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I LOVE HARVARD
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Try hard { Madi

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J'avais longtemps stressé avant de lui envoyé ce message et je l'avais longuement regretté ensuite. De un, car je me sentais tout bonnement pathétique, beaucoup moins viril, faible pour combler le tout et j'avais horreur de ça. Je traînais donc les pieds jusqu'au pont, ne pouvant de tout façon faire marche arrière. Un simple message pour lui dire que nous avions besoin de parler, ou du moins que j'avais besoin de parler et que je lui donnais rendez-vous au pont. Une année scolaire venait de s'écouler, voilà presqu'un an que nous nous étions revu au bout d'un an justement, les vacances venaient de tomber et il était peut-être temps de mettre les choses au clair et peut-être repartir sur de bonnes bases.

Bon, je n'avais pas fait grand effort de présentation et en même temps il crevait de chaud. Un simple bermuda était largement suffisant ainsi qu'une casquette et une paire de lunette de soleil pour éviter tout insolation. Dans tous les cas, j'avais toujours autant confiance en moi et c'est donc allongé tranquillement en espérant bronzer un peu, que j'attendais le demoiselle. Elle ne mis pas longtemps à faire son apparition, sans doute curieuse de savoir ce que je lui voulais cette fois-ci encore. « Hey » Disais-je en souriant avant de lui démontrer qu'elle pouvait s'asseoir. « ça va comme tu veux ? » Nous n'avions pas eu vraiment le temps de discuter depuis notre arrivé ici entre les équipes et les épreuves. Elle m'avait peut-être un peu manquer.
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Un petit message de rien du tout, en apparence. Pourtant, il m’avait réveillé en moins d’une seconde, alors je faisais une petite sieste dans le dortoir. Un petit vibrement, un destinataire connu, tout aurait du être normal et je n’aurais pas du être à la limite de tomber par terre. Austin me disait que nous avions besoin de parler ou plutôt, qu’il devait me parler. Je ne savais pas du tout pourquoi et.. A vrai dire, dans un sens, je ne préférais pas savoir. Je ne savais jamais à quoi m’attendre avec lui. Alors je vous passerais la situation dramatique de la boule au ventre et dans la gorge qui ne me quittaient plus depuis que j’ai lu ce message. En plus, venant de lui.. C’était très surprenant. Je pensais – apparemment à tort – qu’il m’oublierait pendant le Summer Camp. Qu’il profiterait pour faire la fête de son côté, etc. et que vous vous croiserions un soir, mais.. sans plus. J’avais décidé de vivre cet été de cette façon, pour voir si mes sentiments pourraient diminuer avant la rentrée. Cependant, lui en avait décidé autrement et.. Je ne pouvais pas cacher que le revoir me procurait autant de peur que de bonheur, car il restait quand même mon bouclé et le garçon que j’aime encore et toujours.

Le rendez-vous était fixé au pont et j’y arrivais petit à petit, à peu près à l’heure. Vu que sa ponctualité n’avait jamais excellé, je m’étais dit que quelques minutes de retard ne feraient de mal à personne et puis, après tout, nous étions en vacances ! J’avais mis un bikini soir, sous une petite robe de la même couleur. (hj : little black dress ♪) Plus j’avançais, plus j’angoissais vraiment de savoir ce qu’il pourrait me dire. Un milliard – voire plus – de scénarios se bousculaient dans ma tête et dans le top 3 « horrible » se trouvait : l’annonce qu’il allait partir loin d’Harvard, qu’il avait mis une fille enceinte ou qu’il comptait se remettre en couple avec son premier amour que je ne peux pas me voir. C’est son « hey » qui me ramenait à moi. Je n’avais pas répondu à son sms, mais j’aurais du lui écrire d’être moins sexy, parce que là.. « Coucou » lui dis-je avant de m’asseoir à ses côtés, comme il me le montrait. « ça va oui et toi ? » lui demandais-je en retour. Je n’allais pas lui dire que j’étais morte de trouille sur ce dont il voulait que l’on parle.. Alors je préférais prendre sur moi et tenter de me calmer. Tenter.
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Je l'observais de haut en bas et je ne pouvais m'empêcher de la trouver sexy. Je l'avais toujours trouvé sexy et je cachais pas de le lui dire quand c'était nécessaire et cela même si c'était pour l'a voir devenir rouge comme une pivoine. Je me mordais légèrement la lèvre en réfléchissant si au final j'allais bien. Je passerais le détail du fait que j'avais revu Justine, car elle avait sans doute dû la croiser à Harvard et même si c'était ma meilleure amie et qu'on devait tout se confier, ce devait être la dernière chose dont-elle avait envie que je lui parle tellement qu'elle la détestait pour ce qu'elle m'avait fait et ce qu'elle était pour moi. Alors je me tairais et irais à l'essentiel comme j'avais tant l'habitude de faire, mais là, ça semblait bien plus compliqué. « Ouais ça va » Je marquais une courte pause avant de quitter le ciel des yeux et de me tourner vers elle. « Bon j'vais pas tourner autour du pot, car ça va me saouler et le grands mots tout ça c'est genre trop pas pour moi » Du moins ça ne l'était plus.

En soit, ce n'était pas la fin du monde ce que j'avais à lui dire. Autant être direct, clarifier les choses et soit je me prenais la plus grande barre de rire et le plus grand vent jamais connu sur terre de toute ma vie et dans ces cas là je continuerais ma vie comme je l'avais toujours connu, quoi qu'un peu plus pénible, ou bien tout irait dans mon sens comme souvent. Le seul problème, je ne savais pas par où commencer. « Bon, tu vas sans doute te foutre de ma gueule et ne pas me croire, mais je m'en fou » Je préférais la prévenir d'avance. « Et stresse pas tu me rend nerveux ! » M'écriais-je avant rire bêtement. Bon autant que je me lance une bonne fois pour toute, au pire je me jetterais à l'eau si ça tourne au vinaigre. « Je me demandais si tu serais à me donner une seconde chance tu vois genre ressortir avec moi et non c'est pas une mauvaise blague de ma part, je me suis peut-être trop attaché à toi et bon voilà quoi » Je tâtais mon bermuda afin d'y trouver mon paquet de clopes. Je ne m'y pas longtemps à tomber dessus et à pouvoir enfin m'en allumer une et mon dieu que ça faisait du bien. Mon regard perdu dans le ciel, maintenant que c'était fait, je ne stressais même plus de sa réaction.
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Assise à ses côtés, mon angoisse montait de plus en plus. Il avait l’air, quand à lui, très décontracté et je ne savais pas si ça continuait à l’amuser autant que je sois en mode boule de nerfs. Heureusement pour moi, je savais qu’il allait faire très vite. Un bien comme un mal, selon ce qu’il allait m’annoncer. En tout cas, j’essayais de paraître zen et détendue. Après avoir passé le « comment ça va », il me dit qu’il allait être cash et.. La suite parut assez floue. Les grands mots ? Pour m’annoncer quoi ? Ok, j’avais encore plus peur là. Mon top 3 clignotait dans ma tête et je m’attendais de plus en plus au pire. Plus il parlait, plus je stressais. Me foutre de lui ? Ne pas le croire ? Ouhla, c’était de pire en pire. Si j’avais pu, je me serais enfouie sous le sable, noyer dans la mer ou je serais juste retourner sur le bateau en courant. Et dieu seul sait que j’avais envie de faire l’un de ses trois trucs. Et le fait qu’il me hurle de ne pas stressé, et bah loupé, ça avait totalement l’effet inverse, même si c’était pour rire. Surtout que je ne voyais pas en quoi il pouvait être nerveux, vu son calme olympien depuis le début et le fait que c’était à lui de me dire un truc. Je préférais parler plutôt qu’avoir une réaction, c’était largement plus rassurant à mes yeux, sauf que, mauvaise pioche, c’était à moi de l’écouter et là..


Quoi ?


« Seconde chance » ; « Ressortir avec moi » ; « Attaché à toi »

Dire que j’étais sous le choc était un doux euphémisme. Je n’arrivais toujours pas à croire que ces paroles étaient 1) les siennes et surtout 2) réelles. Je n’avais pas ouvert la bouche en mode choquée, ni écarquillé les yeux mais.. Wow. Je pense que je devais juste avoir l’air.. Normal. Ni souriante, ni rien. C’était parce qu’en moi, toutes les émotions s’entrechoquaient et que je ne savais pas du tout où commencer. J’aurais pu dire « t’es sérieux ? » ; « c’est une blague ? » ; lui en mettre une, l’embrasser, lui gueuler dessus, pleurer, sauter partout.. mais rien ne venait. J’avais rêvé de cette situation une paquet de fois cette année, depuis que nous nous étions retrouvés et là.. Juste je ne savais pas quoi faire. Lui avait la chance de pouvoir se cacher derrière une cigarette alors que moi.. Je devais répondre. Mon avant bras me piquait avec délice à l’endroit où se trouvait notre tatouage commun, mais je n’arrivais toujours pas à bouger, trop surprise. Pourtant, il fallait bien que je finisse pas répondre..

Deux choix s’offraient à moi : soit je lui faisais confiance pour tout l’été et j’acceptais de lui donner une seconde chance, tout de suite ; soit je lui demandais d’attendre la rentrée pour laisser passer cet été. A vrai dire.. je ne savais pas du tout quoi choisir. L’une et l’autre proposition avaient ses atouts comme ses contraintes et ses risques. Je me sentais comme prise au piège et je détestais sincèrement cette situation. Evidemment, je ne pourrais pas refuser car mon cœur battait bien trop furieusement pour que je décline ce à quoi j’aspire depuis un moment : être à nouveau avec lui. Lui faire confiance tout de suite me mènerait à me prendre la tête cet été, me demander où il est, avec qui, etc. et ça, il en était hors de questions. Par contre, si j’attendais la rentrée, je prenais le risque que sa proposition ne tienne pas. Après tout, il y avait assez de personnes sur cette île pour qu’il change d’avis, non ? Cruelle dilemme que je devais très vite résoudre, quel qu’en soit le prix.

Sortant de mon trop grand calme, je pris sa cigarette pour l’envoyer valsé. Déjà un, ça me donnait envie et encore plus avec ce stress et deux, je ne voulais pas qu’il fume alors que je lui parle. Sale caractère, rebonjour. Revenant à ses yeux, je me mordais la lèvre inférieure, pas très à l’aise, pour le coup. Allez.. un.. deux.. trois. « J’accepte » Et rien que de dire ce mot, je me sentais incroyablement plus légère. Je savais que ce n’était pas une blague, je lui faisais confiance malgré tout ce qui avait pu se passer avant et.. Je voulais juste y croire. Je passerais mon été à lui faire confiance sans me bouffer la vie et.. Je pense que j’en étais devenue capable, en un an à le côtoyer en temps qu’ « amis ». Alors je préférais ne plus penser à rien, à part le fait que j’étais heureuse. Mon petit bouclé maladroit venait de me faire la plus belle déclaration d’amour au monde et.. J’espérais qu’il ne regretterait pas (a) Souriant de plus belle, je m’approchais vers lui pour l’embrasser. Ce baiser qui vaut plus que tout ceux que nous avions pu partager cette année. Car.. je pouvais enfin me dire que j’étais en couple avec celui que j’aime tant. Mon Austin. ♥
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C'était de longues minutes dans ma vie, mais ma cigarette m'aidait à faire passer le temps plus vite. Du moins, avec la demoiselle s'en empare et la jette avant même que je puisse l'à finir. J'affichais un air assez surpris voir choqué, car je n'aimais pas vraiment le fait qu'on m'arrache ma clope. C'était du gâchis et ça coûtait la peau du cul. Enfin, sa réponse compensait le fait que je venais de perdre ma dose de nicotine. Je perdais une clope, mais je gagnais Madisson, bon j'allais m'en remettre. Je ne revenais toujours pas dû fait que j'étais à présent en couple et il faudra sans doute que je me refasse à ce statut, car cela faisait plus d'un an que j'allais de fille en fille s'en me préoccuper du reste, car je n'avais rien à perdre après une bonne soirée arrosée, mais voilà que tout venait de changer, mais c'était un choix et c'était mon choix.

Je ne repoussais pas la demoiselle lorsque ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, car si elle n l'aura pas fait, je l'aurais sans doute fait de mon propre gré. « Cool » Oui, c'était tout ce que j'avais trouvé à dire en esquivant mon petit sourire habituel, plongeant mes yeux émeraudes dans son regard. « T'sais que tu vas me l'à rembourser cette clope » Disais-je en rigolant. Autant ne pas changer les habitudes. Je tenais à rester moi même si je sortais à présent avec ce qui avait té ma meilleure amie et ce qui restera toujours ma meilleure amie, ce qui avait été ma petite amie, mon ex puis encore ma petite amie. Je m'allongeais sur le pont, profitant pleinement du soleil en mode vacancier de premier. Tout baignait au final, même si j'étais loin de me trouver dans l'eau. Pourtant je ne dirais pas non pour une petite baignade.
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Franchement, il aurait pu me hurler dessus que je n’avais pas à toucher à sa clope que je ne l’aurais même pas écouté. Puis, il était gagnant au change : une cigarette contre un baiser de moi. Non pas que je me crois irrésistible face à l’envie de nicotine, mais moi, je n’étais pas toxique. Un argument de choix ! Le baiser terminé, je lui souriais de plus belle. Son expression verbale de bonheur me fit lever les yeux au ciel, sans que je ne perde mon sourire pour autant. Il resterait lui-même et c’était tant mieux. Car même s’il était un chieur, je l’aimais pour cela, aussi. Son sourire et son regard me suffisaient largement pour être heureuse. Je savais que je n’avais pas fait le mauvais choix et j’espérais vraiment ne pas changer d’avis avant la fin des vacances.. Pas que je comptais le suivre et être au courant de tout ce qu’il faisait, je lui faisais confiance. Une fois suffirait à tout briser, je me demandais s’il s’en rendait compte. « Ah ouais ? » le défiais-je en parlant de sa défunte cigarette. « Sinon.. ? » m’amusais-je en riant, avant de me lever. Parce que non, je ne voulais pas rester allonger. Nous étions en vacances et je savais qu’il n’allait pas refuser ma provocation : « Le dernier à l’eau paye la clope à l’autre » dis-je avec un grand sourire en retirant ma robe, lui faisant un clin d’œil avant de courir vers l’eau. Evidemment, vu que je savais qu’il n’aimait pas que je fume, je doutais qu’il me laisse gagner. J’aurais pu resté à côté à bronzer en me collant à lui mais.. Je trouvais que ça n’allait pas avec l’idée – la nouvelle idée – que j’avais que d’être en couple avec lui. Puis.. il faisait assez chaud comme ça, autant aller se rafraichir un peu ! En tout cas, j’approchais de l’eau et j’avais une once d’espoirs de gagner.. Bien que je sentais qu’il allait me rattraper bien plus vite que je n’aurais pu le penser. Mon adorable mauvais perdant (a)
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Sinon quoi ? Piouf ! Je n'en avais aucune idée, mais si je me retrouvais au pied du mur, je trouverais bien de quoi me venger. En attendant, je regardais la demoiselle se lever afin de changer d'activité. Passons de mode « larve je me prélasse au soleil » à « larve je me prélasse dans l'eau » Je souriais quant au défi qu'elle venait de nous donner et il ne fallait pas me le redire à deux fois. Déjà, elle me devait une cigarette et en plus de cela, je n'avais pas très envie qu'elle se mette à fumer en dehors des soirées. Très mauvaise habitude à prendre, même si rien était sûr que je lui achète une cigarette pleine de nicotine. Il y avait celles au miel, au chocolat et j'en passe. Ni une, ni deux, je m'étais mis à courir et avec mon bel esprit compétiteur, je ne mis pas longtemps à me retrouver dans l'eau. J'avais bien entendu laisser de côté mes précieuses affaires qui étaient briquet et clopes. « Yeah ! A moi la clope ! » Pire qu'un enfant qui venait de gagner à la pêche aux canards. « Tu croyais tout de même pas que j'allais te laisser gagner ? » Même par galanterie je ne le ferais pas, c'était pour dire. Je passais mes mains dans mes cheveux pour  voir quelque chose et mon dieu que ça faisait du bien de se rafraîchir.
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Bon, j’avais eu un peu trop espoir que je pourrais courir plus vite que lui, surtout sur du sable. Soit, j’acceptais ma cruelle défaite, même si lui en profitait – comme toujours – pour en faire des tonnes sur sa victoire. Ayant arrêté de courir lorsque je l’avais vu déjà dans l’eau, j’approchais plus doucement dans l’eau, directement vers lui. Son attitude me faisait quand même sourire. Même s’il restait un enfant très chiant (a), c’était comme ça que je l’aime et je ne voulais pour rien au monde que ça change. Parce que pour moi, nous étions quand même amis, même amis bizarre, avant d’être en couple et je pense que ce n’est qu’en associant les deux que l’on pourra être heureux. « Je me suis dis que.. bah si, tu allais être un adorable gentleman » souriais-je en levant les yeux au ciel. Une fois, pas trop loin de lui, je ne le quittais plus du regard. « Je pensais que tu préférais le lot de consolation.. Dommage hein, un baiser de moi, et tu as choisi une clope.. » m’amusais-je. Et là.. Il passait sa main dans ses cheveux. Déstabilisant. « Arrête donc de faire ça » râlais-je doucement, l’eau m’arrivant jusqu’au bassin. Il savait parfaitement de quoi je parlais et.. Pour le moment, je ne flatterais pas son égo à lui dire que c’était parce qu’il était vraiment irrésistible en faisant ça. Puis.. de toute manière, il le savait depuis un moment et je le soupçonnais d’en abuser déjà avec moi !
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Je rigolais quant à sa remarque, alors que j'avançait doucement vers elle. 《qui t'as dit que je ne pouvais pas avoir les deux  ?》 ça c'etait tout moi, vouloir le beurre, l'argent du beurre et la crémière, mais c'était bien connu, je ne me privait de rien. J'avais donc déposé ma main au niveau de sa taille pour rapprocher nos deux corps et de venir déposer mes lèvres sur les siennes. J'obtenait toujours tous ce que je voulais. Par la suite je m'étais mis à rire avant de recommencer à passer ma main dans mes cheveux tremper. Provocation ? A peine (a) 《tu veux parler de ça》 disais-je sur un ton des plus innocents. Parce que c'était ce que j'étais d'une part. Non ? (a)  
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Son rire voulait tout dire pour moi. C’était un « de toute façon, je peux avoir tout ce que je veux ». Ce qui était vrai et ses paroles ne firent que confirmer mes pensées. Alors qu’il avançait, je ne pouvais que sourire, folle de joie. Sa main me fit légèrement frissonner alors que je sentis bien vite ses lèvres sur les miennes. Mon cœur n’en pouvait plus de battre si vite et mon sourire ne me quittait plus un seul instant. J’avais posé mes mains sur son torse. Bah quoi ? Si déjà 1) il était à moi et 2) très sexy, je n’allais pas gêner pour le toucher (a) Puis, il n’avait pas réellement le choix, si déjà il avait bien plus que ce qui était convenu par mes propres règles ! Son pseudo air innocent en repassant sa main dans ses cheveux me fit lever les yeux au ciel. Ah, ce garçon.. Incorrigible ! Le regardant faire, je souris un peu plus en coin. « Ouais ça.. » murmurais-je doucement avant de faire mine d’avancer.. avant de lui envoyer une vague d’eau dans la tronche. « Et cesse donc de me provoquer, Da Silva » lançais-je avec un immense sourire avant d’essayer de courir vers la plage. Pourquoi ? Parce que je savais pertinemment qu’il chercherait à me faire payer mon geste si amoureux. En même temps, il m’avait cherché ! Mais.. je savais que la seule issue serait qu’il me renvoie la pareille ou qu’il fasse pire. Je m’attendais déjà à être rattraper et couler.. Je pense qu’il ne ferait pas pire.. Non ? Mouais, avec lui, je n’étais jamais sûre de rien ! Mais malgré le fait que nous soyons – enfin et je l’espérais pour longtemps – ensemble, je ne voulais vraiment pas qu’il se lasse et.. être ami avant tout est le meilleur moyen de ne pas tourner dans la routine, je suppose.
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