ne sont pas une partie de plaisir.. J'ai vécu la même chose, et même si ça s'est calmé pour moi, il m'arrive toujours d'en faire. Ou de ne pas trouver le sommeil, au choix. « T'as repris les cauchemars ? Essaie de plus y penser, de t'endormir paisiblement comme on le faisait, ça marchera. » Je ne sais pas quoi dire d'autre, après tout je ne suis plus là pour l'aider et même si ça me fait mal, je ne sais pas si je peux revenir. Je commence à repartir en direction du tabac mais je fais un effort - à mes yeux - surhumain. « Bon j'ai vraiment besoin de clopes.. donc si tu veux discuter, c'est en marchant. » Waouh, je ne sais pas comment j'ai fait sur le moment, mais maintenant c'est dit. Je ne peux plus faire machine arrière.

Spoiler:

Le revoir me faisait un bien fou, mais me rappelait à nouveau la douleur immense que j'avais éprouvée en le voyant, en le sentant s'éloigner de moi lors de l'annonce de cette fameuse nouvelle qui ne m'avait apporté que du mauvais, jusqu'à présent. Moi qui croyait qu'un bébé était présage de bonheur... C'était loin d'être le cas pour moi. En y réfléchissant bien, peut-être était-ce moi, la cause de tout ces problèmes. Mon coeur explosa en morceaux lorsque Nate dégagea ma main de son bras. Il me fuit encore alors que je suis juste devant lui. Il n'aborde même pas un quelconque sourire, il ne veut pas me voir. Comment pouvais-je me faire pardonner pour tout ça? J'avais couché avec Dwight, ce qui était une erreur en soi déjà, et Nate avait réussi à me la pardonner. Mais être enceinte de lui... Même moi je n'arrivais toujours pas à y croire. Et il était trop tard pour reculer, maintenant. Je me recule, pour respecter ses désirs et... son dégoût à mon égard, mais directement je ferme les yeux pour tenter de retenir les larmes qui menacent de couler abondamment sur mes joues. Ma gorge se serre, ma salive est sèche, je n'arrive pas à comprendre tout ce qui se passe actuellement. Jamais je ne m'étais sentie aussi faible. Cette impression d'avoir le poids du monde entier sur les épaule ne faisait que se confirmer de jour en jour, je n'arriverais plus à tenir debout, d'un moment à l'autre. '' J'y arrive pas. T'es plus là. '', fis-je dans un murmure, un peu sèchement, mais sans le vouloir. Je baissai la tête, mais la relevai aussitôt lorsqu'il annonça de nouveau qu'il voulait une clope, et que si je voulais discuter, ce serait en marchant. Parce qu'il me disait pas de dégager au plus vite? Si vous aviez pu voir l'étincelle de joie dans mes yeux à ce moment là, toujours brillants de mes larmes, vous auriez compris à quel point j'étais heureuse. Comme à une petite fille à qui l'on a dit non une dizaine de fois et à qui l'ont fini par succomber à cause de ses beaux yeux, pour finalement dire oui... '' Oui, d'accord... '' Je le regarde du coin de l'oeil. Tout de lui me manquais. Et pourtant, je doute que je lui manque, à lui... '' T'étais où, ces derniers temps? '', demandai-je comme simple question, pour discuter un peu..

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Je déglutis, comme si je venais de me prendre un poignard dans le coeur. A la base, c'est moi qui l'ait abandonné et j'en suis conscient, mais ses paroles me blessent. Elle me fait mal, je fais de même, cette relation ne mène à rien. Je suis désemparé par tout cela et appart river mes yeux au sol, je ne sais pas quoi faire d'autre. Je suis toujours au plus mal, et je n'arrive pas à remonter la pente, pas sans elle. Il me faut Iris dans ma vie, mais je crois que je ne suis pas encore prêt à l'accepter avec l'enfant d'un autre. Mon jugement est certainement trop cruel, mais c'est ainsi et je ne peux rien y faire pour l'instant. Dans mon élan, je lui propose de m'accompagner au bureau de tabac, même si je sais que cela me fera plus souffrir qu'autre chose. D'un côté, je n'ai pas envie de la perdre complètement, mais je sais qu'avec mon comportement, elle finira un jour ou l'autre par partir. A sa question, je hausse les épaules, car à vrai dire je n'ai rien eu de bien intéressant ces temps-ci. « Sur le bateau en général.. » répondis-je alors, sans quitter le chemin des yeux, je n'ai pas la force de la regarder. Je préfère jouer à l'indifférent, c'est la méthode simple. J'essaie tout de même d'être poli et je lui renvoi sa question. « Et toi ? » J'étais curieux de savoir si elle était retournée voir ce Dwight.. j'espérais que non. Après quelques minutes, nous arrivons devant le bureau de tabac et je passe la porte. « J'en ai pour trente secondes. » lui dis-je pour qu'elle m'attende à l'extérieur. J'ai le coeur serré, je suis mal, et j'espère que la clope du matin me fera bon effet.

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Cette distance qui nous séparait, cette douleur que je ressentais à la simple vue du jeune homme, au simple fait qu'il soit là, devant moi, me rappelait ces adolescentes qui vivent leur première peine d'amour. Peut-être est-ce ce que je vivais présentement, quoique c'était bien plus fort, bien plus douloureux et que ça n'affectait pas que mon présent, mais aussi mon futur. Si j'avais avoué mon amour à Nate, ce n'est pas sans raison ; la sincérité des sentiments est quelque chose de très important à mes yeux, et même si je ne suis pas la meilleure personne sur Terre, je sais que je ne lui aurais jamais dit cela si ce n'était pas pour durer, si ce n'était pas sincère. Si ce n'était pas un amour que je me voyais projeter loin et longtemps. Nous qui étions si tactiles auparavant et si aimants, nous voilà éloignés et gênés de simplement discuter. Certes, nous n'étions pas préparés à cette soudaine rencontre, ni lui, ni moi, ce qui rendait la chose peut-être un peu plus compliquée qu'elle ne l'était déjà. " Ah... Dans ma cabine.. Enfin, je me suis louée une cabine, parce que je réveillais mes colocs, avec mes cauchemars.. " Y'avait que Nate qui comprenait ce que pouvait représenter les cauchemars, ce que ça pouvait me faire, lui faire. Il vivait la même chose, avant. Avait-il recommencé lui aussi? Lui seul se réveillait la nuit pour me prendre dans ses bras et m'aider à gérer ça, et inversement, je ne le laissais pas dans son lit en sueur et tendu lorsque ça lui arrivait. J'aurais bien aimé qu'il me serre dans ses bras. " Je fais mon antisociale, ces derniers temps, à ce qu'on m'a dit. " Je ne voyais presque plus personne. Je fuyais Dwight comme la peste, je vivais avec cette grossesse seule, et seulement quelques amis proches avaient l'occasion de me voir, même si l'envie de m'enfermer me prenait bien. C'était pathétique de vivre aussi mal une séparation, qui n'était peut-être pas une séparation, mais...une complication, pour le moment. " Je t'attends. " Il allait se chercher un paquet de clopes, et si je n'avais pas été enceinte, j'en aurais fait de même. Je devais bien être à 4 mois de grossesse, c'était trop dangereux pour moi et pour le bébé. Ma main se posa sur mon ventre et je fermai les yeux, retenant des larmes, alors que j'attendais Nate. Ce n'est que lorsque j'entendis des pas que je rouvris les yeux en le voyant s'approcher de moi, son paquet de clopes en main. Je ne voulais pas qu'il voit à quel point ça pouvait m'affecter. " T'as... tu as envie d'aller quelque part? Je.. Un café, une bouchée ou j'sais pas.. juste une promenade? " Il fallait bien tenter l'impossible pour avoir des résultats...

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Putain, elle m'avouait que ses cauchemars avaient repris, et pas qu'un peu.. Sérieux, ça me brise complètement et j'ai l'impression que je vais flancher. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de la couvrir de baisers et d'oublier tout ça.. mais j'y arrive pas. J'ai déjà du mal à la regarder alors je n'imagine même pas entamer le contact, ce serait trop difficile à digérer. Je me contente de soupirer, passant une main sur mon front, comme si je transpirais à grosse gouttes.. j'ai super chaud d'un coup, et je crois que cette histoire de cauchemars me stresse. « Et tu dors mieux ? » A quoi ça sert que je lui demande ça sérieusement ? Non mais des fois, je manque vraiment de tact et il faudrait que j'y remédie. En même temps, je ne sais pas quoi dire d'autre et heureusement que j'arrive devant le tabac pour m'échapper. Je retarde au maximum mon retour à la réalité, mais le vendeur me sert bien trop vite à mon goût. Le point positif, c'est que j'ai mes clopes pour la journée et ça me ravive un peu. A peine sorti à l'extérieur, j'en allume une et profite de cette première latte qui me fait un bien fou. Je crois. J'évite toujours soigneusement le regard de la femme que j'aime, entendant sa proposition à laquelle je ne sais pas quoi répondre. Mon dieu.. comment je vais faire pour me sortir de cette situation que j'ai de plus en plus de mal à supporter ? « Ouais un café pourquoi pas. » J'en ai marre de lutter, et pour lui faire plaisir - pour moi aussi - j'accepte de rester davantage en sa compagnie. Après tout, on fait tous des erreurs et il faut peut-être que je me mette ça dans le crâne pour penser à mon bonheur. Et au sien.

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" Trois heures au lieu d'une... C'est un progrès. " Ce sourire qui était apparut sur mes lèvres se voulait rassurant. Le truc, c'est que je ne voulais pas lui cacher ce qui se passait, comment je me sentais, mais je n'avais pas envie de l'inquiéter. Je ne voulais pas qu'il me prenne en pitié. Quoique au fond de moi, je croyais que la solution serait de me laisser faiblir encore plus pour qu'enfin il revienne à moi. Mais ce n'était pas honnête. Je devais lui laisser le temps qu'il fallait, tout le temps qui lui était nécessaire pour qu'il finisse par avaler la nouvelle, par la digérer enfin, même si c'était long et qu'il me manquait terriblement... Je pouvais bien faire ça. Pour lui. Parce que tout ça, c'était de ma faute. Je ne pouvais être plus heureuse en l'entendant accepter ma proposition. Un café, lui et moi? Oui, à bien y penser, on aurait tout à fait dit une gamine de seize ans qui en est à son deuxième ou troisième rencard et qui est déjà complètement sous le charme de ce mec qui lui, n'en a rien à faire de la fille. Je me laissais être naïve à ce point, car je l'aimais et je ne voulais pas qu'il cesse de m'aimer. " J'en ai croisé un ce matin.. pas très loin d'ici. Ça m'avait l'air bien. " Mon sourire s'agrandit un peu, je l'observe fumer nerveusement du coin de l'oeil. Sa présence suffit à m'apaiser, même si c'est plutôt tendu. Nous arrivons au café, qui n'était pas loin de notre position actuelle et je me mords la lèvre en baissant les yeux. " J'te prends ton truc préféré? C'est toujours la même chose ou bien tu as changé...? " Je me dirigeais vers le comptoir en commandant et pour moi, et pour lui à la fois ; je le connaissais assez bien pour savoir ce qu'il préférait, non? " C'est moi qui paie. ", dis-je d'un petit sourire, en repensant à ce voyage à Dubaï et ce petit débat que nous avions eu par rapport au fait que j'avais tout payé et que je n'aurais pas dû... Mais j'aurais dû, oui. J'avais bien fait, car je ne regrettais rien.