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Alicia E. Johnson a écrit:Petite Marie, tu n'es pas grande, enfin je crois, mais là n'est pas la question, je crois que tu prend de l'âge aujourd'hui :y:22 ans :luv2:, 22 ans c'est la classe . On se connais pas vraiment, mais comme je t'ai dis dans mon LO, je suis certaine que tu es une fille vraiment tarée et je me rapellerai toujours de cet exposé. D'ailleurs elle est où la vidéo ?? Hein Hein ??? Elle est où moi je voulais voir ce que t'avais fait et la réaction des autres de ta promo. J'espère qu'on aura l'occasion de faire plus ample par l'avenir, parce que je suis certaine qu'on peut s'entendre et je compte sur le lien qu'on sous Holly pour ça enfin j'espère !!!!! D'ailleurs si tu vois ce mot et que je ne t'ai pas répondu je te propose mes services comme cadeau d'anniversaire, ce que tu veux pendant une journée quand tu veux, sur le forum ou si un jour on se voit avec d'autres personnes d'ILH un jour, je serai à ton service, à toi de voir !!!!! En tout cas je te souhaite un très bon anniversaire Marie, j'espère que tu profitera à fond de ta journée, pleine de surprise j'en suis certaine. :y:Je te fais plein de gros bisous et que cette vingt deuxième années de vie sur cette terre t'apporte encore plus de bonheur que les année précédente Alicia/Bab
We make up horrors to help us cope with the real ones. - Stephen King
L'enigme
Sur ILH, t’es pas quelqu’un d’invisible, de transparent et tous les synonymes que tu veux. Au contraire. Et les gens aiment bien t’poser des questions –du moins aimeront quand la section sera plus connue- pour t’connaître un peu plus.. irlement, tu vois ?
▲ avatar@dark dreamsSur ILH, t’es pas quelqu’un d’invisible, de transparent et tous les synonymes que tu veux. Au contraire. Et les gens aiment bien t’poser des questions –du moins aimeront quand la section sera plus connue- pour t’connaître un peu plus.. irlement, tu vois ?
Phoenix, Arizona.
L'ancienne salle de danse de Phoenix n'avait qu'un accès : Une vieille fenêtre dans une arrière pièce, que presque personne n'avait jamais remarqué. De toutes manières, plus personne ne voyait l'intérêt de venir par ici. Les lieux avaient été abandonnés depuis plus de dix ans, et l'état n'avait pas encore trouvé les fonds, ni l'idée nécessaire à la démolition de l'endroit. Mais si pour beaucoup, ce lieu n'a aucune histoire, pour moi il signifie une majeure partie de ma vie. Enfant, j'ai fais mes premiers pas de danse sur le plancher de cette salle. Je me regardais dans le miroir, sous le regard fier de ma grand mère, alors que j'avais seulement cinq ans. Quand la salle avait fermé, j'ai été anéantie, mais j'ai continué de danser ailleurs. Ce lieu, après avoir été ma première école de danse, est devenu mon repère, mon refuge, mon échappatoire. A l'adolescence, lors des crises insupportables de mon père, je venais me cacher ici, pour danser, manger, me reposer, pleurer. Pleurer ... Exactement ce que j'ai fait le soir ou mon père est mort, et exactement ce que je fais en ce moment même. Recroquevillée dans un coin de la pièce, mes larmes semblaient intarissables. Mes poings serrés qui entouraient mes genoux, tremblaient, tout comme le reste de mon corps depuis la nuit de mardi à mercredi. Je sentais encore mes doigts sur la détente, j'entendais encore les deux coups de feu successifs qui s'étaient échappés du revolver. Ma nuit à l'hôpital, avec Billie, et surtout, ma fuite lorsque j'ai vu la police arriver. Je ne suis même pas passée par chez moi prendre des affaires. J'ai juste sauté dans ma voiture et démarré. Et j'ai roulé sans m'arrêter. Jusque là ou tout à commencé. Mon bras me brula brusquement, et je posais une main sur ma cicatrice, qui ... N'en était plus vraiment une. Comme si j'étais revenue quatre ans plus tôt, lorsque j'ai heurté la table en verre qui s'est brisée sous mon poids, après une énième gifle de mon père. Je sentais encore le verre traverser la peau de mon bras, tout comme la lame de Martin Hannigan qui en avait retracé le contour cette semaine. Dans les deux situations, j'ai fini par me réfugier ici. Je n'échappais pas à mon destin, changer de nom n'avait servi à rien, tout comme Billie. Une fois de plus, j'ai ôté la vie à un homme.
J'ai arraché les pansements que m'avaient mis les médecins. Mes plaies étaient nettoyées, mais j'avais encore le trait tracé au couteau par notre agresseur, et la marque qu'avait laissée la balle qui avait traversé mon épaule, dans mon dos, et tout près de mon cou. J'ignorais la douleur, me répétant que je la méritais pour avoir tué encore. Même si cette ordure méritait de mourir, je ne voulais pas que cela arrive de ma main, ni celle de Billie. Je la revoyais encore pointer l'arme sur lui, le regard chargé d'émotion face au meurtrier de son père, prête à appuyer sur la détente... Je lui avait dit de le laisser aux mains de la police. Au lieu de cela, je lui ai tiré une balle en plein cœur. Un nouveau frisson me parcourut. De larges cernes s'étendaient sous mes yeux bleus, depuis mardi j'avais du dormir à peine trois heures, et nous étions vendredi déjà. Mon téléphone, après de nombreux messages que je n'ai même pas osé lire, finit par se décharger. C'était mieux comme ça. Harvard perdrait une élève parmi tant d'autres, je deviendrais invisible, les autres m'oublieraient ... Billie, enfin débarrassée de ce fou à lier, pourra continuer sa vie... Je priais pour qu'elle me pardonne. Tout comme Jude, ou Apple, Damen, Soliman ... Tous mes proches qui allaient me voir disparaitre du jour au lendemain sans explication. Autant me considérer comme morte. Tout à coup, j'entendis un bruit venant de l'arrière pièce, où se trouvait la fenêtre. Je tressaillis, et me redressais. Quelqu'un essayait d'entrer. A pas légers, je me glissais dans l'endroit ou, adolescente, j'avais coutume de me réfugier. Dans le creux d'un meuble, entre son dos et un miroir qui faisait office de mur. Les bruits de pas se rapprochaient, mais je n'entendais aucune voix. Je retenais ma respiration et baissais la tête, essuyant les larmes sur mes joues en espérant que la personne reparte aussi vite qu'elle était venue.
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