Cette conversation était sérieuse et profonde, on se découvrait peu à peu et tu te confiais « Ma mère est bien la mienne. Théo et moi avons seulement notre père en commun. » du coup, je me sentais bien et je me concentrais sur tes mots. Théo? J'en connaissais un.. Puis tu me fixais en me déclarant « Théo c’est le nom de mon demi-frère ». Je posais mon regard sur l'océan, tout en réfléchissant pour te demander à la suite de ça "Tu le vis bien..? Je connais bien un Théo mais je doute qu'on parle du même.." trop de coïncidence ces temps-ci, c'était dingue.
"Tu le vis bien..? Je connais bien un Théo mais je doute qu'on parle du même.." Est-ce que je le vivais bien ? Bonne question. J’avais encore un peu de mal à réaliser, mais étrangement, je me sentais déjà très proche de Théo et cela même si je ne le montrais pas. « Je crois » Je n’étais pas une personne qui s’apitoyait sur son sort. Maëlys venait de me dire quelque chose dont je n’avais pas compris la signification : elle connaissait peut-être le même Théo que moi, mais cela me surprendrait. « Peut-être que tu le connais, c’était le vice-président des Winthrop. Fin’ c’est comme ça qu’on dit dans votre système ? » Je n’avais jamais rien compris aux confréries et cela m’importait peu. Ce système était à mes yeux, ridicule.
« Je crois » tu le vivais apparemment bien, et c'était le principal, j'imaginais que ça allait être la même chose pour moi, bien que ce soit différent mais tout de même, nous avions des points en commun et ça faisait un bien fou de pouvoir en parler à quelqu'un qui comprenait réellement. Le prénom de Théo m'avait faite réagir .« Peut-être que tu le connais, c’était le vice-président des Winthrop. Fin’ c’est comme ça qu’on dit dans votre système ? » ouais, c'était bien lui.. wouah. Je ne l'avais pas vu au SC encore mais, j'étais surprise "Le monde est vraiment petit alors.. C'est mon tuteur pour mes stages à l'hôpital puis le vice-président du club de photo aussi, un ami quoi.." je t'offrais donc un tendre sourire, tournant ensuite mon regard sur l'océan "T'as pas chaud?"
"Le monde est vraiment petit alors.. C'est mon tuteur pour mes stages à l'hôpital puis le vice-président du club de photo aussi, un ami quoi.." En effet, j’avais du mal à croire que le monde soit à ce point petit, alors qu’Harvard était une grande université. "T'as pas chaud?" Suivant son regard, je me retrouvais à fixer l’océan. Il fallait être idiot pour ne pas comprendre qu’elle avait envie de se baigner. « Pourquoi, j’te donne chaud » lui répondais-je avec ironie. Me reculant légèrement, je venais à la rencontre de l’eau tiède, le regard toujours rivé sur Maëlys. Je commençais à bien apprécier cette fille. Chose qui devenait de plus en plus rare chez moi.
Après toutes ces petites confidences, je t'avais proposé implicitement d'aller te baigner, dans cette eau magnifique « Pourquoi, j’te donne chaud » dans un sourire malicieux et je ventilais avec mes mains en venant dans l'eau "Tellement.." et je sentais les vagues glisser et s'écrouler contre nos corps, tandis que je me mettais à courir pour plonger dans ces eaux paradisiaques. Il était maintenant 23h et c'était le meilleur moment pour profiter de cette eau qui paraissait plus chaude. Puis la lune nous éclairait, et ces milliers d'étoiles.. Je posais ensuite mon regard sur toi en remontant à la surface.
"Tellement.." Sur ses mots, elle se mettait à courir en direction de la mer et sans plus d’hésitation, plongeait littéralement dedans. D’un regard fiévreux, je la regardais remonter à la surface, le clair de lune éclairant sa fine silhouette. Doucement, je me rapprochais d’elle, laissant l’eau salée ensevelir mon corps de son eau limpide. « Ça va mieux maintenant ? » Arrivé à sa hauteur, une idée venait me traversé l’esprit. « J’crois que ça serait un sacrilège de te laisser te la couler douce » Sans plus réfléchir, je la prenais par la taille, la portant pour la lancer un peu plus loin, mais cela était sans compter sa force. Elle était peut-être fine, cela ne l’empêchait pas de s’agripper à moi comme un bébé monkey. « Mais laisse-toi aller, je vais rien faire de mal (a) »
« Ça va mieux maintenant ? » je m'étais littéralement jeté dans l'eau, comme une sirène pour remonter à la surface et te sourire "Oui, très bien.. Et toi alors?" je m'approchais de toi, de ton corps, tandis que tu me souriais de manière malicieuse « J’crois que ça serait un sacrilège de te laisser te la couler douce » tu voulais m'attraper pour me jeter mais, non non non. Je m'accrochais à ta nuque, si tu me jete, tu finis à l'eau aussi. « Mais laisse-toi aller, je vais rien faire de mal (a) » C'était peut-être une excuse pour rester dans tes bras aussi. Je relevais mon regard au tien en t'offrant un beau sourire "C'est ce qu'on dit ça... Monsieur je vais dans une colline te perdre et j'fais le mystérieux.."
Maëlys continuait de s’accrocher à moi comme une sangsue. C’était pire que de la glue ! "C'est ce qu'on dit ça... Monsieur je vais dans une colline te perdre et j'fais le mystérieux.." Sans entrave, je libérais mon rire, rejetant la tête en arrière. « Je t’ai traumatisé avec ma colline » J’étais étonné que personne ne connaisse cet endroit, alors qu’il n’était pas si caché que ça. « Puis, si j’me souviens bien, elle ta plus cette colline » Plongeant mes yeux verts dans les siens, je faisais référence à l’échange de baisers que nous avions eu et tout cela, sans aucune gêne. Je profitais de ce bref détournement de situation pour finalement la lâcher dans l’eau. Explosant de rire en la voyant ressortir les cheveux trempés. Soudain, mon sourire quittait mon visage, alors que je m’exclamais d’une voix forte. « Un requin derrière toi ! » Il s’agissait que d’une farce.
J'avais évoqué la colline et notre petite soirée assez spéciale « Je t’ai traumatisé avec ma colline » tu souriais et je faisais de même, tandis que tu continuais, d'un air plus.. malicieux et sous-entendant des choses « Puis, si j’me souviens bien, elle ta plus cette colline » c'était cool, puis, ouais, on s'était embrassé et je regrettais pas. Je te regardais dans les yeux en affichant un fin sourire "Certainement.." mais je n'eu le temps de répondre que tu me lâchais dans l'eau, plus loin. Je remontais à la surface et tu pris un air sérieux en désignant quelque chose derrière moi « Un requin derrière toi ! » je me retournais en venant rapidement me coller contre ton torse, sans y réfléchir. "Arrêtes!"
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Cette conversation était sérieuse et profonde, on se découvrait peu à peu et tu te confiais « Ma mère est bien la mienne. Théo et moi avons seulement notre père en commun. » du coup, je me sentais bien et je me concentrais sur tes mots. Théo? J'en connaissais un.. Puis tu me fixais en me déclarant « Théo c’est le nom de mon demi-frère ». Je posais mon regard sur l'océan, tout en réfléchissant pour te demander à la suite de ça "Tu le vis bien..? Je connais bien un Théo mais je doute qu'on parle du même.." trop de coïncidence ces temps-ci, c'était dingue.
