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Zalïa & Nikolaï ♡ C'est impossible, tu n'es qu'un mirage.

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Zalïa & Nikolaï

La musique à fond, des dizaines et des dizaines de jeunes alcoolisés, non les soirées ne me manquaient clairement pas. Cependant ce soir je me suis décidé à sortir de chez moi pour me changer les idées, Kit n'était pas là et Sharon passait la soirée chez ses parents, autant dire que je m'ennuyais à mourir. La meilleure option était de sortir mais je me sentais seul, quand Sharon et Kit ne sont pas là, je n'ai plus le goût à l'amusement, plus depuis de Zalïa n'est plus de ce monde. Même si aujourd'hui je suis en couple avec Sharon depuis plus d'un mois, elle me manque toujours autant et pas un jour ne se passe sans que je ne pense à elle. À tel point que ce soir, assis sur ma chaise mon esprit s'est amusé à me jouer un sacré tour. Au loin j'ai cru la voir, elle, Zalïa, au milieu d'un petit groupe de personnes en train de m'observer. Sur le coup je n'ai su comment réagir, je suis resté stoïque avant de me lever, totalement perdu. Je bousculais les jeunes sur la piste de danse pour traverser cette fichue pièce totalement paniqué, une fois arrivée elle n'était pas là. Comment pouvait-elle être ici, elle est morte depuis plus d'un an. Je ne saurais dire pourquoi j'ai foncé pour tenter de la rejoindre sachant pertinemment que c'était simplement un tour de mon esprit qui s'amusait à me torturer, probablement pour me punir d'être tombé amoureux de Sharon. Sans plus attendre je fis marche arrière, à quoi bon rester dans cette soirée si c'est pour sans cesse apercevoir mon ex tel un mirage ? Ça me fait mal plus qu'autre chose, j'ai besoin de prendre l'air. Venir à cette soirée était clairement une mauvaise idée, autant rentrer chez moi. Sauf qu'une fois à l'extérieur je me sentais mal, ce manque en moi a refait surface d'un seul coup, ce manque c'est elle. Un manque que je n'arriverais jamais à oublier, un manque qui m'achève chaque jour. Je partais doucement m'asseoir sur le trottoir, sentant le vent frais sur mon visage, j'entendais légèrement la musique venant de la soirée derrière moi et rien d'autre. Je fermais les yeux pour profiter du moment et de la douce brise de la nuit, tentant de reprendre mes esprits et défaire ces images de Zalïa qui me hantent depuis quelques longues minutes à présent.
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C'est impossible, tu n'es qu'un mirage. ಇ
J'étais en Amérique. A Cambridge précisément. Comme cette ville m'avait manquée. Ses bâtiments à l'architecture du XIXe,  ses étendues de jardins, l'atmosphère reposante, les gens qui passaient et même un peu le froid, alors qu'en tant normal je détestais ça. Tout ce décor qui demeurait diamétralement opposé à celui de Tanzanie, me rendait nostalgique. Et pourtant j'étais revenue il y a de ça à peine un mois. Un mois sans voir personne d'autre. Un mois à finaliser mon arrivée pour trouver un endroit où dormir et manger par mes propres moyens, un boulot et tous ces trucs qu'auparavant je n'avais pas à m'en préoccuper. Certes, j'avais déjà été seule ici, mais je loin mes parents gardait toujours un contrôle sur ma vie. Désormais, je me rendais compte de ce que c'était de vivre par soit même. Je baignais dans une liberté totale, mais démunie une nouvelle fois de repère.

Mais j'étais là pour lui, Nikolaï et je ne regrettais absolument pas. II avait été ma force, mon énergie afin de remonter la pente que la vie m'avait infligée, alors il était hors de question qu'il soit entre les griffes de Sharon. Comment avait-elle pu ? Comme avait-il pu?Je ne savais plus réellement comment me sentir, j'étais tiraillée par toutes sortes d’émotions. Cependant, ce que je savais clairement, c'était de le revoir, de tout lui expliquer et de reprendre là où on s'était arrêté. Il y avait cette fête, où il s'était rendu -en espérant sans Sharon-. C'était le bon moment pour aller à sa rencontre. Je n'en pouvais plus d'attendre et d'élaborer un millier de plans pour nos retrouvailles. C'était insoutenable, il ne me sortait plus de la tête, lui avec elle. Un vrai calvaire qui me tourmentait sans cesse. Je devais le voir, même de loin. Juste pour m'enlever un poids au cœur. Juste lui annoncer que j'étais bel et bien en vie et qu'il n'avait plus à se pourrir l'existence par ma faute. Tout cela semblait si facile, mais lorsque je l'aperçus, tout mon courage se dissipa.

Je fuis. Pou la première fois de ma vie, je fuyais quelque chose. Et il fallut que ce soit à ce moment-là. Quelle idiote. La peur et l'adrénaline me prenaient aux tripes, tandis que les questions fusaient dans mon esprit. Et s'il ne voulait plus de moi ? Et si ça ne marchait plus ? Et... ? C'était insensé, je devais juste aller lui parler, point barre. Pas commencer à faire la fillette apeurée. Aller. Je pris mon courage à deux mains puis tourna les talons à sa recherche. Je le vis un peu plus loin, assis sur le trottoir, seul. Cette image me déchirait le cœur, mais c'était ma chance. Mon pouls galopait dans ma gorge, ma poitrine me serrait, mes jambes tremblaient, mais j'étais déterminée à revoir l'homme que j'aimais à en mourir. Une année. Une année de trop que je devais absolument rattraper. Et je m'apprêtais à réduire cette histoire dans quelques secondes. Doucement, je me mis derrière lui. Il avait apparemment les yeux fermés et semblait reposé, mais pour combien de temps ? J'avais l'impression d'attendre une éternité, ne voulant pas précipiter mon arrivée. « Niko ? » Je souris timidement, restant droite comme un piquet là où j'étais. « Salut. »



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J'étais tellement certain de l'avoir aperçu, tellement sûr qu'il s'agissait de Zalïa, mon premier vrai amour, celle que j'aime toujours malgré les deux mondes qui nous séparent. Elle m'a rendu tellement meilleur, avant de la rencontrer je n'étais qu'un petit con, qu'un délinquant qui passait sa vie à fumer, boire et faire la fête. Elle m'a apaisé, elle a fait ressortir le vrai Niko qui dormait en moi. Mais du jour au lendemain elle a disparu et ce manque n'a jamais pu être remplacé. Elle est irremplaçable et même si j'aime Sharon, c'est différent. Elles me rendaient heureux différemment à leur façon. Mais qu'importe, jamais Zalïa ne reviendra, elle est morte par ma faute. C'est à cause de moi si ce jour-là elle était dans cette salle de cours, si je pouvais remonter le temps, je prendrais volontiers sa place. Ça m'a fait tellement mal de voir ce mirage, toutes les images que j'ai d'elle sont remontés d'un seul coup et celles qui priment sont celles d'elle morte sur ce foutu brancard, l'une des seules fois dans ma triste vie où j'ai fondu en larmes. Suite à ça j'avais l'impression d'étouffer à cette soirée, sans plus attendre je me suis dirigé à l'extérieur, seul, tranquille avec moi-même. L'air frais me faisait le plus grand bien, jusqu'à ce que j'entende cette voix derrière moi, ce doux timbre de voix que je pourrais reconnaître entre mille, cette voix que je n'ai plus entendu depuis plus d'un an. Non, c'est impossible. Je me passais les mains sur le visage comme pour tenter de reprendre mes esprits, mais non, elle était bien là. Je me levais doucement, me retournant avec hésitation pour tomber nez à nez avec la plus belle de métisse. Mais sur le coup j'étais totalement choqué et ça se voyait sur mon visage totalement sous le choc. Je reculais petit à petit et la seule phrase qui sortie de ma bouche fut ces deux tristes mots .. Oh putain .. Je trébuchais littéralement par terre, tombant sur les fesses. Par réflexe je continuais de reculer jusqu'à ce que mon dos heurte une voiture garée sur le trottoir. Comment est-ce que cela peut-être réel ? Mes yeux s'écarquillaient, je sentais mon cœur battre tellement vite, c'est totalement sur-réaliste. Non c'est pas possible, tu peux pas être là .. T'es morte, je t'ai vu sur ce putain de brancard !! Disais-je partagé entre plusieurs émotions, sentiments, la peur, le désarroi, l'incompréhension. Sauf qu'elle était bien là, bien réelle.
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C'est impossible, tu n'es qu'un mirage ಇ


Enfin, je le voyais en vrai. Non dans mes souvenirs ou sur des photos, mais devant moi, en chair et en os. L'émotion m'envahissait de toute part, mais de toutes mes forces je fis en sorte de ne pas me laisser submerger. C'était bien plus dur que je ne l'avais pensé. Surtout venant de sa part. Je savais qu'il allait être sous le choc, après tout quand on croit fermement qu'une personne est morte, on aurait du mal à penser qu'elle revienne d’entre les morts. Mais il était bien plus que choqué et le pire c'est que j'étais impuissante devant sa réaction, je ne voulais ni l'effrayer ou pire, ni le faire fuir. Je ne voulais pas le laisser glisser entre mes doigts, pas après être si près du but. Alors qu'il s'était retrouvé au sol, réfugié près d'une voiture, je restais figée telle une statue de marbre dans ma position. Mes membres étaient paralysés par la scène que j'avais en face de moi. J'étais clairement brisée, mais je me répétais sans fin de tenir le coup, ne pas craquer pour lui, pour moi.


Et puis lorsque Niko me rappela que normalement je n'étais pas censée être là, ce fut la goutte de trop. Je devais faire quelque chose pour montrer que je n'étais pas une illusion ou un fantôme, mais bien Zalïa Destiny Maryuo en personne. Dès le départ j'aurais tant aimé le prendre dans mes bras et le consoler. Dire que tout ce qui s'était passé l'an dernier n'était qu'un cauchemar. Que l'on s'était enfin réveillé et que rien n'était arrivé. J'aurais aimé, mais cela aurait été une nouvelle fois fuir la réalité. Et la réalité, il fallait désormais l'affronter. Je pris enfin l'initiative d'avancer vers lui, malgré la peur et l'angoisse qui me torturait. Avec hésitation et prudence je me rapprochai, comme rassurer un animal apeuré. Alors que je n'étais plus très loin de lui, a à peine un mètre, je descendis à sa hauteur afin de le regarder dans les yeux. Planté mon regard dans le sien ne fut pas une mince affaire, mais je devais lui faire comprendre que ce n'était pas un rêve. 


« Si c'est moi, c'est possible. » Un air tendre se voilà sur mon visage puis réticente, je pris sa main dans la mienne et la déposa sur ma joue. Être loin de lui avait été si pesant, que rien que le fait de le toucher me rendait heureuse. Sa peau était froide à cause du vent, mais à son contact mon cœur battit sans relâche. S'il savait comme il m'avait manqué. Mes yeux se fermèrent quelques secondes, appréciant le doux touché de sa main sur mon visage, alors que je sentis quelques larmes déborder contre mon gré. « Je suis bien réelle Niko, je ne suis pas morte. » 



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Une fois au sol, dos contre cette voiture, Zalïa s'approcha de plus en plus de moi, à chaque pas vers ma personne, mon cœur s'accélérait. Elle vint ensuite s’accroupir face à moi pour attraper ma main, à cet instant je me suis mordu les lèvres pour ne pas pleurer, car c'est ce que j'avais envie de faire sur le moment, sauf que je me retenais, le choc m'empêchait de fondre en larmes. Elle colla délicatement ma main sur sa joue et tant de souvenirs me revenaient en tête, les moments merveilleux que j'ai pu passer avec cette femme alors qu'elle m'expliqua que tout cela était bien réel, qu'elle n'est pas morte. Telle une feuille au vent, je tremblais en sentant sa joue tellement douce sur la paume de ma main. J'étais comme tétanisé, toujours pris entre la peur, la joie de la revoir, mais aussi la colère, ne comprenant pas comment tout cela pouvait être réel. Pourquoi refaire surface après tant de temps si elle n'est pas morte ? C'était le flou absolument dans ma tête, tant de questions, tant d'envies à la fois .. Et ses larmes qui coulaient le long de sa joue, ça me brisait le cœur malgré mon état actuel. Je n'ai jamais aimé la voir pleurer et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer, mais j'étais trop faible pour réagir, mes doigts frôlaient simplement sa joue pour une légère caresse, comprenant une bonne fois pour toutes que tout cela est bien réelle. Mon cœur battait tellement fort que je pourrais faire une crise cardiaque d'un moment à l'autre, finalement après quelques secondes de silence sans pouvoir ajouter quoi que ce soit, quelques mots sont sortis de ma bouche, mon regard toujours obnubilé par sa présence surréaliste. Et comment c'est possible ? Je comprends plus rien, si tu n'es pas morte, où est-ce que tu étais pendant plus d'un an ? Disais-je totalement désemparais, presque dans un murmure tellement j'avais du mal à parler, tellement une multitude d'émotions s'emparaient de moi à cet instant. Je la regardais, elle était réellement devant moi après toutes ces années, comme si tous ces mois loin d'elle n'étaient qu'un cauchemar, or c'était bien vrai. Je lâchais sa joue pour me relever avec difficulté. J'ai besoin d'un verre. Oh que oui, un verre, après presque un an sans un verre d'alcool dans le sang, là j'en avais besoin plus que jamais. Je m'avançais rapidement en respirant très fortement encore sous le choc vers l'entrée du lieu où se déroulait la soirée, j'ai besoin de me remettre les idées en places et la voir face à moi, l'entendre, c'était bien trop dur.
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« C'est une longue histoire. » Oh que oui. C'était une très longue histoire qui méritait d'être racontée en détail. J'avais tellement de choses à dire, de ce que j'avais vécu ou bien ressentis. Mais les mots ne sortaient pas comme je l'espérais. Ma gorge semblait bloquée et j'avais l'impression de ne plus être capable d'aligner deux mots sans être incohérente. Pourtant, les scènes tournaient en boucle dans ma tête tel un film usé. Et puis, Nikolaï paraissait si perturbé, lui infliger une autre couche pourrait l'achever. Je me sentais si coupable de lui provoquer ce mal. Désormais qu'il savait que j'étais en vie durant tout ce temps, il allait s'imaginer les pires scénarios. J'étais prête à comprendre chacune de ses réactions, en tout cas depuis le temps, je l'espérais. Il était toute façon hors de question, de faire machine arrière.


Lorsqu'il rompit le contact avec sa main pour se relever et dire avoir besoin d'un verre, je me suis sentie défaillir. « Tu t'es remis à boire ? » La question avait jailli sans prévenir, alors je me mordis la langue pour me punir. Mais avait-il replongé ? A cause de moi ? Le sentiment de culpabilité m'oppressait chaque minute et je restai immobile quelques instants, tandis que Nikolaï partait en direction de la fête. Peu importe où il irait je le suivrais, à moins qu'il exige le contraire. Il était mon unique objectif de mon retour, mais cette fois-ci, je sentais la situation s'échapper encore une fois. Pourquoi il s'en allait ? Il ne voulait pas entendre la suite ? Il ne voulait pas savoir pourquoi ? Il voulait définitivement tirer un trait sur cette histoire ? Le problème, c'est que moi, j'étais prête à tout entendre, oui, mais pas à ce qu'il m'annonce ne plus vouloir me voir. Je n'étais pas assez forte pour faire une croix sur lui. Alors, calmement, j'emboîtais le pas, définitivement muette et inquiète. Même si ma franchise n'était pas d'accord pour garder pour le moment, toutes ses questions aux bouts des lèvres.

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C'est une longue histoire ? Et donc je ne mérite pas d'explication ? Car vraisemblablement elle ne semblait pas vouloir m'en donner. Mon état s'empirait au fil des minutes et l'envie soudaine d'oublier, d'entrer dans ce foutu bar et détruire cette année sans une goutte d'alcool était plus fort que moi. Sauf que sa question à ce sujet me fit exploser. Comment osait-elle me demander ça alors qu'elle a disparu sans dire un mot ? Me laissant croire qu'elle n'était plus en vie ? À peine dans le bar je me tournais vers elle, elle me bouscula par la même occasion et manqua de tomber suite au choc, mais je l'ai rattrapé à temps, attrapant sa taille fermement pour éviter qu'elle ne tombe et l'attirer contre moi, nos lèvres étaient à seulement quelques millimètres l'une de l'autre. Mais rapidement je l'ai lâché au risque de faire quelque chose que je pourrais regretter, que Sharon ne me pardonnera jamais. Tu le saurais si tu n'avais pas disparue durant tout ce temps. Disais-je en me retrouvant face à elle, mes yeux devenaient de plus en plus rouges et les larmes coulaient malgré moi le long de mes joues. Après ta pseudo mort je me suis mis à boire, à me défoncer tous les jours parce que je me sentais coupable de ta mort, parce que tu me manquais. Mais je me suis repris en main, j'ai fait une cure et depuis je touche à plus rien, mais j'ai perdu la joie de vivre à cause de toi .. Parce que je te pensais morte à cause de moi et pas un jour ne se passe sans que je pense à toi .. Et te voilà de retour comme si de rien n'était .. J'étais perdu sans toi bordel !! Criais-je énervé et surtout au bord des larmes. Je me tournais sur moi-même, je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça, je me sentais faible mais toujours aussi paumé. Ma voix tremblée, j'avais la sensation que mes jambes lâcheraient d'un instant à l'autre, finalement quelques mots sortis de ma bouche. T'étais où ? Demandais-je en restant dos-à-elle.
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Mon coeur s'arrêta clairement de battre et ma respiration se coupa lorsqu'il me tint à la taille pour m'empêcher de tomber. Ces minutes à quelques millimètres de lui auraient pu durer une éternité si c'était selon mon envie, mais apparemment pas ce n'était pas celle de Nikolaï. Alors, il me rejeta. Evidemment, il ne fallait pas faire de mal à Sharon. C'était injuste de lui en vouloir. D'avoir ce sentiment d'amertume envers lui, car il avait tenté de refaire sa vie en jetant son dévolu sur une autre fille. Mais pas n'importe quelle fille aussi. Ma pire ennemie. Mais je ne voulais pas penser à elle, ou bien ce qu'ils avaient bien pu faire ensemble. Pas tout de suite. Puis chacun de ses mots devinrent des coups de poignard. Ma question idiote retomba sur moi, la prochaine fois j'apprendrais à tourner ma langue sept fois avant de parler. Il était en colère et je comprenais pourquoi il agissait ainsi, m'accuser était même légitime. Alors je restais dans un silence religieux, à l'écouter se défouler sur moi, la boule au ventre.


Tout ce qu'il lui était arrivé, j'en avais bien conscience puisque Kit m'en avait parlé. Mais lorsque ça sortait de sa bouche, chaque syllabe me fendait le coeur. S'il savait comment j'étais perdue sans lui, moi aussi. Mais aveuglé par la haine, il n'en semblait pas conscient. Puisque je n'ai jamais voulu cette situation. Je n'ai jamais souhaité être morte aux yeux de tout le monde. Et encore moins, passer une année entière à être dans le coma ou à essayer de remarcher. J'avais l'impression d'être un monstre sans sentiments, surtout lorsqu'il se retourna pour ne plus me faire face. Je savais qu'il était mal en point, mais moi aussi je ressentais des émotions. Et là tout de suite je commençais à sentir qu'un rien pouvait m'emporter. Il n'avait pas le droit de me faire passer pour quelqu'un qui en avait rien à faire de ce qui aurait pu lui arriver à cause de ma "pseudo mort". Justement, j'ai pensé constamment à lui durant tout ce temps. Alors, il ne pouvait pas insinuer ça. 
Je devais maîtriser mes émotions. Sans me laisser atteindre par le chagrin ou encore moins la colère. Il exigeait savoir où j'étais ? Et bien j'allais tout lui raconter de A à Z, même si ça faisait mal de ressasser le passé. Ma voix semblait chevroter au début, mais je parvins au final à la stabiliser à certains moments. « Ce jour-là, j'étais réellement entre la vie et la mort, Nikolaï. » La bombe, le bâtiment où j'étais complètement détruit, les cris, la fumée, le sang. Tout me revint en tête sans que je puisse le contrôler. D'habitude, j'essayais d'éviter d'y penser en faisant autre chose. Souvent cela atténuait la douleur que ces images me causaient à la tête ou à mon corps en entier. Mais puisqu'il était l'heure des explications, ce que je voulais aussi, car j'étais là pour ça, je pris le temps de prononcer chacun de mes mots. D'une voix posée, mais assez distante inconsciemment, je continuai mon récit.
« On m'a hospitalisé en Tanzanie, car mes parents l'exigeaient. Au début on me gardait dans un coma artificiel puisque que je devais subir de lourdes opérations et qu'on espérait que les douleurs causées par mes différents traumatismes physiques, s'atténuent. Sauf que... » Mon regard vide fixait son dos avec l'espoir minime qu'il se retourne un jour. Mes yeux rouges me brûlaient, mais j'essuyais d'un revers de main les larmes qui menaçaient encore une fois de couler. Mais en même tant, tout déballer faisait un bien fou. Moi qui avais conservé tout ça depuis mon arrivée. « Qu'on ne parvint pas à me réveiller du coma artificiel. Au départ, ça paraissait normal. Certains patients peuvent mettre un ou deux jours à se réveiller. Mais mon cas devint plus inquiétant lorsque les semaines défilèrent sans que je n'ouvre les yeux. J'étais constamment branchée à des machines pour maintenir un état stable. Comme ça, je pouvais respirer et avoir un apport nutritionnel sans problème. Mais c'était comme si je dormais et que je n'allais sans doute jamais me réveiller. Finalement, au bout de deux mois, alors que mon état commençait à se dégrader malgré les soins qu'on me donnait, mon père commença à croire qu'il était mieux de peut-être me débrancher. Il pensait que si mon corps revenait indépendant, il se réveillerait. Au risque de me voir mourir. » Je fis une pause, me sentant de plus en plus dénuée d'énergie. Un léger soupir jaillit de mes lèvres en attendant une quelconque réaction de la part de Nikolaï, mais je n'espèrait quasiment plus rien, vu comme je l'avais blessé.


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Son retour chamboule tellement de choses, même si je n'ai jamais réussi à l'oublier, même si elle porte encore et à jamais porté une place importante dans mon cœur, depuis que Sharon était avec moi, la peine et le vide qu'elle m'avait laissé en mourant s'apaisait petit à petit. Cependant son retour change absolument tout. Comment va t-elle réagir en apprenant qu'aujourd'hui je suis en couple et amoureux de sa pire ennemie ? Et comment Sharon va réagir en apprenant que la première femme que j'ai aimé comme un fou et que j'aime toujours autant est revenue d'entre les morts ? C'est tellement compliqué et j'ai le mauvais pressentiment que malgré son retour, je vais finir par en perdre une et même si à l'heure actuelle la colère prônait sur tout le reste, je n'avais pas envie de perdre une seconde fois Zalïa. Je restais donc dos à elle, dans l'incapacité de réagir autrement. Mais sa voix m'apaisait à petit feu et ses explications me brisaient le cœur. Elle avait souffert j'en étais conscient et je me sentais encore plus coupable de son état après l'attentat à la bombe. C'est de ma faute .. Murmurais-je en fixant le sol avant de me tourner de nouveau vers elle. Voir son visage, sentir sa présence devant moi me faisait toujours aussi étrange. J'ai cette sensation de rêver, comme si rien n'était réel, mais tout l'était et c'est ça qui compliquait les choses. Comment réagir dans cette situation ? J'étais en colère qu'elle m'ait visiblement caché sa survie durant tout ce temps, ému de revoir la femme .. Que dis-je l'une des deux femmes que j'aime à présent de nouveau près de moi, mais j'étais aussi en colère contre moi-même. Je suis le coupable de toute cette histoire, si je ne lui avais pas demandé de venir dans la salle de cours dans laquelle nous nous sommes rencontré pour lui demander de m'épouser, elle n'aurait jamais vécu ça. Je restais devant elle, sans bouger, mes yeux me brûlaient tellement je me battais contre moi-même pour ne pas succomber aux larmes. J'aurais jamais dû te demander de venir ce jour-là, de nous deux c'est moi qui aurais dû subir ça, pas toi. Pas un jour ne se passe sans que je me sens coupable et aujourd'hui encore plus que jamais. Je suis tellement désolé. Ma voix était si faible, je ne me suis jamais senti comme cela, si ce n'est le jour de sa mort. À cet instant j'aurais tellement aimé la prendre dans mes bras, l'embrasser comme jamais car soyons honnêtes, je suis toujours amoureux d'elle malgré les deux mondes qui nous séparaient, mais j'aimais tout autant Sharon à présent et je ne suis pas ce genre de mec qui trompe sa copine, je me contentais simplement de déposer de nouveau le bout de mes doigts sur sa joue pour essuyer ses larmes, car je ne pouvais faire plus. Sauf qu'un tas de questions résonnaient encore dans ma tête, comment a t-elle survécu, pourquoi ses parents ne m'ont pas prévenu de son coma, pourquoi n'est t-elle pas revenue avant, c'était le vrai chantier dans ma tête. Et la suite ? Pourquoi est-ce qu'on ne m'a pas tenu au courant ? Quand tu t'es réveillé t'aurais dû m'appeler .. Disais-je toujours aussi mal, toujours aussi perdu entre la joie, le choc et la colère.
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C'est impossible, tu n'es qu'un mirage ಇ>Dans toute cette histoire, s'il y avait bien quelque chose dont j'étais sûr, c'est que ce n'était pas de sa faute. Certes, il m'avait donné rendez-vous ce jour-là, d'ailleurs je ne savais toujours pas pourquoi, mais il n'était pas responsable de ce qui m'était arrivé. D'après ce que je savais, il était loin d'être l'un des terroristes ayant provoqué cet attentat. Il n'était pas celui qui avait fait explosé Harvard. Et il était encore moins, celui qui m'avait envoyé à l'hôpital. Donc non, Nikolaï n'avait rien à se reprocher. J'étais placée au mauvais endroit, au mauvais moment. Personne n'aurait pu prédire cet évènement ou alors être capable d'empêcher cette descente aux enfers. « Qu'est-ce que tu dis ? Ce n'est pas du tout ta faute. » Une note d'espoir me réanima le morale, lorsqu'il se retourna en face.

Mais, ce qu'il disait commençait à me choquer. Il n'avait pas à insinuer qu'il aurait préféré prendre ma place. Frôler la mort ce n'était pas une chose qu'on désirait en tant normal. Il était au moins conscient des idioties qu'il racontait ? Mes sourcils se froncèrent légèrement à cause du chagrin et de la révolte que me provoquaient ses paroles. « Ne dis pas n'importe quoi Nikolaï. Tu n'as pas à t'excuser, à te blâmer et surtout pas, non surtout pas dire que tu aurais dû subir ça à ma place. T'as pas le droit de te souhaiter du mal, t'as pas le droit de me faire imaginer ça. » Ma voix qui au départ se voulait ferme perdit de l'ampleur en devenant de plus en plus faible et douce, étranglée par l'angoisse. La peur de l'imaginer mort était pire que tout. Non, à ce compte-là, je préférais une nouvelle fois replonger dans le coma que de le voir y laisser la vie.

Il tenta un geste d'affection, mais qui restait assez distant au final. Puisque Sharon lui restait éperdument en tête. Ma haine envers cette fille et au fait qu'ils étaient ensemble me poussa à rejeter délicatement sa main de mon visage. Même si, rien que le contact du bout de ses doigts, me faisait frémir de bonheur et que le repousser m'arrachait le cœur. J'essuyais alors, de moi-même mes yeux inondés et lui adressa un micro sourire sans raison. Peut-être pour montrer que je n'étais pas si fragile que ça. Puis, je répondis sans attendre à ses questions, toujours calmement avec les images qui se succédaient sans cesse dans mon esprit. « Ensuite, je me suis réveillée avant qu'on ne puisse tenter quoi que ce soit. Sans qu'on s'y attendre et sans aucune explication. D'après ce que disaient les médecins, c'était comme un miracle que je reprenne conscience à ce moment-là. Puis suivit des mois de rééducation, pour réapprendre à marcher seule ainsi que correctement ou alors pouvoir rester debout plus d'une heure. »


Je fis une nouvelle pause, puis détournais le regard fixant mon attention sur le plancher du sol. Mon angoisse montante sans que je ne sache pourquoi, se traduisait par mon geste répétitif de vouloir remettre sans cesse une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Mauvaise habitude que je n'avais toujours pas perdue. Chasser le naturel, il revient toujours au galop, comme on dit. Je me sentais de plus en plus coupable vis-à-vis de lui et obtenir son pardon allait quasiment se résoudre au miracle. « Au début, je n'étais pas autorisée à avoir de contact extérieur, encore moins avec l'Amérique. Mes parents ne savaient pas nous deux, non pas que j'assumais pas notre couple, mais il y avait toutes ces histoires de royauté et de succession que pour eux, il était inconcevable que je puisse sortir avec quelqu'un sans leur accord. Mais au final, je finis par leur avouer, ce qui appuya davantage leur refus à propos de mon retour à Cambridge. Pour ma sécurité et puis d'après eux, "l'héritière" devait se tenir à "de bons partis". Ils avaient un raisonnement de la vieille école qui pour moi n'était plus approprié et il était inimaginable que je ne puisse plus te revoir.»

Mon regard empli de culpabilité se porta sur l'une des fenêtres du bar, de peur d'affronter celui de Niko. Il allait me détester après ça, mais autant lui dire la stricte vérité, vu qu'il la voulait. « Tout le monde me croyait morte, tu me croyais morte. Je pensais que te dire que j'étais au final vivante, te ferais bien plus de mal, car il était impossible que je retourne à Harvard. Tu aurais espéré pour rien, tu m'aurais attendu en vain et la distance nous aurait surement bien trop déchiré l'un de l'autre. Alors, disparaître de ta vie était même plus préférable. J'étais désemparée et te souhaitais un meilleur avenir pour toi... Je suis désolée Niko, vraiment. Je ne pensais pas que ça allait autant t'atteindre. Je ... Je suis si désolée et je me sens tellement coupable. » Je finis mon long monologue d'une traite, comme si l'air manquait que je devais tout déballer au plus vite. Le cœur lourd, la gorge serrée, j'attendis dans un silence pensant ce qui m'attendait. Et voilà que les larmes menaçaient une nouvelle fois de couler.


© toxic heart.
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