the fire in your eyes, when you're staring at the sun ↛ blaise

Grand Dieu, ce qu'il pouvait s'amuser. D'un côté il sentait la jeune femme tout à fait open, de l'autre il avait l'impression qu'à tout moment elle pouvait se désister et qu'il allait rester sur le carreau. Elle semblait vouloir jouer, seulement, comme avec toutes les filles, Leo se demandait quand est-ce qu'elle allait prendre peur. Rougir, rougir, le brunet regarda les joues de Blaise en fronçant les sourcils. « Je vois pas de rougir, tu rougis pas assez à mon goût. » Il lui proposa son plus beau sourire ultra bright Colgate total, accompagné d'un délicieux clin d’œil. Elle disait rougir, donc être gênée, donc ça laissait entendre qu'elle n'avait pas l'habitude des compliments. Non parce qu'il partait du principe que les gens beaux s'habituaient aux compliments au bout d'un moment. Elle n'allait pas lui faire croire à lui qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on la complimente ou qu'on la mate. Ou alors elle avait eu une opération chirurgicale il n'y a pas longtemps, mais ça Halberstam ne voulait pas y croire. Leo but encore un peu puis reposa son verre, secouant la tête, totalement indigné. « Non pas toutes les demoiselles en détresse. Seulement certaines. » Il désigna la brunette avec sa paille, buvant de grandes gorgées. C'était pas si loin de la vérité. Bon peut-être un peu exagéré, mais ça elle n'était pas censée le savoir. « Tu crois qu'il y a un kissing point dans le coin ? »

Je rougis pas assez à son goût? Haha, mais quel difficile. S'il veut vraiment me mettre encore plus mal à l'aise, je sais pas comment il pourrait faire. Et si je me prenais un coup de soleil en pleine face il sera satisfait? Mes yeux doublèrent de volume et j'ai failli avaler de travers. Ah donc je lui plaisais vraiment en fait. J'étais assez troublée, du coup, je ne savais pas quoi faire. Je devais sans doute me laisser séduire. Que voulez-vous que je réponde à ça? Un sourire sympa me suffisait. Cela faisait du bien de se faire draguer par des garçons différents. Leo avait tout pour plaire aux filles, il était gentil mais au premiers abords, on aurait dit qu'il était bad boy. Moi et les mauvais garçons, je ne comptais plus. Il y en a surement un tout près. je terminais ma citronnade et je me levais. Je pouvais être joueuse quand je le voulais et Leo venait de me tendre une perche énorme, autant en profiter. Tu viens? ou tu viens pas. Je lui tendis ma main et je lui lançais mon regard de séductrice. On se trouvera bien un petit endroit, je ne m'en fais pas pour ça.

À vrai dire, le jeune homme s'attendait à rester là l'après-midi à essayer de capter à chaque fois un peu plus l'attention de Blaise. Il avait lancé ça, mais de là penser qu'elle allait véritablement le prendre au mot. Pouah. Ah ça pour être content il l'était. Le brunet vida à son tour son verre, ne quittant pas la jeune femme des yeux, un sourire jusqu'aux oreilles sur le visage. Il posa son verra, laissa son billet sur la table et attrapa presque immédiatement la main de la brune. Leo suivit Blaise sans un mot, puis quand il estima qu'ils étaient suffisamment loin de toute présence d'espèce humaine il s'arrêta, invitant la belle à en faire de même. Il lâcha doucement sa main avant de tracer un cercle autour d'elle du bout du pied. Il se replaça face à elle en souriant. « Attends je crois qu'on a trouvé. » Il sourit, la dernière fois il y avait eu un moment de flottement, parce qu'ils hésitaient entre le gentil baiser sur la joue et le baiser bien baveux sur les lèvres. Mais … mais cette fois-ci, pour une raison ou une autre – lol – Leo était presque sur de son coup. Il n'hésita pas, ou presque, il posa ses lèvres contre les siennes, posant ses mains sur ses hanches pour l'attirer un peu plus. Il s'arrêta un instant. « Forfait longue durée ? Ou une carte pré-payée suffira ? » Comprendre 'je continue ou y'en a assez ?'

On s'était bien fait comprendre. Leo laissa un billet sur la table et on s'empressa de trouver un kissing point quelque part. On était même pas saouls donc rien pouvait nous faire regretter ce qu'on allait faire. Je ris en voyant le jeune homme tracer un cercle dans le sable tout autour de moi. Comme cela semblait... romantique. On voyait ça que dans les films non? Je m'apprêtais à lui répondre mais il s'empara de mes lèvres en m'attrapant par la taille. J'étais surprise donc le baiser me paru trop court. Je souris en plongeant mon regard dans le sien. J'avais pas envie de répondre à son jeu de mot plaisant, je préférais agir. Ouais OMG j'étais de plus en plus entreprenante mais Leo était overcanon et j'aimais trop quand il m'embrassait. Il me faisait de l'effet donc autant en profiter. Je passais une main derrière sa nuque pour l'attirer vers moi et je me mis sur la pointe des pieds. C'est moi qui l'embrassait cette fois-ci. J'y mettais plus d'envie, de plaisir, allant même rencontrer sa langue par moment. J'avais plus embrassé un mec sans raison particulière depuis... pfiouu un moment déjà! Je collais mon corps contre le sien pour lui faire comprendre que je le désirais.

Il l'avait embrassée parce qu'il avait plutôt bien compris ses intentions. Leo s'attendait à ce qu'elle le remercie, lui sert la main, lui dise une nouvelle fois combien il avait était génial d'avoir sauvé sa jambe et qu'elle repartirait dans ses contrées lointaines. Il s'y était préparé psychologiquement vous voyez, quitte à être déçu, il préférait être prêt. Mais non, Blaise attrapa de nouveau ses lèvres, l'embrassant beaucoup plus langoureusement cette fois-ci, et son corps bombesque collé au sien. Pour lui faire de l'effet, ça lui en faisait. Instinctivement, ses mains glissèrent dans le dos de la jeune femme, appuyant leur étreinte qu'il ne quitterait pour rien au monde. Elles redescendirent le long de ses côtes, puis trouvèrent leur place sur l'agréable chute de reins de la brunette. Le jeune homme était bien. Il était en train d'embrasser une sublime créature, certes ils étaient debout au milieu d'une plage, mais il avait vite fait abstraction du monde environnant. De toute façon, il n'y avait personne autour d'eux aux dernières nouvelles, et de toute façon, le contact de la peau de la brune contre la sienne, de ses lèvres contre les siennes lui semblait bien plus important que de savoir s'il allait choqué mamie Conchita. Il remonta ses manos, glissant ses doigts sous l'attache du maillot de bain de sa dulcinée du jour, s'arrêtant néanmoins là. Il était essoufflé, mais c'était divinement bon. Ce kissing point était bien plus agréable que le précédent.

C'était cool de se sentir libre, d'accepter le fait que je plaisais facilement aux garçons avec mon physique alors que c'était pas du tout le cas avant. J'apprenais une nouvelle facette de ma personnalité. J'aimais ce que Leo me faisait quand il me touchait avec ses mains baladeuses. Il faisait chaud, on était en maillot donc je sentais directement sa peau contre la mienne et c'était le même sentiment comme si j'étais nue haha. Je sentais ses doigts jouer avec la ficelle de mon maillot et je le regardais, mes yeux encore remplis de désir. Je lui souriais en faisant glisser le bout de mon doigt sur sa taille et sa hanche. Je veux plus que ça. lançais-je d'une voix sensuelle et déterminée. Qu'il refuse et je le prendrais pour un menteur. Je vins l'embrasser de nouveau mais moins sauvagement, je voulais pas me faire passer pour l'allumeuse qui fait ça tous les jours. Mon coeur battait vite, j'avais envie de lui je savais bien quand une personne me plaisait et Leo était juste celui qu'il me fallait.

Elle en voulait plus, elle en voulait plus … Bien sur que Leo en voulait plus lui aussi. Là au milieu de la plage ? Il ne put s'empêcher de lever un sourcil interrogateur, amusé de la situation. Flatté, content, heureux, mais amusé. Le jeune homme la souleva légèrement et la re-déposa au sol. Il s'allongea sur elle, retrouvant ses lèvres avec plaisir. Il descendit ensuite le long de sa mâchoire, déposant quelques baisers dans son cou puis reprit sa course vers son décolleté, il remonta ensuite re-capturer les lèvres de la brune, une ultime fois avant de la faire basculer sur le côté, puis au-dessus de lui. Il soutint son regard de longues secondes, puis ses mains remontèrent le long de la colonne de Blaise, il prit le nœud du haut de maillot de bain entre ses doigts, ses yeux toujours plongés dans ceux de la brunette. Allez on y va, hop hop hop. D'un coup sec il tira sur l'élastique et débarrassa la jeune femme de son haut. Il fit sa petite découverte de sa poitrine, avant de reprendre vaguement la parole. « Tu veux qu'on rentre au bateau ? » simple proposition à elle de voir ce qu'elle voulait – à part Leo – ou non.

J'appréciais ce moment, même si ce n'était qu'une partie de ce que je voulais. Leo me déposa sur le sable et grima sur moi pour m'offrir des baisers qui me faisaient frissonner. Je souris parce que depuis quelques temps, je n'avais plus retrouvé ce sentiment paisible. Non, franchement je me sentais bien et j'adorais cette façon de faire connaissance... surtout avec lui. Peu de hommes me touchaient, je ne couchais qu'avec mes copains mais il arrive qu'il y ait quelques exceptions comme lui. Le truc c'est que je ne suis pas une bête de sexe, j'aime bien mais je n'en fais pas une passion ou un talent. J'allais essayer de ne pas le décevoir. Leo me fit basculer et je me retrouvais sur lui. Je plaquais mes deux mains sur son torse et j'admirais encore mieux ses abdos bien dessinés. Il me regardait intensément et je venais capturer ses lèvres car ça me gênait d'être regardé avec insistance. Je sentis ses mains se balader dans mon dos et il retira brusquement la ficelle de mon maillot. J'affichais un petit air surpris mais amusé tout de même. Parce que tu as envie d'interrompre ce moment? lui glissais-je à l'oreille. Je déposais des baisers timides dans son cou alors que le bout de mes doigts caressait son ventre, n'allant pas plus loin que l'élastique de son maillot/short pour le moment. C'est vrai qu'il faisait jour, que n'importe qui pouvait passer même s'il faisait vraiment calme. Mais je suis à la découverte de nouvelles expériences et c'était encore plus excitant de le faire ici. Puis de toute façon, le faire dans une cabine d'un bâteau était galère puisqu'on était pas de la même équipe et qu'on partageait la cabine avec d'autres personnes.

Personne risquait de les reconnaître, ça c'est certain, il se laissa convaincre. De toute façon il n'avait pas vraiment le courage de se lever, de traverser la plage en sens inverse, de remonter sur son bateau, de chercher un coin tranquille, prenant le risque de se retrouver au milieu de cinq mecs impossibles à faire dégager. En y pensant, c'était ici qu'ils étaient le plus tranquille, assez weird quand même. Le jeune homme la sentait un peu hésitante, mais le brun ne lui en tenait pas rigueur, il ne voulait pas qu'elle fasse comme les autres, à quoi bon ? Si c'était chaque fois la même chose, qu'importe la fille, Leo ne voyait pas l’intérêt. Là, il la voulait elle non ? Il frémit en sentant les mains de Blaise se balader sur son torse. Pas de précipitation dans ses gestes, tout en douceur. Il posa ses mains sur les cuisses de la jeune femme, embrassant sans arrêt son cou, puis ses lèvres, ne se décollant que pour reprendre sa respiration. Pas besoin de mots pour savoir s'ils restaient là ou pas, ils étaient bien trop engagés de toute façon. Il remonta ses mains en bas du dos de la brune, puis finalement les redescendit un peu plus bas, reprenant les lèvres de Blaise contre les siennes, l'embrassant fougueusement, pour une fois qu'avoir les cheveux d'une fille dans les yeux ne le gênait pas.

J'ai hésité un moment, à lui dire que je voulais arrêter. Non, je pouvais pas faire ça car j'étais pas une méchante fille qui couche n'importe quand, n'importe où avec n'importe qui. Mais Leo me rendait tellement belle, tellement séduisante et désirable que je me laissais aller. Je commençais à sentir l'excitation me monter dès qu'il m'embrassait de nouveau et que ses mains se posèrent sur mon corps. Je bougeais doucement mon bassin contre le sien et je remarquais que le désir de Leo était bien présent. Je me glissais sur lui pour venir embrasser son épaule, sa clavicule, son torse et son ventre. Quand j'avais envie d'une personne, j'étais beaucoup plus entreprenante et moins timide. Je déposais un dernier baiser au bas de son ventre alors que ma main venait caresser son entre-jambes par-dessus son maillot. Mes lèvres se déposèrent sur la bosse comme pour saluer mon nouveau jouet puis j'attrapais fermement l'élastique de son maillot pour le lui retirer et le libérer. Je souris en voyant sa marchandise et je saisis directement son intimité pour la caresser. Je revenais embrasser ses lèvres qui me manquaient.