KRICEÏ come back + l'océan, le sable... Le soleil... have fun

Le soleil, la plage, la mer, le sable chaud... Les coups de soleil. AIE. Non j'ai réussi à calmer mes coups de soleil, mais il fait chaud et je suis obligée de laisser mon blouson en cuir préféré pour le troquer avec un maillot de bain turquoise, et ce paréo sublime. Je ne suis pas à l'aise dans ce milieu hostile. Tout le monde est super bien foutu et moi je suis là, au milieu de cette populasse. Mais je m'en fiche, ce matin quand je me suis levée, j'ai décidé d'être de bonne composition parce qu'il faut être de bonne composition en vacances. Je vais pas bouder, je vais pas râler, je vais pas emmerder les gens. Je vais être civilisé enfin ça c'est ce que je crois car... à peine assise sur ma serviette de bain que bim bam boom... Un mec passe à côté de moi, mouillé éclaboussant du sable partout. Super --" Je prend ma serviette je rajuste mon chapeau et je file de ce coin. J'ai pas besoin de cela franchement ça craint un max... Je décide du monde histoire de lire mon livre tranquillement dans mon coin sans avoir besoin d'éviter les gens. Quand soudain, comme dans ses séries pour adolescentes, je vois arriver Kirill. Ce Kirill là sexy à un point je ne vous raconte pas. Je n'aime pas le summer camp pour être obligée de me dévêtir, mais bordel de merde, j'aime le voir pratiquement nu. Je secoue la tête quand je vois, qu'il me voit. Je dois pas baver, je dois l'éviter. C'est la phrase que je n'ai pas arrêter de me dire depuis que j'ai vu que nous étions dans la même équipe. Demi tour, et ça devrait le faire, nous nous sommes pas parlé depuis le bal et tant mieux, je veux pas me prendre la tête à cause des hommes ça sert à rien hormis les soucis. Ca va... Je prends mes affaires et manque de tomber à cause du sable, ne me demandez pas comment. Je me retrouve nez à nez avec lui, je pouvais pas faire mieux. Je souris et lui tend la main. « Cerceï, enchantée. On se connait ? » Je lui demandais un oeil coquin. Je sais que ce que je faisais était osée, et puis après tout, je m'en foutais de savoir s'il avait fait dix millions de chose depuis le bal, qu'il en avait rien à faire de moi, on était dans la même équipe je devais faire des efforts, je n'avais pas dis que pour ces vacances je lâchais prise ? C'est ce que je compte faire.

Il est là étendu sur le sable, les rayons du soleil venaient à brûler sa peau, quelques gouttes de sueurs perlaient sur son corps. Le bruit des vagues s'échouant sur la rive berçait son doux silence. Quelques minutes plus tard il se redresse admirant, derrière ses ray-bans, l'horizon. Nostalgique de son pays d'origine commençait à lui manquer ou était-ce plutôt sa vie d'avant, le temps de l'ivresse innocence de la jeunesse. Il se lève enfin, dédaignant de rejoindre son groupe de potes qui l'avait sollicité à maintes reprises de venir se baigner. Le soleil brillait de mille feux, gare aux insouciants qui ne supportent pas une telle chaleur, Kirill lui ça ne le dérange pas plus que ça. Le soleil, la mer, les fêtes et les filles lui ont toujours convenu, cela évoque tant la liberté rêvée. L'un de ses potes attrape un ballon, il ne suffit que cela pour inciter le groupe à jouer bêtement. Après quelques minutes de jeu le ballon fut envoyé un peu plus loin, hors de l'eau roulant dans le sable chaud hors de la foule, Kirill fut désigné pour aller la chercher d'une manière assez étrange mais l'écossais n'avait pas cherché à comprendre, pensant simplement qu'il y avait une part de fainéantise de la part de ses collègues qui l'avaient sans vu une anglaise sans qu'il ne la voir car il était de dos à plage.

C'est lorsqu'il part à la recherche de la balle qu'il se rend compte du piège tendu, car c'était bel et bien Cerceï qui était la seule. Il sourit légèrement, se remémorant qu'ils s'étaient quittés en mauvais termes. Baissant les yeux, s'était peut-être mieux ainsi qu'ils ne se parlent plus cela éviterait bien des maux à Cerceï. Mais incorrigible comme il est, il ne va sans doute pas reculer. Il s'avance vers elle l'air de rien, il la voit s'enfuir cela provoque ce fichu sourire sur ses lèvres. Il se met face à elle, rien que pour la déstabiliser, encore un point de son camps.« A toi de me le dire. » dit-il simplement en la contournant, il attrape le ballon à l'aide de son pied. « Cerceï tu dis ? J'ai connu un jour une fille qui s'appelait ainsi mais je crois qu'elle m'a oublié à force de m'éviter. » Il affiche un sourire amusé posant ses iris noisettes sur le ballon qu'il fait tourner entre ses mains. A quoi joue-t-il au juste ? Il est vrai que la dernière fois qu'ils se sont vu il n'était pas venu avec sa diplomatie, sa taquinerie et joie habituelle cela n'avait pas plus à Cerceï, elle ne devait pas supporter son mutisme et surtout sa désobligeance. Il fait tourner le ballon entre ses doigts baissant ses prunelles noisette dessus. « Pourquoi ? Je me le suis souvent demandé. Pour un petit écart de conduite? sans doute. » Ses prunelles indomptables se plongent dans les siennes, là il la défie comme il le fait habituellement. Il n'allait pas lui balancer l'une de ses phrases bateau qu'il a l'habitude de dire, il est bien trop d'humeur fougueuse et festive pour se montrer romantique. Elle ne le connait pas hors d'Harvard, parfois il parait tellement différent car il est dans un milieu où il n'est pas contraint à bien faire. « Heureux d'avoir fais ta connaissance Cerceï. » il la dépasse, oui il joue au crétin en ne cessant de sourire, elle l'avait aborder de cette manière et il est assez fier pour agir autrement qu'avec idiotie. « La prochaine fois que nous croiserons, je t'inviterai à danser. Tu ne devrais pas rester à l'écart. » un petit sourire charmeur, il l’embobine comme s'il venait de la rencontrer, ce large sourire fait souvent flancher les barrières.

Il ne faisait pas trop chaud là ? J'en eu l'impression en tous les cas non pas parce que le soleil tapait un peu trop fort au dessus de nos tête mais bien parce que Kirill se trouvait en face de moi. O.K.A.Y. Je devais reprendre mes esprits, ça ne devrait pas être trop compliqué après tout, j'étais un être humain doté d'un cerveau je pourrais donc non sans aucune difficulté réussir à retrouver mes esprits et ne pas paraitre idiote. enfin ça, ce n'était pas possible. Je pouvais juste alors continuer dans ma lignée, ne pas se prendre la tête et en particulier avec les hommes. On ne peut pas dire que j'ai un carnet d'adresse phénoménale avec les hommes, on va dire que je ne côtoie pas forcément le tout Cambridge et Harvard avec des prétendants près à faire de moi leurs fantasmes. Ca ne se passe pas comme cela dans la vie, et le seul éventuellement, dont j'avais la sensible impression de lui faire un minimum d'effet et je dis bien minimum je l'avais soigneusement... Abandonné ? Rejeté ? Mal parlé ? Quelque chose du genre. J'en garde un très mauvais souvenir de cette soirée. Alors clairement, je l'évite j'avoue j'évite de parler avec lui, car je sais que d'un simple regard je fond sur place. Pauvre fille, je dois vraiment faire une cure. Sauf qu'au lieu de ça, je joue les filles... Les filles ? En faite, je sais pas à quoi je joue je tend une main dans sa direction et... il ne me la prend pas. Okay gros vent de tous les temps, je souris pour masquer la gêne momentanée. Mais ses paroles restent je crois encore plus mystérieuses. Non d'un petit bonhomme en bois, je reste la fille cool et détachée, de celle qui savent s'y faire avec les hommes. Je suis cool et détachée. Mais qu'est ce qu'il fait ? Oh et puis merde... J'ai envie je crois de lâcher prise et de ne pas penser. « Elle n'aurait jamais fait cela, éviter un gars comme toi ? Elle devait surement avoir une bonne raison. » Et j'en avais une, énorme. Je n'aimais pas être pris pour le dindon de la farce, un truc du genre et j'étais prête oui, prête à ne pas me laisser avoir, hors de question que j'en arrive là sauf, qu'il fait toujours la même chose. Un jour j'aurai cet un homme un jour je l'aurai. « Et tu ne me dis pas ton prénom ? Tu pars comme ça ? » C'est à moi de marcher dans le sable et de le contourner pour me retrouver en face de lui, je passe ma mèche de cheveux derrière mon oreille avant de dire. « C'est vrai, je ne suis pas la fille qui reste à l'écart, mais je ne suis pas non plus la fille à qui on ne dit rien, parce que je ne suis pas comme les autres filles. » Lui avouais-je avec une certaine fierté dans la voix avant de regarder les garçons au loin qui nous regardait. « Il faut croire qu'il y aura toujours tes amis, toi, moi et un ballon. » Lui avouais-je tout sourire. Je me mordillais légèrement la lèvre avant de dire. « Il serait idiot de jouer les gens qui s'évitent alors qu'on est dans la même équipe. On fait une trêve ? » Demandais-je avec une petite moue.

Il aurait été près à lui parler plus tôt mais lorsqu'il a simplement remarqué qu'elle l'évitait, à chaque fois qu'ils étaient dans les possibilités d'échanger quelques mots, il l'avait laissé faire. Oui Kirill, n'est pas celui qui court après quelqu'un, il l'a été lorsqu'il était plus jeune, il a alors appris que cela ne servait à rien de courir, car il y a toujours un autre chemin vers lequel se tourner. C'est idiot qu'une simple rupture l'a rendu autant détacher du monde, en vérité il n'y a pas que ce fait, ça n'a été que l'élément déclencheur de sa longue course vers la personne qu'il est devenu. Elle l'évitait, c'était donc son choix il n'allait pas la dissuader du contraire. La dernière fois qu'ils s'étaient parlé, elle l'avait sans doute pas trouvé assez parfait, pas assez loquasse à son sujet. Mais que croyait-elle qu'il allait pleurer sur son épaule, c'était mal le connaitre. A trop de poser de questions il a dû la renvoyer sur les roses, sans délicatesse car quand il perd sa patience il devient bien quelqu'un de blessant. Il n'allait pas bien, il en avait le droit et voilà qu'elle lui reprochait de ne pas avoir été assez proche d'elle. Ce n'est pas sa faute si elle s'est confiée à lui si facilement, c'est un phénomène que provoque Kirill, si elle attendait quelque chose en retour de sa part et bien qu'elle plante la tente ou du moins qu'elle cesse de l'éviter lorsqu'il n'est pas très réceptif.

C'est ce qui explique sans doute son comportement, il rentre dans son jeu bien après une petite phrase pour lui faire comprendre qu'elle était la seule qui l'évitait. Il sourit à sa réponse, elle continue donc. « Une raison que j'aimerais savoir. » dit-il avec une légère mimique, ses yeux remplis de malice ne cille pas. Il est face à elle, amusé de cette situation. Est-ce un reproche ? il lève les yeux au ciel avec un léger sourire aux lèvres, il ne lui a jamais rien demandé alors pourquoi elle s'obstine à savoir quelque chose de lui. « Et quel genre de fille es-tu ? » dit-il d'un ton qui ne lui ressemble pas, si elle est venue l'aborder pour remettre en cause son mutisme sur sa vie privée ou plutôt passée qu'elle reste plongée dans son livre. « Je ne t'ai jamais évité. » dit-il en remettant son regard dans le sien, il sourit tendrement. Il lui tourne le dos et pose le ballon au sol, d'un coup de pied il redonne le ballon ,avec perfection, à ses camarades qui ont pour une fois montré de roublardise. « Maintenant il n'y a plus que toi et moi. » ses lèvres s'étirent d'un large sourire, sa main vient à frôler son bras. Il ne la quitte pas des yeux, il détaillait le moindre traits de son visage. « Je ne sais pas si c'est moi qui te fais cet effet ou le soleil mais tu as un teint virant particulièrement au rouge. » son pouce et son index viennent prendre son menton, il la dévisage amusé. « Tu devrais te dévêtir légèrement et aller te baigner. » il lâche son emprise qu'il a sur elle d'un air amusé, il remet une distance convenable entre eux deux, lançant un regard derrière son épaule. Il aura droit à un interrogatoire quand il rentrera. « Je t'y emmène de grès ou de force. » sa main attrape la sienne, il est parti pour jouer un peu.

La tête penchée j'aurai aimé avoir ne serait-ce qu'une seule fois la possibilité de lire dans ses pensées. Elles étaient comme une énigme, je n'arrivais pas concrètement à cerner sa personne ne sachant jamais s'il se jouait de moi ou s'il était vraiment sincère dans sa démarche. Je ne savais pas ce que je représentais pour lui et ce fut surement le plus difficile à assumer pour moi. Une part immense de mon être serait bien heureuse de savoir combien il m'apprécie, moi Cerceï la fille qui ne rentre pas dans les stéréotypes bien connus de tous. J'aurai aimé qu'il m'apprécie pour ma folie, pour tout ce qui faisait de moi la fille que je suis. Mais en même temps, je ne voulais pas représenter cela pour lui, cela voudrait dire que je l'apprécie vraiment et la peur d'être dépendante d'une personne m'attirait aussi fortement que cela pouvait m'angoisser. Je suis une libre penseuse et je crois bien être celle qui ne sait pas ce qu'elle veut. Alors oui, je me suis emportée ce fameux soir, le bal tout ça... Ce n'était pas mon truc, hormis l'humiliation vécue par le trophée de la moins stylée, j'avais eu le droit à l'indifférence du seul mec avec qui je voulais réellement passée cette soirée. Je fus en réalité piqué au vif, dans le tas, directement en plein coeur de comprendre que je ne représentais qu'une distraction choisie dans sa vie. Il voulait que je ne me soucis pas du regard des gens et finalement le sien était plus douloureux. Le fuir et l'éviter fut le reste et j'en fus plus qu'heureuse. Je ne devais pas me laisser avoir par son sourire et ses yeux malicieux. Il est si facile de tomber amoureuse de Kirill qui je savais n'était pas l'homme parfait, loin de là. « Est-ce vraiment le plus important, de savoir pourquoi ? » Lui avouer mon mal être serait surement une connerie une de plus. Il me prenait déjà pour une névrosée je n'avais pas franchement besoin d'en rajouter une nouvelle couche. Il devrait se contenter de cela, ou je me permettrais de le lui dire d'une manière ou d'une autre. Pour l'instant je me retrouve ainsi et il a l'art de me troubler comme si souvent. « Mmmh... As-tu le temps de me l'entendre dire ? La liste serait longue sur quelle genre de fille que je suis... Je ne suis pas comme les autres à savoir si c'est bien ou pas. » Je lui faisais un sourire moi aussi je pouvais jouer à cela et j'étais bien décidée désormais à ne rien lui demander. Il restait silencieux, je pouvais également l'être franchement. Je ne cherchais pas un mari ou un prétendant pour la vie. Juste... Je ne sais pas trop mieux le connaitre. Est-ce mal ? Non. Il envoie le ballon a destination et me voilà de nouveau avec lui, il semblerait qu'il veuille perdre son temps avec moi. Chouette. Enfin je ne sais pas si ça l'est réellement, c'est angoissant mais je n'essaye pas de retenir ce détail. Je souris et j'essaye de garder les idées clairs lorsqu'il est comme cela, à moitié dévêtu. C'est pas humain un homme si parfait. Il mérite au moins un 15/10. Une sirène rouge tourne dans ma tête, m'alarmant sur ce qu'il fait, il touche pas joue et alors que le soleil avait fait son boulot, je rougissais réellement. Avec le temps j'espérais que cela diminue mais non, il avait toujours ce magnétisme avec moi. Je souris... « Le soleil... Je crains le soleil... » Et les hommes aussi, surtout Kirill. Je peux de nouveau respirer lorsqu'il s'éloigne de moi. Ouf c'est que j'avais drôlement chaud d'un seul coup. Il veut que je me dévêtis un peu, je ne porte qu'un maillot de bain et un paréo. Il veut plus ? Bon sang ce mec a quelque chose qui ne tourne pas rond. Mais pas le temps de penser à tout cela qu'il emprisonne ma main et me tire je ne sais où... « Attend une seconde, tu veux te baigner ici... Devant tout le monde ? » Je ne suis pas certaine que ce soit la chose la plus sensée à faire, moi je ne tiens pas à avoir les centaines d'yeux me scruter avec curiosité. « Attend Kirill. » Je lui faisais un petit mouvement de la main, afin qu'il s'arrête de marcher en direction de l'eau. Je l'obligeais également à se tourner vers moi qu'il puisse me regarder. « Si ça ne te dérange pas, quitte à se baigner, je connais un endroit plus... intime de l'autre côté. » Je lui souriais légèrement, comme pour lui faire comprendre que ce serait mieux et moins... devant tout le monde je n'aimais toujours pas cela. « D'accord ? » Lui demandais-je haussant légèrement les épaules.

Pourquoi ne pas tracer sa route, l'ignorer comme elle l'a fait ? Il aurait mieux v alu qu'à ce stade il joue au plus imbécile, elle l'aurait détesté de son ignorance et toute cette histoire aurait pris fin. Mais il faut que Kirill s'obstine à vouloir la victoire ou bien est-ce un autre sentiment qui lui dicte de répondre et de lui accorder de son temps. Il est là plantant ses iris noisette animées par cette lueur chatoyante, il s'amuse d'elle comme toujours, la voir lutter contre ses envies pour ne pas parler de sentiments. Elle ne semble ne plus lui en vouloir, bien qu'il se doute qu'elle a été vexé par son comportement il ne comprend pas pourquoi elle accorde tant d'importance sur ce sujet, vouloir le connaitre. Elle a un effet positif sur lui et ça l'énerve un peu plus car elle commence à avoir une influence sur ses actions. Il cherche la raison de son ignorance alors qu'il est sensé s'en foutre, il hausse les épaules montrant désormais son désintérêt sur la situation. Lorsqu'il voit Cercei s'obstiner tant à le connaitre ça l'agace, car elle ne se rend pas compte qui la prend pour une idiote et qu'après ça plus rien ne les lierait. Il n'a rien à lui confier et rien à lui dire au final. Elle croit tellement à ses mensonges que ça le gonfle qu'il a réussi à piéger une fille honnête comme Cerceï, car il est bourru alors il ne reculera plus. Il se rend compte qu'elle ne mérite pas ça, peu de monde au fond. Mais l'anglaise, avec ses réactions étranges provoque une certaine culpabilité en Kirill, il la protège des autres mais pas de lui. Il sourit à ses réponses, elle fournit une réponse digne des filles qu'il côtoie, elles se croient toutes différentes des autres mais au final elles sont presque semblables. Avant pour Kirill chacun était différent, bien sûr dans certaine personne il y a beaucoup de superficialité. Avec les années il n'a gardé plus que trois catégories, les amis, les filles, et les abrutit. Il ne répond pas au risque d'être blessant, car il peut détruire son argument, qu'est-ce que ne pas être comme les autres ?

Il a de l'emprise sur Cerceï il le sait et s'en amuse, comme jouerait un prédateur avec sa proie. Elle devrait se méfier de lui mais elle est aveuglée. « Je vois.» dit-il lorsqu'il entend sa réponse sur le teint rougeâtre de l'anglaise. Alors il veut l'amener à l'eau, qu'elle se dévoile et se détende un peu. Mais encore une fois elle le retient la peur des autres. Il lâche sa main, tout le monde subit des moqueries, personne n'est immunisé face à ça. Il veut lui prouver qu'à cet instant les gens profitent à se dorloter au soleil, à se baigner que de la regarder elle et lui. Il réfléchit, puis il relève les yeux et lui affiche un large sourire. « Très bien » prononce-t-il d'un ton malicieux « Mais avant je vais chercher mes affaires. » s’ils partent, il n’a aucune envie de se retrouver son portefeuille et portable à son retour. Il s'éloigne d'elle, il peut la planter là, il y a toujours des opportunités pour qu'il la laisse tranquille. Ses collègues ont la sage décision de ne pas venir à sa rencontre, Kirill leur dit simplement qu'il passera le reste de la journée ailleurs. Il trottine jusqu'à Cerceï qui l'attend sagement. « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi ?» il commençait à transpirer sous ce soleil qui ne cherchait qu'a provoqué des insolations aux imprudents. Il balance sa serviette sur son épaule et pose ses lunettes de soleil sur son nez. « J'espère que ton endroit intime n'est pas trop loin. » Son air malicieux ne quitte pas son visage accentuant si facilement ses traits juvéniles, il s'amuse de la situation comme il le ferait avec n'importe quelle autre fille. Les pieds dans l'eau, leurs mains se frôlent lorsqu'il marchent, mais pour une fois il ne lui attrape pas, il ne sera pas celui qui fera les premières initiatives aujourd'hui. Elle l'a ignoré, elle en subit les conséquences. C'était sa façon de lui prouver qu'il n'avait pas apprécié son comportement. « Dis-moi. » il prend d'un coup un air si sérieux, il sourit bêtement dû à ses pensées. « Pourquoi t'obstines-tu à en savoir plus à mon sujet? ce que tu sais ne te suffis pas ? » Un léger sourire sur ses lèvres, l'un des plus sincères qu'il ne lui a jamais affiché. Il lui ouvre une grande porte là, qu'elle fournit une bonne réponse et peut-être il en fera autant. Elle doit saisir ce moment avant qu'il ne s'évade de nouveau.

Okay, je crois que c'est officiel, je suis dans la MERDE. si si je vous jure, je sombre dans l'eau comme si je n'avais pas de bouée, alors que nous le savons tous mes bouées naturelles sont bien là. J'entends même Jackie me réprimander pour ce genre de réflexion, mais c'est vrai, je me retrouve dans une situation merdique. J'avais de bonnes idées, une bonne marche à suivre et je suis en train de tout remettre en question. Oh je vois déjà les gens parler sur mon dos, Cody me faire la morale du genre, un gars qui te laisse tomber au bal n'est pas un mec à qui on doit se fier. Mais j'ai envie de dire, je m'en fiche, je le fais. Pour une raison que j'ignore je le fais et j'aime ça. Certes j'aurai du surement me montrer moins entière durant ce putain de bal mais je ne me sentais pas à ma place et j'étais vulnérable. J'avais besoin d'être réconforter et soyons clair Kirill n'est pas cela. Alors pourquoi je continue toujours de faire cela, lui céder alors que je sais que cette petite voix dans ma tête à raison, Kirill n'est pas fait pour moi, il n'est pas le beau prince charmant qui n'attend qu'une seule chose me sauver. Je ne devrais pas... Mais je le fais et je vois bien que parfois je l'agace. Je brule d'envie de lui poser une question, de lui demander pourquoi il fait ça. Mais je me résigne je n'ai pas envie de le mettre en colère je crois même que je veux juste profiter de ce moment, de cet éclat que je peux parfois capter dans ses yeux. J'aime ça, je me contenterai que des bonnes choses. Il accepte mon compromis, qui n'en est pas vraiment un. Je le regarde s'éloigner de moi et mon regard se pose sur les gens qui sont autour de moi. Je sais que je fabule beaucoup, mais il est plus simple pour une personne bien dans sa peau de rire du regard des autres que moi, qui suis dans l'obligation de faire avec ce regard. Je tente de ne pas les entendre, de ne pas voir combien il est facile pour eux de rire de cette étrange image. Kirill est tellement beau. Je secoue légèrement la tête avant de le suivre et de calmer les questions qui renversent mon cerveau. C'est rapide et très violent. « Tu es bon prince Kirill. » Je ne suis pas certaine de comprendre le sous entendu de sa phrase, s'il ne veut pas le faire je ne le force pas. Bon okay je serais vraiment déçue et dégoutée mais quand même. Je souris à sa remarque. « Ne t'inquiète pas... J'y suis allée hier ce n'est vraiment pas loin. » Avec Jackie on pouvait poser nos affaires sur les arbres l'abris était parfait. Je marchais et voilà, je regardais le reflet du soleil sur l'eau et je fis une petite moue. Sa question me surprit, mais je ne fus pas certaine de savoir si cela était un piège ou une occasion. « Tu crois ? » Je marche en réfléchissant à ses paroles, c'est étrange en faite. « On ne connait jamais assez des gens je suppose. Je n'ai pas envie de tout savoir, encore moins à quel âge tu as été propre, je sais pas... Je trouve ça normal d'en apprendre plus sur les gens qu'on apprécie bien. » Je mettais une mèche de cheveux derrière mon oreille, me rendant compte que l'apprécie bien était surement de trop. « Je n'arrive pas à te cerner Kirill, c'est à la fois très excitant et complètement frustrant. Je veux dire... Tu es une énigme, comme un rubis cube. Je pense que tu ne dois pas avoir assez confiance pour ne pas parler. » J'affirmais d'un petit mouvement de la tête avant de montrer la crique qui se dessinait devant nous. « Nous y sommes, ça valait le coup d'avancer un peu ? » Je me mordillais légèrement la lèvre avant d'enlever mon sac, ainsi que mon chapeau prête pour me baigner ? Pas encore...

Il faut croire que Cerceï l'apprécie un peu trop, sinon elle ne s'intéressait pas à lui de cette façon, elle ne rougirait pas autant et ne lui accorderait pas son pardon juste d'un battement de cil. Elle se dit différente mais elle est comme toutes seules qui ont cru en Kirill et ses belles paroles, on lui accord si facilement sa confiance. Elle a été prise au piège, il ne pensait pas que Cerceï était ce genre fille. Il ne la connaissait pas avant, il faisait son opinion parce qu'elle dégageait et il la croyait un peu moins naïve que cela. Mais il a appris bien d'autres traits de sa personnalité, qui le font désormais douté sur son intention. C'était un pari stupide, il pouvait le perdre personne ne lui en voudrait. Mais s'il abandonne, il ne pourrait plus lui parler, il faut dire qu'il commence a apprécié doucement sa compagnie et c'est un fait rare du près de l'écossais. Mais dans un paradoxe il arrive à l'oublier si facilement mais lorsqu'il la voit il a envie de lui parler. Il devient fou là est la seule réponse qu'il trouve, à force de trop jouer il ne sait réagir avec raison et lucidité total.

Kirill ne se dévoile pas, il a horreur de ça non parce que cela lui donne l'impression que cela le rend faible, c'est ceux que laisse à croire son comportement, mais plutôt qu'il est dans la certitude que le passé reste le passé, que personne ne change, que personne ne connait véritablement son prochain. Et puis c'est qu'il fait confiance à trop peu de monde. Il a fini de croire en autrui, si personne ne le connait vraiment il ne peut décevoir personne. Il dénigre simplement le monde et ris face à l’incompréhension des gens sur son comportement. Alors c’est pourquoi il est si silencieux à son sujet, c’est ce qui lui reproche Cerceï et ce qu’elle lui reprochera encore jusqu’à ce que leur relation prenne fin. Il est mieux pour Cerceï qu'elle en sache le moins à son sujet, c'est le mieux pour l'avenir qui l'attend. Elle lui fournit la réponse qu'il attendait, elle l'apprécie donc c'est évident qu'elle veut plus le connaitre, c'est un fait logique. « Personne n'y arrive vraiment. » ajoute-t-il doucement lorsqu'elle lui avoue qu'il est comme une énigme pour elle. Ca comparaison le fait sourire, elle mérite quand même d'en savoir un peu plus sur lui que d'autres personnes. Il ne lui fournit pas tout de suite de réponse, quoi répondre à cela ? « Tu n'as pas tort Lawrence. Très bel endroit. » Prononce-t-il comme un gamin, cette phrase sonnait tellement comme au début de leur relation. Il pose ses affaires proches de celle de Cerceï, frôlant son bras, pour s'éloigner vers le rivage. Il regarde un instant le paysage sans un mot puis il se tourne vers elle. « Pose-moi donc une question à mon sujet. » il ne se rétracte pas, même si l'air amusé qu'il a sur le visage semble dire qu'il va vite changer de sujet, il reste là face à Cerceï. « Je serai obligé de t'y répondre. » il espère au fond qu'elle ne le prenne pas au sérieux. Ou bien il peut se jeter à l'eau et ignorer sa question mais cela lui coûtera encore les foudres de l'anglaise, et les pieds dans l'eau il ne vaut mieux pas jouer avec. Derrière ses lunettes il la fixe, il meurt d'envie de lui dire si elle est prête à plonger car elle semble avoir quitté le chapeau. Mais maintenant qu'il lui a lancé ça comme ça, il est obligé s'attendre sa réponse ce qui ne l'empêche pas de reculer de quelques pas vers l'eau qui l'appelait depuis un bon petit moment. « Dépêche-toi ton temps va être écoulé. » dit-il comme un gamin, donnant un coup de pied dans l'eau pour l'éclabousser. Oui l'eau salée semble activité son espièglerie.

Mon esprit s'embrouille près de lui. Je suis désormais presque certaine qu'il le fait exprès qu'il doit dégager un quelque chose qui me rend comme cela, je ne vois pas d'autre raison à cette sensation que je ressens quand je suis avec lui. Je suis lucide quand je me retrouve loin de son influence, je vois les choses clairement mais une fois qu'il entre dans mon champ de vision je deviens une autre femme. Et j'aime sans aimer cela. Je me sens surtout pitoyable et je rentre dans cette catégorie de gens que je n'aime pas : "les influençables". Je ne suis pas ce genre de personne et je ne veux pas le devenir. Je dois me montrer plus sur de moi et moins pathétique mais je n'ai pas vraiment l'habitude que les hommes s'intéressent à moi de cette manière là. Je ne suis pas ce genre de femme, moi d'ordinaire on se moque soit de moi, soit on évite de me parler. BORDEL de merde CERCEÏ montre toi plus forte que tu ne l'ai ça ira, tout ira bien. J'aimerai comprendre comment il fonctionne c'est pour cette raison que je me montre si curieuse et autant dégoutée quand il ne laisse rien percevoir. J'aimerai avoir le décodeur pour pouvoir comprendre qui il est et ce qu'il cherche chez moi. Je me suis posée toutes les questions et je pense connaitre la réponse. Je refuse juste de l'acceptée, cela voudrait donc dire que les gens sont tous des connards. Et j'ai l'espoir sournois qu'il y a du bon dans les gens, tout le monde même ceux qui sont le plus cruel. Alors oui, je veux en apprendre sur lui. L'endroit reste merveilleux et je remercie ma Jackie d'amour de m'avoir fait part de cette petite trouvaille. C'était très jolie et je souriais comme une idiote lorsqu'il confirma mes pensées. Il connaissait la beauté des choses, alors pourquoi trainer avec moi. Une fois encore mon esprit s'embrouillait alors que je devais juste profiter de mes vacances. LA résolution de cette fin d'année scolaire, profiter des vacances. Je sentis comme une décharge électrique le long de mon bras quand il vint à frotter son bras contre le mien. ça je ne l'invente pas, à moins qu'une fois encore mon esprit soit aussi tortueux que cela, mais j'invente pas l'effet qu'il me fait. Je mets du temps à reprendre mes esprits comprenant ce qu'il vient de dire. J'ouvre la bouche en grand... Presque et je cherche mes mots. non... Il ne rigole pas ? Je peux lui poser n'importe quelle question. Une seule c'est si peu... Je sais que je n'aurais pas d'autre chance que celle là et je dois faire avec. Un flot de questions me tournent en rond dans ma tête, plus folle les unes que les autres : qu'aimes-tu ? Tu veux faire quoi dans la vie ? Tu as des frères et soeurs ? Ta famille te manquent ? Tu as eu combien de petites amies (non ça je vais pas le demander) ? Qu'est ce qui te plait chez moi ? d'où vient cette cassure en toi ? Tu passes de bonnes vacances ? Tu aimes les filles grosses ? Tu te vois où dans dix ans ?Pourquoi tu me parles ? Pourquoi tu ne m'appelles jamais ? tu joues c'est ça ? Je reprend mon souffle quand il insiste m'éclaboussant un peu d'eau. Je souris, avec une mimique amusée sur le visage prenant une grande inspiration. Je dois dénouer mon paréo, je peux le faire je peux le faire devant lui. « Je ne veux pas poser la mauvaise question, je n'aurais qu'une chance. » Je souriais avant de fermer les yeux et d'enlever ce petit bout de tissu bien pratique pour cacher ce qui n'est pas beau. Je prend cette grande inspiration me concentrant alors sur Kirill. Pas son torse parfait ni ce visage qu'il a non... Enfin si, mais non... Je me concentre sur ma seule et unique question. « Qu'est-ce qui t'amène à étudier à Harvard alors qu'il y' a de très belles universités sur le vieux continent. Qu'il y a t-il ici de bien meilleur que chez toi ? » J'entrais dans l'eau un pas après l'autre avant de rajouter pour appuyer ma question. « Et ne soit pas obligé de me répondre... Il n'est jamais bon d'être obligé de faire quelque chose avec quelqu'un. Je préfère ne rien savoir de toi que tu te forces à faire la discussion avec moi. » Je ne voulais pas être une quelconque obligation, ça devait être naturelle, comme ce sentiment que j'ai à chaque fois que je le vois. Tout mon corps hurle que ce garçon n'est pas gentil, n'est pas le prince charmant que j'attends, mais je suis persuadée qu'il y a quelque chose en lui de différent. Je ne saurais l'expliquer. Amuser j'entrais dans l'eau avant de lui dire... « Mais je me sens obligée de me venger. » avouais-je un sourire qui en disait long. Je me baissais et avec mes mains je l'éclaboussais généreusement. Je m'éloignais pour ne pas avoir de réplique, appréciant la fraicheur de l'eau... Je le défiais du regard... « Quoi ? Je ne fais que me défendre. » Et je riais de plus belle... Je suis joueuse, vraiment un terrible joueuse.

Avec Cerceï il n'est pas celui qu'il fait croire, bien qu'il y a une part de sincérité dans ses propos il ne peut pas l'être complètement. Il y a ce mensonge qu'il a mis entre eux, alors comment peut-il se confier à elle. Leur relation n'est pas basée sur la confiance, il ne peut pas s'ouvrir elle comme Cerceï le souhaite. Elle veut plus le connaitre mais elle ne devrait pas, elle ne doit pas le connaitre. La douleur sera moins vive lorsqu'il la quittera. Alors pourquoi joue-t-il à ce jeu avec elle, il lui lance le genre de regard que bien nombre de filles aimerait un jour voir, il lui sourit même sincèrement alors qu'il est loin de l'être. Il agit de façon à ce qu'elle s'attache à lui, qu'elle ne se doute pas de ce qui se trame derrière tout ça. Toujours fidèle à lui-même, il la teste un peu plus à chaque fois que leurs prunelles se croisent. Mais cette fois y c'est comme s'il lui ouvrait une porte pour qu'elle le connaisse un peu, pour quelle raison ? Peut-être qu'il commence lui aussi à s'attacher ou du moins à la voir autrement que la cible de son pari, il la considère un peu plus que ça. Éventuellement il ne pensait pas s'attacher autant à l'anglaise, mais le résultat sera le même s'il continue à lui mentir, et à vouloir gagner ce foutu pari. Dans quel but ? il ne le sait même plus, il ne sait même pas s'il veut vraiment gagner son pari. Il veut sans doute uniquement lui parler et passer du temps avec elle.

Puis il est là à observer sa réaction, oui parce qu'il vient de lui laisser l'opportunité qu'il lui parle un peu de lui, il se doute ce qui se passe dans sa tête, alors il la stimule un peu pour qu'il est sa question. Et là il l'écoute d'une oreille attentive, lorsqu'elle la formule il baisse légèrement la tête et sourit. Question intelligente, avec l'impulsivité elle aurait lui posé toute autre chose. « Tu sais je suis un homme de parole. » dit-il avant qu'elle ne l'éclabousse, un sourire vient étirer ses lèvres. « Douce vengeance. » dit-il en retirant ses lunettes de soleil pour le poser sur le sommet de son crâne, il lui restait deux possibilités: de rendre son attaque ou de répondre à sa question. Kirill s'approche d'elle. « Ne fuit pas. » il l'attrape par le bras, il a décidé de contre-attaquer tout simplement, elle résiste légèrement car elle ne veut sans doute pas se retrouver en entier dans l'eau. Mais deux facteurs était en sa faveur, sa force et le penchant qu'avait Cerceï a devenir rouge pivoine quand leur corps se touchait de cette façon. Ils chahutent légèrement, Kirill avait bien la volonté de la faire tomber dans l'eau et il avait presque réussi à exécuter son plan mais elle s'est agrippée à lui, plantant ses ongles dans la chair de son bras ; ils tombent alors tous les deux, lui par-dessus elle, appuyé sur ses mains pour ne pas qu'il l'écrase. Kirill ne peut s'empêcher de rire de la situation et dans la position qu'ils étaient. « Il fallait me le dire tout de suite que tu voulais qu'on finisse ainsi. » plaisante-il en plantant son regard espiègle dans le sien, l'expression que l'anglaise à sur son visage en est aussi la cause. Voilà qu'ils n'ont jamais été aussi proches. Son torse contre son corps, il sent son souffle sur ses lèvres. Ses prunelles dévorent les siennes, il lui doit bien une réponse. Il se redresse perdant son sourire, il réfléchit un instant comment il peut répondre sans trop donner d'indice sur son passé. « J'aurai dû aller à Oxford, mais des circonstances atténuantes ont provoqués le déménagement de mon père et moi. » il sourit légèrement, il ne peut pas en dire plus, dire que sa mère est morte il ne veut pas de sa pitié, il connait le regard qu'on lui lance lorsqu'ils savent qu'il a perdu sa mère. « Et m'ont aussi obligés de suivre les traces de mon père. Me voilà donc à Harvad. » Il hausse les épaules, glissant sa main dans sa nuque comme un gamin gêné ou vulnérable. Il n'est pas l'homme libre qu'il prétend mais bien des faits le pousse à agir ainsi, au fond de lui il ne veut plus décevoir un membre de sa famille, encore moins son père. Il lui tend sa main pour qu'il l'aide à se relever. « Rien de casser ?» un sourire, un regard et elle attrape sa main. Il meurt d'envie de lui faire une réflexion sur le teint rosé de ses joues mais il s'abstient.