Cuba, nous voilà !

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Cerceï & Ezio

« Certes, ne pas rentrer dans le moule est mal vu. Mais sincèrement, quel intérêt ? Avoir quelques vrais amis, qui t’aiment comme tu es, est tellement plus gratifiant qu’être seulement accepté par un groupe de personnes qui n’en ont en réalité rien à faire. » Je partais du principe que le regard des autres ne devraient en rien changer une personne. Cela permet de rester comme on est, plutôt que d’avoir à faire à des clones, comme sont la majorité des étudiants d’Harvard. Qu’ont-ils de différents ? Le nom : pouf 1, pouf 2, pouf 3… bobo 1, bobo 2, bobo 3… Je suis mauvaise langue ? Très certainement. Mais j’ai toujours préféré le naturel. Et c’est ce qui m’a valu bien des ‘‘ennemis’’. Finalement, quand elle me parla de faille, je ne pus m’empêcher de rire. On a tous des failles, non ? « Ma faille ? Je dirais que je suis justement anticonformiste, à ma manière. Je suis franc et assez piquant. Au final, ça fait de moi quelqu’un de ne pas très apprécié. » Autant voir la vérité où elle se trouve, non ? « Et toi, quelle est la tienne ? »

BY .TITANIUMWAY

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w/ Ezio Salvadore.

J'aimais beaucoup sa façon de penser, mais voilà. C'est plus facile de dire cela quand on a une belle gueule que lorsqu'on est immonde devant un miroir. J'aimerai vraiment être ce genre de fille à me contenter du groupe d'amis que j'ai, de ses personnes fidèles qui enrichissent mon monde. Mais je n'y arrive pas, je me prends des murs, pour cela que je suis si désagréable avec le monde entier. Ainsi je me protège. De lui, de toi, de vous tous. « Tu as raison, mais avec une belle gueule comme la tienne c'est plus simple qu'avec la masse que je suis. » Mes paroles une nouvelle fois brulait ma peau et j'essayais de ne pas me laisser dépasser et surtout ne pas embrouiller cette atmosphère agréable sur cette plage. Je tire une nouvelle fois une bouffée de ma cigarette avant de l'écouter attentivement. « Pour moi ce n'est pas une faille, je vois cela comme la force de savoir être honnête et toi. » J'affirmais d'un mouvement de la tête comme pour confirmer mes paroles. Moi ? Bordel de merde moi ? L'évidence non ? Je suis une belle personne dans un corps ignoble. Enfin ça c'était quand j'étais petite maintenant je ne suis plus une belle personne je suis moi. « Mon physique. Cette coquille qui ne ressemble pas à la personne que je suis. Je ne suis pas un top modèle, mais j'aurai cette allure désinvolte où porter des vêtements n'est ps une torture. » Lui avouais-je avant de me rendre compte de mes affreuses paroles. J'écrase la cigarette. « je suis une anticonformiste. » Avouais-je cette fois-ci avec un immense sourire sur le visage en rappel de ce qu'il avait dit plus tôt. Changons de sujet.

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Cerceï & Ezio

Je fronçais un instant les sourcils en l’écoutant. Le mot « masse » était fort, et très désobligeant à mes yeux. Oui, Cerceï est ronde. Je serais un menteur si je cherchais à le nier. Et alors ? Je suis bien petit. On a tous des spécificités que l’on voit comme des défauts, et d’autres comme des atouts. La question était de savoir si Cerceï se plaisait ainsi, si elle était bien dans sa peau, ou bien si elle se détestait uniquement à cause du regard méprisant des autres. Quoi qu’il en soit, je n’étais pour ma part pas choqué par son physique. Elle a une belle gueule, et c’est suffisant. « Je préfère le mot ‘‘ronde’’ à ‘‘masse’’. Tu te juges mal. » Je tirais sur ma cigarette avant de me placer face à Cerceï. Mes yeux bleus se fixèrent dans les siens, peut-être avec trop d’insistance. Mais je souhaitais la mettre volontairement mal à l’aise, pour qu’elle se rende compte de certaines choses. « Oui tu es ronde. Et pourquoi tu t’arrêtes à ça ? Tu as de grands yeux, les cils longs. Une peau sans aucune imperfection. Un beau teint. Un nez adorable. Et des lèvres attirantes. Alors pourquoi tu t’arrêtes à un corps alors que tu es aussi un visage ? » Mes sourcils se froncèrent. « Apprends à avoir confiance en toi, à avoir de l’assurance et tu deviendras très sexy. Et crois-moi, des femmes rondes sexys, il y en a bien plus que tu peux le croire. » Finalement je lui adressais un sourire en coin. « Le plus important, c’est le regard que tu portes sur toi-même. Pas le regard des autres. Ils ne feront que confirmer tes idées car c’est toi que véhicules l’image que tu souhaites. »

BY .TITANIUMWAY

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w/ Ezio Salvadore.

Mes parles ont été plus vite que mes pensées et je n'aurai sans nulle doute pas du dire ce que je venais de faire. Mais en même temps je pensais tellement à mes paroles, elles me paraissaient fondées et véritable, pas le fruit de mon imagination ou quelque chose du genre. J'étais une masse, après comme toujours, il est plus simple pour les autres de dire autre choses, ils ne sont pas moi... Ils ne supportent pas cela. Je soupirais fortement pas contre Ezio, loin de moi... Juste contre moi. « Je ne me voile pas la face, je vois qui je suis... » Commençais-je à dire, avant de lui prouver par A+B que j'étais vraiment pas la fille au physique parfait. Mais pas le temps de dire quoique ce soit, vraiment qu'il me regarde avec de l'insistance. Je n'aime pas vraiment cela, mais plus encore quand je le soupçonne de dire des choses, vrais ? Je ne sais pas... J'ai pas l'habitude de ça. « Je... J'a... Je... » Voilà que je bafouille et que je ne sais pas quoi dire d'autre. Je me sens ridicule en même temps et pourtant je reste muette comme une carpe. D'ailleurs pourquoi dit-on muette comme une carpe ? Tous les poissons sont muets. Bref. « Dans ta bouche, c'est tellement plus simple que dans ma tête, mais j'ai finis par croire ce que les gens disaient sur moi. J'ai beau être super gentille, ou joviale. Chiante ou accepter qui je suis, les hommes ne voient en moi que la bonne amie. Ce sont des statistiques. » Je reprenais du poil de la bête avant de rajouter. « C'est gentil Ezio, vraiment. On se connait pas mais c'est gentil, merci. » que dire que faire de plus je me sentais déjà un peu gêné par ce qu'il venait de dire pas besoin d'en rajouter une couche.

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Cerceï & Ezio

Les compliments que je venais de lui faire semblait la gêner. Elle me laissa sous-entendre qu’elle n’était pas habituée à entendre ce genre de chose. Quoi qu’il en soit, je les pensais réellement, ce n’était pas pour lui faire plaisir. C’est probablement niais, mais je pense sincèrement qu’une personne est belle de part sa personnalité, que par son physique. Je préfère de loin être avec une personne qui ne rempli pas les caractéristiques de la beauté, mais avec qui je suis complice, qu’avec un top model qui ne respecte rien et qui n’est aucunement intéressante. Mais, bien évidemment, on cherche toujours à allier les deux, ce que l’on ne devrait pas, au final. « Tu sais, c’est toujours bien de passer par le stade ami avant. Si la personne tombe amoureuse de toi, elle se fichera que tu ne fasses pas une taille 36. Laisse le temps au temps. Tu finiras par trouver un homme qui sera fou de toi. » J’esquissais un sourire. Oui, tout le monde a le droit au bonheur, après tout. Je gardais mon regard dans le sien. « C’est rare qu’on me dise que je suis gentil. Donc merci à toi. » Nouveau sourire. Non, je ne suis pas le type sympa par excellence. Je ne suis pas un salaud non plus. Je suis juste un grincheux d’une grande franchise.

BY .TITANIUMWAY

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w/ Ezio Salvadore.

Je n'ai jamais été habituée à ce genre de compliment parce qu'hier encore je me prenais avec un c*** qui ne voyait en moi qu'une baleine et encore je suis gentille dans mes propos en disant cela. Alors, je le regarde avec de gros yeux à la fois touchée qu'on puisse me dire une chose pareille et sur la défensive. J'ai peur que ce soit pas vraiment réel, qu'on dise cela pour me "brosser" dans le sens du poil ou quelque chose du genre. Je me racle la gorge fortement avant de le regarder dans les yeux, arriver à le faire en tous les cas. « Ouai, j'ai jamais été connue pour être patiente. » Cependant je lui faisais un sourire de remerciement, parce que je ne le connaissais pas et qu'il était gentil avec moi ce qui devenait rare de nos jours je trouve. Ce genre de rencontre se compte sur les doigts d'une main, en gros. Je passe une main dans mes cheveux me rendant compte de ce que je disais. « Tu es gentil, mais ne prend pas ça comme un truc mauvais, dans ma bouche c'est un compliment quelque chose du genre. » Je me mordillais la lèvre, je m'enfonce je crois. Je secouais la tête de droite à gauche. « On parle de moi, on parle de moi mais toi... Y'a-t-il une femme folle de toi ? » Je faisais un sourire colgate, les meilleurs.

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