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feat Nikolaï & Akira ✖ J'avais apparemment réussi à le provoquer. C'était pas trop tôt. Et sans que je ne puisse vraiment réagir, je me retrouvai pris à la gorge, contre le mur de la cabine. Je posai mes mains sur ses avant-bras comme par réflexe, sans franchement essayer de le repousser. Il me bloquait partiellement la respiration, mais je trouvai le moyen de lui caser un sourire mauvais. Ouais, j'étais satisfait de l'avoir fait sortir de ses gonds, tomber dans ma petite folie personnelle. Se battre, faire mal, avoir mal, c'était un putain de moteur pour moi. J'en avais besoin, j'adorais ça. Et peu importe ce que les autres voulaient bien en dire, je savais que tout le monde aimait se laisser aller à ses pulsions, abandonner toute envie de bien-paraître, retrouver ses instincts. Tant mieux si je servais de défouloir. Au moins, je servirais à quelque chose.
Et ce fut finalement son front qui vint s'écraser contre mon visage, dans un grand fracas. Je me laissai glisser contre le mur, les fesses par terre, les mains couvrant mon nez ensanglanté. Je lâchai un long râle de douleur, alors que ma tête semblait tourner à toute vitesse et sans vouloir s'arrêter. J'étais sacrément sonné, et putain, ça faisait mal. Je rouvris doucement les yeux, les traits crispés, levant le regard vers Nikolaï. Ca avait suffit à me calmer. Et du même coup à le faire remonter d'un petit cran dans mon estime, même si j'avais certainement dégringolé depuis bien longtemps au niveau le plus bas de la sienne. Et je lui souris. Pas du genre désolé, ni compatissant ou je ne sais quoi. J'étais amusé et défoncé. M'en fallait pas plus. Je chopai un mouchoir sur mon lit pour essuyer le sang qui s'écoulait de mes narines, ainsi que mon paquet de clopes. J'en pris une à la bouche, et m'apprêtai à l'allumer... Quand je changeai finalement d'avis pour me relever, un peu vacillant, et passer la porte de la cabine pour la griller à l'extérieur, dans la fraîcheur de la nuit tombée. En espérant enfin satisfaire ce coloc bien capricieux, que je continuais à observer par la porte grande ouverte.
Et ce fut finalement son front qui vint s'écraser contre mon visage, dans un grand fracas. Je me laissai glisser contre le mur, les fesses par terre, les mains couvrant mon nez ensanglanté. Je lâchai un long râle de douleur, alors que ma tête semblait tourner à toute vitesse et sans vouloir s'arrêter. J'étais sacrément sonné, et putain, ça faisait mal. Je rouvris doucement les yeux, les traits crispés, levant le regard vers Nikolaï. Ca avait suffit à me calmer. Et du même coup à le faire remonter d'un petit cran dans mon estime, même si j'avais certainement dégringolé depuis bien longtemps au niveau le plus bas de la sienne. Et je lui souris. Pas du genre désolé, ni compatissant ou je ne sais quoi. J'étais amusé et défoncé. M'en fallait pas plus. Je chopai un mouchoir sur mon lit pour essuyer le sang qui s'écoulait de mes narines, ainsi que mon paquet de clopes. J'en pris une à la bouche, et m'apprêtai à l'allumer... Quand je changeai finalement d'avis pour me relever, un peu vacillant, et passer la porte de la cabine pour la griller à l'extérieur, dans la fraîcheur de la nuit tombée. En espérant enfin satisfaire ce coloc bien capricieux, que je continuais à observer par la porte grande ouverte.
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