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Why do you hate me? (+Amber)

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Merde, quelqu'un pouvait-il la sortir de là? Elle était prisonnière du dégoût et de la haine de sa belle-soeur, si seulement elle pouvait l'appeler comme ça, en fait, elle n'y avait pas vraiment droit, surtout que cette dernière ne la portait pas spécialement, voire pas du tout, dans son coeur, et ça attristait beaucoup la Mather. C'est vrai : elle avait couché avec Grace. Mais sa vie sexuelle passée ne regardait pas Amber. Pas du tout. Et bien que ce soit Grace qui lui ait dit elle-même, alors que Dixie ne comprenait pas trop pourquoi elle l'avait fait, ça ne lui donnait pas le droit de s'en prendre à elle pour ça. Amber ne cessait de rire. De se moquer, de se foutre de sa gueule bien comme il faut. La blondinette sentait la colère dans sa voix, et savait pertinemment qu'elle se retenait de lui sauter à la gorge. Dixie, quant à elle, aurait bien aimé fondre et disparaître. Loin, bien loin. C'était peut-être hypocrite, mais elle espérait également qu'Amber n'avoue pas ses ébats passés avec Ricardo et Grace à Charlie lui-même. Oui, elle était sincèrement amoureuse, et à voir la sensibilité de leur relation avant qu'ils ne se mettent officiellement en couple à cause de l'Affaire Avery, faire cet aveu à Charlie briserait probablement leur relation pour de bon. Dixie tenta de garder son calme, et de dire, bien que pas très simplement, mais sagement : '' D'accord, je suis en tort. Mais oui Grace reste mon amie. Et non ma vie sexuelle ne te regarde pas, d'accord? C'était AVANT Charlie. Ne rends pas les choses plus compliquées qu'elles n'ont déjà pu l'être, ok? J'disais pas que TU fais ta pute, d'ailleurs. Écoute un peu plus loin que ton propre opinion, avant d'parler contre moi. T'entends même pas ma façon de penser, tu fais juste rire. Te moquer comme une grosse aveugle qui se croit supérieure, car j'me suis tapé presque toute ta famille. Écoute, quand j'ai couché avec elle, je savais même pas encore que Charlie et Grace étaient de la même famille. Bien sûr, t'en as rien à foutre. Ça reste ta petite soeur! Ohhhhh c'est ta p'tite soeur, le gros drame de la muerte! J'me sens pas vraiment coupable, non. Et de là à me rabaisser, t'as pas vraiment l'droit. J'me sens aucunement mal dans ma peau, pour être sincère. Alors fais aller la patate, respire deux coups, et calme tes nerfs, ma fille. C'est toi la parano, à fixer sur ça et rien que ça! Ou bien sur seulement tous les défauts que j'peux bien avoir! '' J'avais presque les larmes aux yeux tellement j'aimais pas ça m'engueuler avec cette fille, que je connaissais même pas vraiment, excepté ses liens du sang et son nom, et sa haine pour moi. Je respirais moi-même deux bons coups en continuant : '' Oh crois-moi, j'sais bien que Ric est un enfoiré. Il a couché avec à peu près toutes les filles d'Harvard, comme Konrad, comme Grace avec presque tous les mecs, dont le meilleur ami de Charlie. Comme tellement de gens sur le campus de cette foutue université. Mais quoi? J'dis pas pourtant qu'ils sont des connards ou que Grace est une pute, je l'aime bien Grace. J'te l'ai dit, c'est mon amie. Tu t'prends pour qui pour te permettre de dire que j'ressens aucun problème moral d'avoir couché avec elle? J'regrette pas, mais ça me fait pas nécessairement plaisir de savoir que c'est la soeur de mon copain, hein! Et ouais hein, j'suis qu'une quoi? Une math... une mather? T'as quoi contre ça? Ohhh c'est vrai, on est pas assez bien pour personne, avec la drogue, et la débauche, et tout ça? C'p'têtre toi la coincée, j'sais pas, moi. Tu préfères les Eliot avec le snobisme et leur superficialité? Ou les Cabot avec leur côté poupoune et pute? Ha-ha! D'accord, bah moi j'suis une Mather, et ça veut pas dire que j'suis une merde vivante. Tu. Me. Connais. Pas. Amber! Tu apprends à connaître de moi que ce qui t'enchante et que ce qui te déplait, pour nourrir ce dégoût que tu éprouves en me voyant ou en entendant mon nom, pas vrai? Bah tu fais erreur, car j'suis une fille très correcte, qui se respecte, qui a vécu des trucs difficiles et qui apprends à vivre de ses erreurs, qui a des regrets mais qui continue d'avancer. J'suis une humaine comme toi et comme tout l'monde, d'accord?! ''
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Ca y est, cette fois, Dixie se lâchait ! Elle me balança tout ce qu’elle avait sur le cœur et elle avait tord, car je m’en servirai encore une fois contre elle. Elle décidait de continuer à me tenir tête ? Elle ne me laissait pas tranquille, alors elle apprendrait ce qu’il en coûte que d’emmerder une Wilcox. J’en avais marre et je m’étais assez montrée gentille pour la journée, j’aurais pu dire mille fois pire que ce que je lui avais dit et pourtant, elle m’en envoyait de plus belle. Je la cernais pas vraiment, mais assez pour savoir qu’elle aussi, c’était une acharnée. Et bien, elle n’était pas tombée sur la bonne personne. Je respirai deux coups bruyamment pour lui montrait que je suivais son conseil à la lettre. « Très bien, je suis très calme, j’vais peut-être pouvoir te répondre maintenant ? » Voyant qu’elle était prête à m’écouter, je commençais, sans rien laisser paraître sur mon visage, que ce soit la moquerie ou la colère. Elle m’avait mis la rage, mes traits restèrent passifs lorsque je plongeais mes yeux verts dans les siens. « D’abord, je ne me sens pas supérieure mais désolée pour toi. Tu m’inspires un peu la pitié à venir tenter de régler nos problèmes en pensant que je mettrais tout ça de côté. Et dis-moi, Charlie est-il au courant de ta petite aventure avec notre petite sœur ? Je serais bien curieuse de savoir s’il est aussi parano que moi et si lui aussi ne va pas rester fixé sur le fait que t’ai eut un plan avec Grace et rien que ça. Et qu’est-ce que tu dirais si je rétablissais la vérité ? Après tout, t’as raison ça ne me concerne pas vraiment, vaudrait mieux que tu vois ça avec mon jumeau, lui on peut dire que ça le regarde pleinement… » J’aimais pas parler de la sorte, mais elle me poussait à bout. J’avais pas vraiment l’intention de le répéter à Charlie, mais ça dépendrait de ce qui suivrait, de ce qui se passerait. De là, j’avais l’impression que ses yeux brillaient. Elle allait pleurer maintenant ? Je soupirai. Je détestai consoler les gens, alors qu’elle ne compte pas sur moi de toute façon. Lorsqu’elle compara ce fameux Ricardo à Grace, je n’appréciai pas tellement, mais cette fois, je sus qu’elle eut raison. Et c’était la raison pour laquelle Charlie ne lui parlait plus. Mais je ne pouvais m’y résoudre, pas maintenant.  « Je suis au courant pour Jorden et c’est clair que c’était une connerie de la part de Grace.  Mais faut arrêter de penser que tout le monde est comme ça et on ne peut pas s’en servir d’excuse Dixie ! Tu regrettes pas, c’est justement ça le problème, parce que si t’avais une quelconque morale, crois moi que tu t’en voudrais. » Puis elle comprit que j’avais voulu parler d’la mather house et me critiqua de nouveau longuement. Me traitant de coincée… Ah si elle savait. Si je détestais tellement les mathers c’était bien parce qu’ils pensaient être les seuls à savoir faire la fête et aussi parce qu’ils savaient influencer les gens… J’avais pas passé une année dans les fêtes, le sexe, la drogue et l’alcool sans apprendre à connaître les mathers qui m’entouraient.  « Ne fais pas de jugement hâtif sur moi, mais bon, si tu me considère comme une coincée, libre à toi. Après tout, on se connait pas. Je ris d’un rire sinique. Ne me parle pas de ces foutus Eliot, ils ne sont pas mieux que vous. Vous et votre guerre stupide, y a pas mieux pour prouver au monde l’immaturité dont vous faites part chaque jour. J’en dirais pas mieux des Cabots, mais j’irais pas jusqu’à les traiter de putes. » Elle n’était pas une merde vivante, certes,  elle était pire que ça. C'en était trop, la colère me faisait serrer les dents. Cette fois-ci, je m’approchai d’elle, le regard sombre et la voix pleine de retenue : «Je n’ai pas fais six mois de désintox pour voir mon frère avec une traînée de Mather et le voir changer comme j’ai pu le faire auparavant ! Criai-je de rage. Ne me rabote rien sur vous, j’ai eu le temps d’apprendre à vous connaître tu sais. Je donne peut-être l’impression d’être nouvelle avec ma longue absence mais je suis là depuis des années et plus que mon frère soit dit en passant, alors ce n’est pas à moi que tu vas apprendre. » Ca y est, je l’avais dit. J’aurais préféré éviter parler de ma désintox, mais elle ignorait tellement de choses sur moi qu’elle se servait de cette ignorance pour me contrer. Or, ça en était fatiguant, voir ridicule à force.  Maintenant, elle pouvait vraiment se moquer.
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Respire. Respire. Respire. Respire... Et inspire, se répétait-elle à de nombreuses reprises. Elle avait balancé ce conseil à Amber, plus par énervement que d'autres choses, mais il s'appliquait tout aussi bien à elle-même, énervée comme elle était, fallait bien qu'elle se calme un peu. Je m'en prenais à plus forte que moi, à plus intelligente et rusée que moi. La seule fois que ça m'était arrivée, c'était lors de mes petites gue-guerres avec Blue-Ivy. Cette fille que je détestais et dont la haine avait toujours été réciproque, sans aucune raison, et qui, sans que je ne le sache, avait mis ce feu au restaurant où je me trouvais, ce feu qui m'avait coûté mes yeux et presque ma vie, d'ailleurs. Ça aurait été tellement plus facile d'entretenir une bonne relation avec elle dès le début, mais sa haine s'expliquait et je comprenais, mais j'aimais pas ça. J'avais sérieusement les larmes aux yeux, mais je me retenais, pour pas passer pour une faible. Pour pas passer pour un gros bébé qui cherchait l'attention en pleurant ou qui savait que faire ça. Car ce serait bien un autre défaut qu'Amber se ferait un plaisir de m'associer. En plus, elle se la jouait ironique. Putain... Respire. Respire... Inspire. Respire. '' Ok, c'pas que j'veux que t'oublies tout, mais oui j'espérais que tu mettes certains trucs de côtés. Que tu m'expliques. Calmement, mais là j'ai rêvé un peu trop. Que tu m'expliques tout ça pour que j'm'excuse, ou que j'm'explique sur ce qui t'énerve chez moi. Mais j'ai eu tout faux. Non Charlie est pas au courant. J'voudrais bien lui dire, mais ce serait lui faire du mal encore pour rien. Le tracasser, alors que tu sais que présentement il est en colère contre Grace. Il la tuerait s'il savait. Et moi... Oui j'pense aussi à moi là-dedans, mais j'veux pas le perdre, d'accord? J'peux juste pas... '' J'répondais rien à sa menace. J'pouvais pas l'empêcher d'aller tout balancer à Charlie. Elle pouvait le faire quand ça lui chantait, et si je la suppliais de ne pas le faire, elle se ferait un plaisir à le faire sous mes yeux, genre au téléphone. '' Mais d'où tu m'dis que j'ai pas de morale? C'est comme si tu m'disais que j'avais pas de coeur, pas de sentiments. Si j'avais pas de morale, j'serais pas ici devant toi! '' J'avais un peu haussé le ton. S'il y avait des gens sur le bateau, j'crois qu'ils faisaient bien de rester dans leur cabine... Enfermés. Elle me faisait ensuite une genre de leçon sur sa façon de voir les autres confréries. Toutes les confréries. Ouais... elle gueulait, elle était en colère, j'le voyais bien. Je ne répondis rien, à l'exception d'un : " Ah! Mais c'est sûr que la seule confrérie qui doit être parfaite et sans défaut, c'est la tienne, n'est-ce pas? '' Aucune idée de dans quelle confrérie elle se trouvait, mais c'était pas les Winthrop, ni les Cabot, ni les Mather (certainement), ni les Eliot. Peut-être Student? Trop de possibilités. Et là, elle me cracha tout son venin sur les Mathers, sans oublier de m'avouer, non sans crier, qu'elle avait passé 6 mois en désintox. J'en restai bouche-bée. Sous le choc, complètement. Et là, un peu de culpabilité s'empara de moi. Un peu, je dis bien. Je baissai de nouveau la tête, honteuse, réfléchissant à ce que j'allais répondre à tout ça. J'comprenais son point de vue, c'est bien évident. Bien des gens ne voyaient pas les Mathers d'un bon oeil, de par leur façon de vivre. J'relevai les yeux finalement pour les plonger dans les siens en prenant une grande respiration, parlant assez fort pour qu'elle comprenne bien que j'étais sérieuse, mais assez doucement pour qu'elle voit ma sincérité. J'cherchais mes mots, même si je savais quoi dire, car c'était pas facile, j'voulais pas qu'elle me prenne pour ces Mathers, même si j'l'avais déjà été. J'étais plus comme ça. '' Amber... Écoute, je... je comprends, d'accord? J'suis sincèrement désolée pour mes jugements hâtifs, c'était sur le coup de la colère. De la défense. Je comprends ta vision sur les Mathers. Sur moi. Cette haine envers moi, c'est pas seulement parce que j'ai couché avec Grace... C'est ta petite soeur, mais c'est aussi une Mather. J'suis peut-être une Mather, j'ai eu une vie de débauche et j'l'assume très bien aujourd'hui. J'ai un passé pas très joli, si j'dis que j'commence ma vie à partir de mon arrivée ici, à Cambridge. J'ai travaillé comme stripteaseuse, okay? J'ai perdu ma virginité à 16 ans avec le premier gars venu. J'ai consommé des drogues à n'en plus finir et j'ai agis comme une vraie conne, très longtemps. J'ai pas eu bien de chance, les garçons s'intéressaient jamais à moi sincèrement. J'aurais pu tomber bien bas, j'ai failli, une fois. Mais j'suis jamais allée en désintox, et là-dessus je t'assures que je n'ai aucun jugement. J'ai jamais fait d'overdose. J'ai fait les pires conneries, mais j'ai ouvert les yeux dans l'accident qui m'a presque coûté la vie. Comment j'ai rencontré Charlie, tu veux savoir? Il m'a sauvée d'un viol, en quelques sortes, quand j'étais aveugle, car oui j'ai perdu la vue dans cet accident, et crois-moi, j'ai tombé de haut quand j'ai vu... que je ne voyais plus rien. C'est horrible. Mais on m'a aidée. J'suis tombée amoureuse de Charlie, de la personne qu'il était, avant même de pouvoir le voir. J'savais même pas à quoi il ressemblait. Pour moi, sa voix, ses sentiments, ses agissements, son coeur, c'était tout ce que je ressentais. J'ai jamais rien vu, à part sa beauté intérieure. J'ai appris à le connaître autrement, et à montrer une facette de moi plus sincère qu'avant. Plus douce. J'ai compris que la vie était fragile, et j'te balance pas une phrase toute faite, ein. J'l'ai pas eu facile. Rien voir, c'est faire confiance à la vie, espérer qu'on t'fasse pas trébucher sans même que tu ne puisses te débattre ou combattre. J'ai plus touché à rien depuis mon accident. P'têtre un joint ou deux, mais avec modération. C'est fini tout ça. J'aime faire la fête et m'amuser, mais j'embarque plus dans la débauche... Car y'a un autre moyen de vivre que comme ça, et c'est mon accident, ET ton frère qui me l'ont appris. Autrement que par des mots. ''
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Okey, j’avais peut-être pété un plomb. Genre, carrément. J’avais avoué ma désintox maison sans détailler pour autant et Dixie allait se faire de fausses idées. Il n’empêche qu’elle se mit à gueuler elle aussi. Ben voyons, une de plus ou de moins, on était plus à ça de près. J’ignorais s’il y avait des gens sur le bateau, mais ça ferait des potins à raconter sur le dos de leur capitaine. Génial ! « Oui il est en colère contre Grace et je sais parfaitement comment il réagirait s’il l’apprenait, mais je n’aime tout de même pas savoir Charlie vivre dans le mensonge. » J’lui faisais peur, je sais mais l’idée me venait tout de même. Mon frère n’en savait rien et moi j’étais au courant de tout. Je ne pouvais rien cacher à Charlie sans me sentir horriblement mal, j’ignorais comment faire à présent. « Mais bon… Je soupirai. J’ai pas l’intention de le déballer, pour Grace du moins et … Pas pour l’instant, car j’ai horreur de cacher des trucs à mon frère. Mais il finira par le savoir avec ou sans moi, tu verras… » Et ce n’était pas une menace. Les rumeurs couraient vite dans les campus et ça ne m’étonnerait pas qu’il finisse par entendre la nouvelle. Et il m’en voudrait à mort, ce jour là. « J’crois pas nan. Mais laisse tomber, j’arriverai pas à te faire comprendre de toute façon. »  Mais c’est qu’elle se mettait à hausser la voix, elle aussi. Je me demandais où tout cela allait nous mener. Et puis, elle revint sur le sujet des confréries, devinant que la mienne devait être parfaite et elle l’était tellement. « T’as tout compris. Je ne suis pas du genre vantarde, mais la Quincy House n’a jamais eu de problème avec quiconque, elle ne perd pas de temps dans des guerres futiles, ni à chercher à être la meilleure et à dominer le campus, avec l’argent, avec les fêtes ou les plus grosses conquêtes. Elle passe son temps à faire des choses pour le monde, pour ce qui se passe à l’extérieur, en dehors de nos petites vies d’merdes d’étudiants bien plus chanceux que la moitié de ceux de la planète. » Je vouais mon âme à la Quincy House. Ma maison, depuis toujours. Mais cette fois, alors que j’avais réussi à faire monter la tension, la flamme de son regard s’éteint et elle se tue. Pourquoi avais-je parlé de ma désintox. Je savais ce qu’elle imaginait : un centre de détox, une overdose, une vie foutue. Quoi que les deux derniers critère m’avaient frôlé de peu. Et d’une voix plus calme, la mather me déballa ce qu’elle avait sur le cœur. J’avais pas envie de passer dans le moment « émouvant » de la discussion, mais lorsqu’elle se mit à parler de son accident et du fait qu’elle avait échappé à un viol grâce à Charlie, je l’observai sans rien dire.  Elle avait eut une vie de merde. C’était le moins qu’on puisse dire, avec son job dégueu et ses rapports sexuels au plus jeune âge. Et elle avait raison sur un point, j’avais beau évité les mathers comme la peste, je ne pouvais pas rejeter ma petite sœur. Elle tenta, petit à petit de m’expliquer à quel point elle comprenait mon jugement et que l’image à laquelle j’associais les mathers était exactement celle à laquelle elle ne voulait plus ressembler. Elle avait presque arrêté la drogue, et elle était vraiment tombée amoureuse de mon jumeau. Cette fois, je ne fis pas que l’entendre dans sa voix, je le vis dans ses yeux mouillés de larmes qu’elle évitait à tout prix de faire couler. Je ne dis rien, j’étais perdue à l’intérieur de moi-même. Je me rassis, comme s’il n’y avait que ça à faire. « Dixie, ne t’imagines pas de choses trop graves non plus. Je n’ai pas fais d’overdoses, je ne suis pas allée dans un centre. J’ai fais ça chez moi, enfermée pendant six mois sans tout ce dont j’avais l’habitude. Alcool, drogue, fêtes et sexe à volonté. Et tu vas me dire que je me permets de vous juger alors que j’ai fais les mêmes erreurs. Seulement… » J’avais du mal à le dire. Je blottis mon visage entre mes mains en gémissant, une envie de tout claquer et tout casser m’envahit. Je relevai la tête, me dominai, et pour une fois, me confesser malgré la difficulté. « Seulement je vous hais parce que l’idée de retomber la dedans me faire peur, ainsi que voir un proche dans le même état que le mien, et crois moi ce n’était pas beau à voir. Et pour vous, du moins pour tes camarades apparemment, tout ça c’est la base de la vie. Mais ces bases m’ont détruite. Littéralement. Alors oui, j’ai laissé Charlie, mais je pouvais pas faire autrement. » Je la regardai ensuite dans les yeux. Je la voyais d’un coup autrement. « Je ne savais pas ce qui t’étais arrivé ni la façon dont tu as grandis. Et je sais que moi aussi, je me permets de juger trop rapidement, mais… c’est plus facile de vous mettre tous dans le même sac, tu vois. J’ai pas à me faire chier à trier » Dis-je en esquissant un léger sourire. Je ne savais plus quoi dire ni quoi penser de Dixie Hawson. J’avais juste envie de me retrouver seule sur une plage déserte et de pleurer sans que quiconque ne me voit ou ne m’entende. De pleurer toutes les larmes de mon cœur tellement j’en souffrais au fond de moi. J’avais envie de voir Charlie, mon grand frère. J’avais envie de disparaître. « J’suis désolée. »
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Tout d'un coup, l'atmosphère semblait... légèrement plus calme. Légèrement, mais c'était déjà un pas vers l'avant. Dixie n'avait en rien gagné l'affront qui se déroulait entre les deux jeunes femmes, et pourtant ce soudain calme la mettait un peu plus à l'aise. Quoique... '' J'aime pas plus ça que toi, tu sais. À toi de me croire ou non, après... '' Elle soupira. Malgré le fait qu'elle s'énerve, tout comme son interlocutrice, elle n'appréciait pas cette engueulade, du genre vraiment pas. Parce qu'après, la blondinette irait tout, ou à peu près tout, raconter à Charlie, en se sentant tellement mal d'avoir pu importuner sa soeur de la sorte, de l'avoir enragée, blessée, insultée ou peu importe ce que c'était.. Sachant très bien d'ailleurs qu'Amber avait raison sur le fait qu'une rumeur, une fois connue d'une ou deux personnes, ça se propageait à la vitesse de la lumière, voire plus vite encore, et c'est un peu ce qui faisait peur à Dixie. Bon, la menace d'Amber l'effrayait un peu, mais en même temps... Ça dépend s'il fallait réellement la prendre au sérieux sur ça. Elle ne voudrait probablement pas faire souffrir son frère jumeau là-dedans, même si c'était pour le débarrasser de Dixie, qu'elle n'appréciait pas du tout. '' Je sais bien qu'il finira par le savoir un jour ou l'autre... '' Elle soupira, encore. Et puis les deux jeunes femmes parlaient des confréries. Amber qui se vantait d'avoir la maison parfaite, où tout le monde était parfait, et ne faisait jamais rien de mal, faisait passer la vie et le bonheur de tout le monde avant le sien. Dixie avait eu envie de répondre quelque chose, mais ça ne se faisait pas. Ça n'aurait servi à rien, sinon que de s'attirer encore plus la colère de la jeune femme à ses côtés. Et là n'était pas le but, car ce serait encore plus dur d'obtenir sa sympathie par la suite. Déjà que la blondinette avait bien du mal.. '' Peut-être, mais je crois pas à la perfection de la Quincy. Y'en a probablement qui se droguent, là aussi. J'ai entendu des histoires, et faut pas croire que ta petite confrérie chérie est si parfaite. Protège tes fesses, car c'est pas tout le monde qui est clean, là. Fais-toi pas croire que tu seras saine et sauve. Peut-être que c'est ta confrérie, mais où vis-tu le plus, ein? Hors de ta chambre, j'en doute même pas. Et en dehors de ta chambre, il y a autant de Mathers, que d'Eliots, que de Cabot, que de Winthrop, que de Dunsters, que de Lowells, ET que de Quincy. '' La pauvre, elle avait dit tout ça d'un trait, empêchant Amber de la couper ou de prendre le temps de se moquer pendant qu'elle lui balançait son avis. Et là, tout l'atmosphère changea d'un coup. Subitement, comme si jamais les deux filles ne s'étaient mises à s'arracher les cheveux de la tête, à avoir envie de se crever les yeux sur ce bateau. Non, c'était plus calme, mais à la fois tendu, tendu par les remords, les aveux, les excuses. Dixie se sentait affreusement horrible d'avoir balancé autant de merde sur Amber à la principale concernée, alors qu'elle ne connaissait, effectivement, absolument rien de sa vie, de son passé et de son départ, principalement. Elle aussi était tombée dans la drogue, et de par ses explications, tout semblait normal, par rapport à sa haine envers les Mathers. Par rapport à sa haine envers la propre copine de son frère. Et puis pourtant, Amber se confiait, comme si elle connaissait Dixie, elle se confiant, comme si elle avait confiance en la blondinette, alors que c'était tout à fait le contraire. Elle avait balancé tout ça d'un coup, sur le coup de la colère pour qu'Dixie comprenne, alors que bien entendu, elle n'avait rien compris au début. Maintenant, c'était plus clair. Et elle s'en voulait. Remords, quand tu nous prendras... '' Si t'avais été dans un centre, ça n'aurait pas été la honte, non plus. Des erreurs, dans la vie, ça arrive. Pour tout le monde. Et je viens de te le dire, j'en ai fait, et des grosses. Que je regrette aujourd'hui, et que je ne reproduirai plus. Des erreurs qui vont toujours me hanter et qui vont me rester sur la conscience, mais qui ont forgé la personne que je suis aujourd'hui. J'comprends parfaitement que c'est plus simple de mettre tout le monde dans le même bateau, mais... Écoute, je sais reconnaître quelqu'un sur le point de craquer. Je sais reconnaître une personne qui est en train de craquer et qui s'donne à tous ces plaisirs fous de la vie que les Mathers se prennent un plaisir fou à exploiter. Je ne dis pas que c'est plaisant, au contraire. Ce l'était, mais ce n'est que superficiel. On se le fait à croire nous-même, pour s'enfermer dans une sorte de bulle protectrice, pour se sentir intouchable, invincible. Tu retomberas pas là-dedans. Et puis c'est pour ça que je veux que tu essaies... que tu apprennes à me connaître, la personne que je suis aujourd'hui, et non la Mather que j'ai pu être autrefois. Je reste dans cette confrérie, car ça a toujours été ma maison, mais pourtant je n'ai plus les mêmes affinités que j'avais avec eux autrefois. C'est pour ça que je veux que tu me fasses confiance, autant pour ton frère, que pour toi. J'influencerai jamais ton frère à faire quelque chose qu'il ne veut pas, et je l'empêcherai à tomber là-dedans, oh crois-moi que je le ferai, si jamais il advenait qu'il plongeait. '' Dixie avait avoué tout ça en regardant Amber se morfondre à côté. C'était évident que cette dernière ne savait plus où se placer, et qu'elle semblait mal. Alors, Dixie fit un geste un peu déplacé, mais...tant pis, elle sentait la détresse, et elle savait très bien ce que la brunette pouvait ressentir. Elle se rapprocha donc d'elle, qui venait de présenter des excuses, puis sourit légèrement, pour la prendre dans ses bras et la serrer dans ses bras un moment. '' C'est moi qui suis désolée de t'avoir jugée sans même te connaître. ''
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J’étais toujours gênée d’avoir balancé ma vie, sous le coup de la colère. J’aurais préféré garder cela pour moi, comme je l’avais toujours fait depuis mon retour. J’en avais pas parlé à beaucoup de monde. En fait, la majorité était des personnes qui furent déjà au courant à l’époque du carnage. Mais j’avais quand même du expliquer mes mésaventures à ma présidente, Nevada pour ne pas la laisser vide de réponse et de sens. Dixie, quant à elle, était tout de suite descendu d’un cran, comme si ça l’a gêné plus que moi. Après tout, elle m’avait dite « coincée », c’était peut-être ce jugement un peu plus prématuré qui la faisait autant regretter. Elle tenta de me faire comprendre qu’elle n’aimait pas non plus ce que je détestais avant tout et quelque part, même si je n’en ressentais pas l’envie, je la croyais. En ce qui concernait Charlie, elle soupira. Elle n’avait pas besoin de moi pour savoir que les rumeurs finiraient par atteindre mon frère et qu’il saurait tout un jour ou l’autre. D’autant plus que sa jumelle savait à présent. Mais je ne pensais pas être une menace potentielle, je n’aimais pas cafter, ça ne faisait pas parti de mes principes. Mais il s’agissait tout de même de mon jumeau et s’il venait un jour à me poser la question, je ne pourrais me résoudre à lui mentir. Puis vint le moment où nous débâtâmes sur le sujet des confréries. A mes yeux, l’Eliot House, la Mather House, la Cabot et la Winthrop House étaient presque toutes à bannir, quoi que je fréquente de nombreuses personnes dormant sous le toit de la dernière. Après tout, Charlie était un winthrop et, Andrew aussi… « Je ne parlais pas spécialement de la drogue au niveau des confréries, mais de nos principes, de nos buts et convictions. Les Eliots et vous les Mathers ne pensaient qu’à vous disputer la place de rois et reines du campus. Vous êtes les fouteurs de merdes dans la plupart de projets de l’unif et apparemment, au Spring Break, ça n’a encore pas raté. Je sais qu’il y a aussi de la drogue chez les Quincys, j’en suis la preuve vivante et après tout, y a pas mal de hippies chez nous alors… c’est pas quelque chose que je nierai. Simplement, il me semble qu’on nous a jamais croisé en train de se battre contre une autre confrérie pour savoir laquelle d’entre nous était la meilleure ou la plus forte… » Ouais, j’savais défendre ma maison et je trouvais ça légitime. En plus, mes raisons étaient pour moi, pleines de sens. Mais soudain, après lui avoir déballé tout ce que je pensé à propos des mathers, tout ce que j’avais vécu. Après avoir évoqué ma crainte de voir mon frère ou mes sœurs sombrer comme je l’avais fait, quoi que Grace fût en train de le vivre elle aussi, la tension tomba d’un coup. Les mots de la mather, aussi profonds qu’ils soient me parurent sincères. Je me mordis les lèvres, me sentant de plus en plus mal, mais aussi de plus en plus libérée. C’était incompréhensible. Ma vie était incompréhensible et j’étais pour le moins, complètement perdue. Dixie demandait simplement ma confiance, mais moi, que demandais-je ? De quoi avais-je dont réellement besoin ? Quel était ce manque qui me rongeait tant ? Soudainement, sans crier garde, la mather s’approcha de moi et me prit dans ses bras. Je restai bête un instant, trop choquée pour lui rendre son étreinte. « C’est moi qui suis désolée de t’avoir jugé sans même te connaître. » Sans un mot, je l’entourai de mes bras, la serrant à mon tour, une envie de pleurant me brûlant les yeux. Mais je ne la laisserai pas faire, je ne pouvais pas. Plus jamais. Ce contrôle de soi ne m’empêchant pourtant pas de blottir mon visage dans ses cheveux en fermant les yeux. A ma grande surprise, j’avais soudainement confiance en Dixie. J’avais l’impression qu’elle et moi nous comprendrions bien plus qu’avec n’importe qui. Ce n’était pas encore l’heure, mais ça m’envahissait déjà.
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