I must be dreaming cause you can't be alive ► Zalïa

Zalïa et Danae ♡ I must be dreaming cause you can't be alive.

Décor de rêve, plage de sable fin, eau bleue transparente, soleil brulant... Bienvenue aux Caraïbes et bienvenue au Summer Camp. J'avais tellement attendu ce moment. Je voulais juste m'échapper de Cambridge et laisser tous mes problèmes et mes interrogations derrière moi : le départ d'Evan, mon baiser avec Cody... Je voulais juste m'éclater et profiter de cette croisière et de cet été de folie. Je ne connaissais pas grand monde dans mon équipe. Il y avait au moins Mélodie et Sienna, qui étaient deux bonnes amies à moi. Et puis Casey, mon confident. Disons que je connaissais quelques personnes et ça me convenait, j'aurais pu tomber dans une équipe bien pire. Et puis, Summer Camp rimait avec nouvelles rencontres, non ? En cette magnifique journée, j'avais décidé d'aller faire un peu de plongée sous-marine. C'était une activité très prisée et j'espérais donc y rencontrer un visage connu. J'avais enfilé mon maillot de bain et m'étais rendue au départ de l'activité. Je cherchais du regard des connaissances dans la foule, quand mon regard se posa sur une crinière frisée quelques mètres devant moi. Je fronçais les sourcils. Cette tignasse m'était étrangement familière. Je me rapprochais doucement de la personne, qui était toujours de dos. Je n'osais pas la déranger car je savais pertinemment que je me trompais. Cette personne ne pouvait pas être celle à qui je pensais... Ce ne pouvait pas être ma meilleure amie. Elle était morte. J'avais mis un temps fou à faire mon deuil, ce n'était pas pour la voir miraculeusement partout. Pour en avoir le coeur net et cesser ma paranoïa, je tapotais doucement sur l'épaule de la jeune fille. Celle-ci se retourna et j'en eus le souffle coupé. « Zalïa ? », disais-je d'une voix étranglée. Pincez-moi, je rêve, c'est impossible.

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La mer, le soleil, la plage, la chaleur. Tout ceci me rappelait étrangement la Tanzanie à quelques détails près. L'eau était si claire, que l'on pouvait percevoir le moindre corail ou le plus petit des poissons parmi les profondeurs. Sauf que j'étais venue ici, pour tout reprendre. Faire mon come-back et repartir là où tout c'était arrêté. Mais mes retrouvailles avec Niko étaient loin de s'être déroulée comme prévue. En même temps, il fallait bien s'attendre à ce qu'il réagisse de cette manière. Et même si je m'en étais doutée, ça faisait toujours aussi mal. En tout cas, ces vacances avaient bien commencé. J'étais co-capitaine des oranges et même si je ne connaissais aucun de mes moussaillons, je savais que j'allais m'entendre à merveille avec eux.

Mais pour le moment je voulais prendre un peu de recul et réfléchir au fait, comment j'allais retrouver ceux que j'avais perdu lors de cet attentat. Je pensais notamment à cette chère Danae. Je voulais la revoir au plus vite, sachant qu'elle aussi était présente au Summer Camp. Mais bien sûr rongée par l'angoisse, je ne su comment la contactée durant tout ce temps. Alors, je me suis mise à l'idée de participer à l'activité du jour : la plongée sous-marine. Juste pour me vider l'esprit et décompresser un peu plus. Cependant, je fus prise de court lorsqu'on me tapota l'épaule et qu'un visage très familier m'interpella. En parlant du loup. Un immense sourire chargé d'émotion se dessina sur mon visage et une joie sans nom m'envahit de toute part. « Danae ! » Je ne pu me retenir davantage en sautant dans ses bras. Au moins avec elle, je n'avais pas à mesurer mes gestes et mes paroles. Même si je m'attendais bien à ce qu'elle soit choquée, voir même en colère. Mais, je la retrouvais enfin et ça faisait du bien de ne plus se cacher. « Oui, c'est bien moi Dana, je ne suis pas morte. » Continuai-je tout sourire sans la lâcher du regard.

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Zalïa et Danae ♡ I must be dreaming cause you can't be alive.

Je devais être en train de rêver. Ce n'était pas possible autrement. Je me pinçais mais cela n'avait aucun effet. Ce qui prouvait que j'étais bel et bien éveillée. Ou alors j'étais morte. Peut-être que mon bateau avait coulé pendant la nuit et que j'étais au paradis. Et que c'était pour ça qu'une morte se tenait en face de moi. Ma meilleure amie. C'était tout bonnement impossible. Zalïa était ma meilleure amie depuis mon arrivée à Harvard. Nous avions le même âge, faisions les mêmes études et avions le même caractère. C'est pour cela que ça avait si bien collé entre nous et que nous étions devenues inséparables. Zalïa était vraiment mon double féminin. Etait, au passé. Car elle était morte lors de l'attentat à la bombe l'année dernière. Enfin ça, c'est ce que je croyais. Zalïa me sauta dans les bras en poussant un cri de joie. Quant à moi, je restais paralysée, sous le choc. Lorsqu'elle lâcha l'étreinte, je la fixais, livide. « Faut que je m'assois, je crois. » Je me dirigeais vers le banc le plus proche et me laissais tomber dessus, le visage sans expression. Je ne savais pas comment réagir. J'étais partagée entre la joie, la colère et l'incompréhension. Je restais là, sans bouger, pendant quelques secondes puis je relevais la tête vers Zalïa. « C'est une blague ? C'est pas possible. T'es son sosie ? Comment tu connais mon prénom ? » Je commençais à m'énerver. Je l'avais vu mourir. Je l'avais vu se faire emmener par les secours. Se faire recouvrir d'un drap blanc. Moi qui pleurait et hurlait à la mort et les policiers qui essayaient de me calmer. Et maintenant on venait me dire que tout c'était une mise en scène ? Qu'elle avait ressuscité miraculeusement ? Elle était quoi, Jésus ? « Je... Je l'ai vu... Je t'ai vu sur le brancard. T'étais morte. MORTE. Et maintenant tu vas me dire que pendant un an et demi t'étais vivante ? T'étais ou, hein ? T'étais OU, bordel ? » Je criais, mais il y avait de quoi. Elle revenait comme une fleur, comme si de rien n'était. Mais à quoi s'attendait-elle, bon sang ?

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Danae n'était pas qu'une simple copine ou camarade de classe. Non, nous avions une relation semblable à celle qu'entretenait Meredith et Christina dans Grey's Anatomy -la référence n'est pas si mauvaise que ça dans le fond. Comme elles se le disaient, elles étaient des âmes sœurs. Alors, Dana me connaissait pas cœur et inversement. Même si un an s'était passé dans le chagrin, le déchirement et la douleur. Donc je m'attendais bien à ce qu'elle réagisse ainsi, comme Nikolaï. Mais je ne tenais pas à ce que nos retrouvailles se déroulent de la même manière. Sauf que connaissant Danae, il ne suffisait pas d'un unique pardon pour tout balayer. Après m'avoir reconnu, on aurait dit qu'elle avait vu un fantôme, une illusion ou comme elle le disait, un sosie. Après s'être assise, je posai délicatement sur ses épaules tremblante et le regarda chargé d'émotion avec le sourire qui s'effaçait à petit feu. Je lui assurais que c'était bien moi, mais de nouveau, la culpabilité m'enfonça un pieu dans le cœur en la voyant ainsi.

Puis, elle commença à rétablir les faits, ce qui eut le don de me briser peu à peu. Je crois que je n'arriverais jamais à m'y faire. Les images de la scène de sang me percutèrent l'esprit, comme à l'accoutumé, mais je ne lâchais pas du regard ma meilleure amie. Je comptais bien tout lui avouer, car je ne supportais plus de tout lui cacher, comme je l'avais fait. « Dana... J'ai été hospitalisé en Tanzanie. Et après avoir passé deux mois dans le coma, j'ai suivi des mois de rééducation. » Une boule se forma dans ma gorge et grossissait au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche. Un vrai calvaire. Je me sentais mal d'avoir trahie de nouveau quelqu'un qui m'était cher. J'avais encore tout gâché. « Je ... Je suis désolée et je me rends compte à quel point j'ai été débile de ne pas t'avoir donné des nouvelles plus tôt. J'étais effrayée et... Alors, tu peux t'énerver contre moi, même me frapper et ou me faire la gueule aussi longtemps que tu le voudras, car je le mérite. » Je me forçais à sourire en tentant de garder un ton calme. Mais je n'arrivais plus à m'arrêter ainsi qu'à contrôler les brisements dans ma voix. « Mais sache que je veux pas perdre à nouveau une personne à qui je tiens énormément. Pas toi. » N'arrivant plus à me retenir, quelques larmes perlèrent aux coins de mes yeux. Mes jambes me trahirent et je finis par m'accroupir en face de Danae. Moi, qui voulais faire table rase du passé, c'était raté.

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Peu à peu, je commençais à réaliser la situation. Ce n'était pas un rêve ni un mirage. Zalïa était bel et bien vivante, en chair et en os, et était à présent assise à côté de moi sur le banc. Elle posa sa main sur mon épaule et ce contact renforça l'idée que tout cela était réel. Ne sachant pas comment réagir, je m'étais énervée assez violemment contre elle, pleine de reproches. Je regrettais assez rapidement ma réaction en voyant son visage se décomposer. Son sourire avait disparu et elle était désormais pâle et tremblante, tentant de m'expliquer au mieux la situation. Ainsi, elle me raconta qu'elle avait été transférée en Tanzanie après l'attentat, où elle avait passé deux mois dans le coma, suivis de plusieurs mois de rééducation. L'incompréhension totale pouvait se lire sur mon visage à ses paroles. « Mais... Pourquoi tu n'as pas appelé ? Tu aurais pu passer un simple coup de fil... Même ta famille... Pourquoi est-ce que tu t'es fait passer pour morte ? » Je prenais ma tête dans mes mains, repensant au calvaire que j'avais enduré juste après la mort de mon amie. « Ne me dis que c'était plus simple. Tu ne peux pas savoir comment on était bouleversé avec Niko quand tu es partie. » Le sujet Nikolaï était probablement sensible, mais je ne pouvais pas m'empêcher de l'évoquer. En effet, nous avions été les deux étudiants d'Harvard les plus touchés par la mort de Zalïa. La voix de cette dernière se brisa sur ses dernières paroles, et je vis des larmes perler aux coins de ses yeux pour rouler sur ses joues. Cette vision me déchira le coeur. Aussi partagés étaient mes sentiments face à ces retrouvailles, je ne pouvais pas rester immobile face à la détresse de mon amie. Je posais une main timide sur l'épaule de Zalïa, et la pris dans mes bras, laissant aller ma tête sur son épaule. « Ne pleure pas... C'est fini. » A mon tour, des larmes coulèrent sur mes jours. C'était vraiment fini. Par je ne sais quel miracle, ma meilleure amie était revenue des morts et était rentrée à la maison.

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Je m'attendais bien aux même questions, tout comme je devais répondre par les mêmes réponses. Sauf que j'appréhendais une nouvelle fois. Après tout, la première fois que j'avais tenté de tout expliquer, on avait mal interprété mes paroles, à mon plus grand désarroi. Et je ne voulais pas revivre cette mauvaise expérience. Cependant, il était temps de tout lui avouer contre vents et marée, ainsi qu'assumé mes fautes. Alors, la voix tremblante d'angoisse et de culpabilité je finis par avouer. « Je sais que maintenant, mon choix de cacher ma survive était stupide, mais je ne voulais pas vous faire du mal en vous laissant espérer. J'étais perdue et mes parents m'interdisaient de revenir en Amérique. Je ne savais pas quoi faire, alors j'ai préféré me taire... » Je regardai Danae désemparée, son visage enfouie dans ses mains. Et la voir dans cet état me fit réaliser que j'avais tort sur toute la ligne au final. Que mon choix avait fait plus de mal que de bien. Je me sentais coupable d'avoir tout perdu.

Au final, on se tomba mutuellement dans les bras de l'autre. Ce geste me fit remonter de bons souvenir et me procura un réconfort qui m'avait tant manqué. Danae m'avait manqué. Tout ce qu'on avait fait ensemble m'avait manqué. « Désolée Dana. » Désormais il était hors de question d'abandonner tout ceci une nouvelle fois. Elle me rassura, alors que je me laissais complètent défaillir dans son étreinte. Enfin, tout état fini, mais cette page n'était pas encore totalement tournée. Ce passé allait me hanter pour je ne sais combien de temps. Mais avec Dana à mes côtés, j'allais surement sortir de cet enfer. Après, un bon moment dans le silence de nos douces retrouvailles, je relevai délicatement mon visage mouillé par les larmes et souris presque amusée pour détendre l'atmosphère. « Qu'est-ce qu'on a l'air fine comme ça, en plein milieu de tout le monde. »

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Spoiler:

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J'avais toujours du mal à comprendre pourquoi Zalïa nous avait caché qu'elle était vivante. Ca me semblait inconcevable de se laisser passer pour morte auprès des personnes qui nous sont les plus chères. Ma meilleure amie tentait d'expliquer au mieux ses raisons, bien que j'ai un peu de mal à les comprendre. « Nous laisser espérer ? Tu étais vivante, c'était le principal, c'est tout ce dont nous avions besoin... », disais-je d'une voix faible. Même si Zalïa ne pouvait pas revenir sur le territoire américain, le simple fait de savoir qu'elle était vivante nous aurait évité bien des mois de souffrance émotionnelle. « Tes parents t'interdisaient de revenir ? », demandais-je finalement. Je n'étais qu'à moitié étonnée par cette révélation. Une princesse blessée dans un attentat, c'est sûr que ses parents avaient dû avoir la peur de leur vie. Peut-être même avaient-ils pensé que cet attentat avait orchestré dans le seul but de tuer leur fille. Même si ce n'était pas le cas, ils ne voulaient sans doute pas prendre le risque que leur fille soit blessée de nouveau. Nous nous tombâmes finalement dans les bras. Cela faisait tellement de bien. J'étais tellement soulagée de retrouver Zalïa que je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps. « C'est pas grave, ils peuvent pas comprendre ce que ça fait de voir un fantôme. », disais-je en pleurant et riant en même temps. Je pensais soudainement à Nikolaï. Avant la pseudo-mort de Zalïa, nous étions très amis. Quand ma meilleure amie était partie, je l'avais toujours blâmé et lui en avais toujours voulu. Au fil du temps, notre amitié s'était effilochée. Avait-il revu Zalïa ? « Est-ce que c'est pour lui que tu es revenue ? Pour le récupérer ? », demandais-je, sans évoquer le moindre prénom, mais je savais que Zalïa comprendrait.

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Danae avait le don de me rendre facilement le sourire dans ces cas-ci. Avec le revers de ma main j'épongeais le reste de mon visage trempé. On devait être surement belles à ce moment-là. Alors que je riais avec elle, j'essuyais avec mes deux pouces les larmes qui perlaient sur ses joues. Puis doucement, mon rire s'éteignit à l'entente de sa question. Pourtant, je gardais encré sur mon visage mon sourire envahi de bonheur. Le sujet restai tellement délicat et je compris immédiatement de qui elle parlait. Avec Nikolaï je ne savais plus où donner de la tête, alors rien n'était encore sur avec lui. « En quelque sorte oui. Tu sais à quel point je l'aimais et même si durant cette année j'ai essayé de me faire une raison, je m'accrochais encore à lui. » Mon regard se voila de nostalgie ainsi que de mélancolie, mais toujours avec cet air heureux plaqué sur mes lèvres. « Je suis partis en douce de Tanzanie, quand je su pour Sharon et lui. »

En évoquant le nom de cette garce, je ressentis une sorte de rage s'élever en moi. Mais à quoi bon s'énerver en de si bonnes retrouvailles. Et puis, cette fille n'en valait même pas la peine. Alors, un soupir exténué par la situation jaillit de ma bouche. « T'étais au courant qu'il se tapait ma pire ennemie maintenant ? » Je souris crispée avec un hoquet sarcastique. Puis je soupirai las et exténuée par cette situation ironique. « Mais d'un côté je peux pas lui en vouloir, c'est même de ma faute. Il allait quand même continuer sa vie avec une autre fille un jour ou l'autre. » Et à cette heure-ci, je me rendais bien compte de la belle bêtise que j'avais faite en dissimulant ma survie.

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Malgré le large sourire toujours présent sur les lèvres de mon amie, je devinais à son regard que parler de Nikolaï n'était pas un moment plaisant pour elle. Zalïa avait perdu l'homme qu'elle avait le plus aimé et ce devait être terriblement déchirant de ne pas pouvoir retrouver la relation qu'ils avaient auparavant. « Tu l'as déjà revu ? Comment il a réagit ? » Venant de Nikolaï, je me doutais que sa réaction avait dû être assez violente. Il avait été celui qui avait été le plus touché par la décès de mon amie, et avait mis beaucoup de temps pour s'en remettre. Ses amis alcool et drogue avaient aidé, mais la brusque perte de Zalïa avait laissé une cicatrice dans son âme. « J'ai appris ça, oui. », soupirais-je lorsque Zalïa la romance entre Sharon et Nikolaï. Je ne comprenais d'ailleurs pas comment Niko' pouvait sortir avec cette fille. Elle avait fait tellement de crasses à Zalïa... Je ne la supportais pas. C'était un sacrément revirement de situation que de le voir avec une fille comme elle. « C'est vrai que tu étais censée être morte, donc il ne pouvait pas s'attendre à un miracle... », disais-je doucement. « Mais sortir avec cette garce, c'est vraiment... » Je mimais alors un vomissement en mettant deux doigts dans ma bouche. « Mais tu sais, tu étais son premier amour, ça ne s'oublie pas comme ça... Vous étiez faits pour être ensemble. Vous l'êtes toujours, sans doute. Il finira par s'en rendre compte. » J'en étais convaincue.

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« Ouaip, juste avant de partir pour le Summer Camp. » Je me remémorais vaguement ces retrouvailles qui s'étaient basculées au désastre. Je fis un peu la moue, en regardant vaguement le ciel. « Il a plutôt... Mal réagi. Il s'est mis en colère, a mal interprété ce que je lui expliquais et en même temps il était complètement démuni. » Ce qui était une réaction tout à fait normal, surtout venant de la part de Nikolaï. Je m'étais bien attendue qu'il se comporte de la sorte, mais je n'avais pas pensé qu'il comprendrait en mal tout ce dont je lui racontais.

Puis Danae, m'affirma qu'elle était bien au courant de la relation qu'il entretenait avec Sharon. Mais malgré la douleur que cela me procurait, elle parvenait à me faire rire avec ses mimiques. C'était comme si elle mettait du baume au coeur. Je fis une grimace en réponse, puis souris sous ses douces paroles. Je haussais faiblement les épaules, à moitié convaincue. « On verra bien. Mais après un an d'absence et l'autre H24 avec lui, ça ne m'étonne pas qu'il est commencé à tomber amoureux. » Je soupirai las. « Même si elle est ...» J'imitai alors aussi un vomissement, puis repensa soudainement à ce qu'il m'avait annoncé la dernière fois sur la plage. « N'empêche que maintenant je sais pourquoi il m'avait donné rendez-vous ce jour-là. » Un sourire heureux illumina mon visage quelque peu chagriné. « C'était pour me demander en mariage. » Je fis un clin d’œil à Danae en lui faisant du coude. « T'imagines, à ce moment-là, j'aurais pu être sa femme ! » Fis-je moi-même en extase par cette nouvelle. « Bien sûr t'aurais été ma demoiselle d'honneur et Sharon serait la fille qui balaierait les grains de riz à la sortie de l'église. » Puis je ricanais devant ma vision du bonheur.

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