Am I Really Shaking ? <> Maëlys & Drew

Grâce à Maëlys, le jeune homme venait de retrouver partiellement ses moyens même s’il savait qu’il n’était pas encore à l’abri d’une nouvelle crise. Il avait déjà une série de plusieurs crises d’angoisse en moins de deux heures et croyez-moi, il ne souhaitait nullement revivre cela ! C’était juste horrible quoi ! Qu’importe lorsqu’elle lui avait demandé s’il allait mieux, il avait répondu qu’il ne savait pas mais qu’il croyait que la crise était passée. Elle sourit à sa réponse avant de demander s’il voulait marcher un peu ou qu’elle aille chercher deux sandwichs. « Marchons ensemble pour acheter les fameux sandwichs » parvint-il à dire sans tremblements.

Lorsqu’elle avait dit qu’elle allait prendre des sandwichs tout en lui demandant s’il voulait marcher un peu, le jeune homme avait répondu qu’il préférait qu’ils marchent ensemble jusqu’au stand de nourriture. Il s’était levé juste après elle tout en sentant que c’était difficile mais il tenait bon tout de même. Ensemble ils se mirent en direction du stand et c’était alors qu’ils se trouvaient à quelques mètres du stand de bouffe, elle lui demanda ce qui avait déclenché cette crise. « Un trop plein d’émotions… Et il se passe tellement de choses dans ma vie en ce moment… » répondit Drew en baissant le regard d’un air légèrement abattu avant de reporter son attention sur son amie. Elle commandait désormais un panini jambon fromage. « Pour moi, ça sera un sandwich jambon complet sans trop de mayonnaise s’il vous plait… »

« Oui je t’en parlerai quand on sera assis… C’est une très longue histoire » répondit-il simplement lorsque son amie lui avait dit de lui en parler, en fronçant légèrement les sourcils. Puis ils avaient commandé leurs nourritures et lorsqu’il eut commandé son sandwich sans trop de mayonnaise, elle s’était mise à le taquiner en disant qu’il surveillait sa ligne. Drew sourit légèrement avant de répondre d’une voix plus détendue maintenant : « C’est l’été ma belle… Mais en fait je ne raffole pas de mayonnaise donc quand j’ai les moyens de ne pas en mettre j’en mets pas ». Leurs commandes étaient prêtes désormais et avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, il tendit un billet de vingt dollars avant de prendre les sachets contenant leurs sandiwchs. « On retourne à notre banc ? »

Spoiler:

Lorsqu’elle parla de le rembourser vu qu’il venait de payer les sandwiches, Drew secoua la tête en signe de refus tout en disant : « Non pas la peine, Maë. Ça me fait plaisir » puis par la suite, il avait rajouté le fait qu’il n’aimait pas la mayonnaise et que dès qu’il le pouvait, il évitait d’en mettre dans ses plats donc en l’occurrence dans son sandwich. Elle haussait les épaules en mode je ne me moque pas de toi, ce qui eut le don de le faire sourire. Elle lui avait vraiment manqué sa Maëlys ! Il aimerait tant revenir à leur enfance insouciante ! Elle lui disait qu’elle mangeait comme un mec mais qu’elle se dépensait beaucoup. « Ne t’inquiète pas, tu es parfaite comme tu es » dit-il sincèrement tout en l’appréciant du regard avant de lui proposer de se rendre à leur banc de tout à l’heure. D’un simple geste de la tête, elle lui confirma son accord et quelques minutes après, ils étaient de nouveau assis mangeant tranquillement leur sandwich respectif. [color=crimson]« Je suis tout à toi maintenant, prêt à répondre à tes questions ».

Drew n’aimait pas quand ses amis lui proposaient de le rembourser alors que cela lui faisait plaisir de leur payer quelque chose. Il avait des moyens colossaux et s’il ne faisait pas ce genre de petits gestes, son argent ne servirait à rien en fin de compte et ce même s’il donnait à des associations caritatives. Qu’importe, par la suite ils avaient légèrement débattus sur une question de diététique avant de retourner sur leur banc où ils se mirent à manger tranquillement avant que Drew ne se retourne vers son amie et lui dire qu’il était prêt à répondre à toutes ses questions maintenant. La jeune femme lui répondit simplement qu’elle avait tout son temps et elle lui demandait de lui dire ce qu’il lui arrivait. Le Comte de Bredfordshire inspira profondément avant de prendre la parole d’une voix posée : « Tout d’abord, je ne sais pas si tu es au courant mais ma situation familiale est totalement dégradée. J’ai appris quelques jours avant le bal de fin d’année que j’avais une sœur jumelle qui se trouve ici à Harvard. D’ailleurs elle s’appelle Quinn Rosebury et elle se trouve à la Quincy House, si tu vois qui c’est… Bref, j’ai une jumelle et par la même occasion, j’ai découvert que nous sommes les fruits d’une liaison extraconjugale de mon père avec Lady Rosebury, la mère de Quinn… ». Il s’interrompit légèrement le temps qu’elle assimile ce qu’il venait de dire, et il en profita pour croquer un peu dans son sandwich.