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DIENCER ❥ Ain't nothing I can do

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Ain't nothing I can do

Tu crois qu’en te battant, toute colère disparaitra de ton être, mais cela est faux. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un enfant perturbé voir hyper actif. J’avais toujours besoin de me défouler sur quelque chose pour évacuer le trop plein d’énergie. En grandissant, je m’étais laissé envahir par une colère sourde dont je ne connaissais l’origine. Cela n’était pas dû à l’éloignement de mes parents. Non, cela était autre chose. Quelque chose dont je n’avais jamais réellement saisie le sens. Un jour, j’ai complètement craqué. Je n’avais que quinze ans à l’époque. Automatiquement, mes parents m’ont envoyés dans un pensionnat de redressement en Amérique. Pourquoi là-bas ? Parce qu’ils avaient déjà déménagé à New-York. Dans cet endroit, j’ai vécu l’enfer, mais je trouvais toujours le moyen de m’en sortir. A l’époque, je me sentais invincible. Je n’avais pas encore pris conscience que ce genre de comportement pouvait m’être nuisible. En sortant de ce pensionnat, mes parents m’avaient assigné un nouveau psychologue. Psy que je suivais toujours. Selon lui, ce n’était pas de la délinquance, mais plutôt le résultat d’une colère que j’enfouissais en moi. D’ailleurs, les vrais délinquant ne sont pas pris à Princeton et encore moins à Harvard. A chaque fois que je pense en avoir fini avec ces bagarres, je recommence. Voilà pourquoi, je me retrouvais l’épaule en sang. Je m’étais pris un espèce de bout de bois en évitant un énième coup. Mon adversaire avait fini aussi amocher que moi et si la sirène des flics ne m’aurait pas alerté, on se serait surement entre tuer. Encore une fois, cette baston n’était partie de rien. J’étais souvent en colère et encore plus depuis que j’avais appris que mon père espagnol n’était pas mon vrai père. Au bout de quelques minutes de course, je m’arrêtais sur le ponton pour reprendre mon souffle. Puis, je rejoignais tranquillement le bateau. Piquant une bouteille de rhum dans les cuisines, ainsi qu’un torchon, je sortais sur le pont supérieur. Caché dans un canot de sauvetage, je tentais désespérément de nettoyer ma plaie, lorsqu’un bruit sourd attirait mon attention. On aurait dit des bruits de pas. « Qui va là ? » Ma voix était roque et profonde. Ce qui était surement dû au fait que je n’avais prononcé aucun mot depuis presque quarante minutes.
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A cette heure, ils étaient quasiment tous encore dehors. Et elle, quasiment toujours dedans. Gardienne du bateau, Spencer profitait du peu de répit qu'on lui offrait. Elle avait choisit l'aventure, elle y était. Et se forçait à participer à chaque étape de celle-ci. Mais lorsqu'on la laissait tranquille, vous vous doutez bien qu'elle n'allait pas s'infliger encore des remous. Il n'empêche que le sommeil avait du mal à la trouver, et qu'il n'était pas rare de la croiser aux retours de soirées, guidant quelques perdus jusqu'à leurs cabines. Ce soir elle erre, ses pieds nus faisant craquer le parquet du bateau. Il est encore un peu tôt pour jouer les phares, mais peut-être pas pour jouer aux secouristes. Tranchant avec sa peau diaphane, une goutte de sang rouge vif stagne sur le sol. Du moins ça y ressemble. Ce n'est pas l'hémorragie, loin de là, mais c'est suffisant pour entraîner Spencer du côté du blessé. Elle s'en approche, et la voix qui l'interpelle précise la position. « Euhm.. Spencer. C'est Spencer.  » Princesse fronce ses sourcils, hésite, butte sur l'identité. Mais continue tout de même à avancer vers le canot. Généralement, son prénom n'était pas l'origine de panique, au contraire. « Ca va là-dedans ? » Elle s'inquiète, un peu. Quasi autant pour lui que pour elle. Les types qui débarquent de nuit sur un bateau, c'est pas que ça la panique, mais quand même. La violence, elle la connait assez pour la craindre. « Ok.. je vais venir vers vous.. » Avertit-elle en posant sa main sur le canot, comme pour se prévenir de toute réaction disproportionnée. Sauf que sous ses yeux bleus, c'est Diego. Et s'il y a bien quelqu'un qu'elle ne craint pas, c'est lui. Du coup, ne reste que l'inquiétude le concernant. Après avoir étouffé un hoquet de surprise, Spencer s'agite, escaladant avec l'adresse qu'on lui connait le canot. « Diego, tu m'as fais peur ! Je t'avais même pas reconnu. » Glisse-t-elle en entrant maladroitement dans le bateau, ses prunelles ne se posant que très rapidement sur ses traits abîmés, déviant directement vers sa blessure, cachée par un torchon qu'il apposait contre. « Montre-moi. » Qu'elle commande en s'approchant de lui. Chez les Strudwick, je demande la grande sœur. Celle qui a déjà tout vu.
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Les blessures ne m’arrachaient plus de douleur. Du moins, je savais contrôler cette superficialité. Si on avait conscience d’avoir mal, il suffisait d’ignorer la douleur et de passer au-dessus. C’était difficile à faire, mais à force de blessure et d’accident de moto inutile, j’étais devenu un habitué. Appliquant le torchon sur ma blessure, je faisais barrage pour éponger le sang et éviter qu’il en coule plus. Heureusement pour moi, ce n’était pas une blessure profonde. Le bout de bois n’était pas aller assez loin pour cela. L’oreille aux aguets, il m’avait semblé entendre un mouvement pas loin de moi comme si quelqu’un s’approchait de moi. Presque immédiatement, je demandais à la personne de s’annoncer. De nature méfiante, je préférais demander plutôt que de ne rien dire et cela même si je me retrouvais à parler dans le vide. « Euhm.. Spencer. C'est Spencer. » Sa voix s’était envolé jusqu’à moi comme un tintement cristallin. Mes épaules s’affaissèrent, tandis que mon souffle se bloquait dans ma gorge avec appréhension. Je ne voulais pas qu’elle me voit dans cet état. Pas elle. Ne disant rien, j’espérais qu’elle fasse demi-tour, mais au lieu de cela, elle se rapprochait un peu plus. A présent, ses pas étaient de plus en plus proches. « Ca va là-dedans ? Ok.. je vais venir vers vous.. » Elle allait venir, alors qu’elle ne savait pas qui j’étais ? Cette nuit dans cette ruelle ne lui avait pas suffi ? Etait-elle aussi imprudente que cela ou était-ce sa bonté qui reprenait le dessus ? Honnêtement, je n’étais pas habitué à ce type de personne et ça ne me plaisait pas vraiment. J’espérais encore qu’elle fasse demi-tour lorsque je sentis sa main sur le rebord du canot de sauvetage. Merde, elle allait monter. « Diego, tu m'as fais peur ! Je t'avais même pas reconnu. » Double merde. Elle m’avait reconnu. Pour quoi j’allais passer maintenant ? Une odeur de parfum féminin emplissait mes sens, alors qu’elle prenait place à mes côtés. D’une gêne qui me surprenait moi-même, je n’osais pas me tourner vers elle pour croiser son regard. « Montre-moi. » Bordel, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle soit aussi gentille ?! J’aimais vraiment pas ça. Ça me donnait l’impression d’être un put*** d’idiot. « Laisse, c’est rien » Ma voix se voulait distante et froide. Je ne voulais toujours pas la regarder en face. C’que j’avais l’air con comme ça. « Tu peux partir, j’vais me démerder » 
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Spencer, c'était l'infirmière. Elle avait fait de la réparation des âmes blessées son métier, après avoir pratiqué les heurts des corps. Mieux qu'un hôpital, la maison Strudwick comme école d'apprentissage. Elle avait été son propre patient, apprenant à encaisser les coups sans broncher et les apaiser ensuite. Tu vois Diego, on est pas si différents l'un de l'autre finalement. Sauf qu'on a pas prit le même chemin ensuite. L'une lutte contre la violence, l'autre se vautre dedans. Elle se rappelle bien de lui, dans cette ruelle. Elle se rappelle aussi en avoir eu peur, dans un premier temps. L'enragé paraissait aussi déchaîné que ses assaillants, sauf qu'il était venu pour la sortir d'entre leurs griffes. Une tendance au sauvetage partagé par la demoiselle, qui se laisse guider par le sang et la voix, jusqu'à découvrir les traits de son Énervé dans le canot. Un lieu bien choisit, on dira. Et il avait l'air des plus réjouit de l’accueillir dans son endroit, fuyant ses billes aussi bleutées qu'inquisitrices. « Laisse, c’est rien » De là où elle est, ça n'a pas l'air de « rien ». Le sang remplit le tissu, et croyez bien qu'elle ne compte pas ignorer ce genre d'indices. « C'est pas ce que je vois, Diego.. » Elle le contredit, ignorant la distance qu'il souhaite mettre entre eux. Pire, Spencer se rapproche, glissant l'un de ses genoux près des jambes masculines pour mieux voir. Elle le sent mal à l'aise, et le reconnaît bien là. Nul doute qu'il serait plus dans son domaine si les rôles étaient inversés. « Tu peux partir, j’vais me démerder » Elle ne peut s'empêcher de sourire à cette réplique, ses doigts se posant délicatement sur ceux de Diego, ceux qui tiennent l'ensemble ensanglanté. « Ouais.. ça risque pas d'arriver, croit-moi. Je vais nulle part. » La blonde se sentait parfaitement à sa place ici, près de lui. « S'il te plaît, laisse-moi t'aider. » C'est un murmure, et elle cherche à capter son regard. Elle lui doit bien ça, non ? Laisse-moi être là pour toi, comme tu l'as été. Têtue et patiente, on va y passer la nuit s'il te faut.

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« C'est pas ce que je vois, Diego.. » L’entendre prononcer mon prénom m’arrachait une grimace. L’entendre me devenait de plus en plus insupportable. Evitant soigneusement son regard, je tentais de la faire fuir, mais c’était peine perdu. D’un simple frôlement, je sentis ses fines jambes touché les miennes. Parcourut d’un frisson, je tente de mettre un peu d’écart, mais c’était juste impossible. Le canot de sauvetage n’était pas si grand que cela. « Ouais.. ça risque pas d'arriver, croit-moi. Je vais nulle part. » Bon sang, pourquoi est-ce qu’elle était aussi têtue ?! Je n’avais pas envie que l’on m’aide. C’était si difficile à comprendre ?! Sans compter que je n’étais pas fier de mon état. Quoi que je fasse, je finissais toujours par merder. Ma violence était un vice sans fin. Même avec la meilleure volonté du monde, je n’arrivais pas à m’échapper. En guise de réponse, je lâchais un faible grognement mécontent. Je voulais juste être seul. « S'il te plaît, laisse-moi t'aider. » Du coin de l’œil, je vois son visage s’abaisser. J’aurais dû être plus tendre avec elle, mais ses mots étaient de trop. « Bordel, fou moi la paix ! » Prise d’une pulsion, je m’étais retourné vers elle, le regard en feu. La compassion était à mes yeux, une chose détestable et je refusais d’être pris en pitié. « J’vais me démerder. C’pas comme si c’était la première fois. Alors, laisse tomber » Peu importe la douleur. Tout n’était qu’une question d’habitude et pour cela, j’étais un pro.  
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Spencer le coince. Et à chaque centimètre qu'elle gagne c'est lui qui perd. Pourtant, elle aurait cru, espérer surement, qu'il lui fasse confiance. Ce n'est pas le cas. Ou pas assez. Pas à la hauteur de sa fierté. « Bordel, fou moi la paix ! » Elle sursaute, plus à cause du regard que des  mots. Léger mouvement de recul, et elle avale sa salive en plantant ses prunelles dans celles du garçon. La mâchoire serrée, ses doigts qui s'appuient sur le tissu, quitte à augmenter la douleur. La paix, c'est tout ce qu'elle veut. Sa main rougit par le sang quitte son épaule, pour venir se loger contre sa robe qu'elle salie. Les bras croisés, Spencer se laisse tomber contre le rebord du canot, les jambes repliées sous elle. « Tu sais quoi ? T'as raison démerdes-toi, ça te réussit super bien. » Ca suinte d'ironie, mais la demoiselle ne sait pas comment faire d'autre qu'abandonner pour le moment. Il est sur la défensive, et la douceur féminine n'a pas l'air de contrer ça. « J'pensais t'aider, parce que c'est quand même plus facile à deux..  » Le temps d'hausser légèrement les épaules, qu'elle reprend : « ..mais si tu trouves ça plus sympa de galérer tout seul, vas-y. Je peux me contenter de regarder. » Elle tente autre-chose, passe par un autre chemin. Elle pourrait aussi lui expliquer que la pitié ne fait pas parti de son langage, et qu'elle a vu tellement pire que rien ne peut l’apitoyer, mais pas sur qu'il la croit.

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« Tu sais quoi ? T'as raison démerdes-toi, ça te réussit super bien. » Je devrais me sentir coupable d’avoir envoyé chier Spencer, mais ce n’était pas le cas. Cela ne voulait pas dire que je n’appréciais pas sa compagnie. Seulement, je détestais me faire assister. Surtout, si j’avais fait le con. Si je n’avais pas cédé à une pulsion, rien de tout cela ne serait arrivé, mais encore une fois, j’en avais fait qu’à ma tête. « J'pensais t'aider, parce que c'est quand même plus facile à deux.. ..mais si tu trouves ça plus sympa de galérer tout seul, vas-y. Je peux me contenter de regarder. » D’accord, je n’avais pas pensé qu’elle resterait me regarder. Inutile de me ridiculiser davantage et de me prendre la tête avec la seule jeune femme que j’arrivais à supporter. Soupirant un bon coup, je me tournais vers elle, rivant mes yeux vert sur son visage. Les rayons lunaires venaient illuminés la peau nacrée de son visage, faisant ressortir ses yeux cristallin. Comment refuser son aide ? Ah les femmes, elles nous rendaient tous faible ! « Ok ! » Voilà que je capitulais. « J’me suis juste pris un énorme bout de bois, je crois que j’ai une écharde qui est resté.. » On aurait dit un enfant qui grossissait un minuscule accident. Quoi qu’il n’était pas si minuscule pour moi ! Le bout de bois avait été sacrément costaud. Il n’y avait qu’à voir ma plaie. Le sang s’arrêtait d’affluer, mais cela continuait de m’élancer. J’avais la sensation de m’être pris un couteau. Comment le savais-je ? Peut-être parce que je gardais une belle cicatrice sur le corps à cause d’une bagarre qui avait mal tourner.  
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Vous vous doutez bien que Spencer allait trouver un moyen d'imposer son aide. Si ça n'avait pas été Diego, peut-être aurait-elle renoncé. Mais voilà, c'était Diego, et elle était bien incapable de le laisser ici dans cette position. Déjà, car tant qu'elle n'avait pas vu ce qu'il en était réellement elle ne serait pas rassurée, ensuite, puisqu'il était dans une humeur à laisser transparaître des failles. Or, combler les fissures, c'est sa spécialité.  « Ok ! » Bien malgré elle, un sourire discret se trace sur ses lèvres. « J’me suis juste pris un énorme bout de bois, je crois que j’ai une écharde qui est resté.. » Le sourire se mue en une grimace. L'ex battue est d'avantage habituée aux brûlures et bleus, qu'ils soient subis ou pansés, mais elle se rappelle bien de la douleur. « Juste pris un énorme bout de bois.. » Qu'elle répète en secouant légèrement la tête de gauche à droite. « Si ce n'est que ça ! » Spencer ironise, mais se rapproche du garçon, maintenant autorisée à agir. Se glissant à ses côtés, à genoux, ses doigts partent à l'assaut de la blessure. Avec délicatesse, elle ôte le tissu afin de voir sa blessure. Le fait que Diego soit le blessé la touchait plus que la plaie en elle-même, ses yeux ayant été habitués depuis longtemps. Se pinçant les lèvres, elle dévie brièvement son regard vers le jeune homme tout en passant sa main sur sa peau ensanglantée. « Faut que t'arrête de flirter avec la femme d'un bûcheron... » Elle se moque, un peu, rassurée de voir que le sang avait arrêté de couler. « … parce que je te confirme pour l'écharde, et ça va pas faire du bien. » Avant même de penser à désinfecter et bander tout ça, il fallait enlever le dernier bout de bois, histoire que ça ne s'infecte pas. « Tu me laisses faire ? » Lisez en sous-titre : tu me fais confiance ? Elle soutient son regard, mêlant son bleu à son vert.

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Après plusieurs minutes de bataille acharnée, j’avais baissé les bras en la laissant me soigner. De toute façon, elle avait particulièrement l’air d’y tenir. Aussi, je lui expliquais la situation. Je m’étais pris un bout de bois assez pointu dans le bras. Le choc avait été tel qu’il avait réussis à transpercer ma peau. Autant vous dire, ça ne faisait pas du bien. Je l’avais retiré brutalement en pensant que je n’aurais rien d’autre. Malheureusement pour moi, un gros bout d’écharde était resté coincé dedans. « Juste pris un énorme bout de bois.. » Elle se foutait de ma tronche ou quoi ?! Non, parce que je ne mentais pas ! Je sentais ce bout de merde s’enfoncer un peu plus dans ma chair et cela à chaque mouvement. « Si ce n'est que ça ! » J’aurais bien aimé que ça ne soit que ça. Seulement, mon bras n’était pas assez long pour aller chercher ce bout. « Tu ne dirais pas la même chose si c’était toi qui avait ce bout dans la peau. » Je serais les dents au moment où ses doigts froids se posaient sur ma peau. Spencer enlevait le tissu avec un certain soin, mais le tissu ayant collé ma peau, je ne pus m’empêcher d’avoir le souffle coupé. Je n’étais pas une mauviette d’habitude et j’avais connu pire, mais comme on dit, les petits blessures sont souvent les plus douloureuse. « Faut que t'arrête de flirter avec la femme d'un bûcheron... » Nerveusement, je lâchais un rire. Elle cherchait à détendre l’atmosphère. « … parce que je te confirme pour l'écharde, et ça va pas faire du bien. » Je savais déjà que j’allais douiller. «Sans blague » Mentalement, je me préparais déjà à la douleur. « Tu me laisses faire ? » ça, ça voulait dire qu’elle allait passer à l’action. « Fait ce que t’as à faire, mais fait le vite » D’appréhension, je sentis une chaleur désagréable envahir mon corps, tandis qu’une fine pellicule de sueur apparaissait sur mon front.

 

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Visiblement, se prendre un bout de bois dans le bras n'avait pas eu pour effet de rendre Diego d'avantage aimable. Bougon ? Si peu. On le serait pour moins vous me direz. Spencer avait juste prit la mauvaise habitude qu'il mette ses attitudes de rustre de côté quand il s'adressait à elle. Décidant de se heurter à son refus, elle parvient à avoir gain de cause. « Tu ne dirais pas la même chose si c’était toi qui avait ce bout dans la peau. » Clairement. Déjà, elle ne dirait pas « juste », et serait un peu plus paniquée que l'est le garçon. Comme s'il s'agissait d'une aventure quotidienne. Il avait cette quiétude étonnante face à la violence. Étonnante, et inquiétante aussi. « Si c'était moi, je ne serais pas dans un canot mais à l’hôpital pour qu'on s'occupe de ma blessure correctement. » Qu'elle lui réponds du tac-o-tac, ne s’embarrassant plus de politesse. Il allait finir par vraiment se mettre en danger avec ses conneries. Enfin, peut-être que la douleur qui s’annonçait le calmerait. Raccrochons-nous à cette idée naïve. Sous ses doigts, Spencer sentait l'écharde enfoncée dans la chair, heureusement pas assez profondément pour l'empêcher de l'extraire avec ses ongles. Mais elle semblait longue et irrégulière, ce qui allait rendre le tout particulièrement douloureux. Surtout quand le corps est déjà à vif. « Fait ce que t’as à faire, mais fait le vite » Une vague d'appréhension, une certaine dose de peur provenant de Diego emplissait l'empathique demoiselle. Elle hocha la tête, acquiesçant. Prête à s'exécuter. Mais juste avant, elle glisse sa main dans la nuque masculine, et rapproche son visage du sien, plaquant ses lèvres contre celles de l'étudiant. Se faisant, le bout de ses doigts attrapent l'écharde, l'ôtant avec une certaine dextérité de sa peau. Méthode classique du détournement d'attention, voyez. Elle s'écarte ensuite, comme si de rien était malgré ses joues rosies, et applique à nouveau le tissu contre la plaie pour y récolter les quelques gouttes de sang. « Tient, cadeau. Tu peux le garder comme souvenir de bataille. » Un fin sourire malicieux se pointe sur sa bouche, tandis qu'elle lui tend l'écharde ensanglantée.

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