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(+Bleeker) Peace and love

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J’avais du mal à y croire. Est-ce que nos rapports étaient vraiment en train de s’améliorer ? Je veux dire, vraiment, nous n’étions pas en train de nous étriper, ni de nous envoyer répliques sarcastiques sur répliques sarcastiques ? Etait-ce vraiment possible ? Ou était-ce simplement un genre de calme avant la tempête ?... Une lueur venait de naître. Bon, comme d’habitude, il venait chercher la petite bête, le petit détail dans mes paroles qui ne lui plaisait pas, qu’il faisait mine de ne pas comprendre. Mais je ne lui en tenais pas rigueur, je n’avais pas le courage de me battre. « Ce n’est pas que je veux pas, mais plutôt que je ne peux pas. Et comme tu dis, ça ne m’a pas apporté grand-chose de plus. » Même pire que ça. Si cela m’avait donné une lueur d’espoir vis-à-vis de Siméon, cette dernière s’était vite éteinte quand j’avais appris sa mort. « Mais c’est comme ça, on n’y peut rien… » En effet, on ne pouvais pas revenir sur le passé, tout réécrire, tout recommencer. Ce n’était malheureusement pas possible, même avec toute la bonne volonté du monde. Mais si nous arrivions à nous entendre un minimum, sans aller jusqu’à devenir les meilleurs amis du monde, c’était le principal. Avec un peu de chances, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes par la suite. Il sembla finalement tomber d’accord avec moi, affirmant d’un air serein qu’il allait éviter de me détester. Je lui jetai un regard étonné. Je ne m’attendais pas à ce qu’il cède aussi rapidement. Je détournai cependant le regard aussi vite que l’éclair, ne supportant pas la vision de son visage si ressemblant avec celui du mort. Un dixième de seconde avait suffit à me faire perdre tous mes moyens. Je pris une profonde inspiration, tournant mon visage à l’opposé du sien, fixant l’autre bout de la plage. « Bon, et bien, tout est dit. » Je n’avais qu’une envie, disparaître.
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On ne dirait pas en voyant cette espèce de lourdingue, râleur et bordélique, mais Cody était un perfectionniste. Là, il triturait Norah pour découvrir quel détail clochait, car un détail de son histoire clochait. Mais vraiment. Faire la paix pour Jackie, d'accord, ouais, OK, certes, soit, tout ce qu'elle veut. Après tout ce qui s'est passé, faire la paix UNIQUEMENT pour Jackie ? Comme si elle en avait quelque chose à faire que Norah et Cody soient potes, quoi. Il en avait marre de l'excuse Jackie. Joan, son ex, lui avait sorti la même, prétextant lui organiser une fête en son honneur juste pour lui donner une excuse de voir Cody. Pourquoi ce ne serait pas différent avec Norah ? Il se sentait comme un artiste inspectant sa propre toile, toile qui ne lui convenait pas entièrement. Sans savoir pourquoi. Une couleur, un point, un rayon de lumière … Un artiste ayant besoin d'un avis extérieur avant d'encadrer son tableau, quoi. Avant de sceller les bases de cette amitié naissante, Cody devait se fier à son instinct qui lui disait qu'il y avait une couille dans le pâté Hénaff. Elle pédala légèrement dans la semoule avant de confirmer que tout est dit. Tout est dit ? Non ! Pourquoi fuyait-elle son regard s'il n'y avait plus rien à dire ? Bleeker ne pouvait pas s'arrêta à ça, c'était vraiment mal connaître le Canadien qui avait soif de réponse. « On te voyait moins à la LH ces derniers temps … Tu foutais quoi ? » questionna-t-il en la toisant, prêt à cibler son regard dans le cas où elle se tournerait enfin vers lui.
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Je l’aurais tué. J’avais eu l’audace de croire qu’une simple demande de paix, un petit discours, un peu de poudre aux yeux auraient suffit à le convaincre de mes bonnes intentions sans avoir à entrer dans les détails de ma vie. Mais non, il fallait qu’il joue les enquêteurs, qu’il fasse… son Bleeker, en fait. C’était dans sa nature, il ne pouvait pas s’en empêcher. Il ne savait pas se contenter de ce qu’il avait, il fallait toujours qu’il vienne me pousser dans mes derniers retranchements. Je laissai échapper malgré moi un soupir désespéré. Je rêvais de l’envoyer paître avec les vaches, de lui répondre clairement que si lui ne m’avait pas vu, c’était tout simplement parce que je déployais toute mon énergie à l’éviter autant que je le pouvais. Mais ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions si l’on voulait repartir sur des bonnes bases. Il commençait à me faire paniquer avec ses questions, je sentais bien qu’il me fixait, prêt à planter son regard dans le mien à l’instant même où j’oserais tourner les yeux vers lui. Mais je n’étais pas encore prête pour ça, loin de là. « Je… J’avais des choses à faire. » Bravo Norah, ça c’est de la réponse, ça ne va pas du tout attiser encore plus sa curiosité, il ne va pas du tout te harceler de question. Je sentais une boule se former dans ma gorge, mais il était hors de question que je me mette – encore une fois – à pleurer devant lui. A croire que je ne savais faire que ça quand il était là. Si seulement j’avais pu trouver une excuse pour m’enfuir en courant, du genre, oh tiens, mon bateau s’en va ! Mais non, j’étais bêtement clouée au sol, à côté de lui. Mais pourquoi j’étais venu lui parler…
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Ces dernières semaines, Cody n'avait pas énormément fréquenté la LH. Il venait de récupérer la garde de sa fille et il était hors de question qu'il l'installe chez les Lowell. Ce n'était certainement pas autorisé en plus. De coup, il avait passé énormément de temps chez sa mère (pour changer) afin d'offrir à son enfant un environnement sain. Donc ouais, Norah ne passait peut-être pas beaucoup de temps dans la maison des mauves, mais Cody non plus. Toutefois, elle ne le contredit pas. Il ne délirait pas, elle avait bel et bien disparu des plates bandes des violets. Pourquoi ? Telle était la question. Mais Norah ne pouvait pas se contenter d'un 'j'avais des choses à faire'. S'il fallait repartir sur de bonnes bases, aux yeux de Bleeker, il était très important qu'ils soient honnêtes l'un envers l'autre. En temps normal, il s'en foutrait cordialement de sa vie. Mais puisqu'ils s'étaient embrassés il y a quelques mois, Cody jugeait que ça lui donnait un droit de véto concernant la vie de Norah. Ne cherchez pas à comprendre, le cerveau de Bleeker fonctionnait bizarrement, il se donnait des droits comme ça, sous prétexte qu'ils avaient fait un échange de salive quand elle était complètement bourrée. « Quelles choses ? » demanda-t-il alors, toujours en cherchant son regard.
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Mais je t’en pose des questions moi ? Voilà ce que je rêvais de lui balancer à la face. Il ne pouvait pas me laisser tranquillement à mes occupations ? Non, il fallait absolument qu’il s’intéresse à tous mes faits et gestes. C’en devenait presque louche… Et en plus de ça, il fallait qu’il s’acharne à vouloir croiser mon regard, évidemment. Alors que je mettais clairement tout en place pour l’éviter depuis le début. Il était si borné que ça pour ne pas s’en rendre compte ? Ou le faisait-il exprès ? Toujours face à la mer, je jetai un bref regard vers lui du coin de l’œil, sans tourner la tête. Rien que d’apercevoir si brièvement son visage, c’en était déjà trop. Je détournai les yeux instantanément, incapable de supporter cette vision carrément morbide. Si avant, cela m’était possible de le regarder sans être trop dérangée, maintenant, après avoir appris la mort de Siméon, la ressemblance était carrément glauque. J’avais l’impression de me tenir assise à côté d’un fantôme. Heureusement pour moi qu’au niveau du caractère c’était le jour et la nuit. Je ne risquai pas de me faire avoir là dessus. Je pouvais sentir les larmes coincées derrière mes paupières. Hors de question que je les laisse s’échapper, celles-ci. Il allait vraiment finir par me prendre pour une sale gosse pleurnicheuse sinon. Tout en essayant de garder mon calme, de ne pas m’énerver contre lui, et de contrôler les tremblements dans ma voix, je lui répondis par une autre question. « Pourquoi ça t’intéresse à ce point ? » Je risquai de ranimer les vieilles tensions que l'on venait d'essayer d'oublier, mais tant pis, il n'avait qu'à pas me chercher non plus. Je voulais bien être patiente avec lui, mais j'avais malgré tout mes limites.
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Poor, poor, poooor Norah. Elle croyait faire la paix avec Bleeker et au lieu de ça, elle se payait un pseudo détective privé déterminé à savoir ce qu'elle avait foutu le mois dernier. Tant qu'il n'obtiendrait pas son planning complet – qui comprenait inévitablement les moments les plus pénibles – il ne démordrait pas. Il pouvait rester longtemps à la mater comme ça, même si c'est vrai que fixer inlassablement ses oreilles ne l'émoustillait pas plus que ça. Soit. Il fallait qu'ils soient complètement honnêtes l'un envers l'autre s'ils devaient repartir sur de bonnes bases … De nouvelles bases en fait. Balayer même leur début de relation qui s'annonçait dès le départ plutôt catastrophique. Puis la curiosité titillait Cody, il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui, Norah avait littéralement disparu ces derniers temps et il ne comprenait pas pourquoi. Si c'était de sa faute, à cause de l'épisode du Spring Break, alors il préférait le savoir maintenant. « J'peux pas être ami avec quelqu'un qui me cache quelque chose. » répondit-il en prenant un ton plutôt détaché et en haussant les épaules. Ahah, tourner la situation en sa faveur. Quel fin stratège, le Bleeker.
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Mon Dieu, il n’aurait pas pu trouver d’excuse plus bidon pour tenter de cacher sa curiosité malsaine. Et en même temps, il avait retourné la situation à son avantage, je ne pouvais pas le contredire. Il avait joué très finement sur ce coup, et je ne pouvais pas m’échapper. J’aurais eu l’air maline si je m’étais levée pour partir sans dire un mot. Je laissai échapper un soupir de désespoir, espérant que toutes les tentions qui se livraient une guerre sans fin à l’intérieur de moi s’en iraient par la même occasion. Je me tournai vers lui un quart de seconde pour essayer de voir s’il était vraiment sincère ou si ce n’était que de la simple curiosité. Mais c’était déjà trop pour moi, je détournai les yeux à la vitesse de l’éclair, fixant à nouveau mon regard sur l’horizon et le soleil qui faisait son apparition. Tu fais chier. Voilà ce que je pensais très fort, je mourrais d’envie de le lui dire, mais ce n’était pas vraiment la meilleure façon de partir sur de nouvelles bases. Il ne me restait plus qu’à être honnête avec lui. Ou du moins en partie. « Après l’épisode du Spring Break, je ne tenais pas particulièrement à te croiser, voilà. Et puis avec les examens, j’ai beaucoup travaillé. » Ben quoi ? Je ne lui mentais pas, je ne faisais qu’omettre une partie de la vérité. Il n’était pas non plus obligé de tout savoir après tout ! Il ne me restait plus qu’à espérer que ce semblant d’explications lui suffirait et qu’il ne s’amuserait pas à creuser plus profondément sous la surface. Quoiqu’il avait un don pour ça, je n’étais jamais à l’abris avec lui…
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Cody venait d'avoir ce qu'il voulait ; la vérité. Ou plutôt, ce qui lui semblait s'approcher le mieux de la vérité. Dans sa tête, il se doutait qu'il n'y avait qu'une seule raison valable pour justifier la distance prise par Norah avec la Lowell House ; lui. Il était la raison. Là, elle venait de l'avouer. Elle enjoliva l'excuse évidemment, le classique 'je révisais mes examens'. Cody, spécialiste en matière d'excuse bidon, connaissait mieux que quiconque cette stratégie. Du coup, il ne voyait pas pourquoi il torturerait davantage la jeune femme ; il avait eu la réponse qu'il attendait, oui ou merde ? Alors, après un vif haussement d'épaule, il fit simplement, le timbre léger, une esquisse de sourire à l'orée de sa joue ; « D'accord. Tu vas pouvoir revenir à la LH à la rentrée. En forme et sans craindre de me croiser. » Il avait compris qu'elle ne l'avait pas quitté, mais façon de parler. Maintenant, ils avaient fait table rase du passé. Plus de secret, n'est-ce pas ?

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