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Je ne faisais pas une déclaration à Royce mais il m’avait posé la question alors je répondais, c’était normal. Peut être que lui il m’avait oublié facilement mais forcément, il n’avait pas MON enfant dans SON ventre. « Ah bon dis le moi alors ? ». Oui parce que je ne voyais pas franchement, je ne voyais pas comment l’oublier car j’avais tout fait pendant ses derniers mois. Il me dit de lui acheter un chien, je me mis à rire. « Si c’était si simple, j’en aurais une dizaine ! ». Ce n’est pas qu’Andrea ne voulait pas faire l’amour avec moi, c’est juste qu’on avait dit vouloir attendre le bon moment, le moment ou on serait tout les deux vraiment amoureux, genre comme si c’était une véritable première fois. La première fois que j’aurais du avoir. Je profitais que Royce me prenne dans ses bras et le bébé recommença à bouger et à donner des grands coups, pour moi j’y voyais comme un signe mais je disais rien à Royce car il allait encore me traiter de folle, en tout cas je sentais bien que le bébé réagissait. « Merci Royce ». Je lui fis un petit sourire en me rapprochant un peu de lui en touchant mon bébé qui n’arrêtait pas de sauter dans mon ventre.
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Ouais, Minnie-Love devait sortir de ma vie comme je devais sortir de la sienne. Le soucis, c'était qu'on avait fait un enfant et qu'on sera liés jusqu'à la fin de notre vie, qu'on le veuille ou non. Ou au moins, jusqu'aux prochaines dix-huit années. Minnie était tellement jeune, être maman à dix-neuf ans c'était pas normal. Moi j'avais cinq ans en plus qu'elle et cela ne semblait pas la choquer. Je comprenais qu'elle craque, elle était encore jeune dans sa tête et elle avait besoin d'un soutient paternel et maternel. Je fronçais les sourcils en soupirant. Il faut qu'on coupe les ponts, c'est la meilleure solution. Tu m'oublieras, je te le promets. mais je l'avais quand même prise dans mes bras parce que je voulais pas qu'elle trouve que moi aussi je la trouvais repoussante alors que c'était pas vraiment le cas. Certes la voir avec un gros ventre la changeait mais elle restait toujours la même à l'intérieur, ça c'est sur! Elle me remercia et je ne dis rien. Elle posa sa main sur son ventre et je comprenais que le bébé bougeait encore. ça te fait mal? lui demandai-je en mettant une deuxième fois ma main sur son ventre. Je tournais la tête vers elle et nos visages étaient séparés qu'à quelques centimètres. Ouais, c'est vrai qu'elle était belle, elle avait la beauté d'une princesse même si sa grand-mère lui faisait croire le contraire.