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jackie ▬ erased memories

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Jackie & William


Erased memories


Ce n’était que des murmures la plupart du temps, des paroles prononcées à l’abri des oreilles indiscrètes, comme si cela suffirait à ce que la nouvelle ne se propage pas sur le campus. C’était une erreur, une grosse erreur, et William aurait préférer être au courant d’une autre manière que par le biais des bruits de couloirs. Alors comme ça, Jackie était à l’hôpital. C’est ce qu’il avait entendu en traversant le salon des Lowell, il continua de marcher jusqu’à sa chambre comme si de rien n’était. Cependant, il ne pouvait pas jouer la comédie cette fois-ci, c’était impossible. Il avait déjà perdu deux personnes auxquelles il tenait à cause de son comportement puéril et, bien qu’elles soient simplement partie loin du Kane, le fait de savoir Jackie à l’hôpital réveillait un sentiment qui était terré tout au fond de lui depuis des années, comme si cette mécanique se répétait. Il se sentait mal à l’aise, coupable, sale, un mélange de tous ces sentiments pour en créer un nouveau qui collerait parfaitement à ce qu’il ressentait à chaque fois. Il se leva et sortit de la Lowell House, se dirigea vers le centre ville. En chemin, il acheta un bouquet de fleurs, madame Alvarez était chanceuse, c’est la première fois qu’une femme recevrait des fleurs de sa part. Bon ok, ce n’est pas le moment de faire de l’humour, mais j’essaye de dédramatiser un peu la situation. Imaginez William rendre visite à quelqu’un dans un hôpital, une femme qui plus est –même une amie-, qui l’a embrassée quelques jours plus tôt. Il l’a repoussé, il n’avait pas compris pourquoi elle avait fait ça, ils étaient simplement amis. Il lui demanderait le pourquoi du comment plus tard, présentement, il voulait prendre de ses nouvelles. Il entra dans l’hôpital, se présenta à l’accueil. On le dirigea vers la chambre de Jackie après lui avoir fait signer plusieurs formulaires et, juste avant d’entrer, l’infirmier lui signala qu’il ne pourrait rester trop longtemps, Jackie devant se reposer. Il comprenait, mais là, cet homme le fit paniquer quelques secondes. Maintenant, il avait peur de voir Jackie, il l’imaginait avec minerve, plâtres, cardiographe, électrodes, convalescence de plusieurs mois & kiné à vie. Wahou. L’infirmier s’éloigna et William frappa avec hésitation à la porte. Il entra, Jackie était seule dans la chambre mais il ne voyait pas son visage. Dormait-elle ? Son visage était tourné du côté de la fenêtre. A mi voix, il demanda ; « Jackie ? »
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Au fond de son lit, Jackie savait. Elle savait que les rumeurs allaient à une vitesse folle et que les bruits sur son accident allaient courir aussi vite, ce n'était qu'une question de temps. Elle soupira à l'idée d'avoir un défilé d'Harvardien à son chevet, heureusement en trois jours seuls quelques amis s'étaient succédé au près de la jeune femme. Ouf. Cette après midi là, Jackie était seule. Pas d'amis, pas de parents, pas de médecins. Elle était désespérément seule dans cette chambre d'hôpital ce qui l'angoissait au plus haut point. Les yeux fermés, les lèvres serrées, elle tentait tant bien que mal de trouver le sommeil pour oublier sa peur, mais en vain. Une voix masculine la fit soudainement sursauter. La brunette tourna la tête pour apercevoir le long et fin visage à qui appartenait cette voix. Un visage long et fin lui apparu, il tenait dans les mains un bouquet de fleurs. Elle sourit gentiment avant d'arquer un sourcil. Je.. oui ? bredouilla-t-elle, ne reconnaissant pas le garçon. Les médecins avaient parlé au couple Alvarez que leur fille pourrait souffrir d'amnésie sur certaines choses mais n'avaient pas jugé utile d'en avertir Jackie qui c'était, jusqu'alors, souvenu de tout. Sauf de William apparemment.
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Après l’incident qu’il y a eu entre Jackie & William, ce dernier avait pris un grand soin à éviter la jeune femme. Ils s’entendaient pourtant bien, c’est le principe des amis, mais leur amitié n’était surement pas assez ancienne et solide pour passer au dessus de ça. Certes, ils n’étaient pas en froid sibérien, mais ça avait tout de même refroidi l’ambiance quoi. Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis et maintenant le Kane se retrouvait dans une chambre d’hôpital minimaliste &, il faut l’avouer, assez austère. Il pensait Jackie endormie mais en fait elle lui répondit rapidement. C’était assez choquant de la voir sur ce lit d’hôpital, blême, le visage marqué par des coupures encore rougeoyante & des hématomes visibles ça et là sur son corps. Il la connaissait joyeuse, vivante, mais cette scène lui montra que personne n’était à l’abri d’un malheur. Il bredouilla, pas franchement à l’aise ; « Je.. Je t’ai apporté des fleurs. Parce qu’en fait c’est ce que l’on fait dans ce genre de situation. Enfin je veux dire, je n’ai pas fait ça par obligation, mais j’ai appris que.. Enfin.. Tu sais, quoi. » Il déposa le bouquet multicolore dans l'un des rares vase empli d’eau encore libres avant de reprendre ; « Je sais que l’on ne s’est pas beaucoup vus depuis que.. Enfin, ça aussi tu le sais. Je t’ai même évité, j’avoue que ce n’était pas la meilleure des solutions. Mais tu comprends, moi tout ça.. C’est.. » Il soupira, exaspéré de ne pouvoir finir une phrase sur deux. Trop de choses arrivaient en même temps. William inspira profondément et débita d’une traite, en prenant peu de pauses ; « C’est pas ce que je fais le mieux de parler aux gens. Je ne comprends pas comment on doit faire. Mais ça a toujours été facile avec toi pourtant. Alors j’ai eu peur en apprenant ton accident, peur que tu ne te réveilles pas, que tu ne puisses plus marcher ou pire encore. En fait, j’ai eu peur de perdre quelqu’un que j’apprécie. Tu comprends ? » Il n’avait pas eu envie de revivre le même scénario qu’à Londres, et il était soulagé d’avoir pu parler à Jackie. Dans des circonstances certes pas terribles, mais le fait qu'elle aille bien et qu'il ait pu lui dire ce qu'il pensait étaient ce qui comptait.
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L'homme au bouquet pénétra un peu plus dans la chambre, déposant les magnifiques fleurs dans un vase, sur le petit meuble à côté d'elle. Elle lui adressa un drôle de sourire. L'envie de lui annoncer qu'il s'était certainement trompé de chambre lui traversa l'esprit mais il était entré en prononçant son nom, c'est qu'il la connaissait. Pourtant, Jackie avait beau chercher.. il ne lui revenait pas. Merci pour les fleurs, elles sont magnifiques. finit-elle par dire, sentant la gène du garçon s'installer. Elle tendit maladroitement le bras pour attraper une des fleurs et la porter jusque son nez. Jackie se pinça les lèvres devant l'air exaspéré du garçon. A l'entendre, ils avaient l'air proches tous les deux. On aurait même pu croire qu'il s'était passé quelque chose. Dans tout ça, Jackie ne devait pas l'aider en gardant le silence, préférant éviter une boulette. Le pauvre. La Lowell ferma les yeux un instant, s'imprimant le visage de cet homme qui semblait si bien la connaître. Bordel, ça ne venait pas. Il avait eu peur de perdre quelqu'un qu'il appréciait et elle ne se souvenait plus de lui, c'était limite pire que de perdre quelqu'un en fait. Du bout des doigts, Jackie tapota le bord de son lit pour qu'il s'assoit à côté d'elle. Elle inspira profondément avant de prendre, enfin, la parole. Je.. je suis désolée. fit-elle avec un léger mouvement de tête négatif. Mais je n'me souviens pas de ce qu'il s'est passé entre nous. Je n'me souviens pas de toi. fit-elle en baissant ses yeux mouillés sur la jolie fleur qu'elle avait attrapé.
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William avait réussi à dire tout ce qu’il avait sur le cœur à Jackie, du moins concernant leur baiser. C’est vrai qu’il ne lui avait pas encore posé les questions bateau, celles que tout le monde pose dans ce genre de situation, mais il avait du absolument lui parler de cela avant de dire quoique que ce soit d’autre ; il fallait mettre cela à plat. Jackie l’invita à s’assoir à côté d’elle, il s’exécuta. Opinant d’un petit signe de tête face aux remerciements, il baissa le regard, triturant nerveusement ses mains. Elle n’avait pas l’air de lui en vouloir, il était soulagé. Mais en même temps, elle avait l’air absente, peut-être était-elle encore sonnée de par ce qui lui était arrivé. Il s’apprêtait à lui dire qu’il pouvait repasser si elle le souhaitait, regardant la fleur qu’elle avait dans les mains. Mais elle prit la parole. Elle était désolée. Mais de quoi ? « Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé. » William se dit alors qu’elle jouait le jeu, qu’elle préférait dire qu’il ne s’était réellement rien passé, comme si une gomme temporelle avait fait disparaitre cet événement. Mais non, c’était bien moins original que ça. « Je n’me souviens pas de toi. » Ces mots parvinrent à ses oreilles avant de tomber en lui comme des pierres. Il cru d’abord à une blague de son amie, mais devant son regard impassible, il sut qu’elle ne mentait pas. Ou alors, elle avait pris des cours de théâtre. Étrangement, il doutait que la seconde option soit la bonne ; il fallait être vraiment tordu pour faire un tour pareil à un ami qui vous rend visite. Quelque peu sonné, il lâcha un rire nerveux. Il lui décrit alors ; « William, William Kane. Tu sais, on est chez les Lowell tous les deux, et puis on s’entend bien.. » C’est dingue comme tout ce qu’il disait à présent lui paraissait stupide. Il pensait ce qu’il disait mais jamais il ne s’était imaginé qu’un jour, il devrait prononcer ces mots pour faire retrouver la mémoire à Jackie.
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Assis sur le rebord de ton lit, tu venais tristement de lui avouer ne plus se souvenir de lui. Si tu le connaissais réellement, tu espérais au plus profond de toi que tout ressurgisse, tu n'aimais pas du tout ça, c'était horrible. Si un ou une ami(e) t'annonçais ne plus avoir aucun souvenir de toi, tu ne sais absolument pas comment tu réagirais mais tu serais quelque peu assommée par la nouvelle. Triste et déçue à la fois. Mais ce n'était pas de ta faute. Son rire nerveux t'attrista un peu plus, tu te sentais extrêmement mal à l'aise par rapport à tout ça. Finalement il se présenta. William Kane, Lowell, tu t'entendais bien avec. Tu relèves doucement la tête, plantant ton regard brillant dans les yeux de ton visiteur, te répétant inlassablement son prénom dans ta tête. On sait jamais, peut-être qu'un souvenir aurait pu apparaître. Rien. On s'entend bien comment ? demandes-tu timidement. Ta question te paraissait tellement stupide.. Puis tu te souviens des quelques mots qu'il a dit plus tôt, alors tu arques un sourcil et tu reprends. William ? Qu'est ce que j'ai fait pour que .. tu m'évites ? Un air soudainement inquiet apparu sur ton visage. Pour qu'il t'évites, il avait du être blessé par quelque chose et tu n'aimais pas blesser tes amis.
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William n’était pas spécialement à l’aise avec les hopitaux. Il n’en avait pas peur, mais il les trouvait froids, austère. Si les médecins & infirmiers étaient évidemment essentiels à la guérison de leurs patients, la décoration minimaliste & les couleurs mornes des murs ne l’étaient pas. Pourquoi ne pas mettre un peu de chaleur dans ce lieu étant sensé être déjà stérile ? Dans les blocs opératoires du moins. Un frisson parcouru William à cette pensée, il baissa son regard sur ses mains de nouveau. Comment s’entendaient-ils, précisément ? « Eh bien.. Je crois pouvoir dire, sans faire d’erreur, que nous étions de bons amis. Suffisamment pour.. « Pour passer l’éponge après que tu m’aies embrassé, même si ça a jeté un froid. On a décidé de ne pas tout arrêter là pour un quelque chose d’aussi insignifiant. » Les phrases étaient toutes formées dans sa tête mais elles y  restèrent bloquées. Si Jackie avait oublié William, et donc cet évènement, elle souhaiterait surement ne pas se souvenir de ce qui s'était passé.  Au fond, elle regretterait ça surement un bon moment, après tout c’était délicat comme situation. Il décida donc de ne plus rien ajouter à ce sujet, inventant ; Pour que je prêtes mon objet fétiche pour te porter bonheur. » Evidemment, William ne croyait pas aux pouvoirs des grigris et autres colifichets, mais il se devait de trouver une chute à sa phrase laissée en suspens. « Eh bien.. Ce n’est rien, ne t’inquiète pas pour ça. Ce n’était vraiment rien. » Il n’avait pas réussi à inventer quelque chose en si peu de temps, mais si Jackie décidait d’insister à ce sujet, il se devrait de trouver rapidement.
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Si William n'avait pas peur des hôpitaux, toi en revanche si. La simple idée de rester seule dans cette chambre te donnait la chair de poule. Heureusement, les visites allaient et venaient depuis que tu étais dans cette chambre, te laissant très peu toute seule. Et puis la nuit, tu dormais, alors tu n'avais pas le temps de flipper. Quoi qu'entre deux cauchemars... Tu avais, stupidement à ton goût, demandé un peu plus de détails sur votre amitié avec le garçon. Il t'aurait prêté un objet fétiche ? Well, ça c'était un poto. Toi, tu n'aurais jamais prêter ton petit doudou de lorsque tu étais petite, tu ne le prettrais même pas à Cody, c'est pour dire. Fallait voir aussi comment il prenait soin de ses affaires. La montre que tu lui avait offert à son anniversaire par exemple, quelques jours plus tard, pouf, foutue. Oh. C'était quoi cet objet ? Peut-être qu'il est dans mon sac. Attends, aide moi à me relever. Tu te redresses difficilement et attrape le bras de William. La douleur dans ton ventre s'était atténuée, bien qu'elle était toujours présente. Puis tes jambes te faisaient toujours aussi mal, ce n'est pas aujourd'hui encore que tu arriverais à te relever. Epuisée d'avance, tu te laisse retomber sur le matelas inconfortable de ton lit. Dans tous les cas, on dirait que ça n'a pas marcher.. tentes-tu de répondre. L'humour, c'était un peu ton truc. Tu hausses les épaules, souriante, avant de t'inquiéter de la raison pour laquelle il t'aurait évité. Il avait beau t'affirmer que ce n'était pas grand chose, quelque chose clochait. Tu sais, en 24 ans je ne me suis jamais mis quelqu'un à dos. Alors.. c'est pas la même chose mais j'ai vraiment besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Imagine que.. ça m'aide ? répondis-tu naïvement, une légère grimace d'interrogation sur le visage.
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A présent, Jackie désirait connaître quel objet William lui avait prêté. Que dire ? Il devait maintenant trouver une réponse. Il s’apprêtait à parler lorsqu’elle tenta de se relever, il posa une main sur son épaule instinctivement, elle ne semblait pas être blessée à cet endroit. En tout cas, la blouse qu’elle portait ne laissait rien paraître d’une éventuelle blessure. Il lui fit remarquer ; «  Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » Lorsqu’elle se laissa retomber dans le lit, William ôta sa main comme s’il s’était brûlé. Jusqu’ici, tout se passait plus ou moins bien, et si Jackie ne se souvenait pas de William, elle restait calme avec cet inconnu dans la pièce. Il ne faudrait pas que ce contact l’effraie, elle pourrait le prendre pour un pervers ou pire encore, si ça existe. Entrelaçant ses doigts ensemble comme pour  empêcher ses mains d’agir sans son consentement, il rassura Jackie ; « Je l’ai récupérer, ne t’inquiète pas. » il opina d’un petit signe de tête suite à la remarque de la jeune femme, avouant ; « Peut-être que les grigris ne sont pas fait pour être partagés. Comme s’ils ne pouvaient porter bonheur qu’à une seule personne. » ce genre de discours était totalement aux antipodes de ce que pensait William, pour la simple raison qu’il prenait tout ces colifichets pour des placébos. Mais devant Jackie, présentement, il avait dit ça d’un air désolé. Il savait qu’il n’était pas responsable de son accident, mais quand même, il n’aimait pas la voir ici pour autant. Puis vint le redoutable moment où elle ramena le sujet sur le tapis ; qu’avait-ils fait pour ne plus se parler ? Il ne fut pas fier de son mensonge, mais si cela pouvait lui rendre service, il le ferait. Cela ne l’aiderait pas à retrouver la mémoire mais au moins elle ne se souviendrait jamais de cet incident. Et donc de lui non plus, surement. Cette pensée lui serra l’estomac, il tenait à elle malgré tout. C’était son amie. Il réussit tout de même à articuler ; « Tu pensais avoir égaré mon porte-bonheur. J’ai réagi comme un gamin et t’en ai voulu un moment. Mais en fait, il était simplement dans ta chambre, il avait du rouler quelque part. J’avais réagit de manière totalement démesurée. » Peu fier de son mensonge, il ne regarda pas Jackie. Il espérait simplement qu’elle le croit.


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Non, ce n'était absolument pas une bonne idée. A vrai dire, si tu t'étais relevée tu ne savais même pas si tu pourrais marcher.. Les infirmières te traînait comme une petite mamie sur un fauteuil roulant pour aller aux toilettes ou à la douche. Ca puait la rééducation à plein nez tout ça, et ça t'embêtait bien ! Tu avais finalement préféré abandonner, te laissant retomber dans le lit, la main de William posée sur ton épaule. Tu n'y avais même pas prêté attention, comme si c'était normal. A croire que ta tête l'avait oublié, mais ton corps non. Tu crois ? Peut-être que prêter un porte bonheur à une autre personne produit l'effet inverse.. et au lieu de m'apporter la chance, il m'a apporté la malchance. Ceci pourrait expliquer l'accident. Enfin pour ça, fallait croire à toutes ces choses là. Mais toi, tu y croyais. Tu étais naïve comme pas deux, tu croyais tout ce qu'on te disais. Mais, j'en aurais eu besoin pour quoi de ce grigri ? J'suis vraiment désolée de toutes ces questions débiles mais.. Tu ne terminas pas ta phrase, tu n'avais pas envie de lui redire que tu ne te souvenais de rien. Toutes les questions les plus stupides étaient bonnes à poser pour que tu retrouves la mémoire. Ca allait bien finir par marcher, dans les séries c'était toujours les trucs matériels qui rappelaient les souvenirs.. Un grigri, c'était matériel. Il t'expliqua grossièrement la raison de son éloignement envers toi, encore à cause de ce grigri. Décidément, ce machin ne m'aura apporté que des ennuis.. Tu l'avais cru, pourtant bien loin de te douter qu'il te cachait toute la vérité.
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