timaxine ›› ta tête va finir dans la cuvette des chiottes, connard !

J'allais lui foutre une gifle, j'étais à deux doigts de le faire. Mon visage parlait pour moi ? j'affichais alors une moue dégoûtée. Parlait-il réellement pour moi là ? Un peu. Son caractère me dégoûtait. J'étais éduquée pour devenir une fille modèle, j'avais des rêves comme tout le monde. Je riais de nouveau quand il reprit son sérieux. « Et tant mieux d'ailleurs. Qui a envie de connaître un psychopathe qui plaque des filles contre des portes sans raison. » Il s'écarta puis me donna cinquante euros. Je me laissais faire quand il prit ma main pour me glisser les billets. Non mais il était sérieux là ? "Madame est contente" ? On dirait qu'il parlait à un chien ! Je rêve ! J'haussais les sourcils puis les fronçais. Madame était en colère, connard ! Je m'approchais de lui, lui lançais les billets et le giflais aussi fortement que je pouvais. Un aller-retour dans sa face, donc deux gifles. « Et moi j'suis une folle en colère. » Je ramassais simplement ce qu'il m'avait volé, laissant le reste au sol, et prenait mon sac pour quitter cette pièce. Cette conversation devait se terminer maintenant sinon j'allais encore plus m'énerver.

je suis un connard et alors ? ಇ

« Et tant mieux d’ailleurs. Qui a envie de connaître un psychopathe qui plaque des filles contre des portes sans raison. » sans raison ? Que pouvait-elle bien savoir de mes intentions. Elle ne lisait pas dans mes pensées. Elle n’avait pas ce pouvoir-là sur moi et aucune femme ne pouvait l’obtenir. J’étais comme ça, une huitre refermée sur elle-même. Je ne dis rien après tout Maxine n’était pas si loin de la vérité. Je m’écartais pour finir par revenir afin de lui donner l’argent que je lui avais volé. Ses sourcils se levèrent, j’avais toucher un poing sensible. Je le savais et je sentais la colère monter en elle. Elle s’approcha rapidement me balançant les billets en pleine figure avant de sentir ensuite une douleur vive à la joue. Elle m’avait frappé, légèrement surpris. Je ne fis rien. « Et moi suis une folle en colère. » folle ? Tarée ouai. Elle prit l’argent que je lui avais volé et partie rapidement. Chose à ne pas faire. Je partis directement derrière elle et lui pris le bras : « Folle ? tu déconnes tes hystériques ma pauvre fille ! Je voulais être sympa pour une fois, tu voulais ton argent, je te l’ai donné avec les indemnités ! » dis-je en la fusillant du regard tout en gardant à la main son bras.

© toxic heart.

Ok, je devais me calmer. là. Maintenant. Tout de suite. Ca ne pouvait plus durer, je ne devais pas être en colère. Quand il m'avait donné son argent, j'avais l'impression qu'il me retournait ce que je disais tout à l'heure. Comme quoi je devais payer pour coucher avec lui. De toute manière, avoir couché avec lui était tout simplement une erreur. Alors que je pensais m'en aller, clore cette conversation, il me rattrapa et me prit le bras. Je le regardais avec une expression neutre collée au visage, même si au fond, il m'avait encore énervée. « Des indemnités ? Laisse moi rire ! Lâche mon bras ou je te jure que la pauvre hystérique va te le faire payer ! » Ok. J'avais pété un plomb. « J'en ai strictement rien à faire de tes indemnités. » Ca, c'est fait.

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Voilà que je venais de la rattraper . Pourquoi ? Après tout, elle m’emmerdait plus qu’autre chose. Mes yeux étaient rivés sur la jeune fille. Mon visage était figé et tendu. « Des indemnités ? Laisse-moi rire ! Lâche mon bras où je te jure que la pauvre hystérique va te le faire payer ! » mes yeux roulèrent avant que ma main ne se desserre laissant finalement le bras de la jeune demoiselle. Elle continua : « J’en ai strictement rien à faire de tes indemnités. » je me mis à soupirer et lui fis : « Tu sais quoi ! J’en ai marre ! Tu vois hier soir, t’aurai dû me dire non, comme j’aurai été tranquille et tu l’aurais été aussi ! » dis-je en la regardant fixement avant de tourner les talons : « A la prochaine folle dingue ! » dis-je en levant la main lasse.

© toxic heart.

Cette discussion, le mot n'est pas approprié mais tant pis, ne menait strictement à rien. Il gueulait. Je gueulais. Putain de fierté. Nous étions déterminés à avoir le dernier mot, moi la première. Alors, bien sûr que ça ne menait à rien. Nous nous crachions dessus, c'était tout. Il en avait marre ? Moi aussi. J'aurais dû lui dire non ? Peut être. Il a raison, on aurait été tranquille. Il l'aurait été, je l'aurais été. C'était trop tard. Je le fixe, sans aucune émotion sur le visage. Rien, que dalle. Il continua alors. Folle dingue. Un rire s'échappa de mes lèvres. « A la prochaine, connard voleur ! » Lui lançais-je. Je ne bougeais pas, je sortirais quand il sera parti, vu qu'il allait le faire et il était plus proche de la porte que moi. Je retournerais bronzer, et je ferais comme si je n'avais pas vu ce con.