(+Arès) Le chat et la souris, tu connais?

‘’ On verra bien un jour. ‘’ Je lui envoyai un baiser soufflé, ne me lassant jamais de le taquiner sur ce sujet. C’est évident qu’Arès m’attirait. Plus que je ne me le laissais y croire. Mais je ne devais surtout pas laisser aller ces pulsions et envies plus loin que dans ma tête, car les conséquences ne seraient pas très joyeuses. Et pourtant, la question suivante m’était venue en tête, quelques secondes plus tôt : ‘’ Et si je pouvais me laisser aller? ‘’ Après tout, avec Charlie, c’était... Compliqué. Et si lui préférait une relation libre? Et s’il pouvait voir d’autres filles, devrais-je me priver de voir d’autres garçons? Non, je n’avais pas le droit de penser ainsi, j’étais quelqu’un de fidèle qui avait une idée bien posée sur la notion de couple... Et je n’allais certainement pas changer de vision. Je souris face à la sincérité des paroles d’Arès. ‘’ Merci, c’est gentil... ‘’, dis-je en me levant sur le bout des pieds rapidement pour donner un bisou sur la joue d’Arès, souriante, puis je me remis à marcher à ses côtés, jusqu’à ce que l’on arrive à la cascade, encore plus jolie que ce que j’aurais pu m’imaginer. J’lui demandais s’il voulait plonger, et visiblement, il n’allait pas le faire sans m’y entraîner, puisqu’il m’attrapa la main. Je me mords la lèvre, incertaine, mais après tout, j’ai toujours foncé dans la vie et rien ne m’a jamais arrêtée. Alors pourquoi maintenant? '' Prête! ''Je serrai doucement sa main avant de me mettre à courir, non pas sans avoir admiré le haut du corps d’Arès, l’entraînant ensuite avec moi. Puis, lorsque l’on arriva à la limite de la falaise, je sautai dans le vide en poussant un cri. Qu’est-ce que c’était bien, la sensation de l’adrénaline! En tombant dans l’eau, l’effet de nos deux corps y entrant firent exploser la cascade d’énormes éclaboussures. C’était si froid, et pourtant, je n’en avais rien à faire. Je sortis finalement ma tête de l’eau pour retrouver ma respiration et cherchai Arès qui n’avait toujours pas pointé son nez hors de l’eau.

A l'envoi de son baiser, je lui fais un petit clin d'oeil, certain qu'elle craquera un jour. La tension est trop palpable en nous, il sera impossible de tenir à ce petit jeu dans le temps, je le sais pertinemment. Je suis absolument sûr qu'elle pense comme moi, mais qu'elle n'ose pas l'avouer vu sa situation actuelle. Elle a beau avoir quelqu'un, je ne suis pas optimiste face à la durée de son couple.. mais je serais toujours là pour l'épauler, à ma manière. Elle me remercia par la suite, ce qui m'arracha un petit sourire sincère, je ne voulais pas la blesser non plus. Je sais pas trop m'y prendre correctement avec les femmes - avec les gens en général en fait - je foire souvent tout. Mais je suis comme ça, et j'ai jamais réussi à changer. Il faudrait que j'en ai envie déjà, and we'll see. Aujourd'hui, je ne me prenais pas la tête et quand nous arrivons enfin face à cette cascade, l'adrénaline prend part de mon corps. J'avais trop envie de sauter dans le vide, et j'espérais grandement que Dixie me suivrait. Je ne lui laisse d'ailleurs pas trop le choix et j'attrape sa main pour qu'elle me suive quoi qu'il arrive. Elle m'avoue être prête et je commence à prendre de l'élan pour sauter le plus loin possible. Nous courrons tous les deux main dans la main, jusqu'à que je la lâche dès que nous prenons notre envol. Waouh, c'est vraiment de la folie, j'ai l'impression de voler et que rien ne peut m'arrêter. Je gueule un peu, pour exprimer ma joie, et après quelques secondes seulement, je touche l'eau qui fouette toutes les parcelles de mon corps. Je suis contraint de rester un peu dans l'eau, jusqu'à que je puisse enfin ressortir ma tête. Je respire un grand coup et jette un oeil en direction de Dixie, qui est déjà remontée à la surface. « Ça valait le coup hein ? » dis-je en haussant la voix, de façon à ce qu'elle m'entende. Je nage jusqu'à elle et attrape son dos de mes mains pour la serrer contre moi, je n'ai pas envie qu'elle se noie non plus.. « T'es belle en toutes circonstances. » lui dis-je alors en arquant un sourcil, un air séduisant toujours affiché sur mon visage.

Si j’avais su ce qu’Arès pensait à l’instant par rapport au couple que je formais avec
Charlie, j’aurais probablement été d’accord. J’avais beau y mettre tout mon amour et tout la volonté que je pouvais bien y mettre, mais à un moment, faire des efforts n’était plus suffisant. Je tombais toujours sur des relations qui commençaient, hautes en couleurs, fortes en émotions, où la tension et l’envie était palpable, mais ça se terminait rapidement en manque d’envie et de passion, en éloignement respectif des deux côtés, et puis... Voilà. Peut-être devrais-je commencer à songer à revoir mes priorités et à être ouverte à une relation libre. Non? Mais je n’ai pas le temps de ruminer bien longtemps, puisqu’Arès attrape ma main et nous nous mettons à courir comme si notre vie en dépendait, pour finalement sauter. Sauter dans le vide et sentir l’adrénaline grimper en nous comme une flèche propulsée à toute vitesse. J’entends Arès crier à mes côtés et j’en fais de même, riant, avant que mon corps soit englouti par l’eau et sa fraîcheur. Mes poumons se remplissent d’air, puis je sors finalement pour pousser un crie de joie, de bonheur et d’excitation, trop contente d’avoir pu sauter de là-haut. Ça, c’est la Dixie que je connaissais. ‘’ Carrément! ‘’ Je lui souris, secouant mes cheveux, alors qu’il vient glisser sa main dans mon dos afin de me serrer contre lui. Je ne fais rien pour contrer ça, je me contente de plonger mes yeux dans les siens, posant ma main sur son torse pour me retenir... mieux. Il me complimente, et son compliment me fait bouillir de l’intérieur, son compliment me consume entièrement, parce que... je veux me laisser y croire, c’est tout. Je l’observe, l’admire quelques secondes, puis je le force à lâcher son emprise sur moi. ‘’ Tu trouves? Tu m’as pas vue le matin ‘’, fis-je simplement. Puis, une idée me vint en tête, ce qui m’arracha un sourire en coin. Sans l’avertir, je replongeai sous l’eau afin de disparaître de son regard. L’eau n’étant pas parfaitement claire et transparente, je doute qu’il puisse me voir aisément alors que je me permets de nager telle une sirène dans l’eau. Mes mains viennent alors frôler ses jambes, que je chatouille du bout des doigts, puis je remonte, tournant autour de lui afin de me retrouver derrière, puis je fais grimper mes doigts à mesure que je grimpe moi-même pour rejoindre la surface, puis c’est en ne sortant que la moitié de ma tête afin de respirer un peu, que mes doigts s’arrêtent exprès sur ses fesses et ne les lâchent pas, mais je joue l’innocente, l’observant de dos, souriant en coin toujours.

La journée s'annonce au mieux, surtout en compagnie de Dixie, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de passer un peu de temps avec elle. Et aujourd'hui, je compte bien la faire craquer, car quoi qu'on en dise, j'en suis capable. J'y arrive toujours. Et puis, ce n'est pas comme si je ne lui plaisais pas, je sais parfaitement que je suis son rêve éveillé.. Après avoir plongés, je me dirige vers elle pour la serrer contre moi. J'aime les femmes, vraiment je les aime toutes, et j'apprécie encore plus le contact que j'ai avec. Dixie n'a pas l'air de vouloir partir, elle pose même ses mains sur mon torse et je la rapproche davantage de moi. Je la veux, et ça, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Je laisse échapper un petit rire quand elle m'avoue ne pas avoir la même tête qu'au réveil.. comme tout le monde j'ai envie de dire. Ce n'est certainement pas cela qui va me stopper dans mes intentions. « Dis pas n'importe quoi. » Cette meuf est une déesse, vraiment, et même avec la tête du matin, je doute qu'elle ne soit pas parfaite. En ce moment, elle a bien les cheveux mouillés et pas de maquillage, et pourtant je la trouve très bien. Je ne la vois pas venir quand elle replonge sous l'eau, et à vrai dire je ne sais pas à quoi m'attendre quand j'essaie de la chercher du regard. L'eau n'est pas complètement limpide, et de ce fait, je dois attendre quelle surprise elle me réserve. D'ailleurs, je suis surpris quand je sens ses mains glisser sur mes jambes et remonter jusqu'à mes fesses. Hmm, alors elle veut jouer à ça ? Je me retourne vivement vers la jeune femme et l'observe du regard, un regard transperçant presque ses beaux yeux. A mon tour, c'est à moi de l'attraper sous les fesses et de l'obliger à s'agripper à moi. « A quoi tu joues ? » demandais-je, tout aussi innocemment que le comportement qu'elle avait eu précédemment envers moi. Je m'approche dangereusement de son visage, sans pour autant venir y déposer mes lèvres, mais je peux presque sentir son souffle contre moi. Hmm, elle va finir par me rendre dingue.

'' Depuis quand j'dis n'importe quoi? '' L'eau dans laquelle nous nous trouvons semble engourdir tous mes sens et ma raison. Ma logique laisse place à mes pulsions, ce qui n'est pas bon signe. Peut-être est-ce un signe de victoire aux yeux d'Arès, cette soudaine faiblesse que je ressens, mais pour moi, c'est signe de trahison et d'un fort manque de responsabilités de ma part. Pourtant, je n'en tiens pas garde et je m'accroche à ce petit moment que nous partageons et qui semble nous amuser tous les deux. La preuve, je n'attends pas une seconde de plus pour plonger sous l'eau et le taquiner sans qu'il ne parvienne même à me voir, glissant mes doigts sur ses jambes pour finalement agripper ses fesses. Des fesses musclées d'un mâle qui sait modeler son corps. Je les tâte brièvement et subtilement avant de remonter à la surface, mais c'est au tour d'Arès de me surprendre en répétant ce que je lui avais fait, mais sur moi. Il attrapa mes fesses afin de m'attirer à lui et poussant un cri de surprise, je me retrouvais presque nez contre nez avec lui, tellement nous étions proches, à présents. '' Aucune idée, ça te plaît? '', demandai-je, posant mes mains sur ses épaules afin de me retenir contre lui. Étonnement, je n'avais pas envie de me dégager de cette sorte d'étreinte. Son souffle chaud sur mon visage m'engourdissait toujours un peu plus, les traits parfaits de son visage digne d'un dieu grec m'hypnotisait. Bref, je ne me serais éloignée pour rien au monde, et pourtant, je ne réagissais pas, je ne savais que faire, comment agir, quoi dire. Je ne voulais pas craquer ; de toute façon, je n'avais pas le droit, et c'est le seul sens de logique qui me restait actuellement. Je battais doucement des jambes dans le vide, me retenant ainsi sur place, soutenant le regard du jeune homme. Toutefois, mes lèvres s'approchèrent de son oreille pour murmurer d'une voix plus que sensuelle et envieuse, mais ça n'en restait que là : '' Et toi? À quoi as-tu envie de jouer? '' Sans oublier d'ajouter par la suite : '' Mes fesses, elles sont à ton goût? '' Bah quoi? Une fille aimait toujours avoir un avis extérieur masculin... Pas vrai?

« Depuis que tu oses dire être moche au réveil. » Je lui fais les gros yeux en arquant un sourcil, pour bien lui faire comprendre que oui, elle dit n'importe quoi. Pour l'heure, je n'aperçois aucun défaut sur son visage de poupée et je compte bien le lui faire comprendre d'une manière ou d'une autre. Niveau confiance, j'en ai à revendre mais j'ai l'impression que Dixie en manque un peu. Ou elle veut juste que je la complimente, ce que je peux concevoir venant d'une femme, elles aiment toutes ce genre de petite drague. « Demande à un aveugle s'il veut voir.. » répondis-je simplement à sa petite provocation précédente, qui ne me laissait pas du tout indifférent, qui l'aurait été ? Je ne lâche pas ses fesses que je touche de mes mains, la voyant de plus en plus vaciller, prête à craquer. J'y suis presque je le sais, et j'ai d'autant plus envie de l'avoir maintenant qu'elle commence à vraiment répondre à ce que je désire. Dixie s'approche ensuite de mon oreille, alors qu'elle est toujours collée contre moi, et je la gratifie d'un petit sourire amusé avant de répondre clairement. « A plein de trucs que même dans tes rêves les plus fous, t'imaginerais pas. » Je lui fais un petit clin d'oeil, la lâchant du regard par la suite pour le diriger vers ses fesses - que je ne distingue pas vraiment comme nous sommes sous l'eau. Je les caresse doucement de mes mains, sans aucune gêne. « Elles sont parfaites. » Sur ces mots, je l'attrape correctement sous ses fesses et commence à me diriger vers la terre ferme. J'ai pied, mais à peine, du coup je commence un peu à fatiguer. Je porte la jeune femme jusqu'au rivage, ravi que nous soyons aussi proches aujourd'hui, ça faisait longtemps.

Eh! Mais t'en sais rien, tu m'as jamais vue au réveil, tu peux pas savoir, hein! ", dis-je alors, d'une voix provocante. Peut-être allait-il un jour avoir ce droit, ce privilège, cette chance de me voir au réveil? Quand même, c'était toute une chance de se retrouver dans le même lit que Dixie Pearl Hawson, non? Bon, je ne me montais pas les qualités à la tête non plus, je ne faisais que les apprécier... " Tu m'considères pas comme tel? J'tais aveugle encore tout récemment, pour info. Ça compte, non? ", dis-je en armant mon visage de l'un de ces sourires charmeurs qui me connaissait tant bien. Je ne peux pas croire que j'agisse de la sorte, pourtant, j'en ai envie. Jamais je ne me baisserais à tromper Charlie, puisque je n'étais pas ainsi. La fidélité, c'était tout moi, mais j'étais aussi joueuse. Et ça, je crois que ce n'était pas une nouveauté. On me provoquait, je répondais. Peut-être pas dès le début, mais au final, je jouais moi aussi. Je crois qu'Arès en avait pris conscience et qu'il pouvait être d'accord sur ce point. Je ne réponds rien à ce qu'il me dit puisque : que voulez-vous que j'y réponde? Il me plaît, je lui plais sûrement. Je suis une femme, c'est un homme, et deux corps s'attirent, comme on dirait. Comme la science dirait, plutôt. Et je ne peux nier ce fait. Il me répondait qu'il aimait mes fesses, qu'elles étaient parfaites, ce qui me fait sourire joyeusement. Je me laisse transporter par le jeune homme, me demandant bien où il m'emmène et la réponse à ma question n'est pas bien longue à arriver ; le rivage. Je sens toujours ses mains sur mes fesses et il faut dire que ce n'est pas désagréables du tout. Les contacts, ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas eu droit. On aurait dit que Charlie prenait ses distances avec moi, peu à peu, et il ne me touchait plus. J'étais contagieuse? " Y'a personne... Faut croire qu'on est les seuls à avoir eu l'idée de venir à la cascade. J'espère que tu ne me feras rien, car... J'pourrai pas crier à l'aide! " J'avais dit ça afin de voir sa réaction, mais aussi pour voir ce qu'il comptait faire, ce que nous allions faire. Je ne cherchais rien de spécifique ; nous aurions pu seulement discuter que ça m'aurait amplement suffit. J'étais contente de retrouver Arès en fait, même si je ne l'avais pas laissé démontrer, au début. " Dis, ton tableau de chasse s'est allongé, depuis la dernière fois qu'on s'est vus? T'as toujours autant de succès? ", demandai-je par simple curiosité. Surtout que ça faisait plutôt longtemps que nous ne nous étions pas croisés pour de vrai.Et puis, j'avais le droit de m'intéresser à sa personne, non? (a)

« J'pourrais si tu m'en laissais l'occasion. » lui répondis-je directement, un petit sourire amusé aux lèvres, car me réveiller aux bras de cette déesse ne serait pas de refus. Je me sens tout à coup légèrement gênée de la petite expression sur les aveugles que je balance, car c'est loin d'être péjoratif, c'est juste sorti comme ça quoi. Bien entendu, je n'en montre rien et rétorque de suite. « Mouais ça compte plus trop. » Je lui adresse un petit clin d'oeil, ne la lâchant pas le moins du monde, j'aime bien la sentir contre moi. N'importe quel homme aimerait sentir cette femme contre soi j'imagine. D'ailleurs, je me met à la porter pour me rendre au rivage, c'est pas que j'ai froid, mais presque. Du coup je nous dépose tous les deux dans ce petit coin tranquille, une sorte de crique en fait, et je me rend compte que j'ai pas de vêtements de rechange. Je arque un petit sourcil, empli d'idées les plus folles les unes que les autres sans la lâcher de mon regard énigmatique. Si elle continue ainsi, elle va commencer à vraiment me donner trop d'idées et ça risque de dégénérer. « T'auras autre chose à penser que d'crier à l'aide. » Sur ce, je lui fais un petit clin d'oeil et m'assieds dans les cailloux. Putain mon paquet de clopes est trempé, je suis dégoûté. Faudra que je pense à m'en racheter un. « Oh tu sais, ça va ça vient. » répondis-je, évasif, ne désirant pas plus que cela m'étaler sur cela avec Dixie. Je ne vais pas lui déballer le nom de mes conquêtes, car je préfère d'autant plus tout mettre en oeuvre pour l'ajouter à cette fameuse liste. Plutôt grande je l'avoue. « Et toi alors ? Aucun faux pas depuis ce Charlie ? »

Baissant les yeux à sa réplique, je me sens tout d'un coup très gênée. Si je lui en laissais l'occasion? Pour dire vrai, auparavant, ce n'est pas l'envie qui m'aurait manquée. Pourtant, aujourd'hui c'était différent. Peut-être la liberté était-elle vraiment mieux que l'amour? Je ne savais plus quoi penser. " Arès... " Je ne savais pas quoi dire. Il est vrai que me rendre désirable, sans gêne et sans restrictions me manquait légèrement... Même beaucoup, en fait. Je me laisse transporter par ce beau jeune homme que je connais depuis si longtemps déjà et avec qui j'aurai autant partagé une proximité qu'un éloignement. Ce qui, dans les deux cas, avait le don de me plaire et de me déplaire à la fois. " Tu crois ça, toi? " J'aurais d'autres choses à faire et à penser? Comme crier de plaisir, par exemple? Cette pensée m'arracha un fin sourire en coin. Alors qu'Arès prend place sur les cailloux, pour ma part, je reste allongée de tout mon long contre celles-ci. Je m'y sens bien, et reposée. " Tu plaisantes? Tu as certainement une vingtaine de jolies femmes de plus sur ta liste. Dont plusieurs autres en attente. " Faisais-je partie de celles en attente? Cette réflexion me fait réfléchir un moment, puis je décide de laisser tomber. Ce n'est qu'un coureur de jupons, après tout... " Je ne crois pas... " Je baisse les yeux. Pas par honte de quoique ce soit, mais plutôt parce que je sais qu'avec Charlie, ça ne va plus. Et plus la journée avance, plus j'en prends conscience. J'avais couché avec mon meilleur ami pendant notre longue pause à moi et Charlie, car je pensais qu'il ne me reviendrait jamais et que c'était terminé. Ce serait mon petit secret. " Tu as de la chance de ne pas te soucier de ce genre de détails... ", dis-je en pivotant de quelques centimètres, la tête vers lui, pour le regarder.

Elle n'a pas dit non, c'est déjà ça. Je suis prêt du but, je le sens, et ça va arriver c'est certain. Il faut juste un peu plus de persuasion et le tour sera joué. Bon, Dixie n'est pas un simple plan cul que je me taperais une seule nuit si j'en ai l'occasion, c'est avant tout une amie. Mais les sex friends, c'est toujours un petit avantage sympathique, n'est-ce pas ? « Oh que oui. » dis-je, surenchérissant sur le fait que j'allais tout faire pour l'avoir. L'avoir réellement, au moins le temps d'une demi heure, ça serait parfait. Nous nous installons donc sur la petite plage de cailloux et elle décidé de s'allonger. Mon regard ne peut pas s'empêcher de regarder ce magnifique corps qui se dévoile sous mes yeux. Et puis avec les fringues mouillées.. mon dieu ça n'a pas de prix. « Spécialement une en attente ouais. » Et encore une fois, je met tout en oeuvre pour lui montrer réellement qu'elle m'intéresse bien plus que ce qu'elle croit. Elle est bien entendu avec ce Charlie, mais ça ne durera pas, j'espère en tout cas. Surtout que ça n'a pas l'air d'être la grande joie, Dixie a l'air carrément gênée. « T'as qu'à faire comme moi, c'est plus facile. » J'ai jamais réussi à réellement apprécier une femme au point de lui être fidèle à cent pour cent. Je trouverais surement la fille qu'il faut un jour, mais à l'heure d'aujourd'hui, ça ne risque pas encore d'arriver j'imagine.