HOLLERY + i wanna feel your love

holly & avery ★
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« Le problème c’est que je ne sais absolument pas s’il y en a une » Je sais qu'il y en a sur mon bateau, car les étudiants qui ont des enfants peuvent avoir une cabine privée. Il y en a certainement aussi sur son bateau, il suffit de chercher. Je n'ai même pas le temps de lui dire ça qu'il me prend la main et m'amène hors de sa cabine pour en chercher une privée. Je le suis en silence avant qu'on ne trouve une cabine seule qui semble être libre. « J'ai pas mieux » Je lui souris en regardant autour de moi et je retire ma veste en jean, haussant les épaules. « Tant qu'on peut pas nous interrompre c'est parfait » Je m'avance vers lui, il s'est assit sur le bord du lit et me regarde en silence. Je suis consciente que ce qui va se passer ne va rien résoudre, que demain, il risque d'être distant à nouveau mais j'ai besoin de ce moment avec lui ce soir. J'ai besoin de savoir que malgré la distance, je reste celle dont il a envie, celle qui peut trouver la faille pour le faire craquer, céder. Doucement, je m'assois sur ses genoux face à lui, passant mes mains sur ses épaules. Je le regarde en silence et je me mords la lèvre en approchant mon visage du sien. Je colle mon front contre le sien, les yeux fermés, toujours silencieuse. Pas la peine de parler, seuls les gestes et les regards suffisent dans ce genre de moment. Après quelques longues secondes, j'approche mes lèvres des siennes pour l'embrasser, avec plus de passion que le baiser de tout à l'heure, plus d'ardeur aussi. C'était comme ça que j'aurais aimé qu'on passe notre Summer Camp. Alors je comptais profiter de ce moment jusqu'à la dernière seconde. Rapidement, mes mains se baladent sur son torse et je glisse mes doigts sous son t-shirt. Je passais mes mains sur sa peau, succombant encore et encore au délice de ses lèvres.

« Tant qu'on peut pas nous interrompre c'est parfait » Elle s'approche de moi, s'installe sur mes genoux et colle nos fronts ensembles. J'ai l'impression que cette scène ne s'est pas déroulé depuis des lustres. Je laisse ce silence brouillé par nos respirations se répandre dans toute la pièce. Me retrouver seul avec elle dans mes bras me fait vraiment du bien. Alors qu'elle vient s'emparer de mes lèvres, je sens ses mains baladeuses se glisser sous mon t-shirt. Ce contact avec ma peau me donne des frissons mais je la laisse faire encore et encore. J'ouvre les yeux un instant et avec l'aide de mes doigts je retire mon haut. Je fais de même pour celui d'Holly. Néanmoins je reste calme, je limite la rapidité de mes mouvements pour que cet instant dure. Je serre son corps contre le mien pour ensuite nous faire basculer sur le lit. C'est là que j'attaque son cou en l'embrassant à de nombreuses reprises pour remonter à ses lèvres. Nos bustes se touchent et je savoure chaque baiser qu'elle m'offre comme si c'était le dernier.

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C'est compliqué, mais je tente de rester calme et posée. Je mesure chaque geste, chaque caresse, chaque baiser pour éviter de me précipiter. Parce que oui, j'ai envie de lui. On ne peut pas dire que notre relation n'est basée que sur le sexe, même si nous avions un peu commencé notre relation de cette manière et les gens qui disent que le sexe ne compte pas se voilent la face. Bien sur que le sexe compte. Ça n'est pas tellement le sexe en lui même mais les gestes affectifs l'un envers l'autre. Sentir rien que sa présence, ses lèvres contre les miennes me procurent un bien fou. Et c'est comme ça que je réalise à quel point je suis dingue de lui. Je suis dingue de lui et notre relation est en danger par ma faute. Mais il ne faut pas que je pense à ça, pas ce soir. Je le regarde retirer son t-shirt et je lui souris, levant les bras alors qu'il s'occupe du mien. Ma main caresse sa joue et je le regarde toujours en silence, fermant les yeux en le sentant me serrer contre lui pour m'allonger sur le lit. J'ai le cœur qui bat fort et vite, comme si c'est la première fois que nous sommes si intimes alors que non mais j'ai tellement l'impression que ça fait une éternité que ça n'est pas arrivé. Mes yeux se ferment en sentant ses baisers traverser mon cou et je penche la tête pour lui donner libre accès, remontant mes mains dans ses cheveux en soupirant doucement. A ce moment là, je me demande à nouveau si ce break veut dire qu'il irait voir ailleurs mais j'essaie de chasser cette question de mon esprit, ne voulant pas gâcher ce moment. Il m'embrasse et je réponds à son baiser en rapprochant mon corps du sien. Les baisers s'enchaînent et mon envie ne fait que s'accroître mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui s'est passé ces trois dernières semaines. Dans un soupire, je sépare nos lèvres pour murmurer, « Attends.. »  Je ne sais même pas comment j'ai eu la force de lui demander de se stopper. Je dépose un baiser sur sa mâchoire, hésitante, avant de finalement lui demander : « Y'a eu personne..? »   Je ne sais même pas comment je réagirai s'il me disait qu'il y avait eu quelqu'un depuis notre break. Je sais que ça va me faire de la peine et je ne suis pas sûre de vouloir vraiment savoir. Mais ma curiosité naturelle m'empêche de me laisser aller pour profiter de cet instant.

« Attends.. » Je lève ma tête instinctivement. Pourquoi elle me demande d’attendre ? Elle a entendu quelqu’un venir. Si on se fait prendre comme ça, je jure que je laisse Holly tout expliquer. Après avoir vérifié derrière moi, je reporte mon regard vers la jeune femme avec un regard interrogateur. « Y'a eu personne..? » Je fronce les sourcils. Pendant un instant j’ai dû mal à comprendre sa question. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à une tel question maintenant. Mais bon je peux la comprendre : je lui ai dis que je jouerai le vrai winthrop il y a plusieurs jours. Pourtant rien. Je lui fais un signe négatif de la tête en me pinçant les lèvres. « Personne » Je regarde ses yeux en lui souriant faiblement. Je ne veux pas qu’elle pense à ça maintenant. Je ne veux pas qu’on pense à autre chose qu’à nous. « Ne pense pas à ça s’il te plait » J’use une nouvelle fois de mon regard pour capter son attention. Je reviens embrasser ses lèvres. Je ne pense pas que passer la nuit avec elle soit une bonne idée. Après tout nous sommes en break, ce qui signifie qu’il n’y a rien entre nous pendant ce temps. J’ai peur de ce que cela peut signifier à ses yeux. Pourtant on en est là et je suis consentant. Je plonge alors ma main droite dans sa chevelure et utilise mon autre main pour dessiner les courbes de son ventre et pour caresser ce dernier avec lenteur.

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« Personne » Un soupire de soulagement s'échappe d'entre mes lèvres. Cette peur qu'il aille voir ailleurs était la raison pour laquelle j'étais venue toquer chez lui ce soir. Parce qu'il me manque, certes, mais aussi parce je veux être celle qui comble ses envies et ses besoins, break ou pas. Et c'est aussi l'occasion de se retrouver après trois semaines, même si ça n'est que temporaire. Je le regarde dans les yeux et je vois bien qu'il dit la vérité même s'il ne réalise pas à quel point cette nouvelle m'apaise. « Ne pense pas à ça s’il te plait  » J'hoche la tête en lui souriant légèrement: c'est pas si facile de ne pas se poser la question puisqu'il m'avait dit qu'il allait jouer les vrais Winthrop. En trois semaines, un vrai Winthrop se serait déjà tapé plus de trois meufs donc bien sur que je suis rassurée. Il passe sa main dans mes cheveux et je continue de le regarder. Même s'il est pas mal hésitant, je peux lire dans ses yeux que tout ça lui fait autant de bien qu'à moi et ça me redonne de l'espoir. Mon cœur s'affole en sentant son autre main au niveau de mon ventre et j'exerçais une pression avec mes mains dans sa nuque pour qu'il approche à nouveau ses lèvres des miennes afin de pouvoir y goûter de plus belle. Je l'embrasse tout doucement, à la même lenteur que nos gestes et nos caresses afin de prolonger ce moment. Mes mains glissent au niveau de ses épaules, prenant du plaisir rien qu'en touchant chaque parcelle de son corps. Mes mains continuent leur voyage le long de son torse et je me délecte de ce que je touche. Il est hors de question qu'une autre en profite. Hors de question. Je lâche ses lèvres pour soupirer doucement et alors que je cherche un moyen de lui retirer son bas, une petite vague fait vaciller le bateau, m'arrachant un rire alors que je me tiens en urgence à un bord du lit pour ne pas tomber.

Je vois son soulagement dans ses yeux et dans sa façon de me regarder. Même si on est en break, je ne me vois pas aller voir une autre fille pour coucher avec elle. J’ai le sentiment que mon histoire avec Holly n’est pas finie et je ne commence pas quelque chose quand l’ancienne est encore en cours. Les mains d’Holly se baladent sur l’ensemble de mon torse ce qui m’émerveille. Elles se glissent ensuite sur mon bassin dans le but de retirer mon bas seulement une secousse vient bousculer cette ensemble harmonieux. Je ris en voyant Holly sur le bord du lit à la limite de se casser la gueule. « Ca va ? » Je l’aide à se replacer sur le milieu du matelas. Il ne manquerai plus qu’elle se tombe juste à cause d’une petite vague… mais ça peut être comique. « Tiens-toi à moi » souffle-je en prenant son bras pour qu’elle vienne entourer mon dos. Je l’aide à retirer mon bas en le laissant ensuite tomber à côté du lit. J’inverse les rôles pour me retrouver sur le dos contre le lit. J’utilise mes abdos pour monter jusqu’à ses épaules que j’embrasse avant de monter jusqu’à son cou. Je retire son bas lentement redoutant qu’il y ait une nouvelle secousse. S’il y en a une nouvelle, on est maudits.

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« Ca va ? » J'hoche la tête en riant, oui ça va très bien je viens juste de manquer de me caresser la gueule, rien que ça ! « Tiens-toi à moi » Il m'aide à me relever et je m'agrippe à lui pour me redresser et il en profite pour dégager son bas, nous faisant basculer pour que je sois au dessus. J'aime être en position de force comme ça. Il se redresse avec une telle facilité qu'il m'arrache un sourire. Mes mains glissent à nouveau sur son torse et sur ses abdominaux contractés. God, ce mec est vraiment un canon. J'me demande parfois ce qu'il me trouve parce qu'il pourrait avoir tellement mieux comme fille. Je ferme les yeux en sentant ses lèvres le long de mon épaule, un frisson se propage dans mon corps entier alors qu'il remonte dans mon cou et mes doigts viennent se perdre dans sa chevelure. Je rapproche instinctivement mon corps du sien et je me redresse pour qu'il arrive à retirer mon short qu'on laisse au pied du lit. A mon tour, j'approche mes lèvres de son cou et je remonte près de son oreille, ma respiration commence à se faire plus bruyante et j'ai du mal à garder mon calme et à rester aussi lente. Je recule mon visage pour le regarder et je passe mes mains sur ses joues. Il a sacrément bronzé déjà depuis le début des vacances et ça fait ressortir ses yeux. Je crois que c'est ce que j'aime le plus chez Avery. Ses yeux. Un regard et boum, il me rend dingue. Mes mains descendent à nouveau le long de son buste pour glisser mes doigts à l'élastique de son boxer et mes lèvres viennent retrouver les siennes.

Je ne sais dire si c’est l’air de la petite cabine qui brule ma peau, mais je meurs de chaud. Même si je suis pratiquement nu, j’ai l’impression que la température ne cesse de s’accroitre. Alors que je quitte sa peau quelques instants c’est au tour d’Holly de laisser de nombreux baisers dans mon cou. Mon dieu qu’est-ce que ça fait du bien de la sentir contre ma peau. Elle capture ensuite mon visage dans ses mains et nos regards se croisent. Je n’ai pas le temps de regarder son visage qu’elle revient m’embrasser. Je le lui rends avant de me laisser tomber sur le matelas. La suite me rend encore plus heureux et je profite de cette nuit comme si c’est la dernière où je suis aussi intime avec Holly. La nuit a été courte et je me réveille tard dans la matinée. Je check l’heure avant de regarder Holly. Au contraire de la dernière fois, je ne veux pas m’enfuir. Non. J’ai envie de rester avec elle jusqu’à ce qu’elle se réveille. Je veux la voir dormir même si ça peut continuer des heures. Je veux juste être auprès d’elle. Je m’installe contre le mur derrière le lit et je la contemple en silence.

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En arrivant ici plus tôt dans la soirée, je ne pensais vraiment pas qu'on en serait là maintenant. Je pensais qu'il allait m'envoyer chier, qu'il allait me faire comprendre qu'il ne voulait toujours pas de moi. Pourtant nous sommes là. Je suis dans ses bras et... ça fait tellement du bien bordel. Ça me confirme une chose: je veux quitter Nemesis. Si je dois choisir entre Nemesis et Avery, je choisis Avery. Némésis n'a un avenir que tant que je suis à la fac. Et si Avery est le bon ? Si notre histoire doit durer jusqu'après l'université ? Il n'y a qu'une manière de le savoir: en nous laissant une chance. Mais maintenant c'est à Avery de décider, il a la balle dans son camps. Cette nuit là, j'ai dormi comme un bébé, blottie contre lui. Je crois que je n'ai pas aussi bien dormi depuis longtemps. Je n'ai pas à me tracasser à savoir ce qu'il fait et avec qui : je sais qu'il est avec moi. En sentant le soleil traverser le hublot je finis par me tourner dos à cette lumière, grimaçant. J'ouvre les yeux et je découvre Avery, assit contre le mur à me regarder. Je lui souris et je passe mes mains sur mes yeux..Je finis alors par me redresser en emmenant la couverture avec moi, « Déjà réveillé ? » J'ai envie de l'embrasser mais je ne suis pas sûre qu'il l'accepte. Je sais que ce qui s'est passé cette nuit était à part et qu'aujourd'hui tout redeviendrait comme avant. Ce retour à la réalité me fait peur.

Je la sens bouger dans le lit. Est-ce que j'ai fait du bruit en me mettant correctement assis sur le matelas ? Peut-être. Je soupçonne aussi la lumière de la pièce d'avoir réveiller Holly. « Déjà réveillé ? » J'acquieçe doucement en lui souriant faiblement. « Il est déjà dix heures tu sais » Dix heures et demi même erm. Dans tous les cas, si je veux profiter de cette dernière journée à St Barthelemy, il faut que je me lève. Le problème c'est que je n'ai pas envie de partir tout de suite. En faite je veux rester avec elle sans pour autant lui faire croire que tout est réglé entre nous. Je ne sais pas comment m'y prendre. Est-ce que je dois rester froid comme depuis trois semaines ? « T'as bien dormi ? » C'est sur un ton neutre que je lui ai posé cette question. Je veux m'assurer que tout aille bien pour elle même si dans le cas contraire je ne pourrai rien faire pour arranger.