Who are you?!

J’écoutais attentivement de qu’il était entrain de se dire et je ne comprenais rien du tout. Tout comme Adonis  lui aussi semblait confus.  Après j’étais encore plus ébloui par ce qu’Adonis racontait. Il me regarda et regarda le Winthrop. Adonis était amnésique depuis ses 17 ans. Moi qui croyais savoir les choses les plus importantes chez moi copain, apparemment il ne m’a pas tout dit.  Je ne savais plus quoi pensé et je ne savais pas si je devait me fâché contre Adonis pour ne m’avoir rien dit. Je n’aimais pas l’apprendre en même temps que cette inconnu pour Adonis. Je ne disais rien, mais mon visage voulait tout dire.  Ensuite, le Winthrop parla, mais je n’écoutais aucunement. J’essayais de comprendre toute cette histoire. Parfois, je pouvais faire des liens entre les paroles d’Adonis, mais c’était très flou. Moi et lui allions avoir une belle grosse conversation qui j’espérais n’allait pas tourné au vinaigre. J’hésitais entre quitter ou rester avec Adonis pour le supporter, car dieu seul le savait comment il en avait besoin en ce moment. Je ne fis pas mon arrogant bébé et je restai. Je règlerais mes comptes avec Adonis plus tard.

Je n’avais aucune famille depuis six ans, je vivais très bien avec. Enfin… Je me sentais surtout très seul. Ma seule famille, c’était Lukas. Et je lui e lui avais rien dis de tout ça… Je m’en voulais, énormément. J’avais soudain peur que le peu que nous ayons bâtit se retrouvât soufflé comme un fœtus de paille. Et si je retournai à mon état de solitude initial, le seul dont j’étais conscient depuis tout ce temps ? J’y passerai. Si Lukas partait, je n’avais aucune raison de me battre plus avant. Je cesserai de me débattre.Andrew m’expliqua que les tests de parentés étaient formels, que nous étions cousins. Pourquoi je ne me souvenais de rien ? Pourquoi ?! Incapable de repérer ma famille dans la foule, je côtoyais peut-être mon frère tous les jours ! Je jetais un regard suppliant à Lukas. Je faisais des navettes de l’un à l’autre des visages. Je cherchais une réponse, quelque chose. Je paniquai. Mon cœur s’emballa, ma respiration se fit plus laborieuse. Soudain, je me retrouvais dans ce qui me semblait être bien des années en arrières. Ma mère préparait à manger, et je ne perçus qu’un mot dans son flot de parole : « Kenworth ». Je revins sur terre. Le flash n’avait duré qu’une fraction de seconde. Je m’étais retrouvé des années en arrière. Un morceau de mémoire, un fragment infime. Je regardais Andrew, bouche bée.

-Je… Je te crois. Ma mère m’a parlé de ta famille. Il y a longtemps…

Je me sentais vide, fatigué. Mais en forçant un peu, j’avais trouvé un premier fragment de mémoire. Le début des souvenirs ? Peut-être qu’en renouvelant l’expérience, je trouverai ce qui est arrivé à mes parents.

Drew ignorait vraiment jusqu’à très récemment que sa famille s’était implanté un peu partout bien qu’il avait toujours su qu’ils faisaient partie des plus grands explorateurs de la Noblesse Britannique mais malheureusement comme les Kenworth qui partaient étaient des personnes bien trop fières qui ne voulaient pas rester sous les ordres des Directs donc ces branches de la Famille avaient été reniées par la principale dont descendait Andrew. Et malgré le fait qu’ils étaient des enfants nés d’une infidélité de l’ex-Patriarche, ils étaient les Principaux de la famille par conséquent, ils étaient les Seuls à pouvoir changer les choses. En particulier, Drew parce qu’il était le véritable comte de la famille puisqu’il était l’Ainé de quelques petites minutes… L’héritière légitime de la Famille était désormais Aliénor ! Qu’importe, il venait d’annoncer à celui qu’il devrait considérer comme étant son cousin désormais que les tests de parenté étaient formels et complètement sans appels : ils étaient cousins ! Le jeune homme face à lui lançait qu’il le croyait et que sa mère lui en avait parlé il y avait longtemps.. « Honnêtement, jusqu’au jour où j’ai décidé de mettre à nu les secrets de la famille, j’ignorais que j’avais des cousins et cousines… D’ailleurs, j’ignorais même que j’avais une sœur jumelle ! On m’avait toujours élevé comme étant l’unique Héritier des Kenworth mais à ce jour, j’ai découvert l’existence d’une cousine Canadienne qui s’appelle Mélodie et de toi, cousin Australien… »

Cette nouvelle m’avait franchement secoué. J’avais de la famille ? Je ne pouvais pas vraiment y croire, c’était impensable en fait. Six ans que c’était le calme plat, et je me retrouvais avec un cousin en face de moi. Quelle réaction normale aurais-je pu avoir ? Je me mis à paniquer. Je regardais Lukas. Je ne lui avais rien dit concernant mon passé, parce que je n’en savais rien, tout était enseveli. Et pourtant, en un dixième de seconde, un très léger pan de ma mémoire me revint. C’avait été douloureux, mais j’avais vu le visage de ma mère dans la cuisine de notre ancienne demeure en Australie. Il était bel et bien mon cousin, j’étais obligé de l’admettre. Mais je devais aussi expliquer pourquoi ce revirement de situation expliquer mon handicap. Devant Andrew, mais aussi devant Lukas. En même temps. C’était dur pour lui d’apprendre que j’avais pu cacher un morceau entier de ma vie, mais moi-même je n’y voyais rien.

Andrew raconta un peu sa vie, sur ses secrets familiaux, mais je ne l’écoutais qu’à demi. Cette histoire de mémoire me turlupinait. En six ans, il n’y avait rien eu de nouveau, mais là, je redécouvrais mon passé. Je jetais un regard suppliant à Lukas qui ne disait plus rien. Il était clair qu’il était piqué.

-Andrew… Je… Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir rester discuter avec toi. Il faut que j’y aille. Enfin… je crois.

Je regardai dans la direction de Lukas, cherchant son soutien.