NEM&RIC << Bain de minuit improvisé

Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés... La nuit était déjà bien avancée et je me promenais le long de la plage, les pieds dans l'eau profitant de l'air légèrement plus frais qu'en début de soirée lorsque j'avais rejoins mon équipe sur la plage pour fêter comme il se doit notre arrivée aux Bahamas. C'est avec plaisir que j'avais vu mon cousin Priape rejoindre la même équipe. Les autres, je ne le connaissais pas mais, cette soirée avait favorisé certains petits rapprochements. Ils semblaient tous sympas et je pensais m'intégrer à merveille. Pourtant, là cette nuit je n'eus pas envie de rentrer directement à ma cabine. Je n'avais pas envie de m'y enfermer avec d'autre nanas et surtout je voulais profiter encore un peu de ce moment au calme et de cette vue magnifique. La lune se reflétant sur les flots c'était juste une image, un cadre à couper le souffle. Moi qui avais toujours voulu voyager. Puis d'ici deux jours, nous passerions deux jours en mer. Autant profiter de cette liberté sur la terre ferme. Cet endroit de la plage semblait vidée de monde, elle était déserte plongée dans la demie obscurité. Pas un seul instant je ne me suis doutée que je n'étais très justement pas la seule à avoir eu cette idée. Bon certes j'étais un peu embrumée par les vapeurs d'alcool que j'avais ingurgité ce soir mais, pas au point de ne pas savoir mon nom. J'avais juste fêté dignement notre équipe. L'eau m'attirait presque comme un aimant, j'avais le regard rivé dessus presque hypnotisée par elle. Cela avait toujours été mon élément d'ailleurs. J'eus l'envie subite de prendre un bain de minuit mais, je fus interrompue par une voix s'élevant dans mon dos. Surprise, je fis volte face posant mon regard sur les traits de la personne enfin en tentant surtout de capter les traits de cette dernière.

Dans la pénombre et le temps que mes yeux s'y habitue, je savais toute fois que la personne qui venait de me rejoindre me connaissait, puisqu'il avait évoqué mon prénom. Je fini alors par reconnaitre le Mather avec qui j'avais fais connaissance lors de cette petite soirée chez l'une de mes camarades étudiante. Ricardo, un ami d'Haytam. Je savais que lors de ce camp j'allais voir bon nombre de connaissances c'était quasi incontournable. Beaucoup avait répondu présent à l'appel du camp. Tiens Ric quelle surprise. Il s'était rapproché de moi me permettant de mieux cerner son visage à la faveur de la lune. Je souris alors tout spontanément au jeune brésilien. Oui un bain de minuit.Je viens de quitter la petite fête donnée par mon équipe et j'avais envie de profiter du reste de ma nuit. O sera en mer deux longs jours alors... A vrai dire, le jeune homme et moi ne nous étions pas revus depuis ce fameux soir. Donc au lieu de me retrouver au final seule sur cette plage,le hasard nous avait fait nous recroiser. Et toi tu fais quoi tout seul sur cette plage si tard? le questionnais-je un peu curieuse. Besoin de s'isoler ou même idée que moi, allez savoir. Je ne lui proposais pas de m'accompagner, il était libre de partir ou rester.

Non, je suis avec toi venait-il de répondre. Bonne réponse qui me fit sourire lui dévoilant mes dents blanches, bon certes c'était encore une tactique de pseudo drague très certainement, il faut avouer que depuis notre rencontre c'était un peu devenu comme un jeu. Ou quelque chose dans ce style, je ne sais pas exactement, je ne faisais que supposer. C'est vrai qu'une fois deux mathématiquement on est plus seul. dis-je sur le ton de l'humour bien entendu. Je l'observais tout autant qu'il le faisait, enfin s'il ne le faisait pas de manière plus assidue lui. Il proposa alors de m'accompagner. Réflexion d'une, deux, trois secondes maximum, après tout j'étais là pour profiter de mes vacances, m'amuser et délirer. Cela ne me ferait pas de mal après cette année de grands changements dans ma vie. Pourquoi pas... Allez le dernier à l'eau est une dégonflé c'est ce qu'on dit non? dis-je en retirant ma robe d'été par le haut et en la lui balançant à la tête quasi alors que je courrais en sous-vêtements droit vers la mer. J'entrais dans l'eau jusqu'au hanche, elle était encore délicieuse pour cette heure de la nuit, un peu plus froide certes mais, c'était jouable. Pas très rapide tout ça. dis-je un peu pour le narguer.[/color] Je plongeais alors sous l'eau pour me mouiller entièrement et m'habituer à la température de l'eau.

"C'est vrai qu'une fois deux mathématiquement on est plus seul". Oulà, il ne valait mieux pas partir dans les mathématiques avec lui, surtout en vacances. Bon, pour l'instant le niveau n'était pas très élevé donc ça allait. Le brésilien lui proposa de l'accompagner dans l'eau. Après tout, plus on est de fou, plus on rit. Ils étaient tous les deux là, ils s'entendaient bien, ils aimaient se chercher un peu. Autant en profiter. La belle blonde réfléchit un mini instant avant de finalement lui répondre. "Pourquoi pas... Allez le dernier à l'eau est une dégonflé c'est ce qu'on dit non?" Il ria légèrement. "Ca me va". A peine avait-il répondit que la jeune femme était déjà parti uste après lui avoir jeté sa robe à la figure. Le brunet eut un petit rire en la regardant courir avant de retirer son haut et de la rejoindre rapidement dans l'eau. "Pas très rapide tout ça". il haussa les épaules. "Je t'ai laissé gagner". il sourit puis se mouilla en entier avant de lui adresser un sourire. "Tu sais qu'un vrai bain de minuit, c'est nu normalement.."

Les mecs disent tous ça. Je t'ai laissé gagner, c'est typiquement masculin ça. Mon sourire s'agrandit alors. Ahaha oui, ils disent tous ça tu sais. Je lui tirais la langue façon bon enfant. Je le regardais alors se mouiller à son tour. Car à peine ressortit de l'eau tout sourire, le jeune homme me lançais une taquinerie en bonne et due forme. Oui c'est vrai, il avait raison un bain de minuit se prenait généralement entièrement et intégralement nus. C'est un peu comme les légendes urbaines, une chose presque incontournable mais, pas obligée. Je pouvais largement le soupçonner de vouloir se rincer l'œil ou bien même de me provoquer. J'aurai pu me poser dix milles questions mais, j'avais envie de m'amuser cet été. J'approchais légèrement tout en gardant une certaine petite distance. C'est vrai c'est ce qu'on dit. De toute manière j'étais dans l'eau jusqu'à la taille pour le moment. Tout d'un coup je retirais ma petite culotte sous l'eau et je la fis valser en l'air tout en rigolant. J'ai enlevé un truc c'est ton tour maintenant Ric. dis-je avec un sourire narquois. De là où il était, il ne pouvait rien voir dans l'eau surtout qu'il faisait nuit, seule preuve de mes dires, le petit bout de tissu qui flottait presque sur l'eau. Chacun son tour.

Je l'avais donc prit aux mots en retirant le bas de mes sous-vêtements. Pas dans un soucis de provocation pure et simple non, mais j'étais assez joueuse dans le fond. De tout manière à couvert sous l'eau Ricardo ne pouvait pas voir grand chose. Alors quand dans un soucis de partialité je lui faisais remarquer que c'était son tour, je savais aussi que je ne verrais rien d'illicite à mon tour. Il ne rechigna pas vraiment mais, me fit remarquer un peu comme je m'y attendais que nous n'étions pas à égalité vu qu'il n'avait qu'une chose à retirer. Réponse prévisible. J'arquai un sourire sur mes lèvres. Le regardant de mon regard assez malicieux, je lui répondis... C'est vrai que ce n'est pas équitable dès le départ. Je dégrafais alors mon haut, seul vestige d'habillement qu'il me restait encore et alors que je barrais ma poitrine nue d'un bras, je fis virevolter le bout de tissus en l'air en tournoyant avant de le lui envoyer dessus. Puis je reculais dans l'eau à l'endroit où je n'avais plus pieds et je me mis à nager un peu avant de revenir vers lui. Je restais alors dans l'eau qui me venait encore jusqu'au niveau des épaules. On est à égalité maintenant, tu comptes rester planté là où venir nager? Non parce qu'un bain de minuit c'est fait pour ça aussi. dis-je en riant. Bon je l'accorde certains prenaient des bains de minuit pour batifoler aussi. Mais Ric et moi n'en étions pas encore là, du moins pas pour le moment. Je me contentais alors de le fixer un peu.