Orlanys ♛ I like to play dangerous game.

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Après plusieurs heures à ruminer sur le bateau en ayant qu'une envie, celle d'arriver à Cuba et de profiter de ce que cette île pouvait bien nous offrir. Nous nous étions déjà arrêtez au Bahamas et nous avions prit connaissance de nos équipes respectives, ce qui renforçais nos liens de jour en jour. Je me rendais compte que j'avais une équipe de gagnant et qu'ils étaient facilement attachant. Mes deux mois ici risquaient d'être très agréable finalement puis qu’aucune tête ne méritais des claques. J'allais pouvoir prendre mon pied tranquillement ici. Une fois les pieds à terre, j'avais traîné en ville jusqu'au soir où je m'étais arrêté dans un bar. La fête, la chaleur et les femmes étaient au rendez vous comme je m'y attendais. Pour le moment, je ne faisais que regarder en silence en buvant quelques verres pour me détendre et humecter l'odeur de la mer qui se trouvait à proximité. Tout avait un goût plus savoureux, surtout après de bons mois de cours intensifs autant que fatiguant. Installé au bar, je dégustais le contenue de mon verre quand une jeune et jolie femme s’esseya à mes côtés. Brune au yeux bleu, et tout un corps pour vous faire tourner la tête. D'humeur taquin et joueur, je me tournais alors vers elle en souriant poliment. [color:1c2e=DB874F]Vous êtes d'ici ? Votre teint semble m'indiquer que vous venez des pays chauds, je me trompe ? Dis-je en essayant de tenter quelque chose subtilement.

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Rhys ft. Orlane ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME.J'allais devoir trouver un moyen pour effacer ce cafard qui me rongeait en ce moment-même. C'était toujours la même chose: j'avais beau passé une bonne journée, il y avait toujours un moment où mon coeur battrait faiblement, au rythme de mes blessures les plus profondes. Je détestais ces moments, cette nostalgie qui désormais m’écœurait à m'en donner des nausées, cette histoire que je n'aurai préféré jamais donné une chance pour ne pas devoir me sentir comme aujourd'hui. Je ne pouvais pas me laisser abattre par ces moments de faiblesses, ce n'était pas mon genre, ça ne me ressemblait pas, mais malheureusement je ne peux tout contrôler. Cette escapade aux Caraïbes devaient être une aide bien précieuse pour m'aider à retrouver ce sourire qu'il avait prit en désertant de ma vie. Toute cette histoire était loin derrière moi, à plusieurs milliers kilomètres, séparé par un océan. C'est ce que je devais me dire, il n'y avait pas de remède miracle possible. En attendant je pouvais toujours apaiser, m'aider à oublier le temps d'un instant, le temps de quelques verres qui m'aideront à penser à autre chose et m'amuser un minimum. C'est pour cela que je faisais de chaque bar, mon endroit de consolation. Je m'y rendais à chaque fois que mes pensées se torturaient, à chaque fois que j'avais envie d'un petit remontant pour donner l'impression que tout va bien. Je connaissais le chemin par coeur pour m'y rendre à force de faire le même trajet chaque soir. Je n'avais rien d'une alcoolique, loin de là, j'y venais aussi pour être moins seule, pour être entouré de ces autres personnes susceptibles de me transmettre un peu de leur joie de vivre. J'étais optimiste, je ne touchais pas non plus le fond. J'en ai déjà traversé des moments difficiles, celui-ci ne sera qu'un parmi tant d'autres. A peine arrivais-je au bar, que je commandais déjà le cocktail de la "maison". J'étais toujours apte à boire les spécialités locales, tant qu'il y a de l'alcool. « Vous êtes d'ici ? Votre teint semble m'indiquer que vous venez des pays chauds, je me trompe ? » Une voix masculine inconnue s'adressa à moi. L'homme assis juste à côté de moi m'avait abordé, sans retenue. Je connaissais ce genre d'hommes, et ça ne m'intéressait pas. Pas ce soir, pas maintenant. « C'est presque ça. » Ma réponse était brève, je ne cherchais même pas à l'éclairer sur sa question. S'il attendait à un autre retour, je ne suis pas désolée pour lui. Je n'ai pas la tête à me faire aborder par un de ces idiots en tout genre..

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L'odeur du sable encore chaud et du sel transporter par les vagues se faisaient sentir dans l'air si doux et paisible en cette soirée si chaude. J'avais en cet instant l'impression que le temps s'arrêtait l'espace d'un instant malgré le bruit persistant de la sono tout près ainsi que les cris de personne complètement déluré et visiblement en vacance. En cet instant, je ne comprenais pas vraiment, mais l'impression d'être figé se faisait ressentir dans mon esprit comme un manque à combler. Je ressentais toujours cette boule au fond de moi même après plusieurs années. Je pense à chaque fois être guérit et finalement, je retombe dans mes profondes pensées. Je crois que c'est ainsi que tout avait commencé la première fois. Cette envie de séduire quand j'étais adolescent. Je ressentais encore ce vide, cette impression d'être invisible. C'est pour cette raison que je me raccroche en général à une jeune femme. J'avais éternellement besoin de séduire, et bien évidemment quand ma voisine se trouvait être déchue de l'Olympe, telle une déesse, je ne pouvais que me retourner sur elle. Je pouvais sentir son humeur désastreuse et sa réponse rapide et furtive ne faisait que renforcer cette hypothèse. Ma virilité en prenait un coup je devais l'admettre mais j'étais du genre rusé et obstiné. C'est à dire ? Tu n'es pas du genre bavarde à ce que je vois. Dis-je en l'a regardant boire une nouvelle gorgé. A cet instant, je me demandais même combien elle avait bien pu en boire avant que j'arrive. Des cernes étaient présent sous ses yeux, et son air fatigué semblait coïncider avec les longues gorgés d'alcools qu'elle s'enfilait à vue d'oeil. Un problème peut être ? On dit que je suis quelqu'un de plutôt compréhensif, je peux vous écoutez. Dis-je en me mordant légèrement la lèvre avant de voir le contenue de mon verre d'une seule traite. J'ai décidé que ce soir, j'allais vous accompagner dans votre.. beuverie. Dis-je en cherchant mes mots, j'avais plus aucun vocabulaire en ce moment.

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Rhys ft. Orlane ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME.Mon plus fidèle compagnon semblait être le cafard. Il plombait sans cesse mon humeur en m'enlevant littéralement cette lueur de mes yeux. Dans ces moments-là, seul la solitude pouvait m'aider à passer outre pour retrouver une petite pincée de joie de vivre temporaire, avant que ce parasite ne revienne frapper mes pensées. Je passais la plus part du temps au bar, j'essayais du mieux que je pouvais de noyer ma peine dans un verre en espérant que ça apaise mes blessures. Je n'avais envie de rien d'autre, juste que l'on me laisse tranquille. Seul le temps allait être mon remède. J'allais m'en sortir, ce n'était pas non plus un drame, mon coeur avait juste un reçu un coup... encore une parmi tant d'autres. Je me disais qu'à la longue plus rien ne m'atteindrait, que l'habitude deviendrait mon bouclier. Et il a fallu qu'une personne vienne me déranger dans ce moment où je préférais m'isoler. Mon répondant était bref, même sec alors que j'utilisais un ton presque irritant. Sans doute allait-il comprendre aussi vite que je n'avais pas envie de parler, mais pourtant il semblait persistant. « C'est à dire ? Tu n'es pas du genre bavarde à ce que je vois. » Je haussais les épaules, pour éviter de mal lui parler. Avec un peu de chance il finirait par partir. « Un problème peut être ? On dit que je suis quelqu'un de plutôt compréhensif, je peux vous écoutez. J'ai décidé que ce soir, j'allais vous accompagner dans votre.. beuverie. » Il n'avait pas l'air d'avoir compris, ou alors ça ne le retenait pas. Je soupirais, quelque peu exaspérée de le voir aussi persistant. Mon mal être ne lui était pas passé inaperçu, mais s'il pensait que j'allais me confier à un inconnu, il se trompait. « Je vois que tu es obstiné. » J'en oubliais la politesse et ne passais pas par la case de vouvoiement. Il semblait avoir la même tranche d'âge que moi, alors à quoi bon jouer la carte de la politesse? « Je n'ai pas le choix alors... Tu vas rester là à me taper la conversation, c'est ça? » lui demandais-je alors que je terminais le contenu de mon verre. J'avais bien l'impression que j'allais devoir prendre sur moi-même et faire un effort en étant un peu plus sociable. « Excuse-moi pour mon comportement irritable, mais voilà... » L'excuse était déjà un bon pas. Le pauvre n'était pas responsable de ma mauvaise humeur. J'aurai pu lui dire pourquoi je réagissais comme ça, mais je m'y étais abstenue.

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J'étais mal à l'aise. Je suis pas un homme de ce genre. A s'obstiner pour que la jeune femme daigne enfin poser ses yeux sur lui ou bien encore couche avec lui. Non, ce n'était pas mon caractère. J'adorais les personnes ouvertes et sociables, et ce que j'entendais à côté de moi n'avais rien de ce genre la. Je passais pour le boulet et à mon gout ça n'avait rien de plaisant. Je ne savais pas du tout ce qu'on lui avait fait, mais dans tout les cas, si c'est son caractère habituelle, je passe mon tour. Les femmes mélancoliques, j'ai assez donné, et c'est loin d'être amusant. Pourtant, ici, je ressentais une tristesse, souvent provoqué par un connard de mec ou de fille qui lui aurait brisé le coeur. J'étais barman, je savais encore comment les personnes seules et déprimés marchaient. On boit pour oublier, et espérer que demain sera plus doux et qu'on effacera les problèmes que notre coeur accumule sur son tableau noir. Malheureusement, rien de tout ça n'aide. J'étais bien placé pour le savoir. J'avais fais pas mal de connerie dans la jeunesse. Et pas des moindres. Mais alors que sa mauvaise humeur se rependait autour de moi avec un ton qui approuvait que j'étais sans importance, j'eu soudain une idée. « Je pensais pas vraiment à discuter. » Dis-je en souriant, histoire de lui faire espérer un truc bien dégueulasse. Je ne comptais pas la mettre dans mon lit, mais ce soir, je voulais lui remonter le moral. Un homme se doit de montrer le bonne exemple, non ? Et puis, j'avais du temps à perdre. Sachant que mon humour est vraiment d'une meritude improbable, je laissais tomber mes blagues pour autre chose. « J'accepte tes excuses, mais je veux des actions. » Dis-je de but en blanc. Je pris son verre entreposer entre ses mains pour le porter à mes lèvres, et le finir cul sec. Au moins, je lui évitais une gueule de bois. J'étais persuadé qu'elle me remercierait de cette attention. Rapidement, je lui pris la main et l'a fit descendre doucement de son siège perché. « Mon père me répétait sans cesse que si on reste là à déprimer, on ne change pas notre vie, et la nostalgie empoisonne notre coeur petit à petit. Si tu veux sourire, être fière et digne, montre le. Lève la tête, et danse. » Dis-je en l'emmenant petit à petit vers la piste de danse bien qu'elle soit réticente à première vu. « J'ai jamais été un bon danseur, mais j'ai toujours suivis son conseil. Déprimé, ça ne fait que nous ensevelir. » J'étais très sérieux, tellement que j'en étais surpris. Mais, la douleur qu'elle éprouvait, d'une certaine manière me faisait échos. Je ne savais pas son problème, mais dans sa vie on connait tous ce moment de blasé, de tristesse. J'avais été aidé pour sortir la tête de l'eau, c'était à moi d'aider les gens à présent. « Prête ? » Dis-je en attendant que la musique s'arrête pour embrayer sur la nouvelle. Je souriais comme un gamin, en plaçant l'une de mes mains bien dans la sienne, et l'autre sur son bassin. Nous nous retrouvions collé, malgré moi. Mais, sans mentir, c'était un vrai délice de pouvoir observer ses pupilles verdâtres de plus près.

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Rhys ft. Orlane ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME. Le pauvre était arrivé au mauvais moment. J'étais désagréable avec lui comme s'il était pour quelque chose de cette mélancolie qui me dévorait. Pourtant c'était la première fois que je le croisais, la première qu'il m'adressait la parole. Sans doute ne devait-il pas se faire une bonne image de moi en cette première rencontre. Ma froideur ne semblait pas lui barrer la route et lui couper la conversation. J'en déduisais très vite qu'il allait continuer à me taper la causette, que je sois désagréable ou non. Je lui bouffais le nez au moindres de ces mots en lui répondant d'une manière beaucoup trop froide. Je m'en étais rendue compte rapidement avant qu'il ne s'enfuit les jambes au cou. Je m'excusais du mieux que je pouvais pour mon mépris. « Je pensais pas vraiment à discuter » Je détachais mon attention du verre pour arquer un sourcil en sa direction. Je ne savais as ce qu'il voulait dire par là, mais dans tous les cas, il pouvait aller voir ailleurs. « J'accepte tes excuses, mais je veux des actions. » Je ne voyais toujours pas où il voulait en venir. En réalité, j'imaginais où il voulait en venir, ou du moins je préférais pas y penser au risque de lui sortir mes griffes. Il ne se gêna pas pour m'ôter le verre que je tenais pour le boire d'une traite. Je grognais intérieurement mais n'en dit rien. D'un geste il me prit la main alors que je déposais les pieds sur la terre ferme. « Mon père me répétait sans cesse que si on reste là à déprimer, on ne change pas notre vie, et la nostalgie empoisonne notre coeur petit à petit. Si tu veux sourire, être fière et digne, montre le. Lève la tête, et danse. J'ai jamais été un bon danseur, mais j'ai toujours suivis son conseil. Déprimé, ça ne fait que nous ensevelir. » Mon humeur déprimant n'était donc pas resté inaperçu. Il avait tout de suite compris que quelque chose me tourmentais, et en réalité, il était là qu'en bonne âme et conscience. Je ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, mais mon bien être l'importait. En un rien de temps il m'avait emmené sur la piste de danse alors que je m'attendais à une invitation plus déplacée. « J'ai jamais été un bon danseur, mais j'ai toujours suivis son conseil. Déprimé, ça ne fait que nous ensevelir. » Je suivais le moindre de ses mouvements en me laissant faire sans un mot. Je l'écoutais parler, lui laissant l'occasion de me remonter le moral ne serait-ce qu'un instant. Et d'un seul mot, alors qu'une nouvelle musique se faisait entendre, il annonçait le commencement. « Prête? » Une de ses mains était venue se poser sur la mienne et une autre sur mon bassin. Nos corps étaient suffisamment proches pour démarrer cette danse qu'il m'avait réservé. « Prête. » Je faisais enfin entendre ma voix rester muette pendant tout ce temps. J'étais prête à jouer le jeu et lui accorder cette danse. Il voulait tout simplement me faire oublier et profiter de l'instant. Je ne pouvais pas refuser, on ne m'avait jamais apporter soutient avant lui. Encore moins un inconnu. Et alors que la nouvelle musique défilait, une synchronisation s'installa tout naturellement entre nous. « Tu es quoi au juste? » lui demandais-je intriguée par sa manière d'avoir fait les choses alors qu'il ne me connaissait pas. « Ca t'arrive souvent d'inviter une demoiselle en détresse à danser? » Tout était venu naturellement chez lui. Il avait été spontané et ne m'avait pas laissé le choix. Je m'étais laissée embarquée sur cette piste sans me poser de question, alors que quelques minutes avant, je lui répondais sèchement. Il devait avoir beaucoup de patience.

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Orlane ft. Rhys ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME. Après m'être fait gentiment remit à ma place avec une telle froideur, je ne pensais pas qu'elle suivrait ce que j'avais en tête. Loin de là. Une gifle peut être, histoire de me faire comprendre qu'elle n'avait définitivement pas envie. Moi-même quand j'étais de mauvaise humeur, il ne fallait surtout pas m'adresser la parole. Au risque d'être insulter. C'était assez violent chez moi, l'un des raisons pour laquelle je ne l'étais que rarement. Je respirai la positive attitude, et c'est ce que je voulais transmettre ce soir là, à la jolie jeune femme. « Prête. » Elle jouait le jeu. C'était bon signe. C'est alors qu'aux premières notes de musiques, au premier son qui atteignirent nos oreilles que nous nous élancions en nous mouvent. Je devais avouer qu'elle avait le rythme dans la peau, elle savait se bouger sur une piste de danse, sans aucun doute. J'avais presque l'impression de faire tâche en sa compagnie. Au fur et à mesure que le rythme se faisait plus rapide, nous le suivions parfaitement. J'étais fait pour danser au moins une fois à ses côtés, c'est une certitude. Bien sûr, la musique était loin d'être de la musique classique, nous sommes dans un pays chaud, où il faut se remuer, ce que j'avais presque oublié en l'invitant à danser. Je sentais déjà les courbatures demain au réveil, redécouvrant comme à chaque fois des muscles qui m'étais jusque là encore inconnu. « Tu es quoi au juste? » Je souriais à sa remarque. Je n'avais pas l'habitude de faire ce genre de chose bien que je sois quelqu'un qui aime l'entraide, c'est juste que j'avais combiné deux choses à la fois ; passer du temps en la compagnie de cette femme et l'envie de danser pour me défouler. Je n'étais pas un bon samaritain, je voulais juste m'amuser et peut être l'a marqué de mon passage en lui redonnant le sourire. « Si je te le disais, je devrai te tuer. » Dis-je en plaisantant, tout en gardant tout de même une part de mystère. « Ca t'arrive souvent d'inviter une demoiselle en détresse à danser? » Que répondre à ça ? Que j'avais été scotché par son regard et que d'un coup, d'un seul, je m'étais mis en tête de la faire valser ? Que j'en ressentais le besoin tout simplement ? J'avais en plus au début pensé à des choses salasses et je devais avouer que je n'en étais pas fière vu son état. « Pas vraiment. J'aime juste la surprise. » Dis-je tout naturellement en plongeant mon regard dans le sien. « En détresse ? J'avais donc vu juste ? Un problème ? D'ailleurs, je ne t'ai pas demandé, mais tu dois avoir un prénom.. » Dis-je en l'a faisant tourner, avant de rejoindre la douceur de sa main de nouveau. Je savais que je devais la déranger à vouloir à tout prix savoir ce qui lui trottait dans la tête mais en parler peut aider, non ? J'étais d'une bonne écoute, pas forcément de bon conseil, mais chacun son truc. « C'est beaucoup plus appréciable que de boire, non ? C'est ça, se sentir vivant. Ah, ça me donnerais presque envie de faire un twerk. » Plaisantais-je puisque je ne savais absolument pas faire ce genre de pratique qui consiste à remuer son derrière. J'avais bien essayé une fois, mais mon dos suivait.. J'étais donc droit comme un piquet. Je laissais Miley Cyrus avec ses délires, même si c'était pas complètement con. En tant qu'homme je pouvais tout à fait regarder sans qu'on me prenne pour un pervers du coup. Eh oui !

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Rhys ft. Orlane ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME. Aucune hésitation, aucune repoussement. Je l'avais suivi jusqu'à la piste de danse sans ronchonner. Je lui donnais l'occasion de m'aborder, sans que je lui bouffe le nez systématiquement. Je n'avais pas envie de me faire passer la méchante, et lui accorder un peu de mon temps n'allait certainement pas me tuer. J'ignorais ce qu'il me réservait, mais ma curiosité était bien trop importante pour décider de revenir sur mes pas et de reprendre un verre de plus. Se laisser embarquer par un inconnu; ce ne me ressemblait absolument pas, mais je sentais bien que ces intentions n'étaient que bonne. Puis je lui devais bien ça, pour me faire pardonner de mon comportement exécrable de ce premier abord. Il voulait juste me faire danser, juste me faire oublier cette nostalgie qui me rendait désagréable. Il l'avait bien compris que quelque chose me tracassait, que quelque chose me blessait. Nos premiers pas ensemble ne se firent pas attendre lorsque la musique suivante commença ses premières notes. Je me laissais faire, jusqu'à entrer de son jeu et d'enfin donner du mien. Quel homme se préoccuperait d'une femme dont le morale est au plus bas? Qui plus est, vous a envoyé balader il y a quelques minutes. J'étais intriguée, même intéressée de le découvrir. « Si je te le disais, je devrai te tuer. » Un sourire se dessina sur mes lèvres, amusée par cette réponse qui laissait une part de mystère. S'il voulait se la jouer comme ça, je pouvais être très bonne à ce jeu. « Pas vraiment. J'aime juste la surprise. » Pour le coup, il m'avait bien surpris. Il avait persisté à me tenir compagnie malgré mon refus. J'avais fini par changer d'avis maintenant. « En détresse ? J'avais donc vu juste ? Un problème ? D'ailleurs, je ne t'ai pas demandé, mais tu dois avoir un prénom.. » Quelle horreur. Mon état était si visible que ça? Je n'aimais pas laisser paraître mes tracas comme ça, mais cette fois, j'avais pas su prendre sur moi-même. Sans doute la blessure de trop. « Oh, hum, oui. On peut dire ça. Mais ça passera. » dis-je en essayant de me convaincre moi-même. Il n'y avait que le temps qui pouvait me guérir. « Mon prénom? Je ne sais pas si j'ai le droit de te le dire. » dis-je pour le taquiner. Moi aussi j'avais droit à ma part de mystère. Je me laissais guider par ces gestes, dansant avec lui tout naturellement, le trouvant même bon partenaire. « C'est beaucoup plus appréciable que de boire, non ? C'est ça, se sentir vivant. Ah, ça me donnerais presque envie de faire un twerk. » Je rigolais à sa phrase. C'est qu'en plus monsieur a d l'humour. A croire qu'il avait vraiment été engagé pour me remonter le moral et me faire oublier l'espace d'un instant cette blessure incrustée dans mon coeur. « Ca fait longtemps que je n'ai plus danser comme ça. Et je ne demande qu'à voir ça! » Lui? Faire un twerk? Soyons fou! Autant découvrir tous ces talents tout de suite.

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Orlane ft. Rhys ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME.En arrivant, je ne pensais pas finir dans les bras d'une jeune femme un peu angoissé par ses problèmes et d'être là pour elle alors que je ne l'as connaissais pas du tout. J'étais plutôt attentif comme mec, je préférai écouter que parler mais tendre l'oreille alors que je n'avais aucune information sur la personne, c'était une première. Surement à cause de sa mauvaise humeur, j'adorai qu'on me gueule dessus parfois, c'était comme un electro choc. « Oh, hum, oui. On peut dire ça. Mais ça passera. » La jeune femme semblait ne pas vouloir s'étendre sur la question, surement parce que je lui étais justement inconnu, pourtant c'était parfois plus facile puisque je n'étais même pas sur de la revoir un jour. Après plusieurs heures, nous nous quitterons, laissant nos chemins reprendre leurs court un peu près normal. C'était bien dommage, mais après tout c'était la magie de ce summer camps, ça faisait parti du jeu de ne plus revoir certaines personnes. « Mon prénom? Je ne sais pas si j'ai le droit de te le dire. » Je souriais alors en secouant légèrement la tête. « Tricheuse. » Répondis-je presque instantanément. J'avais vraiment envie de savoir maintenant. Le mystère était moi bien trop intéressant à savoir pour le laisser là où il se trouvait. « Je t'offre un verre sans alcool et tu lève ce voile de mystère ? Je vais jusqu'à acheter quelque chose pour toi rien que pour savoir ton prénom. Je marque un peu de point, non ? » Dis-je en riant gaiement. Techniquement je ne "l'achetai" pas comme certain dirait, non je voulais juste une information la concernant, rien de plus. « Ca fait longtemps que je n'ai plus danser comme ça. Et je ne demande qu'à voir ça! » J'oubliais presque que nous dansions l'un conte l'autre à adopter une conversation banale et pourtant pimenté par une attraction. Peut être étais-je le seul à le sentir, mais je sentais que le courant passait plutôt bien autre nous deux, intéressant je dois dire. Mais revenons à ses mots, elle m'avait vraiment prit au sérieux et je commençais de plus en plus à flipper du coup. Oh et puis, c'est pas comme si me ridiculiser n'était pas monnaie courante chez moi et si je pouvais avoir un beau sourire en retour, même moqueur ça valait le coup, non ? Je l'a lâchais alors quelques minutes, bougeant un instant mon postérieur. Je devais ressembler à un manche à balais mais je continuais jusqu'à ce qu'un nouveau mec, sorti de nulle part se dirigea vers la jolie brune. Je n'étais pas dupe, je savais ce qu'il allait lui demander, chose pour laquelle, je repris rapidement ma place à ses côtés en lui souriant faussement. C'est dingue ça ! Je posais doucement mon menton sur le sommet de son crâne en le chassant du regard. J'avais décrété m'occuper de la jeune femme pour ce soir et personne d'autre ne le ferai. « J'espère que t'es contente, je ne m'étais encore jamais dévoilé de la sorte. » Dis-je sur un ton qui se voulait à plaisanter.

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Rhys ft. Orlane ▲ I LIKE TO PLAY DANGEROUS GAME. Si ma mélancolie était apparente sur mon visage, je n'avais aucunement envie de déballer ma vie sentimentale. Il avait réussi à m'enlever ces mauvais souvenirs de la tête, alors pourquoi les faire revenir? J'avais soudainement envie de profiter de cette soirée, de cette occasion de penser à autre chose. Sans doute l'avait-il compris puisqu'il ne s'éternisa pas sur le sujet en rangeant sa curiosité sur ma situation. C'était le meilleur geste qu'il pouvait avoir. J'avais désormais envie d'oublier ce soir, et sa compagnie y était pour quelque chose. « Tricheuse. Je t'offre un verre sans alcool et tu lèves ce voile de mystère ? Je vais jusqu'à acheter quelque chose pour toi rien que pour savoir ton prénom. Je marque un peu de point, non ? » Je rigolais instinctivement à ces propos, gardant un sourire suspendu aux bords des lèvres. Pour la première fois depuis longtemps, je ne me forçais pas étirer le coin de mes lèvres jusqu'à m'en gonfler les joues. Ca faisait du bien, et pourtant je ne le connaissais toujours pas plus qu'à l'instant où je l'avais agresser. « Mouais pas vraiment. Un soda contre mon prénom? Je trouve pas ça vraiment très équitable. Je vaux mieux que ça, non? » Je trouvais soudainement à malin plaisir à le taquiner. Ce n'était certainement dans mes habitudes de parler de cette manière à un parfait inconnu. Mais je sentais une certaine alchimie entre nous, un certain feeling qui se manifestait tout naturellement. J'aimais le faire languir sur l'attente de savoir mon prénom. J'attendais à présent le voir appliquer ses paroles. Je me régalerai s'il se pliait à la tâche, me faisant ce twerk tant attendu de ma part. Il semblait hésitant aux premiers abords avant de s'éloigner de moi pour me donner ce jolie spectacle. Oh mon Dieu! J'avais l'impression d'assister un spectacle de cirque. C'était impossible de ne pas rire face à ce remuement prononcé de son derrière. C'était tellement hilarant. Je ne me moquais pas, loin de là. J'en appréciais la vue en réalité. « C'est beaucoup plus appréciable que de boire, non ? C'est ça, se sentir vivant. Ah, ça me donnerais presque envie de faire un twerk. » Je rigolais à sa phrase. C'est qu'en plus monsieur a d l'humour. A croire qu'il avait vraiment été engagé pour me remonter le moral et me faire oublier l'espace d'un instant cette blessure incrustée dans mon coeur. « J'espère que t'es contente, je ne m'étais encore jamais dévoilé de la sorte. » Contente? Et comment, j'avais pu rigoler comme je ne l'avais plus fait depuis trop longtemps. Je me retrouvais peu à peu ce soir. Je retrouvais surtout cette joie de vivre que j'avais délaissé à cause de ma nostalgie. « Tu es officiellement le meilleur twerkeur que je connaisse. Dommage que le spectacle ait été de si courte durée. » dis-je de mon plus grand sourire alors que je me remettais tant bien que mal de mes émotions. Un peu plus, et une larme de fou rire se serait échappée de mes yeux. Il avait repris la place qu'il avait abandonné, au plus près de moi en y venant déposer son menton sur le haut de ma tête.

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