(+ Caleyna) It's you and me against the world

C'est parti mon kiki, Summer Camp nous voilà ! Ça ne pouvait pas tomber plus à point car l'ambiance à Cambridge commençait à devenir lourde en cette fin d'année. Au moins ici on laisse tout ça de côté pour s'amuser. Le seul petit truc qui me chicote c'est le fait qu'on soit sur un bateau et tout le tralala, S'il faut qu'on se noie je cris, je vous le promet ! En attendant soyons positif après tout ce n'est que la première journée, faudrait avoir la poisse pour qu'un tel truc arrive. Enfin bref, pour le moment je faisais le tour du voilier afin de me familiariser avec le lieu où je passerais les deux mois à venir à commencer par les chambres. Alors que je me promenais tranquillement dans les corridors, voilà que je tombe sur le beau Calvin. Un grand sourire coquin se dessina sur mon visage ; eh bien elle me semble bien cette équipe. « J’ai toujours su que tu ne pouvais pas te passer de moi. »

Allongé sur mon lit peu luxueux, je checkais les mails sur mon smartphone. Je m’absentais quelques semaines et mes employés me donnaient l’impression d’être en pleine panique. Sans compter mon petit frère qui m’envoyait une tonne de sms pour avoir des conseils. En effet, ce dernier était en stage dans l’entreprise familial en Russie. Il n’avait pas à se plaindre, c’était notre père qui le formait. Contrairement à moi qui avait eu affaire à mon grand-père. Ce dernier était beaucoup moins souple que notre paternel. Pourtant, il nous trouvait le moyen de se plaindre. Chose dont je n’étais pas habitué. Finalement, après plusieurs minutes d’ennuis, je décidais de me lever pour aller prendre l’air. C’est au moment de sortir que je tombais sur une activité beaucoup plus distrayante que de visiter un pont. « J’ai toujours su que tu ne pouvais pas te passer de moi. » Un rire s’échappait de mes lèvres, alors que je la plaquais contre le mur du corridor. « Je devrais plutôt te soupçonner. Qu’est-ce que tu fais près de ma cabine ? »

En cette première journée, quoi de mieux que d'explorer les environs ? Il faut bien les apprivoiser, c'est la clé pour mieux régner. Ou pour ne pas se retrouver enfermer en pleine nuit dans une pièce pleine de chauve-souris en manque de sang ; choisissez l'option qui vous convient le mieux. Je n'eus pourtant pas le temps de me rendre bien loin que je tombai sur lui. Ce russe qui m'en faisait voir de toutes les couleurs. Je ne saurais décrire ce qui nous uni autrement que de l'amitié, mais j'avais besoin de lui... J'avais envie de lui. Que ce soit ici maintenant ou quand je l'ai retrouvé à son retour. Il fait chier à être si désirable. Et son sourire là... Fuck. « On ne peut plus se promener sur son bateau maintenant ? » Entre nous c'était toujours comme ça, on se cherchait sans arrêt peu importe la raison et c'est aussi ce qui rendait notre relation si... passionnée. C'est aussi ce qui nous empêchait de confondre cette amitié améliorée avec de l'amour. Parce que quand ça devient niais non seulement c'est chiant mais en plus on s'attache trop vite. Et j'adore trop Calvin pour nous faire tomber dans le côté obscur. Je préfère être là, contre le mur de ce bateau, à sentir nos souffles se mêler l'un à l'autre tellement nos visages sont près.

Savoir que Leyna faisait partie de mon équipe, était quelque chose de plaisant. Je n’étais pas forcément à l’aise avec des étudiants que j’avais un jour présidés. Alors, être avec elle, m’était entièrement bénéfique et cela pour plusieurs raisons : Premièrement, nous passions du bon temps ensemble et secondement, avec elle, je ne m’ennuyais jamais. Rapidement, je l’avais plaqué contre le mur. Chez nous, c’était une façon de rendre les choses plus piquantes. « On ne peut plus se promener sur son bateau maintenant ? » A ses mots, un petit rire s’échappait de mes lèvres. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’intéressant près des cabines des hommes, à part moi. » Moi me vanter ? Non, jamais ! Je suis une personne d’une humilité parfaite ! Alors qu’un fin sourire s’accrochait à mes lèvres, je me rapprochais pour déposer un baiser sur son cou parfait. Puis, comme si de rien n’était, je la relâchais, avant de me reculer. « A moins que tu voulais en voir un autre »

Vous voulez une des raisons qui font que je déteste Calvin Mikaïlovitch. En voilà une très simple : il se vente puis il m'embrasse dans le cou sans continuer son travail. C'est une vrai petite pute je vous jure. Non je rigole, ce mec je l'adore et je n'aurais pas pu rêver mieux que de l'avoir dans mon équipe cette été. Ce serait mille fois plus amusant ainsi ! Surtout qu'il commençait à s'inquiéter à savoir si je venais voir quelqu'un d'autre que lui et ça m'amusait. « Tu serais jaloux ? » Allez savoir pourquoi, ma main glissa toute seule vers le bouton du haut de ma petite chemise carreautée. Et oups il se détacha. Je vous jure cette main elle fait n'importe quoi ! Elle est même de mèche avec mon sourire je crois car il est tout aussi coquin que d'habitude. Je sais bien que Calvin n'est pas jaloux après tout on ne se doit pas fidélité, on est juste amis, mais le narguer ça j'adore. « Faut dire que tu partages ta chambre avec Jasper, et j'ai des années de bain non réclamés à rattraper avec lui. » Et oups le bouton du dessous se détache lui aussi. Je crois qu'à ce rythme on ne va pas battre le record du plus longtemps sans se sauter dessus.

« Tu serais jaloux ? » Est-ce que cela lui plairait ? Je ne doutais pas que Leyna aimait avoir les hommes à ses pieds, mais elle savait pertinemment que je ne faisais pas partie de ce lot. « Tu crois ? » Alors que mon regard croisait le sien dans un énième sourire provocateur. A ce même moment, je vis sa main glisser sur sa chemise pour défaire les boutons petit à petit. « Faut dire que tu partages ta chambre avec Jasper, et j'ai des années de bain non réclamés à rattraper avec lui. » De bains ? Je ne connaissais pas vraiment Jasper, mais d’extérieur il m’avait l’air d’être quelqu’un de bien. Devant moi, Leyna était en train de défaire sa chemise. A croire qu’elle cherchait volontairement à me faire craquer. « Tu risques d’être déçu. La baignoire est assez étroite » murmurais-je, alors qu’à mon tour, je défaisais le dernier bouton de sa chemise pour glisser une main à l’intérieur et toucher sa fine taille.

Est-ce que je croyais qu'il pouvait être jaloux ? Non. Calvin n'est pas un mec jaloux et puis de toute façon il n'aurait aucunes raisons. Premièrement on est de simples amis qui passons du bon temps donc s'il faut commencé à être jaloux ça ne finira jamais et surtout ça donnerait de fausses impressions. Deuxièmement il est le seul que je vois dans l'immédiat, y a eu Théo pendant un temps mais ça compliquait trop de choses. Pour le moment je m'amusais à le faire craquer en déboutonnant ma chemise lentement, parce que c'est encore mieux de faire durer le plaisir, et en prime je lui parlais des bains que je devais rattraper avec Jasper. Ce serait tellement... akward de voir mon meilleur ami nu. Non je ne veux même pas y penser. Je préfère imaginer l'ancien professeur, ça c'est plus facile. Alors qu'il passe ses bras autour de ma taille, je passe les miens autour de sa nuque pour que s'il restait un minimum de distance entre nous, elle soit rompue. J'ai quand même bien envie de faire l'essai. Et voilà, je ne suis qu'une simple femme bourrée de pulsion qui pose ses lèvres sur celles de son bourreau. Ici, à l'abri des regards de tous parce qu'il est toujours marié vous vous souvenez ? C'est dangereux, c'est excitant et j'aime être excitée dans tous les sens du terme. Ça aurait été bien dommage qu'on soit séparés pour l'été, je crois que j'aurais demandé à changer d'équipe. Ouais j'ai à ce point besoin de ce stupide russe.

La peau de Leyna est douce comme dans mes souvenirs. Encerclant sa taille, je la laisse faire de même avec mon cou. Un simple murmure suffit à ce qu’elle relance la conversation. « J'ai quand même bien envie de faire l'essai. » J’esquissais un sourire, alors que nos lèvres entraient en contact. Avec plus d’ardeur, je répondais à son baiser. De mes deux mains, je la soulève rapidement du sol pour qu’elle entoure ma taille de ses fines jambes. « Alors qu’est-ce que nous faisons encore ici ? » Je glissais ses mots entre deux baisers, mon regard bleu acier taquin. D’une main, j’actionnais la poignée de la cabine, alors que je poussais la porte du pied. A cette heure-ci, la cabine était déserte et nous avions de forte chance d’être tranquille. La plupart des étudiants étaient déjà sur la plage en train de se baigner. Il n’y avait que Leyna et moi pour se retrouver coincé sur un bateau vide. La déposant sur une commode, je me débarrassais d’une main experte de sa chemise. « Je crois que tu as fait une erreur en venant ici » Un sourire narquois s’échappait de mes lèvres, alors que je croisais son doux regard. Je ne saurais l’expliquer, mais ce qui me liait avec Leyna était tellement simple qu’il me devenait indispensable. Vraiment indispensable.

Ça vous est déjà arriver d'être dans une relation tellement simple que vous n'arrivez plus à vivre sans ? C'est un peu comme ça que je me sens avec Calvin. On a toujours été proche mais depuis quelques mois y avait ce truc que je ne saurais expliquer... C'est pas juste sexuel vous voyez. J'avais l'impression de réellement retrouver une partie de moi que j'avais laissé ici l'an dernier le jour où j'avais dit les sept lettres cruciales pour la première fois. Il me faisait vivre de nouveau. D'ailleurs j'étais contente que ses colocataires soit de sortis car ça aurait été plutôt malaisant de coucher avec lui devant 5 paires de yeux dont une étant de mon frère. En même temps je n'ai rien à cacher bien que je préfère encore un minimum d'intimité. Calvin me transporta du couloir jusqu'à la commode de sa chambre alors que j'avais entourer sa taille de mes jambes et me dit en me déposant que j'avais fait une erreur en venant ici. Ah bon ? Alors je devrais peut-être m'en aller. dis-je avec le même petit sourire narquois qu'il arborait alors que ma main avait rejoins le bouton de son short pour le défaire et descendre la fermeture éclair par la même occasion. J'avais menti telle la petite démone que je suis, je ne comptais pas m'en aller d'ici et ça se voyait bien. De toute façon je n'étais plus à une erreur près et celles-là croyez moi que je vais vivre avec sans aucun soucis ! J'approchai mes lèvres de son cou pour y déposer de tendre baisers le long de sa clavicule afin de le rendre encore un peu plus impatient.

« Alors je devrais peut-être m'en aller. » Vraiment ? Je doute qu’elle le désire vraiment. « Tu n’en as pas envie » Sa main glissait vers la fermeture de mon bermuda, alors que je murmurais ses mots. Un sourire coquin prenait forme sur mes lèvres. Baissant mon visage vers elle, je déposais un baiser dans son cou, remontant vers le lobe de son oreille pour le mordiller doucement. D’une façon totalement libéré, je laissais Leyna prendre les devants. « T’es bien pressé » Une de mes mains se posait sur sa cuisse gauche. Lascivement, elle remontait dangereusement vers le haut de son bas, glissant en dessous le fin tissu. Nous étions en plein milieu de l’après-midi et n’importe qui pourrait rentrer dans cette pièce. Pourtant, je n’en avais rien à faire. Non. Il n’y avait qu’elle qui m’importait. J’avais besoin de la sentir contre moi. Il n’y avait que de cette manière que j’allais mieux. Même si je ne le montrais pas, mon mariage me bouffait la vie, sans compter que mon amour pour Milena était toujours présent. Néanmoins, je me demandais pourquoi je m’enchainais délibérément à cet amour, alors qu’il était déjà condamné. Il ne nous mènerait à rien.