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l'océan, le sable... Le soleil... have fun
w/ Kirill Lindsam.
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La raison doit l'emporter sur le reste, en théorie c'est ce qui doit se passer. En pratique et bien, c'est vraiment une autre histoire. Je ne suis pas vraiment du genre à m'emporter. En faite si, je suis carrément du genre à m'emporter pour rien à imaginer la plus belle des choses alors qu'en réalité rien de tout cela se passe vraiment. Je suis ce genre de fille pitoyable mais j'essaye d'être terre à terre mais pas facile quand vous vous retrouver en face de Kirill. Il y a des gens comme cela, ils sont énigmatique et on a beau lutter de toutes nos forces, nous sommes incapables de résister à l'envie de rester encore près d'eux. Comme le soleil, et les planètes qui sont attirés par ce dernier, je suis pareille. Je n'arrive pas à me défaire de cela, alors quand j'ai l'occasion de lui poser une seule questions, je tourne des millions de fois ma langue dans ma bouche pour connaitre la bonne question, celle qui ne me frustra pas trop, celle qui me permettra de comprendre le fin fond de sa pensée. Une fois annoncée, je n'arrive pas, à croire que j'ai demandé cela, elle me semble si dérisoire, je veux dire par là... Ce n'est pas intéressant, mais c'est trop tard. Vraiment trop tard. Et il ne m'aide pas. Je ne sais pas comment, j'en arrive là, mais nous tombons, enfin je tombe et je m'agrippe à lui pour l'emporter avec moi. Il croyait quoi que j'allais le laisser faire et ne pas me défendre comme je peux. Nous sommes trop proche l'un de l'autre, beaucoup trop proche et je me sens vraiment gênée de cette proximité qui ne me dérange pas vraiment. C'est étrange en réalité comme sentiment un mélange entre les deux, je voudrais qu'il reste juste là, à me faire fondre sous son regard mais je me sens gênée qu'il puisse toucher mon corps. Ce corps que j'ai tant de mal à assumer, poaw, la thérapie n'est pas terminée pour moi. Sa réponse me pique dans ma curiosité. Je n'aurai pas d'autre chance malheureusement. « Tu es un tricheur Kirill. » Cette affirmation sonnait tellement vraie dans ma bouche que je ne pouvais que la confirmer. Il trichait en faisant cela, en jouant de la proximité qu'il pouvait avoir avec moi. Je n'étais qu'une faible personne, incapable de retenir le rouge de mes joues. Je préférais lui répondre. « Il est vrai que parfois, la vie ne nous donne pas le choix. » Je n'avais pas eu le choix de venir jusqu'ici, mais j'aimais bien cela, dans un sens ça me convenait d'être loin de mon pays, même si beaucoup de choses me manquaient même si je gardais au fond de moi toutes ses frustrations, qui bouillonnaient avec violence. Je suis en colère contre le monde entier mais je tente de ne pas trop y penser, c'est beaucoup trop douloureux, par moment. Je ne veux m'attarder sur cela, si ça le gêne encore moins, mais il a fait l'effort et ça me convient, même si je suis couverte de honte, et je ne sais même pas pourquoi. « C'est une bonne chose que tu sois venue à Harvard. » Je prenais sa main pour me lever ? Non... En faite, il ne savait pas vraiment à qui il avait affaire et je n'aimais pas vraiment perdre, ce n'était pas du jeu et malgré le fait que je ne sois qu'une simple fille, l'effet de surprise pouvait aider énormément dans ma mission de l'attirer contre moi. Hors de question d'être la seule dans l'eau. C'est ce qu'il se passa. Je riais de bon coeur. « Rien de casser ? » demandais-je un sourire moqueur sur le visage avant de m'éloigner du bord et d'avoir un peu plus d'eau recouvrant mon corps. Je le regardais alors, à la fois amusée et ne pensant pas à ces joues qui s'empourpraient violemment sans que je ne sache réellement pourquoi. ciel que je déteste me sentir de la sorte, vulnérable mais je me souvenais de mes paroles avec Jackie et je ne voulais vraiment pas passer à côté de cela, je ne voulais pas que mes vacances ressemble à toutes les autres. Jamais. « Y'a-t-il une chance, Kirill que j'arrive à te sortir de ma tête, à ne pas avoir envie de t'embrasser constamment ? Car honnêtement, ce n'est pas du jeu quand je te vois là devant moi et je ne comprends pas... pourquoi tu es là devant moi. » Un des mystères, mais je me faisais une fois de plus violence, avant de l'éclabousser d'un mouvement de la main au loin. « Ai au moins la décence d'être désolé de provoquer cela chez moi. » avouais-je cette fois ci amusée, camouflant mes joues sous l'eau, pour les rafraîchir. Pour me rafraichir.
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