Rencontre Fortuite * Lawrence

C'est une bien belle apres-midi du mois de Juin. Depuis quelques temps les cours ont cessés et c'est le moment des fêtes étudiantes. Auxquelles la jeune Pearl Pavlovna ne se rend guère il faut bien l'avouer, à cause de son handicap qui l'empêche de danser elle qui était danseuse étoile. Mais ça ne l'empêche pas toutefois de faire son profit du ciel bleu et du soleil qui la caresse. La jeune femme en cette belle journée est donc dehors, à profiter de la beauté de la ville, de l'animation des rues. C'est agréable par ce temps de sortir un peu même si évidemment la demoiselle regrette de ne pas pouvoir marcher. Comme ces gens qu'elle croise et qui parfois la regardent. Tantôt avec dans le regard un peu de peine. Tantôt avec bien autre chose, de plus cruel. S'il est dur d'accepter sa différence, c'est encore plus difficile de l'imposer, de la faire accepter.

Pour profiter de cette douceur et de cette belle journée la jolie Pearl a enfilé ce matin avec l'aide de son assistante de vie une petite rose rose pâle de bon goût. À ses pieds la jeune femme a mit des ballerines. S'habiller comme les autres avec classe et non comme une personne malade lui fait vraiment le plus grand bien.

Dans les rues de Boston il y a milles choses à faire et la demoiselle entre bientôt dans une boutique de décoration d'où elle sort un peu plus tard en manquant de renverser un autre étudiant de Harvard.

"- Oh mon dieu... Pardon..." s'excuse alors la Cabot mortifiée par la honte; qui pose son regard sur son interlocuteur désolée de ce qu'il vient de se passer, désolée de lui être presque rentrée dedans comme ça, même si l'homme se doute probablement que la brunette ne l'a pas fait sciemment.

(Invité)

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Enfin. Oui, enfin. C'était enfin la fin de l'année scolaire. Ta première année à Harvard... En y repensant, tu trouvais que ça avait passé beaucoup trop vite, mais qu'à la fois, tu avais vécut tellement de choses qui avaient remplie ces dix derniers mois de façon phénoménal. Ta superbe amitié avec Jason et Arizona, ta rencontre avec Valentina... Bref tant de choses en si peu de temps. Aujourd'hui, Jason et toi étiez encore en froid, Valentina et toi n'étiez plus un couple - puisqu'elle t'avait trompé avec son ex, de retour dans le décor - et Arizona était reparti vivre chez elle, ce qui te chagrinait beaucoup. Bref, tu passerais tes vacances d'été à faire l'allé-retour entre Philadelphie et Boston. Le Summer Camp ne te tentait pas vraiment.

Bref, aujourd'hui, tu avais décidé de passer la journée au centre-ville. Tu avais envie de magasiner un peu, de croiser de nouvelles personnes et de peut-être, oui peut-être, pouvoir tirer un trait sur ton histoire avec Val. Tu marchais à vive allure sur le trottoir quand soudain, tu sentis quelque chose heurter tes tibias. En te retournant pour regarder, tu aperçus une jeune femme en fauteuil roulant. « Oh mon dieu... Pardon... » Tu souris doucement en secouant la tête. « C'est rien. » dis-tu en ne pouvant pas t'empêcher de la regarder. Tu ne la dévisageait pas, pourtant tu devais te douter que ton regard devait être lourd. Tu secouas doucement la tête en souriant, navré. « Très jolie robe. » fis-tu remarquer en la pointant du doigt. Tu t'écartas un peu, histoire de lui laisser suffisamment de place pour bien s'installer sur le trottoir. Tu lui souriais toujours, tel un crétin. Va savoir pourquoi, tu aurais pu continuer ta route sans rien dire, mais à ce moment tu ne savais pas si c'était la fille ou le fauteuil roulant qui te faisait rester. ~

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(Invité)

La demoiselle est désolée, désolée de voir qu'elle a ainsi manqué de renverser l'homme en sortant de cette boutique, il faut bien le dire elle est un peu morte de honte, elle qui a d'ordinaire le contrôle de son fauteuil... Elle a l'impression que ce type va la prendre pour une débile profonde. Handicapée ou pas handicapée, beaucoup de monde l'aurait pourrie pour avoir manqué de les renverser, l'auraient traités de sottes et encore, cela aurait été le plus gentil de ce qu'ils auraient pût lui jeter à la figure elle le sait bien.

Voilà ce qui arrive lorsque l'on ne fait pas attention. Préoccupée par l'idée de partir en summer camp - contrainte et forcée par une amie qui l'a inscrite sans son accord - la brunette n'a tout simplement pas fait attention. Alors forcément elle a frôlé l'accident c'est normal, la prochaine fois elle tachera de se montrer plus vigilante. Mais en attendant le jeune homme ne lui en tient par rigueur et dit même que cela ne fait rien. S'il le dit...

Le voilà qui complimente la brunette sur la robe qu'elle porte. Et la demoiselle rougit tout à coup. D'abord parce qu'elle n'a plus tellement l'habitude des compliment. Ensuite parce que c'est toujours agréable d'en recevoir à son sujet, surtout de la part d'un beau garçon. Oui, la brunette le trouve séduisant. Et regrette tout de suite après, alors que le souvenir de son fiancé traverse son esprit. Même si elle le sait, il est grand temps qu'elle tourne la page et prenne la décision d'avancer dans sa vie.

"- Merci... T'es pas mal non plus." répond la brunette avant de rougir encore plus en réalisant que, dit comme ça, l'homme ne peut pas vraiment savoir si elle parle de lui ou de sa tenue. Du coup elle reprend la parole pour essayer de se rattraper et elle s'enfonce, rougissant plus violemment encore. "Enfin je parle de ta tenue... Je veux dire... Je ne veux pas dire que tu n'es pas beau, tu l'es c'est sûr mais... enfin je..."

Mode gourdasse on x)

(Invité)

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En tant qu'homme, il est vrai que tu as toujours accordé une très grande importance à l'apparence physique des autres et plus principalement de la tienne. Or, ton père et ta mère t'avaient toujours appris à ne pas juger une personne par son physique, mais bien plus par sa psychologie, ses valeurs, ses qualités... En gros, on ne doit pas juger un livre par sa couverture et cette phrase s'applique bel et bien à la vie réelle. Tu essayais donc de ne pas trop regarder l'objet métallique sur lequel était assise cette jeune femme. Ça devait déjà être très difficile pour elle d'être cloitré là-dedans alors si en plus tu devais y faire allusion, ça aurait été le comble. Malgré le fait que tu sois un bel homme, un bon dragueur et un amoureux des femmes, il n'en demeure pas moins que tu sais te montrer très respectueux...

La jeune femme rougit lorsque tu lui adressas ce compliment. Peut-être ne s'attendait-elle pas à cela ? Peut-être croyait-elle que tu l'aurais regardé de travers et que tu serais parti d'un seul coup ? Ça, ce n'était pas ton genre. Et honnêtement, aujourd'hui tu n'avais rien de mieux à faire que de faire connaissance avec celle qui avait heurter tes tibias. « Merci... T'es pas mal non plus. » Tu souris et hochas doucement la tête en remarquant qu'elle rougissait de plus belle. Une femme qui rougit, c'est terriblement sexy. « Enfin je parle de ta tenue... Je veux dire... Je ne veux pas dire que tu n'es pas beau, tu l'es c'est sûr mais... enfin je... » dit-elle alors subitement, comme pour se rattraper alors que ses joues ne cessaient de rougir. « Ça va, je crois avoir compris que tu me trouve, ma tenue et moi, très séduisant. » dis-tu en te moquant légèrement, histoire de détendre l'atmosphère. « Je m'appelle Lawrence, au fait. Ou tu peux m'appeler le mec aux tibias d'acier. » tu souris en lui faisant un clin d'oeil. Tu faisais référence là au fait qu'elle t'avait heurté et que tu n'avais pratiquement rien senti hormis un petit chatouillement. ~

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(elle est trop mignonne ! XD)

(Invité)

La demoiselle a les joues rouges comme une tomate alors qu’en essayant de rattraper ses propos, elle s’enfonce. Et plus elle se dirige vers les tréfonds, plus elle rougie, ce qui ne semble pas vraiment déranger son interlocuteur, de ce qu’elle en comprend, comme il finit par dire qu’il comprend qu’elle trouve sa tenue et son physique séduisants. Et comme il le dit la jeune femme rougit encore un peu plus si c’est possible. Très gênée d’être à ce point maladroite la brunette sent une bouffée de chaleur l’envahir un instant puis la pression retombe. Et elle dit alors toujours assez gênée néanmoins :

«- Ou… Oui c’est ça…» pour confirmer les soupçons du jeune homme, les propos qu’il vient de tenir.

L’homme se présente et la demoiselle aime bien tant son prénom que sa manière de faire. Cela la fait rire et la détend un peu, elle parvient même à retrouver une couleur de peau normale, c’est dire. Naturellement c’est donc son tour de se présenter et l’idée de sa réponse lui vient sommes toute assez rapidement. Avec un sourire pour son interlocuteur la jeune femme répond donc à ce dernier.

«- Enchanté Lawrence, je m’appelle Pearl. Mais je crois que tu peux aussi dire la folle du volant, apparemment ce ne serait pas faux…»

Une nouvelle fois la brunette ne se sent ni très maligne, ni très adroite dans sa manière de s’exprimer mais soit ce qui est fait est fait et la demoiselle n’a en aucun cas le moyen de revenir en arrière pour dire les choses autrement. Et puis, après tout, même si ce n’est pas aussi intelligent qu’elle l’aurait voulu, ça a le moyen de s’accorder avec les propos de l’homme et d’être amusant.

«- Lawrence aussi c’est séduisant. Je veux dire, comme nom… »

La brune rougit de nouveau, ça faisait longtemps. Elle n’est pas dans une optique de drague du jeune homme pourtant mais elle ne sait pas trop, elle se sent un peu intimidée, peut-être à cause du regard de cet homme ou en raison du fait qu’il lui a fait un compliment, elle ne saurait le dire. En attendant, elle a un peu peur de ce qu’il va finir par penser d’elle.

«- Pardon tu… va finir par penser que… que je suis… enfin….» la demoiselle ne termine pas sa phrase comme elle se sent parfaitement idiote.

Puisque tu aime, je te remet un petit peu de mode meugnonne-gourdasse x)

(Invité)

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« Ou… Oui c’est ça…» confirma-t-elle lorsque tu essayas de remettre les choses au clair. La situation était un peu absurde, drôle même, mais tu étais loin de commencer à te moquer d'elle. À dire vrai, un peu de légèreté ne te ferait pas de mal. Depuis le temps où tu te prends la tête avec pleins d'histoires, ça faisait quand même plaisir de rencontrer quelqu'un qui soit de bonne humeur malgré les circonstances. Tu hochas donc la tête pour approuver ses dires, tout en souriant. Tes mains se fourrèrent dans tes poches et tu restas là à la regarder, un sourire béat sur les lèvres. « Enchanté Lawrence, je m’appelle Pearl. Mais je crois que tu peux aussi dire la folle du volant, apparemment ce ne serait pas faux…» Tu levas les yeux au ciel en secouant doucement la tête. « Je vais simplement t'appeler Pearl, pour le coup. C'est plus beau que la folle au volant. Qui plus est, ce n'est pas une voiture que tu conduisait, mais un fauteuil. Tu serais plus la folle en fauteuil, mais jamais je ne dirais une telle chose. Chose que, je ne pense pas non plus. » dis-tu d'une traite, comme si le... le stress ? te prenait au ventre. Tu venais de faire allusion à son fauteuil roulant et... Tu ne savais pas trop si tu en avais le droit, quoi. « Excuse-moi. » dis-tu timidement en passant la main sur ta nuque, si bien qu'après, tu ne pris même pas la peine d'écouter ce qu'elle disait en lien avec ton prénom ou avec toi. Tu te sentais mal d'avoir fait allusion à cet objet métallique... ~

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(Invité)

La jeune femme est plutôt mignonne dans son genre, quand elle se montre mal à son aise. Elle rougit et dit pas mal de bêtises, exactement comme en ce moment face à ce jeune homme comme elle s'amuse du fait d'être une folle du volant, faisant par là allusion au fait qu'elle a foncé plus ou moins dans le jeune homme un peu plus tôt ce qui par ailleurs a conduit les deux jeunes gens à faire connaissance. Et la brunette ne le regrette pas parce que ce jeune homme est plutôt agréable à côtoyer tout du moins pour le moment, il est même charmant à s'excuser pour le fait d'avoir mentionné l'existence du fauteuil de la demoiselle qui ne lui en veux pas pour autant ceci dit. Elle sait bien comme elle est, elle sait bien dans quel état elle se trouve. Elle sait bien comme elle est engoncée dans ce stupide fauteuil.

"- Ce n'est pas grave. Je sais que... Pour une danseuse c'est la mort d'être en fauteuil roulant et je t'accorde que... que je n'aime pas forcément parler de cela, que je n'aime pas mon état bien entendu mais je me doute aussi que tu ne l'a pas fait dans le but de me faire du mal, en toute connaissance de cause." fait remarquer la demoiselle en dessinant - bien que ce soit dur - un sourire sur ses lèvres pour faire songer que tout va vraiment bien. Pour ne pas gêner plus encore son interlocuteur, par peur de voir ce dernier fuir sa compagnie, poussé par sa honte.

D'ailleurs, celle qui a le plus honte en ce moment c'est elle comme elle a complimenté le jeune homme sur le nom de ce dernier, non sans maladresse. Mais heureusement pour elle il n'a rien dit, rien relevé.

(Invité)

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C'est étrange puisqu'à ton habitude, tu n'es pas le genre d'homme à ressentir de la honte ou de la gêne. Tu ne mâches pas tes mots et lorsque tu as quelque chose à dire, tu le dis clairement. Avec toi, on peut avoir l'heure juste en toute circonstance. Cela dit, aujourd'hui tu étais un peu mal à l'aise vis-à-vis les choses que tu venais de dire à Pearl. Tu te doutais bien que de parler de la bête noire n'est pas quelque chose qui fait plaisir. Pareil pour toi lorsque tes parents mentionnaient à tort et à travers tes troubles alimentaires - ta boulimie. La jeune femme sembla néanmoins prendre la chose du bon oeil, ce qui te rassura instantanément. « Ce n'est pas grave. Je sais que... Pour une danseuse c'est la mort d'être en fauteuil roulant et je t'accorde que... que je n'aime pas forcément parler de cela, que je n'aime pas mon état bien entendu mais je me doute aussi que tu ne l'a pas fait dans le but de me faire du mal, en toute connaissance de cause. » Tu souris à ses mots en hochant doucement la tête. Tu finis par secouer la tête, comme pour changer de sujet. Les choses finiraient par tomber dans l'awkward si vous continuiez comme cela et ce n'est surtout pas ce que tu recherches en ce moment. « Et si on marchait un peu ? Rester devant ce portique de boutique risque plus de nous causer des ennuis ! » dis-tu en souriant, puis en te rendant compte que tu venais d'utiliser le mot « marcher » alors qu'il ne s'appliquait pas au cas de Pearl. Seigneur... « Tu... Je... J'espère que ça ne te vexe pas si... Enfin... Je veux pas tourner le couteau dans la plaie, mais si je dis quelque chose d'inapproprié, dit-le moi. » dis-tu nerveusement avant de te mettre à marcher doucement vers une destination inconnu. La jeune femme te suivit de près. « Tu étais danseuse ? » demandas-tu alors, curieux. « Pas danseuse comme... dans les bars, j'espère ? Tu es bien trop jolie pour t'être résous à cette option. » avouas-tu en essayant de ne pas rougir...

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(Invité)

Comme la brunette explique au jeune homme qu'elle ne lui en veux pas parce qu'elle ne pense pas qu'il ait fait exprès de s'adresser ainsi à elle, ce dernier fait une nouvelle bourde et propose de marcher un peu de manière à ne pas avoir d'ennuis à force de bloquer un peu l'entrée et la sortie de la boutique devant laquelle ils papotent, devant laquelle ils se sont rencontrés tout deux voici déjà quelques minutes. Mais la demoiselle une nouvelle fois ne prend pas mal le propos de son interlocuteur même si bien sûr elle est peinée, comme cela lui rappelle son infirmité. Pourtant elle essaie de prendre le partie de la plaisanterie.

"- Mais hé ! Tu as finis de me faire la guerre oui ? Je veux bien être russe mais quand même ce n'est pas une raison !" lance la demoiselle qui se force un peu à sourire, ne parvenant pas à rire de sa blague qu'elle ne trouve finalement pas bien drôle dans le fond.

L'homme s'excuse, proposant à la demoiselle de lui dire quand elle songe que ses propos devient inappropriés, qu'il va trop loin dans le fond de sa pensée. Pas de problème, elle le lui fera savoir mais pour le moment elle se contente de se mettre à rouler à ses côtés, en appuyant sur le bouton qui actionne le moteur de son fauteuil. Puis elle règle son allure au mieux de manière à ne pas trop s'éloigner de Lawrence. Et rougit violement face aux propos du jeune homme.

"- Non non pas danseuse dans les bars." commence la demoiselle. "Je suis... enfin j'étais, Danseuse Etoile. A douze ans je n'étais qu'une débutante et pourtant les portes du théâtre Bolchoï se sont ouvertes pour moi, à Moscou. Il y a tout juste deux ans, j'ai gagné un chausson d'or en France, le berceau de la danse classique. D'ailleurs tout les mots, les termes, sont dans la langue Française. Même si c'est par les Italiens qui l'ont inventés à la Renaissance qu'elle est entrée au pays. Mais c'est le roi Louis XIV qui, admirant la danse, a fondé l'académie Royale de danse. C'est à ce moment là que les termes ont étés posés par les maître à danser... C'est le roi de France qui en 1661 a codifié toutes les règles de la danse classique." explique la demoiselle avant de rougir de nouveau. "Pardon. je dois être... Barbante..."

(Invité)

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« Mais hé ! Tu as finis de me faire la guerre oui ? Je veux bien être russe mais quand même ce n'est pas une raison ! » dit-elle en souriant. Tu eus un peu de difficulté à comprendre la blague. La seule chose que tu retiens avec précision est qu'elle soit russe. Tu n'as absolument rien contre les russes. À dire vrai, tu n'as absolument rien contre n'importe quelle nationalité. Tu n'es pas l'homme qui juge quelqu'un par ses origines. Que ce soit des Américains ou des Russes, pour toi, il n'y a aucune différence.

Vous commenciez alors à vous déplacer vers un lieu inconnu pour ne plus être dans les jambes des passants. Tu fis ensuite une monologue plutôt honteux sur le genre de danse que Pearl pouvait bien avoir pratiqué alors qu'elle en était encore capable. Tu bégayas différents mots plus ou moins cohérents qui finirent par former une phrase. Au bout d'un moment, tu t'arrêtas tellement ta stupidité était... stupide. « Non non pas danseuse dans les bars. » dit-elle pour te rassurer. Tu souris en hochant doucement la tête. Elle aurait bien pu danser dans les bars, ça ne regarde qu'elle, mais... Tu prétendais qu'elle valait mieux que ça. « Je suis... enfin j'étais, Danseuse Etoile. A douze ans je n'étais qu'une débutante et pourtant les portes du théâtre Bolchoï se sont ouvertes pour moi, à Moscou. Il y a tout juste deux ans, j'ai gagné un chausson d'or en France, le berceau de la danse classique. D'ailleurs tout les mots, les termes, sont dans la langue Française. Même si c'est par les Italiens qui l'ont inventés à la Renaissance qu'elle est entrée au pays. Mais c'est le roi Louis XIV qui, admirant la danse, a fondé l'académie Royale de danse. C'est à ce moment là que les termes ont étés posés par les maître à danser... C'est le roi de France qui en 1661 a codifié toutes les règles de la danse classique. » Tu essayais de suivre le fil de sa tirade, mais lorsqu'elle se mit à parler d'histoire française, tu eus un peu de mal. Tu ne connaissais pas vraiment ce continent et à dire vrai, l'histoire en général n'est pas ton fort. « Pardon. je dois être... Barbante... » dit-elle rapidement en constatant probablement dans ton visage un certain égarement. « Non, t'inquiète. Tu n'es pas barbante. J'ai écouté jusqu'au moment où tu m'as dit avoir gagné un chausson d'or en France. » avouas-tu en souriant. « Je ne suis pas très branché histoire française, pardonne-moi. C'est plus la science mon truc. » dis-tu en marchant d'un pas plutôt lent. Tu regardas ensuite au loin et aperçus un kiosque de crème glacée. « Tu as faim ? » dis-tu en pointant le stand du doigt. « Ça nous fera une occasion de s'asseoir pour manger et discuter. » dis-tu en la regardant dans les yeux cette fois et en lui offrant ton plus beau sourire. ~

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(Invité)

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