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(flashback) Keyla & Caleb • How to say goodbye (2009)

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How to say goodbye ?
Keyla et Caleb.



Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire en la voyais jouer la pub L’Oréal, imitant les mimiques des pseudo-actrices choisi par la marque. J’étais du genre moqueur sur ce genre de pub que j’avais toujours trouvé ridicule, mais je devais reconnaitre qu’elle le faisait bien, lorsque sa carrière dans le tennis prendrait fin, elle aurait surement un avenir dans la comédie !
« Il serait fou de pas te prendre ! » Lançais-je en retrouvant un peu mon sérieux.
J’étais sincère sur ce coup-là, même si j’avais pas envie de la voir faire la poupouffe dans une pub, fallait reconnaitre qu’elle avait tout pour représenter la marque, elle était belle, non elle était parfaite !
Elle plaisanta alors en retournant ma connerie contre moi, j’aimais bien l’idée de devenir le prochain Stephen King mais fallait pas se leurrer, j’avais aucune chance.
« Tu parles ouai … Si j’ai de la chance, je trouvais une place dans un journal miteux qui me payera pour écrire des chroniques minables … Ou alors je deviendrais profs en dernier recours et je détesterais mes élèves pour avoir plus de talent que moi. Alors perd pas ton temps avec ma garde robe, en plus tu tireras pas grand-chose de mes vieux bouts de tissus. » Lançais-je amusé.
J’étais pas l’écrivain du siècle ça c’était sur, je manquais d’inspiration, je n’arrivais à rien si ce n’est à écrire de pauvres nouvelles sans saveur, il me fallait un truc plus vrais, plus authentique, peut-être que j’arriverais à pondre un truc sympa alors.
« Oh et puis ce soir c’est ton soir d’abord ! On est pas là pour parler de moi. C’est quoi la prochaine étape ? L’Australie, l’Europe ? T’auras bientôt plus de temps pour moi. » Lançais-je.
Je me demandais si j’allais lui manquer. Il était évident qu’elle allait cruellement me manquer, mais est-ce qu’elle arriverait vite à m’oublier ? Dans un sens j’espérais que oui, qu’elle ne souffre pas trop parce que c’était la dernière chose que je voulais mais en même temps, je ne voulais pas qu’elle tourne la page sur moi trop vite, j’avais peur qu’au final, elle m’oublie et que je ne sois au final rien de plus qu’un mec qu’elle connaissait qui était mort. C’était égoïste de ma part de vouloir qu’elle pense à moi, mais avec tout ce qui allait se passer, j’essayais de trouver des moyens de me changer les idées et imaginer son futur était un bon moyen d’oublier tout le reste.
QUEEN'B FOR ILH
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   L'avoir à tes côtés ce soir était une vraie bouffée d'air frais. Tu te sentais tellement seule depuis quelques jours, loin de Chicago, loin de tes amis. Tu revivais enfin, en le voyant ici après cet éloignement forcé. C'était un lourd sacrifice que de voguer à travers le monde pour rapporter des dizaines de titres à la maison, mais ça en valait tout de même la peine. Le tennis était cette chose qui te faisait vibrer tous les jours, qui te donnait la hargne et cette envie de te battre encore et encore, t'avais envie de montrer que derrière la chose fragile que tu es, il y a aussi cette battante. Mais avec tes amis, avec Caleb, tu avais cette impression d'exister pour autre chose que ta popularité et tu pouvais être sur de garder les pieds sur terre grâce à eux. La preuve en est, tu ne te prenais pas au sérieux en parodiant une de ces pubs effectués où l'on y voyaient ces pimbêches de mannequins idolâtrées par la jeunesse. Toi tu étais la totale antithèse de ces filles et tant mieux d'ailleurs, pas besoin d'être parfaite pour être aimé. Alors que Caleb détruisait ta théorie selon laquelle il deviendrait le nouvel écrivain à la mode, tu fis une mine boudeuse." Pourquoi tu es si pessimiste ? Laisses moi quand même croire en toi comme tu le fais pour moi depuis des années. " Et pourtant il continua à dévier la conversation sur ton unique cas. Tu allais chercher deux canettes de sodas dans le mini bar, lui en tendais une, et t'asseyais en tailleur sur l'immense lit que tu occupais toute seule." Hum et bien ma victoire de ce soir fait que j'ai gagné mon ticket pour Wimbledon donc Angleterre ! Je te prend des billets je suppose ? C'est pour dans trois mois. " Il ne pouvait pas d'ores et déjà être overbooké aussi longtemps à l'avance.

   
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Keyla et Caleb.



A la voir comme ça si parfaite, comment ne pas tombé amoureux d’elle ? C’était impossible, j’avais tenté de lutter pendant des années, ne voulant pas admettre que c’était plus que de l’amitié pour moi, ne voulant pas gâcher ce lien qui nous unissait. Mais malgré mes efforts, j’étais tombé éperdument amoureux de Keyla, et se soir plus que jamais, cet amour me brisait le cœur. J’hurlais intérieurement, je priais de pouvoir remonter le temps et changer ces quelques secondes qui ont brisé ma vie, mais malgré toute ma volonté, rien n’y faisait, j’étais coincé dans cette réalité. Mais avant de tout foutre en l’air, j’avais cette dernière soirée avec la plus belle femme du monde, et la meilleure aussi.
Je fis une petite moue en réponse à son commentaire, j’étais en réalité très honoré qu’elle me voit comme un écrivain de talent, j’avais juste du mal à y croire moi-même pour l’instant. Mon cœur s’arrêta une seconde lorsqu’elle revint avec une canette de soda en répondant à ma question. Elle allait aller en Angleterre, et elle prévoyait notre voyage. Elle ne savait pas que c’était la dernière fois qu’on était tout les deux. Moi je le savais et j’aurais préféré le contraire. Je devais mentir, et même si je n’aimais pas spécialement ça en temps normal, là c’était pire que tout, c’était une trahison plus qu’un mensonge et je me détestais déjà avant même que les mots ne sortent de ma bouche.
« Je book la date alors ! Je me demande si c’est vraiment aussi froid qu’on le prétend l’Angleterre … » Répondis-je. Puis avant même que j’eus le temps d’y réfléchir dans ma tête j’enchainais. « Enfin il peut se passer plein de truc d’ici là … »
Mon air avait changé, en fait au départ, j’avais eu cette réflexion dans ma tête, et je ne pensais pas l’exprimer à haute voix … Et je le regrettais déjà, mais pour faire mine de rien, je continuais très vite.
« J’en reviens pas du chemin que t’a parcouru, je me souviens quand on allait dans le parc derrière chez nous, avec les vieilles raquettes, je me souviens de toutes les raclés que tu m’as mis avant que j’abandonne définitivement. Et te voilà aujourd’hui qualifier pour un des plus gros tournois mondiaux. Bien que j’ai jamais vraiment douté de toi, je dois avouer que ça fait bizarre. Mais dans le bon sens hein ! » Lançais-je admiratif.
Keyla était de ceux qui avait trouvé leur voie très tôt, et qui était vraiment doué, c’était dans un sens un avantage pour moi, plus elle prenait de l’ampleur plus ces matchs étaient diffusé à la télé et plus j’aurais de chance de pouvoir la voir là où j’allais. Je ne pouvais pas tirer totalement un trait sur elle. Elle était ma meilleure amie, mon âme sœur, et on peut pas tout oublier du jour au lendemain même quand on nous y oblige …
QUEEN'B FOR ILH
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   Maintenant qu'il était là, qu'il avait fait ces milliers de kilomètres pour te rejoindre, tu n'avais plus envie de partir. T'étais parfaitement bien ici, tu n'avais besoin de rien de plus. Lui parler, voir son sourire te suffisait amplement pour te sentir heureuse. Les choses simples sont les meilleures. Et votre amitié en faisait parti, elle était naturelle, elle venait du coeur et jamais elle n'avais défailli. A croire que vous étiez fait pour vous rencontrer. Peut être que c'était votre destin et que du coup rien ne s'explique, c'est comme ça, pas de questions à se poser. Votre amitié continuerait à perdurer et ce malgré les kilomètres qui vous sépareraient quand tu seras toujours en train de voguer à travers le monde. Mais y'a bien un jour où tu arrêteras et ce jour là tu te te réjouiras car ce sera synonyme de plus de temps avec tes proches, quand bien même tu ne pourras jamais rattraper tout ce que tu as pu perdre avec eux. Toutes les conneries que vous auriez pu faire ensemble en cours, les anniversaires surprises, tu avais manqué tellement de choses pour t'adonner à ta passion que parfois tu te demandais comment Caleb et les autres faisaient pour ne pas te détester. T'étais loin d'être une amie parfaite et pourtant ils étaient toujours là, au point de vouloir te suivre à l'autre bout du monde. Tu invitais donc Caleb à ton prochain séjour en Angleterre dans trois mois." Tu ne vas pas me dire que tu as peur de la pluie quand même ! " Cette excuse serait irrecevable pour décliner ton invitation. Tu fronçais légèrement les sourcils en entendant la suite de ses paroles. Tout peut arriver ? Oui c'est certain, tu pouvais très bien te casser la jambe et ne plus participer au tournoi mais doutai-il vraiment à ce point ? Tu eu réponse à ta question sans le demander quand il retraçait ton parcours et te disait être si fier de toi." Tu vas me faire rougir ! " disais tu en portant tes mains au niveau de tes joues." Le problème c'est que je pourrais pas faire ça tout ma vie. Je vais devoir prendre ma retraite bien avant toi ou me reconvertir ! " Comme tous les autres sportifs, ta durée de vie était courte. Il était rare de continuer à remporter des titres, une fois la trentaine passée.

   
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Keyla et Caleb.



Je regrettais tellement de pas pouvoir figer le temps, tout arrêter et juste rester là avec elle pour toujours. Je savais qu’une fois que je quitterais cette chambre, ce serait pour quitter ma vie, pour la quitter elle, et c’était bien la dernière chose que je voulais. Je voulais que ca dure pour toujours, c’était ce qui était prévu, on était censé resté soudé pour la vie, c’était peut-être une promesse de gosse à l’époque ou on l’avait fait avec Briony, mais on le pensait toujours, on était un trio, les trois mousquetaires, le trio d’enfer, on était censé continuer de grandir ensemble. La vie n’était pas juste, ce n’était pas juste que cette jeune femme se face assassiner, ce n’était pas juste que j’ai cette image gravé dans ma tête pour toujours, et ce n’était pas juste de devoir tout abandonner … Non la vie n’était pas juste et je venais de prendre une leçon magistrale en pleine face …
L’entendre parler, me faisait oublier le reste et c’était tant mieux.
« Moi peur de 3 gouttes d’eaux tu plaisantes ! Mais disons que si tu pouvais décrocher une place pour l’Open d’Australie je serais pas contre non plus. » Répondis-je en souriant.
Je savais qu’un jour elle y arriverait, elle gagnerait tous les tournois du grand chelem, parcourerait le monde entier, elle allait devenir la numéro une mondiale, j’aurais tellement aimer pouvoir être près d’elle à ce moment là …
Elle envisageait déjà sa retraite, du moins elle en parla suite à mon élonge de son début de carrière.
« Tu parles, même une fois que tu auras fini de jouer, tu coacheras, ou tu commenteras à la télé, tu seras consultante pour la fédération ou un truc du genre, de toute manière une fois que tu auras tout gagné tu pourras faire tout ce que tu veux ! » Répondis-je avec sincérité.
Tous les grands athlètes, peu importait la discipline, ils avaient tous un avenir même après la fin de leur carrière, le journalisme, la télé, le coaching, le marketing sportif ils pouvaient presque tout faire et tout le monde les voulaient, Keyla ne fera pas exception c’était sur !
QUEEN'B FOR ILH
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   A la différence de la plupart des jeunes d'aujourd'hui, ton avenir ne dépendait de ta capacité à avoir de bons résultats au lycée mais à ta capacité ou non d'enchaîner les victoires qui te mèneraient toujours plus haut. Cela faisait déjà des années que ta carrière était entre tes mains d'où le fait que tu avais du mûrir bien plus rapidement que les autres, et ainsi fait une croix sur tous tes loisirs autre que le tennis. Tu ne regrettais pas non car cela te permettait de découvrir le monde, des gens même si tu n'es pas la tenniswoman la plus sociable qui soit et que tes parents te protègent pour t'éviter de devenir une de ses immenses stars à la grosse tête. Tu gardais les pieds sur terre grâce à tes proches, sinon tu ne serais pas là assise sur ton lit à partager un soda avec ton meilleur ami de toujours, celui qui te connaît sur le bout des doigts et qui se te faire sourire en un millième de seconde." Promis je vais tout déchirer pour qu'on fasse un tour au pays des kangourous. " C'était le moins que tu puisses faire et puis surtout tu te donnais au maximum pour remercier tes fans de le première heure, et Caleb en était forcément un. Alors qu'il te présentait un éventail de métiers qui pourraient te convenir à l'avenir, tu eux un léger rire nerveux." C'est vrai que jouer les coachs tyranniques ça pourrait être pas mal, ce serait une légère revanche sur le mien. " C'est vrai que tu devais t'accrocher avec lui parce qu'il était loin de te ménager et se fichait totalement de ton jeune âge. Pour lui t'étais une machine de guerre, heureusement que Caleb et les autres t'apportaient le côté humain." Tu rentres demain avec nous à Chicago, hein, je ne veux pas que tu dépenses encore des sous pour moi. " Ca te gênait toujours de recevoir des cadeaux, même si sa surprise avait une saveur particulière, celle d'une amitié inébranlable.

   
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Keyla et Caleb.



Parler de sa carrière était à la fois une façon d’oublier d’autre sujet que j’avais en tête, mais aussi une façon de me le rappeler, c’était très bizarre et très perturbant en un sens. Je faisais de mon mieux pour caché mes émotions et ça semblait marcher pas trop mal, j’avais parfois un sursaut qui remontait mais je le dissimulais le plus vite possible. Je mourrais d’envie de tout lui dire, pour pas qu’elle s’inquiète, mais je savais que je ne pouvais pas, si je le faisais, elle serait embarquer dans cette spirale de l’horreur, et elle avait déjà beaucoup à penser avec le tennis, je pouvais pas en rajouter une couche.
« Génial ! Et oublie pas la France aussi tant qu’à faire. » Continuais-je en rêvant de ces voyages avec elle.
On avait souvent parler de voyager, on a toujours eu des âmes d’aventuriers. Et puis il y avait tellement de belles choses à voir, il fallait tout explorer, j’espérais le faire un jour, et j’allais dès se soir après mon retour découvrir un nouveau lieu totalement inconnu, jamais visité, une nouvelle aventure, mais nettement moins motivante qu’un tour du monde …
Je souriais ensuite à l’idée qu’elle torture de futurs stars du tennis après sa retraite.
« Tu parles tu ferais pas de mal à une mouche, je t’imagine pas tyranniser qui que se soit. »
C’était un compliment en réalité, même si dit comme ça, on aurait pu le comprendre autrement, mais en réalité, le fait d’être patient, généreux et gentil en expliquant et en enseignant des choses aux autres c’était une qualité essentielle à mes yeux.
Puis elle aborda le sujet du retour, je jetais un coup d’œil à ma montre, et je me rendis compte que je devrais bientôt y aller, j’avais de la route à faire et si je n’étais pas rentré pour repartir avec l’inspecteur, je serais dans de beaux draps, encore plus que maintenant …
« Euh non, je vais devoir y aller bientôt … J’ai pris la voiture de mon père et … et il va en avoir besoin assez tôt donc … Je vais pas tarder, ya de la route. » Répondis-je un peu gêné.
Je savais que je mentais de façon terrible, j’avais jamais été très bon surtout face à quelqu’un qui comptait pour moi. Je bégayais, la voiture était vraiment à mon père, ça c’était vrai mais le reste pas tout à fait et ça me rendait nerveux de lui mentir mais aussi de savoir que les au revoir seraient en fait des adieux, et que je serais le seul à le savoir …
QUEEN'B FOR ILH
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   T'adorais parler de l'avenir même s'il était totalement incertain. On ne sait jamais ce qui peut avoir lieu dans la seconde qui suit. Mais Caleb avait ce don de toujours embellir les choses, c'était un optimiste dans l'âme en fait. Tu étais donc plus que rassurée quand il te disait qu'il voulait faire le tour du monde. Il profitait de ton statut d'athlète internationale mais tu ne lui en voulais pas le moins du monde, au contraire ça te faisait plus que plaisir de partager cela avec lui. T'avais l'impression que ta vie était la sienne également mais cette idée te faisait sourire, ça sonnait plutôt bien en fait." Oh oui la France ! T'as raison, j'ai toujours rêvé de visiter Paris, faut absolument qu'on y aille y'a pas le choix. " Pour le coup, t'avais encore plus la hargne pour enchaîner victoire sur victoire et réaliser ton vœu de visiter la ville lumière. Tu t'amusais ensuite à te dépeindre comme une potentielle coach monstrueuse avec ses élèves, ce que Caleb réfuta de suite." Et tu sais je peux faire autre chose que du tennis avec une raquette. C'est une excellente arme quand on sait bien l'utiliser ! " Tu n'avais bien évidemment jamais essayé et ne faisais qu'imaginer parce que tu te voyais mal frapper quelqu'un, c'est vrai que ce n'était pas dans tes gènes. Sauf que là, t'avais la soudaine envie d'enchaîner le jeune homme pour qu'il reste ici alors qu'il semblait bien décider à reprendre la route pour rendre sa voiture à son cher père." Tu veux pas dire à ton père de prendre le bus, c'est écolo, il fera un bon geste pour la planète ! " Autant essayer après tout. T'avais nulle envie de passer encore une soirée de plus dans la solitude.

   
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Keyla et Caleb.



L’avenir avec Keyla, je l’avais imaginé tellement de fois … J’avais prévu plusieurs scénarios au cas où mais jamais je n’aurais imaginé ce qu’allait vraiment devenir notre avenir. Envolé l’idée de partir en fac ensemble, de vivre en coloc avec Briony, de finalement tout avouer à Keyla et peut-être même vivre la plus belle histoire d’amour de ma vie, nos possibles enfants, notre retraite dans une petite maison à Chicago à repenser à toute notre vie ensemble … Au final tout ça n’aurait jamais lieu, notre histoire prenait fin avant même de commencer …
Mais je ne voulais pas lui enlever ça se soir, elle serait bien assez triste demain. En attendant, c’était Paris qui prenait place dans la conversation et de toute évidence, cette idée l’emballait au moins autant que l’Angleterre et l’Australie.
« Je me demande si la tour Effel ressemble autant à un grand suppositoire en vrai. » Lançais-je mort de rire.
J’avais toujours trouvé ce monument très bizarre, allez savoir pourquoi.
Mon portable vibra dans ma poche, je jetais un coup d’œil furtif et vis que c’était ma mère. Elle avait donc vu que j’étais partie sans prévenir … Je coupais l’appel et relevais la tête vers Keyla qui ne semblait pas manquer d’imagination pour trouver d’autres propriétés à une raquette de tennis.
« Rappelle-moi de jamais m’approcher lorsque tu tiens une raquette ! » Lançais-je en ayant un faux air flippé.
Mon portable vibra une nouvelle fois et comme la précédente je coupais court rapidement. Ma mère devait s’inquiéter pour sur mais je ne pouvais pas lui parler maintenant avec Keyla en face de moi.
Puis elle continua en me suggérant de proposer à mon père de prendre le bus, je souris à cette remarque, imaginant mon père dans les transports en communs, chose improbable à mes yeux.
« Oui c’est bien connu, mon père est un membre actif de Green Peace. » Lançais-je en plaisantant.
Mon portable vibra encore une fois, je levais les yeux vers Keyla pour m’excuser.
« C’est ma mère … Je lui envoi juste un texto et ce sera … »
J’allais dire régler, mais je vis cette fois que le dernier appel n’était pas de ma mère mais de la police. Et très vite un sms suivi, l’agent qui s’occupait de moi menaçait de venir me chercher lui-même. Il savait ou j’étais grâce à mon téléphone. Je devais donc rentrer.
« Je … Je dois vraiment y aller je suis désolé. » Lançais-je.
Je me sentais défaillir, le moment que je redoutais tant arrivait enfin, je devais tourner les talons, partir en sachant que je ne la reverrais jamais. Je sentis mon cœur se serrer, et ma gorge aussi, je tentais de rester le plus naturel possible mais c’était vraiment dur.
Une nouvelle vibration dans ma poche et je n’eus plus le choix, il ne pouvait pas venir, si elle savait la vérité ça la mettrait en danger elle aussi. Je m’approchais donc pour lui dire au revoir dans ma tête trop de choses se bousculaient. Arrivé juste devant elle, je la pris dans mes bras, une étreinte beaucoup plus forte et passionnée qu’a l’habitude. Et sans m’en rendre vraiment compte, les mots que je gardais pour moi depuis si longtemps finir par sortir comme un murmure à son oreille.
« Je t’aime tellement. » Lâchais-je avant de réalisé que ce n’était pas juste dans ma tête mais que je l’avais vraiment dit.
C’était trop tard maintenant, impossible de changer ça, c’était peut-être le stress de la situation le fait de savoir que je ne la reverrais plus, j’avais toujours voulu lui avouer mes sentiments sans jamais pouvoir le faire, j’avais toujours eu peur de gâcher notre amitié, mais maintenant c’était différent, tout était déjà foutu, et je ne voulais pas partir sans qu’elle sache que je l’avais toujours aimé.
Je finis par relâcher mon étreinte, elle se tenait juste devant moi, plus belle que jamais et définitivement surprise par ma révélation. Ni une ni deux, je fis la seconde chose qui me hantait depuis des années, mes mains vinrent se poser sur ces joues, et je l’embrassais tendrement.
Impossible d’expliquer la sensation qui en découla, c’était le moment le plus parfait du monde, et lorsque je reculais, je sentis une larme sur ma joue. Entre joie et tristesse, entre panique et précipitation, je dus faire un choix. Je ne pouvais pas rester là, mon temps était compté et puis je ne me sentais pas prêt à entendre qu’elle était désolée mais qu’elle ne ressentait pas la même chose. J’avais finalement eu le cran de lui dire que je l’aimais et la je la voyais devant moi, surprise elle ne parlait pas, cherchant sans doute les mots pour ne pas me blesser … Je pris la décision de partir, de fuir pour toujours, arrivé à la porte, je me retournais une dernière fois, comme pour m’excuser de ce qui allait se passer après mon départ.
« N’oublie jamais que je t’aime. »
Et je claquais la porte en pleurant. C’était terminé, tout était fini maintenant, ma vie venait de perdre tout son sens …
QUEEN'B FOR ILH



HJ:
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Keyleb

   Tu n'avais aucun mot à dire sur le fait que Caleb devait partir le plus tot possible ce soir. Après tout c'est toi qui ne consacres pas assez de temps à tes amis, parce que c'est tellement compliqué d'avoir une journée pleine de libre pour eux dans ton emploi du temps. Alors comment lui en vouloir quand il te dit que c'est impossible pour lui de rester toute la nuit. Pour le coup t'es vraiment un peu égoïste mais bon cela ne prouve t-il pas que tu tiens à votre amitié comme à la prunelle de tes yeux. T'essayais de trouver une solution tant bien que mal, il était impensable pour toi que ce soit perdu d'avance. T'es une battante après tout, tu n'aimes pas la défaite et si jamais tu pouvais le faire changer d'avis alors tu serais la fille la plus heureuse au monde. Forcément Caleb t'annonçait que son père n'allait certainement pas prendre le bus. Tu fis une petite mine boudeuse, tandis qu'il fut accaparé par son portable. Tu esquissais un léger sourire lorsqu'il disait que c'était sa mère. Les parents, toujours les parents. Mais soudainement son visage devenait vide de toute expression, tu plongeais ton regard dans le sien pour tenter de comprendre pourquoi avant qu'il ne t'annonce qu'il était impératif qu'il parte maintenant. Une pointe d'amertume se faisait entendre dans sa voix. Tu ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi. Te levant à ton tour, tu essayais de le rassurer." T'inquiètes pas je t'en veux pas, et puis on se revoit dans quelques jours. J'essaierai d'avoir le plus de temps libre possible. " Il restait planté face à toi avant de te serrer dans ses bras au point que tu en eus le souffle quelque peu coupé." Je t’aime tellement. " Ton sourire se fit plus éclatant sur ton visage que tu sentais s'empourprer un peu quand bien même tu étais surprise par ses propos. Tu ne comprenais pas pourquoi il était soudainement si démonstratif à ton intention. Ce je t'aime avait un accent particulier comparé aux précédents qu'il avait pu dire durant les années passées. Et sans crier gare, ses mains se posèrent sur ton visage puis ses lèvres contre les tiennes. Ton coeur s'emballa. Prise de court, tu ne reculais pas avant que ce ne soit lui qui le fasse à ton plus regret. Déroutée, tu restais de marbre. N'arrivant plus à penser correctement, aucuns mots ne sortaient de ta bouche. Totalement déphasée, tu ne réalisais même pas qu'il venait de partir avant d'avoir énoncer ces trois fameux mots. Tu passais ton index sur tes lèvres, comme pour te remémorer l'instant, alors que tu étais seule. Fallait-il que tu le rattrapes en courant ? Le temps que tu te trouves la réponse à cette question, il était certainement déjà loin de toi. Ton coeur fut soudain pris d'immenses regrets d'être aussi idiote pour ne pas avoir su réagir au bon moment.

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HJ: Pas de soucis, tu pourras archiver quand tu auras lu (flashback) Keyla & Caleb • How to say goodbye (2009) - Page 2 1365124802
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