Am I Really Shaking ? <> Maëlys & Drew

Le festival battait son plein actuellement et alors que le soleil s’était couché depuis une ou deux heures, Drew se sentait légèrement éméché alors qu’il n’avait pratiquement rien bu. Quoique… Oui il était bien bourré, il n’aurait pas du boire autant de la journée mais il n’avait pu s’empêcher parce qu’il ne se sentait pas vraiment bien en fin de compte. Et ce malgré le fait qu’il avait passé un précieux petit moment aux côtés de sa petite amie mais il ne savait pas où elle se trouvait maintenant ce qui l’avait un peu déprimé parce qu’il aurait passé toute la journée entière avec elle. Mais en fin de compte, il savait qu’il la retrouverait dans la soirée et pour le moment, il fallait qu’il aille se débarbouiller un peu le visage parce qu’il ressemblait à un cadavre… Or alors qu’il ressortait des toilettes et qu’il se dirigeait vers le stand des boissons, il se sentit partir… Son corps tremblait littéralement et il avait énormément de mal à respirer. Mais que lui arrivait-il ? Il tituba vers un banc ne répondant guère aux questions des gens qui l’entouraient, les chassant même parce qu’il ne voulait pas répondre à ces maudites questions… Pourquoi faisait-il une putain de crise maintenant ? Il ne réagissait même pas alors que Maëlys, son amie d’enfance, était arrivée auprès de lui.

Le jeune homme ne se sentait vraiment pas bien actuellement, en effet alors qu’il marchait un peu en cette soirée de fête, il s’était senti flanché donc il s’était empressé de trouver un banc pour s’asseoir et dès qu’il eut posé ses fesses dessus, il avait senti la crise d’angoisse arrivée… Il tremblait littéralement, il en pleurait presque mais il luttait contre les larmes mais par contre, il ne pouvait lutter contre les tremblements de son corps. Cela faisait trop d’émotions pour une seule journée… Il n’avait même pas compris qu’une personne venait de le rejoindre et ce jusqu’à ce qu’il entende sa voix mais il était tellement loin dans sa crise qu’il pensait qu’il s’agissait d’une autre personne. « Laissez-moi mourir en paix… Je n’ai pas besoin d’aide… ». S’il avait été réellement conscient, il aurait été choqué de ses propres mots…

Drew n’arrivait pas à se remettre de sa nouvelle crise d’angoisse et en plus cette fois-ci, elle était publique. En effet d’ordinaire, il parvenait parfaitement à masquer ses crises puisqu’il les avait uniquement lorsqu’il se trouvait seul et il avait toujours les techniques d’optimisation du potentiel obtenues grâce à ses séances de sophrologie. Ces fameuses techniques lui permettaient d’obtenir une meilleure respiration et comme il était au demeurant hyperactif, il avait besoin de cela afin de canaliser son énergie. Néanmoins aujourd’hui, il n’arrivait nullement à se calmer pour le moment mais il commençait à revenir peu à peu à lui sentant la main d’une jeune femme qui lui caressait les doigts… La voix lui rappelait quelque chose… Et le nom aussi… Mais elle avait le don de le calmer lentement, jusqu’à ce qu’il retrouve un semblant de respiration et ce jusqu’à ce que cela lui fit tilt dans l’esprit… « Maë ? » sa voix tremblait légèrement.

Quelqu’un était venu l’aider et inconsciemment, le jeune homme s’était mis à suivre cette voix qui lui intimait de se calmer alors qu’ils étaient isolés du monde là où ils se trouvaient tous les deux. Ce n’était qu’au bout de quelques secondes voire quelques petites minutes qu’il revint complètement à lui, du moins partiellement. Elle lui souriait… Maëlys, son amie d’enfance qu’il adorait tellement ! « Merci… Maë… Je ne sais… pas ce que j’aurais fait sans ton aide » essayait-il de dire mais sa voix tremblait toujours autant. Il était vraiment mal le pauvre et il sentait les larmes affluer ses orbites mais il se mit à lutter contre celles-ci. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait craqué en public !

Lorsqu’il avait finalement reconnu la personne qui était en train d’essayer de l’aider, Drew s’était mis à reprendre une respiration plus ou moins normale, du moins elle n’était plus aussi saccadée que quelques minutes plus tôt. Sa crise commençait peu à peu à s’estomper et il ne pourrait jamais remercier Maëlys de l’avoir sauvé. A ses mots à lui, son amie d’enfance lui répondait qu’il n’avait pas à s’en faire avant de lui demander s’il se sentait mieux. « Mieux… Je ne sais pas mais je crois que c’est passé… » répondit-il essayant de se calmer toujours mais la douce caresse de son amie l’apaisait.