RICARDO&JACKIE ❥ midnight memories.

Dans ses bras, là, tout de suite, tu te sentais vivante, inébranlable. Tu étais comme sur un petit nuage, bien au chaud contre lui. Puis, tu lui avais demandé s'il avait déjà pensé à ceux que vous auriez été si vous aviez formé un couple, un vrai. Genre, un truc officiel quoi. Heureux. Tu n'en doutais pas une seule seconde, tu savais pertinemment que Ricardo aurait été capable de te combler de bonheur, t'aurais même pas eu peur du fait qu'il était un Don Juan. En fait, peut-être que si. L'idée d'être peut-être passée à côté d'une belle et longue histoire ne t'avais jamais effleuré l'esprit parce que ce que vous aviez encore aujourd'hui était beau et durable. C'était plus que de l'amitié, mais moins que de l'amour. C'était.. parfait. Tu acquiesces ses paroles d'un mouvement de tête, en te pinçant les lèvres. Un drôle de frisson parcouru ton petit corps. Etait-ce à cause de lui ou tout bonnement la fraîcheur tombante ? Quoi qu'il en soit, tu avais la chair de poule et tu détestais cette sensation. Tu l'es aussi Ric. dis-tu dans un soupire avant de poser tes lèvres sur le bout de son menton. D'ailleurs, j'ai réalisé quand j'ai vu que je n'avais pas mon année, que j'avais de la chance de rester. Mais l'an prochain, quand j'aurais mon diplôme et que je partirais à Los Angeles, qu'est-ce qu'il se passera ? Est-ce qu'on sera ce genre de personnes à s’appeler tous les jours, puis une fois par semaine, puis de temps en temps.. pour finalement s'oublier et ne recevoir un texto que juste parce qu'il s'agissait d'une erreur de destinataire ? Un an, 365 jours. Sur le papier, sur les doigts, ça paraissait long. Mais en réalité, une année passait à la vitesse de l'éclair, tu venais à peine de faire ta rentrée que tu étais déjà diplômée. Et pour la première fois depuis longtemps tu avais peur de te retrouver seule, sans ceux qui comptait le plus pour toi. Ta famille, tes amis, Cody, Marika, Joan. Ricardo.

Spoiler:

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C'est vrai que Jackie et Ricardo auraient probablement formés un couple très heureux. Peut-être qu'il était passé à côté de la femme de sa vie, après tout ? Mais il avait 22 ans et il savait bien qu'il n'allait pas se mettre tout de suite avec la femme de sa vie. D'ailleurs, c'était peut-être écrit. Si ça se trouve, ils se mettraient ensemble dans quelques années et ce pour la fin de leur vie. On ne pouvait pas savoir de quoi demain est fait. La jeune femme lui parla alors de la fin de l'année prochaine, et Ric ne pu s'empêcher de mettre un doigt devant la bouche de Jackie. "Arrête de penser à ça. Ce qu'il faut, c'est profiter des moments que nous avons ensemble, sans se prendre la tête". Il lui fit un grand sourire. "Mais je peux te promettre une chose ma belle. Jamais je ne serais hors de ta vie. Là, toi et moi, c'est jusqu'au bout, pour le meilleur comme pour le pire. Que tu sois à Los Angeles, New York ou même en Chine, je serais là".

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Il avait raison, il fallait que tu arrêtes de penser à ça, à tout ce qui pouvait te ronger ces derniers temps. Le passé, le futur, tu devais oublier un instant et profiter de chaque instants qui s'offraient à toi. Comme tu l'avais fait avant. Même quand je serais une vielle petite grand mère toute ridée tu seras là ? fis-tu avec une petite mou qui te rendait adorable. Tu te décolle un peu de lui et inspire un bon coup. Les épaules droites, la tête haute, tu lui offre ton plus beau sourire. T'allais prendre au pied de la lettre ce qu'il venait de te dire : ne pas se prendre la tête, profiter. C'était pour ça que tu étais venu ici après tout non ? On pique une tête ? dis-tu en écarquillant tes jolies yeux et te mordant le coin de la lèvre inférieure, ce qui te rendait incroyablement délicieuse.

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"Même quand je serais une vielle petite grand mère toute ridée tu seras là ?" Ricardo eut un petit rire en l'écoutant. "Bien sûr, je t'aiderais à te déplacer". Enfin, vu la vie qu'ils menaient tous les deux, c'est plutôt Ric qui aura besoin d'aide pour marcher. Il est bien connu que les joueurs professionnels de football américain ont une espérance de vie bien inférieur à la moyenne, et vu le peu de temps qu'il dormait chaque nuit, Ric n'avait pas une santé irréprochable. "On pique une tête ?" Ricardo arqua un sourcil avec un sourire. "Si on saute d'ici, on risque de se tuer tu sais ?" C'est vrai que le bateau était assez haut. Mais bon, ils pouvaient toujours en descendre. "Et arrête de faire ça, tu veux que je t'embrasse ou quoi ?" Il ria légèrement. Une fille qui se mordait la lèvre, c'était le petit truc qui faisait littéralement craquer Ricardo.

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Tu espérais quand même que lorsque tu serais une grand-mère, t'aurais pas besoin d'aide. T'avais envie d'être une mi-ma qui déchire ! T'avais ensuite proposé d'aller piquer une tête. A première vu, Ricardo n'avait pas l'air d'accord. Ah, en fait c'est juste que si vous sautiez d'ici vous pourrez vous tuer. Tu te retourne rapidement et regarde par dessus bord. En effet, c'était plutôt haut... N'oublions pas non plus que vous étiez à quai et que l'eau n'était pas des plus profondes. Tu arques un sourcil à ton tour, comme pour répondre au sien. Alors on ne pique pas une tête. Du moins, pas d'ici. T'embrasser ? Non, t'en avais pas envie, enfin pas consciemment. Pas qu'il embrassait mal, bien au contraire; ces baisers avaient une saveur différente que tu avais longtemps apprécié. Mais vous ne vous étiez jamais réemmbrassé depuis la dernière nuit... Et si ça venait à se faire, t'avais peur que ce soit.. bizarre. M'embrasser ? Non. Non, non. Bien sur que non. dis-tu nerveusement avant de plaquer tes mains contre tes lèvres. Tu réalises, sur le coup, que tu n'avais pas embrassé, ni plus d'ailleurs, depuis un sacré moment. Ah oui, tu avais embrassé un mec avant le bal de promo.. mais tu ne t'en souvenais pas à cause de ton amnésie post-accident.. Alors qu'est-ce qu'on fait Ric ? dis-tu en t'approchant finalement d'un pas vers le garçon, les deux mains liées derrière ton dos. Tu lèves la tête avec un grand sourire scotché sur tes lèvres.

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"Alors on ne pique pas une tête. Du moins, pas d'ici". Ouai non, valait mieux éviter. C'est que le brunet tenait quand même encore un peu à sa vie. Et il ne voulait pas se risquer de se casser encore quelque chose, sa jambe ça lui suffisait. "M'embrasser ? Non. Non, non. Bien sur que non". Ric eut un petit rire. Il avait dit ça pour plaisanter évidemment. Il savait qu'elle embrassait trop bien, mais ça deviendrait trop bizarre entre eux si jamais ils recommençaient ça. Ils avaient passé un long moment à être sexfriends, maintenant ils se contentaient de leur amitié, et ça leur allait très bien comme ça. "T'as bien raison. Tu risques de tomber amoureuse sinon". Chose qui avait failli lui arrivé quelques mois auparavant d'ailleurs, avant qu'ils ne stoppent leur relation ambiguë. "Alors qu'est-ce qu'on fait Ric ?" Le brésilien sourit et la prit par la main pour la faire descendre du bateau et marcher en direction de l'eau. "On va se baigner, mais sans risquer de se casser le crâne".

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Sa phrase te fit décrocher un sourire, encore plus grand que d'habitude. Puis même un léger rire. T'es bête. dis-tu en plaquant ta main contre son torse, un sourire dans le coin dans lèvres. T'avais envie de te mordiller la lèvre, parce que c'est ce que t'aurais fait en temps normal, mais il t'avais dit d'arrêter et t'avais peur qu'il te saute dessus, alors tu ne le fis pas. Tu proposas ensuite ce que vous contiez faire. Ricardo te pris par la main et se mit à marcher jusqu'à la sortie du bateau, affirmant que vous alliez vous baigner. Du bout des doigts, tu lui attrapes le poignet et l'arrête. Attends. Tu le lâche et te met à courir jusque ta cabine dans laquelle tu entres sans même prendre le temps d'allumer la lumière. Tu fais glisser la valise qu'il y a sous ton lit jusque toi et en sort un maillot de bain deux pièces avant de rejoindre Ric aussi vite que tu étais arrivée. Avec ça, se sera plus pratique. fis-tu en agitant les deux morceaux de tissus en arrivant à sa hauteur.
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