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Ca ne m'étonnait même pas que Nikolaï ait mal réagit en voyant Zalïa revenir d'entre les morts. C'avait dû lui faire un terrible choc que de voir son ex-petite amie face à lui, bien réelle. Un peu comme moi. Sauf que Nikolaï l'avait aimé d'amour, s'était vu faire sa vie à ses côtés et avait totalement abandonné cette pensée il y a un an et demi, ce qui était bien pire. « Ca ne m'étonne pas... Il a toujours été impulsif. Il a dû être totalement chamboulé en te voyant, je ne peux que le comprendre... » Puisque j'avais réagi pareil. « Il a mal interprété tout ce que tu lui as expliqué ? Comment ça ? » Je pensais alors à tout ce que je lui avais reproché. Je l'avais blâmé pour la mort de ma meilleure amie alors qu'elle n'était même pas morte. Je l'avais laissé tombé au moment où il avait le plus besoin de soutien. « Il faudra que j'aille lui parler. On s'est beaucoup éloignés après ton... décès. Pour moi, c'était de sa faute si t'étais morte. De sa faute parce que c'est à cause de lui que tu te trouvais là-bas. J'ai pas été une amie exemplaire avec lui, je l'ai abandonné. », avouais-je. Et maintenant, je savais qu'il fallait que je recolle les pots cassés. « Tu parles. Ton absence l'a rendu fou, un point c'est tout. Il délire complètement. » Comment pouvait-il être sain d'esprit et aimer sincèrement Sharon ? Ce que je pouvais la détester. Pourtant, d'habitude, je ne suis pas du genre à cracher sur les gens, mais là, c'était plus fort que moi. Zalïa m'avoua enfin pourquoi Nikolaï voulait la voir le jour de l'attentat et je restais interloquée devant sa révélation. « Il voulait te demander en mariage le jour de l'attentat ? », répétais-je, ahurie. Alors ça, c'était juste dingue. « J'aurais été ta demoiselle d'honneur ? », demandais-je, quelque peu émue. « Arrête, Sharon ne mérite même pas de balayer le riz, c'est un trop beau job pour elle. », pouffais-je.
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