faisons connaissance. (irina)

J'aime bien parler avec Irina, C'est vraiment une fille cool et sans prises de têtes, tout ce que j'aime quoi. Je ris alors à la suite de ses paroles. Je pense que le débat peut durer des heures sachant que je suis réellement chiante et je le sais, je le revendique et j'en suis fière ! Ecoute, on verra bien qui, pendant ces deux mois, craquera la première et aura envie d'étrangler l'autre tellement elle n'en pourra plus ! dis-je en lui tirant la langue. Même si j'avoue que j'espère, réellement, qu'on en aura pas à en arriver là non plus ! Je laisse apparaître une légère grimace, acquiesçant quand même à la suite de ses paroles. Il est vrai que ce serait quand même vraiment trop beau que tout ce passe bien jusqu'à la fin ! Ouais c'est sûr.. Surtout que l'on est des filles et il y a toujours des embrouilles entre filles. Je sais pas, ça doit être génétique, on ne peut absolument pas s'empêcher de se prendre la tête ! C'est quand même dingue.. dis-je en soupirant. Parfois je préférerais être un mec, car ils règlent différemment leurs histoires et je préfère clairement la leur. Au moins, elle est rapide, claire et nette. Mais bon, je suis une fille et même si je ne suis pas comme toutes les filles, je fais partie de cette règle. Malheureusement. Je laisse échapper un rire à la suite de ses paroles. Elle a pas tort, on est tous canons. Non pas que je sois extrêmement narcissique mais.. Je sais qu'il y a plus moche que moi ! Je pense vraiment que l'on peut tout déchirer ! dis-je en lui souriant sincèrement. Je trouve que l'on a une bonne équipe, on s'entend tous à peu près bien, c'est cool.

Marley laissa échapper un petit rire avant de me répondre tout en me tirant la langue :
- Tout de même, dis-je en souriant à mon tour. S'étrangler ? Pas à ce point là ! Non mais peut-être juste quelques poignées de cheveux arrachés !
Par la suite, une nouvelle de ses remarques me fit remarquer qu'elle n'avait pas tout à fait tort. Soit, j'étais une fille. Tout comme elle, tout comme les filles de la chambre -toujours en train de dormir surement- et nous étions bien évidemment toutes sans exception casse-pieds, chiantes, lourdes et très certainement têtue. Ou en tout cas c'était mon cas. Je ne parlais que rarement, mais lorsque j'étais en confiance avec quelqu'un, il apprenait très facilement à me connaître : je ne cachais en rien mon caractère -aussi con soit-il-.
- T'as pas tout à fait tort, répondis-je donc.
Je terminais alors mon jus d'orange d'une traite, morte de soif. Il n'était encore que très tôt le matin et pourtant le soleil me brûlait déjà la peau. Mon chapeau me cachait le visage mais pas mes bras, ni mes jambes et mon short encore moins. Le paysage était tout de même réellement magnifique.
- On a quand même de la chance de se trouver ici alors que d'autre sont cloitré à Harvard, même si je ne doute pas qu'il doit y faire très chaud aussi.

1 semaine pour répondre c'est long:

Je regarde alors avec de très gros yeux Irina, après sa petite suggestion. C'est carrément hors de question. Je préfère que tu m'étrangles plutôt que tu touches à une seule mèche de mes cheveux. Je crois que c'est la chose à laquelle je tiens le plus ! dis-je en laissant échapper un rire, même si j'étais quand même très sérieuse au fond, il ne faut pas douter de moi pour le coup ! Je pense que mes cheveux sont la chose à laquelle je fais le plus attention. J'y tiens vraiment. J'adore quand on complimente mes cheveux, j'y peux rien, c'est comme ça. La conversation continue vers la cabine, les filles, l'ambiance qui est bonne pour l'instant mais qui pourrait très vite partir en cacahuète étant donné que.. Nous sommes des filles, tout simplement, faut pas aller chercher très loin. C'est dans notre sang, c'est normal, nous devons nous prendre la tête entre nous. C'est le cycle de la viiiie. Il faut que tu saches que j'ai tout le temps raison. dis-je en lui souriant. Bien évidemment, c'est faux. Mais j'aime bien le croire. Je dis souvent la vérité, je repère les choses, je les comprend. Alors parfois, j'me dis que je dois avoir tout le temps raison au final. Je bois quelques gorgées de mon verre et hoche doucement positivement la tête à l'attention d'Irina. Ouais. Je pense qu'ils doivent quand même s'ennuyer ! Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes ont refusé de partir.. C'est une chance exceptionnelle que l'on a je trouve ! dis-je en observant la mer, l'horizon, impatiente d'arriver à la prochaine escale.