mais cette fille-là ne m'aime que quand elle boit trop, houna est bien plus belle que toi ↛

Le jeune homme chercha à se rapprocher encore un peu de Houna, glissant ses mains sous son tee-shirt. D'abord ses doigts voletaient sur la peau de la jeune femme, son ventre, sa poitrine, ses hanches. Il était presque certain de n'avoir jamais désiré une fille comme il la désirait elle. Pourtant il se connaissait, il savait qu'il se lassait, qu'une fois lui suffisait avec chaque fille qu'il croisait, il était adepte des nouvelles expériences. Ses petites habitudes tenaient à un lieu, un endroit, à la limite une musique, une boisson particulière. Ses habitudes n'étaient jamais une personne. Il détacha lentement le soutient-gorge de la brune, lui quittant peu à peu, ses lèvres quittant un instant celles de Houna. Ses bras se refermèrent sur elle, ses mains passèrent une nouvelle fois sous son haut, se faisant plus entreprenantes, plus pressantes. Avec elle, l'endroit importait peu, tant qu'il y avait Houna, Leo répondait présent. Il captura un court instant ses lèvres. « Je crois qu'en fait si, tu m'as peut-être un peu manqué. » Il lui sourit, le regard mutin avant de se laisser tomber en arrière, l’entraînant avec lui. Il posa ses deux mains sur le short de la jeune femme, l'embrassant une nouvelle fois fougueusement.

A cet instant précis, plus rien n'importait. La musique qui se faisait entendre de loin, ne résonnaient plus jusqu'à nous. Les personnes pouvant nous surprendre ne nous importait peu. Tout ce qui comptait, c'était lui et moi. Il aurait pu se mettre à pleuvoir, ça ne nous aurait même pas arrêté. J'étais tout comme ensorcelée près de lui. Ses doigts me touchaient de partout et mon corps vibrait face à lui. Il m'enleva rapidement mon soutien gorge et je ne pu m'empêcher de l'embrasser avec plus de passion pour lui montrer qu'il faisait tout parfaitement. Il me déclara que je lui avais manqué et ça me fit sourire. Je pensais exactement comme lui... Et puis, ni une, ni deux, il bascula en arrière et je me retrouvai à présent assise sur son bas ventre et lui allongé. Tout ça ma terriblement manqué... . J'enlevai alors mon tee-shirt pour le jeter plus loin et collai ma poitrine sur son torse. Nos 2 corps se touchant de la sorte me provoqua un réel frisson. Cette soirée s'annonçait plus qu'intéressante... 

Houna fit voler son tee-shirt, c'est vrai qu'il était assez chiant à se mettre entre eux comme ça. Tout de suite sans, on sentait une nette amélioration de leur relation corporelle. C'était quand même une sacré sensation, Leo n'était pas sur de pouvoir s'en remettre un jour. Les autres passaient, elle, elle restait. Allez savoir pourquoi, pourtant il ne se voulait pas sentimental, il préférait passer d'une fille à une autre avant qu'elles ne s'attachent et réclament plus. Mais Houna … Est-ce que ça dérangerait vraiment le jeune homme qu'ils s'attachent l'un l'autre ? Et je parle pas de délires SM. Sa poitrine contre son torse, ses lèvres contre les siennes, en fait, il voulait mourir étouffé sous des centaines de Houna. Cette fille était un don du ciel, même s'il n'était pas sur que le vieux barbu là-haut soit particulièrement attentif aux besoins de Leo. Il soupira son prénom contre son oreille plusieurs fois avant de lui sourire légèrement, quittant ses lèvres un instant histoire de reprendre son souffle. Même s'il est clair que quoique qu'il fasse là de suite, il était essoufflé. Il détacha doucement l'attache du short de la jeune femme, le fit glisser tout aussi lentement, passant ses mains là où se trouvait quelques secondes plus tôt le short de Houna. Leurs lèvres s'effleuraient sans jamais vraiment se toucher, Leo essayait de paraître détaché, qu'il contrôlait totalement ce que provoquait Houna chez lui. Il essayait.

C'était dur de résister à Léo. Je crois bien que je n'ai jamais réussi à lui résister. Depuis le début, le tout tout début, je n'ai jamais été insensible à son charme, à ce qu'il dégageait... Et il n'avait pas changé. A ce moment même, je réalisais que nous nous étions bien trouvés. Que malgré la distance et le temps, rien n'y faisait, nous étions toujours attirés l'un par l'autre. C'est donc tout naturellement que nous nous étions retrouvés ici ce soir. Sur le sable, avec le bruit des vagues qui nous berçaient, et l'alcool qui circulait dans mon sang, je n'étais pas prête de le lâcher... Nos visages étaient collés l'un à l'autre et nos lèvres ne cessaient de s'entremêler. Son corps était brulant, et je ressentais des frissons partout dans le mien. Il venait de faire glisser mon short et j'étais à présent quasiment nue sur le sable. Il venait de me renverser et à mon tour j'enlevais son pantalon. Mes bras l'entourèrent et je continuais de l'embrasser. Je ne pouvais plus me passer de ses lèvres à présent...  

Et voilà donc, ils auraient pu choisir un endroit plus intimes, un autre moment, mais pour leurs retrouvailles Leo et Houna n'avaient pas fait dans la dentelle. À quoi bon ? Il mentira s'il disait qu'il avait attendu ce moment, parce que pendant longtemps il s'était convaincu qu'il ne tarderait pas à trouver quelqu'un d'autre, les filles ça poussent comme les champignons. Soi disant, elle n'avait pas manqué à Leo, certes il n'avait pas forcément fait attention à son absence, peut-être était-ce aussi parce qu'il avait l'intime conviction qu'il la reverrait tôt ou tard. Il lui semblait qu'il respirait mieux quand ses lèvres étaient collées à celle de la brune et que la seule raison pour laquelle il haletait lorsqu'il se détachait, c'est qu'il était en manque d'air. Ses lèvres vinrent chercher celles de Houna encore et encore, et encore une fois Leo se disait qu'aucune fille ne pourrait le combler comme elle. Il déposa quelques baisers dans le creux de son cou encore une fois, cherchant une façon ou une autre de s'obliger à ralentir. Pourtant il avait envie d'atteindre la ligne d'arrivée et rapidement, il avait trop longtemps porté l'anneau d'abstinence à Houna, il avait trop de temps à rattraper.

pas de soucis