Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTome III: When I fight with you, I'm really fighting for us. Because if I didn't care, I wouldn't bother at all.
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Tome III: When I fight with you, I'm really fighting for us. Because if I didn't care, I wouldn't bother at all.

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Après avoir été à la fête d’été qu’avait organisé Cambridge, j’avais invité mon petit amour à venir passé la soirée chez moi. J’étais un peu fâché contre lui, car il ne m’avait pas dit à propos de son passé amnésique. Je savais que nous n’avions pas parlé beaucoup de nos vies et de nos familles, mais ceci était un point assez important et que j’aurais dû être mis au courant. De plus, je ne l’aurais peut-être jamais sus si ce Winthrop n’était jamais venus parlé à Adonis. Adonis me cachait-il autre chose ? Étais-je simplement son cobaye et m’utilisais pour redécouvrir ce qu’était l’amour ?

Pendant tout le trajet du retour, je ne pris pas la même d’Adonis, même si les rues étaient vides et je ne lui disais aucun mots. Adonis devait se doutés que j’étais fâché et il devait savoir pourquoi. Je savais très bien que nous allions avoir une dispute rendue à l’appartement. Tout le long du trajet ainsi que dans l’ascenseur, l’ambiance était d’une froideur atroce et ce n’était jamais arrivé encore dans notre couple. Nous allions avoir notre premier argument et qui j’espérais allait se terminer assez rapidement, car j’étais fatigué et je n’avais pas envie de me prendre la tête pendant longtemps.

Une fois dans l’appartement, je m’asseyais sur un tabouret à la table de la cuisine où nous avions commencer notre première relation sexuelle. Jamais je n’allais l’oublier. Je ne parlais pas encore. Je tentais de trouver les bons mots et de ne pas être trop méchant ou agressif avec Adonis. Quand Adonis vint me rejoindre dans la cuisine, je le regardais avec un air assez désappointer. Je n’y croyais toujours pas qu’il avait pus me caché quelque chose de si gros. «Alors, quoi d’autre as tu à me cacher ? Tu voudrais me le dire ou tu veux je l’apprenne par d’autre personne ?» J’avais le don d’être arrogant et sarcastique quand je me chicanais. C’était un de mes défauts.

C’était peut-être que nous nous étions mis en couple trop rapidement, sans avoir appris à nous connaître réellement. Je n’avais pas l’intention de rompre avec Adonis, mais je voulais savoir la vérité et ce soir. Ce soir, je voulais tout savoir sur lui, sur sa famille, sa vie et son amnésie et j’allais tout lui dire sur moi aussi, de mon père à mon ex petit-ami.
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Pourquoi m’étais-je rendu à cette maudite fête ? Je le savais pourtant qu’il ne fallait jamais que je sortisse de mon train-train quotidien ! Je n’avais pas prévu qu’un certain Andrew vint m’annoncer qu’il était mon cousin. Je n’y croyais pas, au début, mais je fus forcer de l’admettre lorsqu’un infime fragment de ma mémoire bloquée depuis six ans me revint. Le pire dans tout ça ? J’avais avoué à Lukas et le blond en même temps que j’étais amnésique. Que pouvais-je faire d’autre, à part lui dire maintenant mon lourd secret ?

Lukas m’avait invité chez lui. Mais je savais que tout n’allait pas forcément pas se passer ce soir-là. Pendant le trajet du retour, il ne parla pas, ne me toucha pas. Un lourd silence planait dans l’habitacle. A coup sûr, mon secret dévoilé ne lui avait pas plu. Il était sûrement en colère contre moi. Je me collai d’avantage contre la portière. Je ne voulais pas qu’une dispute éclatât. Mais je ne savais pas comment désamorcer la bombe avant qu’elle n’explosât. Je ne dis rien, que ce soit dans la voiture ou dans l’ascenseur.

Dans l’appartement, Lukas s’assis sur un tabouret dans la cuisine. Je me dirigeais aux toilettes ; j’étais mal, vraiment mal. Mais je devais l’affronter, sans quoi nous ne percerions jamais l’abcès. Je sortis et me dirigeais dans la cuisine. Lukas m’y attendait. Il me regarda de manière désappointée et pris la parole. Il me demanda ce que j’avais à cacher d’autre, et si je voulais lui dire ou s’il pouvait s’attendre à entendre mes secrets par quelqu’un d’autre. Je baissai les yeux sous l’attaque. Je ne voulais pas que nous nous disputions. Ca me faisait du mal. Je regardai mes pieds, je ne pouvais pas répondre. Je n’avais rien de plus a cacher, ou alors je ne m’en souvenais plus.

Je serrai les poings. Je me mordis la lèvre inférieure. Mais rien n’y fis, de grosses larmes coulaient sur mes joues. Je ne levai pas la tête pour que cher et tendre ne me vit pas. Mes épaules s’affaissèrent un peu et tremblèrent. Je ne pouvais rien lui dire, j’étais responsable. Je savais que je l’avais trahi. Je me retournai dos à lui et parti en courant. Je voulais me rendre dans la chambre, ce que je fis. Je tirai draps et couvertures, me roulai en boule sur le matelas et je me recouvris, le coussin sur la tête. Je laissai libre court au flot de larmes que je ne pouvais plus retenir. Roulé en position fœtale, je voulais juste disparaitre. Lukas… Lukas, je ne voulais pas te fâcher… Je ne voulais pas te faire du mal… Je ne pouvais simplement pas te dire…
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Nous étions arrivé à la maison et je m’étais assis à un tabouret. Adonis ne vint pas toute suite dans la cuisine et je l’attendais pour commencer une discussion qui ne serait pas très agréable. Parfois, je devenais un peu colérique. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il ne me l’avait pas dit. Quand je le vis revenir de la salle de bain, je lui dis enfin ce que je pensais. J’avais été par contre très arrogant. Peut-être même un peu trop. Il descendit sa tête et je savais très bien qu’il pleurait, car je le voyais trembler et renifler. Quel bébé ! Comment je pouvais sortir avec un homme qui était pire qu’un fillette et aussi pire qu’un bébé. Je le vis à l’instant partir en flèche à l’étage, probablement dans la chambre.

Je me levai rapidement et le tabouret percuta le sol. Adonis allait sûrement penser que j’allais devenir agressif, mais je n’avais vraiment pas fait par exprès d’avoir poussé le tabouret aussi fort. Je me dépêchai à monter à la chambre à coucher. Adonis était caché en boule sous les couvertures et pleurait abondement. Je lui avais fait de la peine et lui aussi m’en avait faite. J’allais vers la fenêtre et regardais la vue sur Boston et sans même y penser, je repris avec mon arrogance. «Adonis, je te parles ! Arrête de pleurer et sois un homme. Je ne sors pas avec une fille. Fait pas ton gros bébé pleurnichard. Raconte-moi !.» Mes paroles n’étaient pas très douces et gentilles. Je parlais aussi assez fort et à la limite quelqu’un pourrait dire que je criais. J’attendais vraiment qu’Adonis me réponde. J’allais vers le lit et tira les couvertures et ôtais le coussin de la tête de Lukas. Il n’aurait pas le choix de me regarder et de me répondre. Surtout que je n’allais pas le lâcher tant qu’il ne me parlerait pas.
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Nous allions nous disputer, de gros nuages noirs s’amoncelaient à l’horizon. Sur le trajet, pas un mot, pas un geste n’avait été échangé. L’ambiance était lourde et glaciale. Quand nous étions arrivés à la maison, je m’étais éclipsé un instant seul, le temps de reprendre mes esprits. J’inspirai un bon coup et sortis. Mais mon courage fut de courte durée. Lukas me prit de haut, il me fit des remontrances. Je ne pouvais pas encaisser. Serrant les poings, je regardais le sol, de grosses larmes coulant de mes yeux. Je devais être pitoyable. Sans pouvoir en supporter d’avantage, je fuis vers notre chambre. Je m’enterrai sous les draps pour laisser libre cours à mon sentiment d’impuissance et d’injustice. J’entendis le tabouret de la cuisine tomber. Lukas devait être furieux ! Allait-il me… me… Non, pas Lukas, il était adorable. Le coup du tabouret sur le sol résonnait dans ma tête. Un coup de feu ! Quelqu’un venait de tirer !

J’entendis ses pas qui se rapprochaient. Il recommença à me parler avec ce même ton supérieur. Il m’insulta, me traita de fille et de nourrisson. Il me somma de tout lui raconter. Je me recroquevillais d’avantage. Il me faisait peur… Il parlait trop fort. Il s’approcha du lit et ôta tous mes remparts. Je me sentais comme mis à nu, mes bras enveloppèrent mon ventre dans un geste de survie. Ce n’était pas Lukas. Pas mon Lukas. Il me terrifiait. Je m’évadais de l’autre côté du lit. Qui était cet homme ? Je ne l’avais jamais vu. C’était de son arme que provenait la détonation ? Je n’avais aucun courage, je ne pouvais répondre à rien. La panique s’empara de moi, et l’adrénaline fit battre mon cœur. Lukas, je voulais Lukas !

N’écoutant que mon courage, je fuyais, encore. Je redescendis les marches quatre à quatre, si vite que je me tordis la cheville sur la dernière, mais je me rattrapai sur l’autre pied et finissais en boitillant légèrement jusqu’à la salle de bain. Je fermai la porte à clé et me précipitais dans les toilettes pour vomir ce que je n’avais pas mangé. Je n’avais rien avalé depuis ce midi, et je ne recrachais que de la bile. Une odeur de charogne, de pourriture me montait au nez. Il faisait noir, je ne voyais qu’un rai de lumière Pourtant, j’étais persuadé d’avoir allumé la lumière. La lumière virait au rouge sang devant moi. Apeuré, je reculais jusqu’à percuter le mur. Je me roulais en boule et ne bougeais plus. Je me cachai les yeux un instant, et lorsque je les rouvris, la lumière était belle et bien allumée. Ma mémoire revenait. Ce que je venais de vivre était insoutenable, je ne savais pas quand ça avait eu lieu, mais c’était un moment très important de ma vie passée.
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J’avais tout enlevé les couvertures et j’attendais qu’Adonis réponde à mes questions. Je voulais des réponses et je commençais à être de plus en plus impatient. Adonis ne semblait pas être trop coopératif et je ne pensais pas qu’il allait me répondre. Il continuait à pleurer. Je n’en pouvais plus. « Si tu continues à pleure comme un gamin, va-t’en chez toi ! Je ne veux pas faire ma vie avec quelqu’un qui va pleurer à chaque fois qu’il y a une dispute. Scheisse Adonis ! » Pour la première fois de ma vie, je ressentis de l’agressivité. Je me retourna et cogna la table de chevet avec mon poing. La situation m’aggravait et je ne pouvais pas tolérer qu’Adonis pleure sans arrêt. Il fallait qu’il parte. Je me retournai vers Adonis pour lui annoncer qu’il devait partir d’ici pour la soirée, car je n’avais plus envie de le voir, mais quelque chose de bizarre était entrain de se produire.

Adonis finit par me regarder, mais il semblait assez distant. Il avait l’air terrifier par moi. Je me sentais un peu mal. Cela n’avait pas été mon but de lui faire peur. Je me calma un peu, mais Adonis semblait encore terrifié. Comme si j’étais quelqu’un d’autre, comme un tueur. Je n’eus même pas le temps de lui demander s’il allait bien qu’il partit à la course et descendait. Je ne comprenais rien de ce qu’il se passait. Était-il maniaque ? Je le suivis assez rapidement après qu’il se fut levé du lit. Je le vis descendre les marches extrêmement rapides et même je vis son faux-pas ce qui résultat en une foulure de cheville ou un ligament déchirer. Je le voyais boitillé et j’essayai de le rattraper pour l’aider, mais entra dans la salle de bains et ferma à clef. Je l’entendis vomir son âme. Au même moment, je cognai à la porte qu’il m’ouvre et que je puis l’aider. J’étais calme. «Laisse-moi entrer, tu as besoin d’aide, tu es blessé». Tout d’un coup j’entendis un bang intense et plusieurs choses tombés sur le sol. Qu’est ce qui se passait là-dedans ? Je me reculai de la porte et pris mon élan. J’allais défoncer la porte, car je voulais vraiment savoir ce qu’il se passait. Je donnais un énorme coup de pied contre la porte et celle-ci se brisa. Je pus finalement entrer. Adonis était par terre sur le sol et ne bougeait pas. Je courais vers lui et me mis à genoux à côté de lui. «Adonis tu m’entends ? Est-ce que ça va ? Tu m’entends ? » Je lui secouais le bras en même temps. S’il ne me répondait pas d’ici quelques secondes, j’allais appeler l’ambulance.
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Quand avais-je commencé à délirer ? Lorsque Lukas cria une fois de trop sur moi, ôtant les couvertures de sur ma tête ? Sûrement avant… Rien que la chaise qui était tombée m’avait effrayé. On aurait dit un coup de feu. En le regardant, je ne reconnaissais plus Lukas. Il me terrifiait, cet étranger. C’était lui qui avait tiré le coup de feu. Il criait encore, il me chassait, je comprenais à peine le rapport. Pourquoi me dire de m’en aller s’il voulait… me faire du mal. Je fuis de l’autre côté du lit et descendis. Je m’évadais et couru dans les escaliers. Je me tenais à la rambarde, ce qui m’évita de tomber lorsque je loupai la dernière marche de l’escalier. Je me tordis la cheville mais finis mon chemin jusqu’à la salle de bain dans laquelle je m’enfermais. La vision d’horreur continuait. Je vomis dans les toilettes. Une odeur pestilentielle m’avait pris à la gorge. Le peu que je voyais, c’était du sang. Du sang partout ! Je l’entendais parler de l’autre côté, il me demandait d’ouvrir. Non ! Je me reculai jusqu’à me retrouver dos au mur Je me cachai les yeux. Lorsque je les rouvris, la lumière était revenue, et un coup violent porté de l’extérieur fit voler la porte en morceaux. Je me cachai sous le lavabo. Le cauchemar continuait ? Mais ce n’était que Lukas qui entrait dans la pièce. Je m’étais roulé en boule, ne bougeais plus. Je ne voulais pas qu’il me fît du mal. Il courut vers moi et se mit à genoux à côté. Il demanda si je l’entendais, si ça allais. Il me secouait le bras. J’ouvrais péniblement les yeux. Je me sentais affaiblis, j’avais la gorge sèche et un goût acide qui me brûlait la trachée.

-Les… Les souvenirs… Ce sont les souvenirs… Pardon, Lukas… Pardon.

Je voulais qu’il me prît dans ses bras, mais j’avais dépassé les bornes, je le savais. Je ne lui avais rien dit quant à mon amnésie, j’en payais le prix fort. Maintenant, mes souvenirs revenaient… Au bout de 6 ans, j’allais enfin savoir ce qui s’était passé ! Si seulement je pouvais choisir le moment et le souvenir que je voulais sélectionner… Un peu comme un film qu’on déciderait de voir sur la télévision. Je restai étendu sur le sol. Ma cheville me lançait un peu. Je remuai les doigts de pieds pour voir si tout allait bien. Ce n’était que bénin, il n’y avait rien à craindre de ce côté-ci. En revanche, j’allais finir cardiaque si chaque souvenir m’apparaissait dans les moments de stress intense avec une bonne dose d’adrénaline !
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J’avais entendu Adonis vomir et faire tombé quelques objets dans la salle de bain. Cela m’inquiétais, mais ne pouvais pas entrer car Adonis avait fermé la porte à clef. Je n’hésitais pas un instant pour détruire la porte.  Adonis ne semblait pas aller super bien. Il était caché sous le lavabo. J’accourrai immédiatement vers lui. Je lui secouais le bras et demandais s’il m’entendait. Adonis me parlait de ses souvenirs et s’excusa auprès de moi. Cela devait être des souvenirs post-traumatiques. J’avais appris cela dans mon cours de Psychopathologie en première session de médecine. Je lui caressa la tête et courus vers la cuisine et me dépêchai à faire couler un verre d’eau fraîche pour Adonis.

Je revenus et le fis boire un peu d’eau et fouilla dans un tiroir de la salle de bain pour sortir un bandage de soutien. Je le pris et commençai à l’enrouler à l’entour de sa cheville foulé. Elle avait besoin de soutien. « Ça te va comme ça ?» Ensuite, je m’asseyais à côté de lui et couchais sa tête sur mon épaule. Ce n’était bien d’avoir ses souvenirs comme cela et devenir parano et stresser.  Maintenant c’était le temps de parler. Pendant qu’il était entrain de se calmer, je lui caressais la tête et attendais que son rythme cardiaque descende un petit peu. Après quelques minutes de silence complet, je l’abordai sur le sujet de l’amnésie. «Adonis, tu dois maintenant me dire. Explique moi ! Si tu veux que je puisse t’aider tu dois tout me dire et je te dirai aussi tout sur moi. Fais moi confiance mon amour.» Je pris une petite pause. «Aller bois un peu. Est-ce que tu veux je t’apporte à l’hôpital ?» Je voulais être sûre que tout allait bien pour lui. Peut-être avait-il besoin d’être suivit en thérapie. Comme je l’avais appris dans mon cours, il était important qu’il ne cherche pas à éviter de parler de l’événement.  Je commençai par casser la glace et de parler de ma vie un peu banale. «Je commence. Mon père est le PDG de Deutsche Bank, voilà pourquoi la fortune.» Ma vie était complètement nulle et je ne savais pas trop quoi raconter.
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Rassemblant tout mon courage, j’avais… fuis la menace. J’étais allé jusqu’à la salle de bain dans laquelle je m’étais enfermé. Le souvenirs était si tangible, j’avais l’impression d’y être, d’être dans ce placard avec une porte juste assez ouverte pour laisser filtrer un rai de lumière et voir le sang. Je e savais pas à qui il était, mais sa vue me fit me plaquer contre le mur. Je reculai, et fermai les yeux. On défonça la porte, et je fuis sous le lavabo. Ce n’était que Lukas qui entrait. Il me demanda si ça allait, si je l’entendais. Je lui expliquais vaguement, et lui demandais pardon. Il me passa rapidement la main dans les cheveux avant de disparaître dans la cuisine. Il en revint avec un verre d’eau fraîche. Je bus quelques petites gorgées pendant que mon amour fouillait dans les tiroirs, en quête d’un bandage de soutien. Il l’enroula autour de ma cheville et lorsqu’il eut terminé, me demanda si ça allait. Je hochais la tête. Il s’assit à côté de moi et me plaça contre lui. Il se fit rassurant, me caressant la tête. Il y eut un silence, pendant lequel j’entendis que mon cœur ralentissait. Une fois un peu calmé, il me demanda de lui parler, de lui faire confiance, et il ferait de même. Il fit une pause dans son discours, avant de me proposer encore à boire et me demanda si je voulais aller à l’hôpital. J’acceptais la première proposition mais déclinai la seconde. S’il craignait pour ma cheville, je le rassurais :

-Ne t’inquiète pas, ça va. Ma cheville s’en remettra.

Il commença à parler de sa vie, et m’expliqua d’où venait sa fortune. Je le voupais alors.

-Lukas, je ne t’ai rien caché, je ne t’ai pas menti. Tu sais tout ce que je sais. Je t’ai déjà tout raconté sur ma vie. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé avant, je ne reconnaîtrais pas mes parents s’ils passaient dans la rue. Je ne sais pas si j’avais des amis, des frères ou des sœurs. Tout ce que je sais, c’est que je me suis réveillé de deux jours d’inconscience, la tête dans une flaque de sang. J’ai trouvé mon nom dans des dossiers scolaires, des photos qui me montraient le visage de mes parents, mais que j’ai oubliés depuis. Je suis venu à Harvard parce que je l’avais inscrit au plafond de ma chambre, et si je suis là, c’est parce que j’ai trouvé une valise pleine d’argent sous le lit de mes parents. C’est ma seule richesse, et je passe tout l’argent dans mes réinscriptions à Harvard. C’est toute ma vie. Ma vie, c’est toi maintenant.
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Tome III: When I fight with you, I'm really fighting for us. Because if I didn't care, I wouldn't bother at all.

J’avais fais un bandage à mon petit copain pour que sa cheville s’en remettre le plus vite possible. J’étais assez fier de savoir quoi faire en cas d’urgence. Si ma carrière de mannequin n’aurait pas fonctionnée, j’aurais été un bon médecin. Je proposais à mon petit ami de l’apporter à l’hôpital que ce soit pour sa cheville ou sa santé mentale. Adonis ne voulait pas y aller, alors je ne le forcerais pas. La salle d’urgence n’est pas l’endroit le plus populaire au monde.  Je voulais qu’on sache tout un de l’autre. Je commençais tant bien que mal avec ma petite histoire bien ennuyeuse. Je lui mentionnai la carrière de mon père à la Deutsche Bank.

Je fis une petite pause et lui commença son histoire. Ce n’était pas trop une histoire, car il ne se rappelait de rien. Il me dit qu’il ne m’avait pas menti et rien caché, mais j’aurais tout de même aimé savoir qu’il était amnésique. Il avait été inconscient pendant deux jours et s’était réveillé dans une flaque sang. C’était terrible comme histoire. Cela semblait irréel, comme une histoire sortit d’un film. Il ne savait donc rien de lui, rien de son passé. C’était surement insupportable de vivre sans avoir de famille et sans même se rappeler de son adolescence. Il me raconta aussi qu’il était à Harvard seulement, car c’était écrit sur son plafond et qu’il avait trouvé un sac d’argent sur le lit de ses parents. Moi qui croyais qu’Adonis était sur une bourse complète d’étude.

Je l’admirais cette petite créature, elle était super courageuse de venir dans un pays aussi loin juste parce que Harvard était écrit sur son plafond de chambre. Je voulais l’aider, je voulais l’aider à passer à travers ça. Je ferais tout mon possible pour que cela ce passe bien. Maintenant il voulait que je raconte. Ma vie n’était pas excitante du tout. Il était toujours appuyé sur mon épaule et je commençais ma petite histoire pas très extraordinaire. «Ouais mon amour, je vais passé à travers cela avec toi. Jusqu’à ce que tu te rappelles de tout ! Je m’excuse pour tout à l’heure, je me suis emporté. » Je lui donnai un bisou sur le front et commença mon petite histoire. « Bon bah, comme je t’ai dit,  je suis né à Berlin, mais nous sommes vite déménagés à Frankfurt-am-Main, car mon père obtenus une promotion en tant que PDG de la Deutsche Bank.  Ensuite, ma mère est médecin, d’où  le fait que je voulais aussi devenir médecin. J’ai toujours vécu dans le luxe avec mon frère Fabian, plus vieux que moi. Quand j’étais à l’école j’étais doué en Allemand, en foot et natation. Je ne sais pas trop quoi te dire de plus. Tu as des questions ?»
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La colère s’en était allée. La peur aussi. Ne restait qu’une sourde appréhension chez moi, l’envie que rien de semblable ne se reproduise. Mon amour m’avait redressé et calé contre lui. Il m’avait donné un verre d’eau et m’apaisait en me caressant la tête. Lukas voulait qu’on en sache plus l’un sur l’autre, et il commença par me parler de son père. Je le coupai pour lui expliquer que ma vie ne débutait que cinq ans auparavant dans ma tête. Je lui ai expliqué comment tout avait commencé. Je ne savais même pas qui j’étais. C’était horripilant au début, mais au bout de six ans sans savoir, on finit par s’habituer à l’oubli, elle devient alors une vieille compagne de tous les jours. Je m’étais habituée à sa présence et à ce vide qui me gênait beaucoup au début. On ne pouvait pas dire qu’en cinq ans, j’avais eu beaucoup de souvenirs agréables, en réalité, je bossais tout le temps. Lukas était mon tout premier, et je souhaitais qu’il le restât longtemps. Mais depuis la fête de la musique, quelques bribes de mon passé avaient ressurgirent, et notamment comme à l’instant, même si je n’avais pas compris ce qu’il venait de se passer.

Maintenant, c’était à son tour de raconter. Je lui laissai la parole. Il commença par me rassurer et s’excuser. Excuses acceptées, je n’étais plus moi-même à ce moment-là, j’aurais dû réagir différemment. Il m’accorda un baiser sur le front puis entama son histoire. Sa vie avait débutée à Berlin, mais il avait vite déménagé. Il avait eu une petite vie tranquille et bien rangée entre un père PDG de la Deutsche Bank en Allemagne, une mère médecin et un frère aîné. Il avait préféré suivre le chemin de sa mère et commença des études de médecin. Il avait toujours vécu dans le luxe. Il me demanda si j’avais des questions. Je fis mine d’y réfléchir.

-J’en ai deux à vrai dire. Premièrement, est-ce que tu m’emmèneras nager un de ces quatre ? Ca me vide la tête et me fait du bien. Je vais peut-être intégrer l’équipe de natation d’Harvard. Je nage très vite, je suis à une poignée de secondes des records mondiaux dans certaines catégories, mais quand je me retrouve en compétition, je manque me noyer à chaque fois, et je déçois toujours mon équipe… Deuxièmement…

Je me retournai face à mon adorable brun. Je posai les mains sur son visage et caressai ses joues du pouce. Je le regardai dans les yeux avant de tourner légèrement la tête pour déposer un baiser très léger sur ses lèvres.

-Me promets-tu de ne jamais m’abandonner ?

Je le pris dans mes bras et l’enlaçai amoureusement. Je déposai quelques baisers dans son cou. Moi, je l’aimais.
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