ELIO&SIAM • alors c'est toi ? t'es pas mal, mais c'est pas possible !

Bon c'est vrai que j'ai fais une erreur en parlant de mon ex qui n'est pas vraiment mon ex, mais qui aurait pu l'être. Enfin bref, mais en même temps je sais pas j'avais eu une envie comme ça d'un coup ! Oui c'était sans doute idiot de ma part, mais après tout si j'étais sa future femme il devait tout savoir sur moi non ? Et puis je voyais bien que j'avais dis quelque chose qu'il ne fallait pas, car il me parla d'une histoire qu'il avait aussi. Qu'es-ce que j'en avais à faire en vérité ? Il n'était que mon fiancé après tout ? « Ah toi aussi tu te complique la vie avec une fille ? Et sinon non je ne veux pas me marier non pas parce que je suis amoureuse d'un autre. Mais parce que je déteste que l'on me force à quelque chose. » dis-je avec un léger sourire sur mes lèvres. Après tout cela ne me dérangeait pas vraiment en vérité d'être amoureuse d'un garçon, mais de profiter dans les bras d'un autre pour tenter d'oublier le premier. Mais avec Elio c'était différent je me refuserais toujours de l'aimer, car de une mes parents me l'ont imposé et de deux je n'avais pas envie de m'encombrer tout de suite d'un garçon.

Je ne me compliquais pas tant la vie que cela, je profitais simplement de ma jeunesse en recherchant l’amour en même temps. Elle était donc bien amoureuse, c’était assez triste pour elle quand on sait qu’elle allait sûrement finir avec quelqu’un qu’elle n’aime pas. Même si ce n’est pas moi mais un autre, ça sera toujours le cas. Je ressens la même chose que toi, je n’aime pas qu’on m’impose quelque chose que je ne veux pas. Mais pouvais-je vraiment passer à côté de ce mariage ? J’en doutais fortement. Pour mon plus grand malheur, je savais que je ne pouvais pas me marier avec la femme que j’aimerai. Simplement parce que cela voudrait dire que je renie totalement ma famille et si cela ne me dérange pas… Je me doutais que même là je ne serais pas tranquille. Je regardais l’heure, je ne voulais pas non plus manquer le bateau de mon équipe, ça serait dommage. Ne parlons plus d’amour, on est tous les deux libres et fiancés pour le moment, autant l’accepter maintenant. dis-je en haussant les épaules. On verra ce que le temps nous dira après tout.

En faite il était quand même sur la même longueur d'onde que moi ce qui était un bon point. Après bon je ne le connaissais pas encore assez donc je ne pouvais pas le juger. Et puis j'allais bientôt devoir partir tout comme lui d'ailleurs.  « Au moins on est d'accord sur certains points. Et puis tu as raison après tout de toute façon j'ai rien à perdre et tout à gagner dans cette histoire. Et bien oui si tu deviens mon mari je pourrais utiliser ta carte de crédit  » dis-je en riant. Je disais ça pour rire bien sûr, je n'aimais pas dépendre d'un homme, mais en même temps si je pouvais lui faire tourner un peu la tête et le faire payer je n'hésiterais pas. Je décidais donc de me lever. « D'ailleurs comme tu es mon fiancé, tu payeras l'addition. Je dois partir pour rejoindre mon bateau. A une prochaine fois peut-être. » dis-je en me levant pour tout de même déposer un baiser sur sa joue. Et je partis sans dire un mot, une chose est sûr ces vacances ne risquaient pas d'être ennuyeuses j'en avais la preuve et ce n'était pas mes seules soucis ! J'en avais d'autres plus importants, mais bon je verrais ça après, maintenant je devais embarquer pour aller à Cuba !

Les femmes, il fallait tout de même les comprendre. Elle semblait froide au début et voilà que maintenant elle se montrait plus gentille. Je penche la tête sur le côté en l’entendant parler d’utiliser ma carte de crédit. Ouais, on est d’accord et on va attendre un peu pour la carte bleu surtout que je sais que la tienne est pas mal remplie également. dis-je avec un sourire au coin. Je la vis ensuite se lever pour venir me déposer un baiser sur la joue et me faire comprendre que c’est à moi de payer l’addition comme j’étais son fiancé. Je lève les yeux au ciel tout de même un peu surpris de son baiser. Je tourne la tête pour pouvoir la regarder partir et souris en voyant le joli derrière qu’elle m’offrait. Je me lève finalement et dépose de l’argent sur la table. Je m’aventure vers le bateau qui m’attend, passant à côté d’elle pour poser ma main sur sa hanche et déposer à mon tour un baiser sur sa joue. Donnant, donnant c’est comme cela chez moi. Je monte alors dans le bateau avant de tourner la tête en voyant Abby m’attendre. Que le voyage continue vers Cuba.