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C'est le 08 Septembre 1992 à Montréal, que les membres de la famille Bel Gram m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Alesia. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Psychologie depuis 3 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les students.
Pourquoi MAISON 1 ou MAISON 2 ?
GROUPE 1.
Je suis peut-être trop timide, ou bien pas assez confiante, mais dans tous les cas, je souhaite rester Student. Peut-être que je changerai d'avis en Septembre prochain.
Je suis peut-être trop timide, ou bien pas assez confiante, mais dans tous les cas, je souhaite rester Student. Peut-être que je changerai d'avis en Septembre prochain.
Mon personnage c'est le plus beau
APRÈS LA BOMBE
J'étais au gymnase lorsque les bombes ont explosées. J'ai sentis le sol trembler, entendu les déflagrations et les cris ... Puis j'ai couru. Je suis sortie du gymnase et me suis retrouvée face à tous ces gens qui sortaient des bâtiments adjacents en courant, en hurlant. Je ne pouvais pas bouger. J'étais tétanisée. Des gens pouvaient être mort à l'heure qu'il est. C'était tout ce que j'avais à l'esprit.
Depuis la mort de mon amie, je suis suivie à distance par une psychologue qui, dans ce cas-ci, m'a été bien précieuse. Les morts, les blessés, le feu, les explosions ... J'en ai rêvé pendant des semaines, et j'ai fais gagné gros à ma psy en la réveillant à toutes heures. Heureusement que mes parents payent.
Les rêves me hantent encore, mais moins souvent. J'ai eu peur pendant un temps qu'un évènement de ce genre se reproduise et j'ai même failli abandonner l'université. Mon anxiété a été à son maximum pendant ces semaines, mais au final, je m'en suis bien tirée.
EXTRAVERSION - INTROVERSION
SENSATION - INTUITION
| PENSÉE - SENTIMENT
ORGANISATION - ADAPTATION
|
APRÈS LA BOMBE
J'étais au gymnase lorsque les bombes ont explosées. J'ai sentis le sol trembler, entendu les déflagrations et les cris ... Puis j'ai couru. Je suis sortie du gymnase et me suis retrouvée face à tous ces gens qui sortaient des bâtiments adjacents en courant, en hurlant. Je ne pouvais pas bouger. J'étais tétanisée. Des gens pouvaient être mort à l'heure qu'il est. C'était tout ce que j'avais à l'esprit.
Depuis la mort de mon amie, je suis suivie à distance par une psychologue qui, dans ce cas-ci, m'a été bien précieuse. Les morts, les blessés, le feu, les explosions ... J'en ai rêvé pendant des semaines, et j'ai fais gagné gros à ma psy en la réveillant à toutes heures. Heureusement que mes parents payent.
Les rêves me hantent encore, mais moins souvent. J'ai eu peur pendant un temps qu'un évènement de ce genre se reproduise et j'ai même failli abandonner l'université. Mon anxiété a été à son maximum pendant ces semaines, mais au final, je m'en suis bien tirée.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Alesia.Ca et j'ai 21 ans. Je suis Québécoise et j'ai connu le forum grâce à top-site. J'ai bien aimé l'ensemble du forum et l'activité qu'il semble y avoir alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Olivia Cooke comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi. Je fais environ 20 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)
Je souhaite ▲
participer à la roulette RP (?) participer au Summer Camp (?)
Il était une fois...
Quand j'étais petite, ma mère et mon père partaient souvent en voyages d'affaire. Maman était styliste, et papa le PDG d'une compagnie pharmaceutique. Ils revenaient souvent dans la nuit, parfois tôt le matin. Et lorsque je me réveillais, je trouvais sous mon oreiller ou au pied de mon lit, un cadeau. Ainsi, je savais que l'un ou l'autre de mes parent était revenu. Ma mère me ramenait souvent des bijoux, tandis que papa préférait les peluches. J'en avais des tonnes, il fallait voir !
Mais même lorsqu'ils étaient à la maison, papa et maman étaient trop occupés par leur boulot pour me porter attention. Enfant unique, je n'avais personne avec qui m'amuser. Du moins, jusqu'au jour où mes parents m'amenèrent chez les Menson, de nouveaux arrivants du quartier. Monsieur et madame Menson avaient une fille, Gabrielle. Un étrange personnage, il faut le dire. Toujours trop joyeuse, agaçante et bruyante. Mais je l'adoptai aussitôt. Quelque chose en elle me plaisait. Gabrielle était très intelligente et mature pour son âge, et peut-être est-ce pour cela que je m'entendis si bien avec elle.
Gabrielle était inscrite à la même école privée que moi, et c'est avec plaisir que je fus son guide lors de son premier jour. Chaque jours ensuite, nous marchions ensemble vers l'école, mangions ensemble, jouions ensemble et étudions ensemble. Nous devînmes inséparables.
Mais la jeune fille s'intégrait mal à l'école et je devais souvent intervenir lorsque les autres se moquaient d'elle ou la persécutaient. Jamais je n'ai eu peur de me servir de mes poings, et les autres le savaient bien.
Vers l'âge de seize ans, cependant, ça empira d'un coup. Elle déprimait beaucoup.
Je m'étais fais de nouveaux amis depuis le temps, et parfois j'étais invitée à des fêtes où elle n'était pas la bienvenue. Je culpabilisais d'y aller, mais en même temps, j'avais très envie de faire la fête.
Un soir, elle vint cogner à ma porte en pleurant. Elle disait des propos incompréhensibles, gémissait et semblait inconsolable. Lorsqu'elle fut plus calme, j'appris qu'elle avait été piégée par un mec. Il lui avait demandé un rencard, et elle, toute excitée car c'était bien la première fois qu'on s'intéressait à elle, et surtout un si beau garçon, avait sauté pieds joints dans le trou. Le gars en question n'était pas de notre école, mais il avait des amis qui y allaient. C'est ceux-ci qui avaient organisés le coup. Gabrielle l'avait rejoint dans un café, et ils avaient discutés une heure durant sans que rien ne semble louche. Puis il lui avait demandé d'aller se promener. Ils avaient fait halte dans un parc, et c'est alors qu'avaient débarqués les autres.
Ils lui avaient d'abord tournés autour en la niaisant, puis l'un d'eux l'avait poussé par terre et deux autres lui avaient attrapés les bras et les jambes. Ils voulaient la déshabiller et prendre des photos, peut-être même plus. Mais elle avait alors hurlé. Fort. Très fort. Des lumières s'étaient allumés dans les maisons voisines, et avec force jurons, les gars s'étaient tirés vite fait.
J'eus beau faire, elle restait inconsolable. Durant la nuit, je me réveillai au son de ses pleurs. Elle était dans la salle de bain. J'ouvris la porte et la découvrit dans le bain, une lame à la main et le bras ensanglanté.
-J'ai mal, Sia. J'ai si mal !
Je savais qu'elle ne parlait pas de la large coupure qu'elle s'était infligée. Celle-ci béait, grande ouverte, comme des lèvres entrouvertes. Lentement, j'allais m'asseoir sur le banc de toilette. J'avais les larmes aux yeux. Ma meilleure amie, ma soeur, souffrait l'enfer et je ne pouvais rien y faire.
-Ça te soulage ? demandai-je donc, à moitié sonnée.
Elle acquiesça en pleurant. Je posai ma main sur sa tête et sourit tristement.
-On va désinfecter ça, d'accord ?
Elle acquiesça à nouveau et je sortis la trousse de premier soin. Gabrielle aurait sûrement besoin de points de suture, mais si nous allions à l'hôpital ou à la clinique, c'était l'hôpital psychiatrique pour elle à coup sûr. A cause de son passé dépressif. Ses parents ne rigolaient pas avec ça.
Après lui avoir fait un bandage rapide, je l'entraînai dans mon lit et constatai qu'elle se calmait peu à peu. Je lui jouai dans les cheveux un long moment avant de m'endormir à mon tour.
Le lendemain, elle m'expliqua à quel point elle s'était sentie vidée après son geste de la veille. Je l'écoutai attentivement, incertaine de ce que je devais y comprendre.
Gabrielle commença à se mutiler de plus en plus souvent. Je l'accompagnais. Je ne savais pas trop pourquoi, je préférais être là pour la soutenir dans ces moments où elle ressentait ce besoin de se faire du mal, que de l'ignorer et de la laisser seule dans son malheur. Etait-ce malsain ? Certainement. Mais je ne savais pas quoi faire d'autre.
Jamais elle ne parla du suicide, et jamais non plus elle ne s'y essaya. C'est la Fasciite nécrosante qui lui faucha sa jeune vie. Elle avait alors 17 ans. On m'expliqua que la bactérie était entrée par l'une des récentes coupures de Gabrielle. La culpabilité m'envahit brutalement. Je l'avais aidée. J'avais participé à sa mort. J'étais coupable.
Je le suis toujours. Je vis avec ce démon du passé depuis quatre ans, et toujours elle revient me hanter dans mes rêves. Ses parents ont coupés tout contact avec notre famille, et les miens se sont sentis pressés de me voir quitter la maison. En même temps, ils désiraient me voir bien réussir et entrer dans une bonne université. La meilleure, même. Alors ils dépensèrent un paquet d'argent et me firent inscrire à Harvard. Sitôt fait, sitôt réglé. Ils m'avaient dénichés un jolie appartement près de l'université, et y avaient fait envoyer mes meubles, vêtements et objets personnels. Et voilà, ils s'étaient débarrassé de la gêne qu'était à présent devenu leur fille, et moi, je me retrouvais seule au monde avec ma peine, pas tout à fait prête à affronter le monde des grands, mais pourtant bien forcée à le faire. D'un pas, je franchis la distance entre l'enfance et la maturité..
Mais même lorsqu'ils étaient à la maison, papa et maman étaient trop occupés par leur boulot pour me porter attention. Enfant unique, je n'avais personne avec qui m'amuser. Du moins, jusqu'au jour où mes parents m'amenèrent chez les Menson, de nouveaux arrivants du quartier. Monsieur et madame Menson avaient une fille, Gabrielle. Un étrange personnage, il faut le dire. Toujours trop joyeuse, agaçante et bruyante. Mais je l'adoptai aussitôt. Quelque chose en elle me plaisait. Gabrielle était très intelligente et mature pour son âge, et peut-être est-ce pour cela que je m'entendis si bien avec elle.
Gabrielle était inscrite à la même école privée que moi, et c'est avec plaisir que je fus son guide lors de son premier jour. Chaque jours ensuite, nous marchions ensemble vers l'école, mangions ensemble, jouions ensemble et étudions ensemble. Nous devînmes inséparables.
Mais la jeune fille s'intégrait mal à l'école et je devais souvent intervenir lorsque les autres se moquaient d'elle ou la persécutaient. Jamais je n'ai eu peur de me servir de mes poings, et les autres le savaient bien.
Vers l'âge de seize ans, cependant, ça empira d'un coup. Elle déprimait beaucoup.
Je m'étais fais de nouveaux amis depuis le temps, et parfois j'étais invitée à des fêtes où elle n'était pas la bienvenue. Je culpabilisais d'y aller, mais en même temps, j'avais très envie de faire la fête.
Un soir, elle vint cogner à ma porte en pleurant. Elle disait des propos incompréhensibles, gémissait et semblait inconsolable. Lorsqu'elle fut plus calme, j'appris qu'elle avait été piégée par un mec. Il lui avait demandé un rencard, et elle, toute excitée car c'était bien la première fois qu'on s'intéressait à elle, et surtout un si beau garçon, avait sauté pieds joints dans le trou. Le gars en question n'était pas de notre école, mais il avait des amis qui y allaient. C'est ceux-ci qui avaient organisés le coup. Gabrielle l'avait rejoint dans un café, et ils avaient discutés une heure durant sans que rien ne semble louche. Puis il lui avait demandé d'aller se promener. Ils avaient fait halte dans un parc, et c'est alors qu'avaient débarqués les autres.
Ils lui avaient d'abord tournés autour en la niaisant, puis l'un d'eux l'avait poussé par terre et deux autres lui avaient attrapés les bras et les jambes. Ils voulaient la déshabiller et prendre des photos, peut-être même plus. Mais elle avait alors hurlé. Fort. Très fort. Des lumières s'étaient allumés dans les maisons voisines, et avec force jurons, les gars s'étaient tirés vite fait.
J'eus beau faire, elle restait inconsolable. Durant la nuit, je me réveillai au son de ses pleurs. Elle était dans la salle de bain. J'ouvris la porte et la découvrit dans le bain, une lame à la main et le bras ensanglanté.
-J'ai mal, Sia. J'ai si mal !
Je savais qu'elle ne parlait pas de la large coupure qu'elle s'était infligée. Celle-ci béait, grande ouverte, comme des lèvres entrouvertes. Lentement, j'allais m'asseoir sur le banc de toilette. J'avais les larmes aux yeux. Ma meilleure amie, ma soeur, souffrait l'enfer et je ne pouvais rien y faire.
-Ça te soulage ? demandai-je donc, à moitié sonnée.
Elle acquiesça en pleurant. Je posai ma main sur sa tête et sourit tristement.
-On va désinfecter ça, d'accord ?
Elle acquiesça à nouveau et je sortis la trousse de premier soin. Gabrielle aurait sûrement besoin de points de suture, mais si nous allions à l'hôpital ou à la clinique, c'était l'hôpital psychiatrique pour elle à coup sûr. A cause de son passé dépressif. Ses parents ne rigolaient pas avec ça.
Après lui avoir fait un bandage rapide, je l'entraînai dans mon lit et constatai qu'elle se calmait peu à peu. Je lui jouai dans les cheveux un long moment avant de m'endormir à mon tour.
Le lendemain, elle m'expliqua à quel point elle s'était sentie vidée après son geste de la veille. Je l'écoutai attentivement, incertaine de ce que je devais y comprendre.
Gabrielle commença à se mutiler de plus en plus souvent. Je l'accompagnais. Je ne savais pas trop pourquoi, je préférais être là pour la soutenir dans ces moments où elle ressentait ce besoin de se faire du mal, que de l'ignorer et de la laisser seule dans son malheur. Etait-ce malsain ? Certainement. Mais je ne savais pas quoi faire d'autre.
Jamais elle ne parla du suicide, et jamais non plus elle ne s'y essaya. C'est la Fasciite nécrosante qui lui faucha sa jeune vie. Elle avait alors 17 ans. On m'expliqua que la bactérie était entrée par l'une des récentes coupures de Gabrielle. La culpabilité m'envahit brutalement. Je l'avais aidée. J'avais participé à sa mort. J'étais coupable.
Je le suis toujours. Je vis avec ce démon du passé depuis quatre ans, et toujours elle revient me hanter dans mes rêves. Ses parents ont coupés tout contact avec notre famille, et les miens se sont sentis pressés de me voir quitter la maison. En même temps, ils désiraient me voir bien réussir et entrer dans une bonne université. La meilleure, même. Alors ils dépensèrent un paquet d'argent et me firent inscrire à Harvard. Sitôt fait, sitôt réglé. Ils m'avaient dénichés un jolie appartement près de l'université, et y avaient fait envoyer mes meubles, vêtements et objets personnels. Et voilà, ils s'étaient débarrassé de la gêne qu'était à présent devenu leur fille, et moi, je me retrouvais seule au monde avec ma peine, pas tout à fait prête à affronter le monde des grands, mais pourtant bien forcée à le faire. D'un pas, je franchis la distance entre l'enfance et la maturité..
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