il a fallu que je tombe sur toi.. (kenaël)

Après les Bahamas, Cuba. J'ai très sincèrement l'impression d'être au paradis, d'être dans un rêve qui ne se termine pas et qui, je l'espère, ne se terminera jamais. Comment est-ce que je pourrais reprendre ma petite vie d'étudiante après cela ? Sérieusement, c'est carrément impossible ! Mais je préfère ne pas penser à ça et me concentrer sur le fait que je suis sur une magnifique plage. Je retire mon short et mon débardeur pour me retrouver en maillot, avant de me poser sur ma serviette pour profiter du soleil quelques minutes. Mon dieu, c'est ça le bonheur, définitivement. Ce serait encore plus parfait si je n'étais pas toute seule.. Je n'aime pas la solitude, j'aime être accompagné, pouvoir parler et faire chier les gens qui sont avec moi, mais qui m'aime pour cela. Je soupire et je me relève, hésitant quelques secondes à rejoindre la mer pour me baigner dans cette magnifique eau bleue turquoise qui ne ressemble à aucune autre plage. Quoique si, elle ressemble sûrement à toutes celles que nous visitons pendant notre magnifique périple.. Je me lève et me dirige tranquillement vers la mer, alors qu'un beau mâle sort de l'eau. Il a l'air carrément magnifique et en même temps, il me paraît anormalement familier.. Je continue d'avancer pour mieux l'apercevoir et.. merde. J'aurais préféré ne pas tomber sur ce connard. Enfin, connard horriblement sexy, ce qui est très énervant. C'est dommage que tu ne te sois pas noyé. dis-je une fois assez proche de lui, un large sourire sur les lèvres. J'aurais pu fermer ma bouche mais.. Je ne perds rien à lui parler quelques minutes, après tout, je ne fais de mal à personne..

Cuba. A croire que vous n'alliez passer que deux petites journées. Décidément, tu n'étais jamais content. Mais tu préférais profiter de la journée, commençant cette dernière par une escale à la plage, tu es sortis faire du footing avant que de te retrouver au-dessus d'un rocher, l'eau donnait terriblement envie c'est alors que sans hésiter que tu avais oté ton haut et tes basket pour te jeter dans l'eau, la tête la première. L'eau était carrément bonne. Légèrement froide mais tu n'allais pas non plus nager dans un volcan alors la température était tout simplement parfaite pour nager en ce jour chaud. Trop chaud a vrai dire. Cependant, quand tu sortis de l'eau, passant ta main dans tes cheveux pour les décoiffer pour les sécher pour l'occasion, tu entendis une voix féminine bien familière que tu détestais entendre, ô ce que tu haïssais le timbre de cette foutue voix. Tu levais ton regard, accompagné de ton cher petit doigt, le majeur, le doigt d'honneur par excellence avant qu'un magnifique sourire ne se dessine sur tes lèvres alors que tu la regardais. Oulaah ma vieille, t'es pas du tout fraîche ce matin. Disais-tu en croisant tes bras, la regardant longuement, attendant que cette pile électrique se calme.

Le méchant garçon relève la tête en attendant le son de ma voix et m'offre un magnifique doigt d'honneur. Quel con. J'ai envie de le frapper, lui et son sourire de merde. Les hostilités sont lancées, c'est le plus méchant qui gagne. Ce sera sûrement lui étant donné que, moi, je suis de nature gentille. Juste grande gueule. Je suis bien plus fraîche que la salle tête que tu traînes avec toi chaque jour, pauvre de toi. dis-je avec une grimace faussement triste, avant de reprendre mon sourire habituel, juste pour le faire chier. Juste parce que je l'emmerde profondément mais que je préfère rester polie. Pour l'instant en tout cas.. J'espère de tout mon coeur ne plus te croiser durant le reste du voyage. Deux mois sans voir ta tête.. Le vrai bonheur, l'extase même. dis-je avec une voix toute douce et toute calme, sans aucune once d'énervement.

Saoulante petite gamine. Oui, voilà le terme, elle te saoulait, elle t'énervait. En gros, tu n'avais que faire de son existence, ça ne t'excitais pas plus que ça, même si elle a cette putain de tête d'ange qui t'énervais au plus haut point. D'autres diraient que tu avais un caractère contradictoire, tu es censé respecter les femmes alors que tu as des envies de meurtres sur celle qui se tenait devant toi, heureusement, en bon comédien que tu étais, tu ne laissais paraître cette haine. En même temps, elle venait t'agresser et n'hésitera pas à frapper là ou ça fait mal pour capter ton attention alors tu devais bien réagir sur un ton méchant, juste pour lui montrer que tu n'étais pas son pote et ne le sera probablement jamais. Tu levais les yeux au ciel, agacé par son comportement bien gamin et irritant. Ma tête se porte si bien quand t'es pas dans les parages. Disais-tu d'un sourire qu'on croirait sincère si on ne faisait pas parti de la conversation. Hypocrite tu étais. Cependant un sourire amusé vint déchirer tes lèvres roses alors que tu t'approcher de la brunette, histoire de la déstabiliser... Ou l'énerver. Je suis sur que tu te mettrais à te tortiller dans ton lit tellement je te manquerais. Sourire encore et toujours scotché aux lèvres.

Je ne peux vraiment pas le supporter. Je sais pas c'est.. C'est juste un vrai con. Je ne sais pas comment quelqu'un pourrait faire pour le supporter ! Quoiqu'il a peut-être un côté adorable mais sincèrement.. C'est très dur à croire. Je fronce les sourcils à la suite de ses paroles. Bon d'accord, je suis pas gentille moi non plus et c'est clairement moi qui ai commencé aujourd'hui, mais bon. Tu n'imagines pas comme ma main a envie d'atterrir sur ta face. dis-je avec un sourire aussi hypocrite que le sien. Je ne le frapperais pas, non, voyons.. Sauf s'il dépasse les bornes, alors je t'en prie mon petit dépasse les bornes quand tu veux ! Mais il commence à s'approcher dangereusement de moi, il pénètre dans la zone limite là, qu'est-ce qu'il fait ? A la suite de ses paroles, je ne peux pas m'empêcher de laisser sortir un rire. Là, il est clairement en train de craquer mentalement. Mon pauvre chou, ne prends pas tes rêves pour la réalité. dis-je en tapotant délicatement sa joue, laissant un sourire taquin apparaître sur mes lèvres. Tu me cherches, tu me trouves mon petit.

Tu lèves les yeux au ciel. Irritante, fatiguante. Pour une fois que ce n'était pas toi le râleur. Pour une fois que tu n'étais pas ce mec fatiguant. Elle était juste irrécupérable cette petite. Mais bon, tu survivras, tu y arriveras. Bref. Tu te rapprochais d'elle pour lui chuchoter à l'oreille que tu allais lui manquer. C'était certain. Cependant un rire s'échappa de tes lèvres quand elle disait qu'il ne fallait pas prendre tes rêves pour la realité. Tes rêves ? Dommage, elle ne connaissait point à qui ou a quoi tu pouvais penser, une chose est sur, elle ne figurait point dans ta liste des gens qui apparaisse dans tes rêves. Tu t'éloignais, n'aimant pas qu'elle te touche. Un sourire un peu taquin apparut alors que tu lui fis un clin d'œil, t'eloignant un peu d'elle. Confonds pas TES rêves, avec les miens. Tu lui offris un sourire avant de repartir vers l'eau, n'aimant pas perdre ton temps avec elle.

Même son rire m'énerve. Tout comme sa tête, son sourire, sa voix. Tout m'énerve chez ce mec. Pourtant je suis un bisounours, j'aime tout le monde normalement et il faut vraiment une bonne raison pour que je n'apprécie pas quelqu'un ! Mais avec lui, ça parait tellement facile de la détester. Il est détestable, invivable. C'est vraiment un truc de malade ! Il commence à repartir vers l'eau et je le suis, non pas car je veux être avec lui, mais juste parce que je voulais me baigner à la base, avant de le voir. Sachant que c'est toi qui l'a dit, il est clair que c'est toi qui y pense. dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Après cela, je plonge dans l'eau et je commence à nager doucement, profitant de l'eau. C'est magnifique, je me sens comme dans un rêve sérieusement. L'eau est tellement bonne et agréable, c'est juste merveilleux.

Elle avait un problème celle-là, sérieusement, elle n'était pas du tout bien dans sa petite tête. Elle devait être atteinte ou un délire de ce style parce que honnêtement, c'est un peu gros de s'attaquer à toi de la sorte alors que tu n'as même pas levé le regard sur elle. Elle était complètement barge, et ce, du mauvais côté. De toute manière, qu'elle soit sortie tout droit d'un asile ou qu'elle soit juste un peu conne, tu n'en avais rien à cirer, ce n'est pas comme si c'était LA personne qui t'importait le plus alors il fallait sérieusement que la petite se calme parce que ça ne te dérangerait pas de lui faire avaler du sable ou un crabe vivant, même que tu en serais enchanté. Mais bon, tu te retenais, jusqu'à quand... Là ou est la question. C'est alors que tu décidais de repartir avant de commettre un meurtre et cette emmerdeuse te suivit sans problèmes. Tu gonflais tes joues d'agacement et d'ennui d'entendre sa voix, levant les yeux au ciel. Si tu le dis. Disais-tu simplement, agacé. Elle rentra dans l'eau et tu fis de même, sans lui prêter attention, tu te mis à nager, comme si de rien n'était même si tu avais cette envie de la noyer, tu te retenais... Encore et toujours. J'ai tellement envie de te faire couler, tu sais... mais tu n'allais pas le faire, à moins qu'elle se remette à te lancer ses traditionnels pics.

Je ne sais pas pourquoi je suis allée le voir pour lui lancer une pic, comme ça. Disons que ça fait un peu partie de notre relation, c'est un peu devenu normal entre nous et je suis certaine que si j'étais passée à côté de lui en ne disant rien, il l'aurait fait à ma place. Alors, autant que je le fasse. Enfin, bref, je nage tranquillement, profitant de ce paysage paradisiaque. Je ferme les yeux quelques secondes, profitant de la chaleur, du soleil qui tape sur mon visage et du silence. Mais la voix de Kenaël me sort de mes pensées, malheureusement. J'ouvre les yeux et le regarde, arquant un sourcil. Tu n'oserai quand même pas t'attaquer à une fille, toi, le gentil petit garçon. dis-je avec une petite moue moqueuse, avant que mon sourire habituel ne refasse son apparition sur mon visage. Sérieusement, je ne sais pas s'il est capable de me poursuivre dans la mer pour essayer de me noyer.. Je sais qu'il me déteste, mais peut-être pas à ce point-là quand même ! De toute façon, tu n'y arriverais pas. Je suis trop forte pour toi. dis-je en ne le lâchant pas du regard, une lueur de provocation dans les yeux. Là, clairement, je lui lance un défi. Après tout, je n'ai rien à perdre et il ne me noiera pas vraiment. Bah non, je lui manquerais trop, moi, mes réflexions et mon corps de rêve.

Tu ne pouvais pas t'empêcher de la chercher, c'est devenue une habitude chez toi, tu ne peux ouvrir ta gueule sans laisser sortit quelque chose de méchant, de provocateur, de méprisant. Votre relation ne se basait que sur la provocation, le mépris. Détestable relation. Alors qu'elle profitait de l'eau. Tu ne savais qu'elle pouvait ressentir cette sensation d'extase dans de l'eau. Un liquide qu'elle ingurgitait certainement toutes les heures... Pauvre fille. C'est alors que tu lâchais un rire quand elle disait que tu n'oserais pas la couler, la noyer. C'était plutôt tentant, juste pour le plaisir de voir sa petite tête perdue et déboussolée, son regard suppliant et désespéré. Sadique que tu étais. Alors que tu haussais tes épaules, signifiant que tu méprisais ses paroles, tu répliquais, de la manière la plus sereine et calme qu'il soit. De toute manière, tu ne ferais pas une grosse perte, alors ça va. Ca voulait simplement dire que tu ne servais à rien et que tu étais donc capable de la noyer à n'importe quel instant. En même temps, c'était assez méchant de ta part, vu d'un autre angle, tu étais entrain de sous-entendre que personne ne remarquerait sa disparition et donc tu ne craignais rien en la noyant. Son corps se perdra dans l'océan et ça ne fera que le polluer autant qu'il l'est. Le seul changement qu'il peut y avoir. Tu fixais son regard provocateur... Plus forte que toi ? Ah ouais, quand même, la petite avait des rêves bien cons. C'est alors que tu te rapprochais d'elle, dangereusement, avec toujours ce regard provocateur. Ah ouais ? Tu crois ça ma chère ? Lui lançais-tu tout en te rapprochant d'elle à la nage.