CALENA ❥ And I could see, the way that gravity pulls on you and me

Perdant le contrôle, je la plaquais violement contre un arbre. L’iris de mes yeux fixait les siens avec intensité, laissant paraitre une certaine colère. Lui glissant des mots aussi aiguisés que la lame d’une dague, je gardais le contrôle, attendant une réaction de sa part. Je pouvais comprendre sa colère, mais quoi qu’elle pense, j’étais revenu dans l’espoir secret de la revoir. Cela même, si je ne voulais pas me l’avouer. « Crève toujours pour avoir le dessus sur moi, tu sais utiliser que la force, je te déteste, je te hais si tu savais à quel point, tu n'aurais pas dû revenir, j'étais bien mieux sans toi, tout le monde se portait mieux, fallait rester baiser ton espèce de femme à deux balles, c'est sur elle que tu as le dessus, pas moi, je crois que tu t'es trompé de personne. » Ses mots étaient aussi blessant que son regard. Le pire dans tout cela, c’est que je savais, qu’elle pensait ce qu’elle disait. Depuis le début, notre relation n’avait été que chaos. Au lieu de nous être bénéfique, nous n’avions fait que nous blesser, détruisant le peu de bonheur qu’il nous restait. Finissant ses mots, elle me donnait un coup violent en direction de mon entre jambe. J’eue juste le temps de serrer mes jambes pour amortir le choc. Pour ce faire, j’avais dû relâcher ma prise sur ses poignets. La libérant de toute entrave par la même occasion. « Tu m’as déjà dit ça la première fois. Tu ne te souviens pas ? » Reculant, mon regard n’était plus que rage. A chaque souffle, je contrôlais chaque émotion susceptible de me rendre faible. « Tu as beau m’insulté, ne croit pas m’atteindre en parlant de ma femme. » Je réajustais mes vêtements tout en disant ses mots. « D’ailleurs, je ne suis pas revenu dans ta vie. Sinon, je serais venu te parler depuis longtemps. Or, ce n’est pas ce que j’ai fait. C’était une rencontre hasardeuse. Rien de plus, mais soit sûr que je ne reviendrais pas dans ta vie. » Trop fier, trop prétentieux. J’avais conscience de tout cela et dire ses mots, avaient été douloureux. Comme s’ils prenaient une réelle importance.

J'avais réussi mon coup, je m'étais dégagée de ses sales pattes et je lui avais cloué provisoirement le bec. Sur le moment, je pensais tout ce que je venais de dire, je le détestais vraiment, déjà que je ne lui avais pas pardonné son départ et son mariage, alors là, il ne risquait pas d'obtenir mon pardon de sitôt. Je n'étais pas de nature violente mais son comportement m'y obligeait en quelque sorte, qu'il voit que non je ne me laisserais jamais faire par une ordure comme lui, jamais. Je reculais, je ne voulais pas être proche physiquement de lui, il me faisait presque peur, mais je voulais garder le dessus, le contrôle. Tu m’as déjà dit ça la première fois. Tu ne te souviens pas ? Je l'avais vraiment vraiment mis en colère mais dans le fond, je jubilais tellement que j'avais le sourire aux lèvres, ouai je souriais, j'étais contente, fière de moi. Il faut croire que les choses ne changent pas. dis je froidement et sèchement. Je n'avais plus envie de faire d'effort, pas pour lui, il ne me méritait pas, il n'avait qu'à retourner voir sa trainée de Leyna, la traitresse, la fausse amie. Tu as beau m’insulté, ne croit pas m’atteindre en parlant de ma femme. Je levais les yeux au ciel, franchement je m'en fous de sa femme, que ça lui fasse quelque chose ou pas rien à battre, ça me plait juste de la mentionner et de l'insulter, c'est pour mon plaisir personnel voyez vous. D’ailleurs, je ne suis pas revenu dans ta vie. Sinon, je serais venu te parler depuis longtemps. Or, ce n’est pas ce que j’ai fait. C’était une rencontre hasardeuse. Rien de plus, mais soit sûr que je ne reviendrais pas dans ta vie. Mais bien sûr, qu'il arrête son numéro trente secondes .. Quand je l'ai frappé, je suis partie, c'est lui qui m'a rattrapée et m'a plaquée contre cet arbre, je n'avais rien demandé, les choses étaient closes pour moi. Apparemment pas pour lui, j'ai refais ma vie depuis son départ, je n'ai pas besoin d'un homme et encore moins de lui. Et bien le hasard fait mal les choses il faut croire. Mais c'est parfait, je n'ai plus envie de toi dans ma vie non plus, je veux que tu disparaisses de ma vue, que tu dégages, retourne en Russie, tu étais bien mieux là-bas, j'ai refais ma vie, je suis passée à autre chose, je suis très heureuse sans toi alors pars, va t-en ! lui crachais je au visage, énervée. Il avait le don de me mettre hors de moi, totalement hors de moi.

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« Et bien le hasard fait mal les choses il faut croire. Mais c'est parfait, je n'ai plus envie de toi dans ma vie non plus, je veux que tu disparaisses de ma vue, que tu dégages, retourne en Russie, tu étais bien mieux là-bas, j'ai refais ma vie, je suis passée à autre chose, je suis très heureuse sans toi alors pars, va t-en ! » Sous-entendait-elle que je l’avais suivis ? Voilà qui était pathétique de sa part. Contrairement à ce qu’elle pensait, je n’avais pas besoin de me cacher pour la voir. Il me suffisait d’aller sonner à sa porte. Elle n’arrêtait pas de me répéter qu’elle était passé à autre chose et ce comportement, me confortait dans l’idée, qu’elle se mentait à elle-même. Peu importe ce qu’elle disait, sa colère me prouvait le contraire. Lorsque l’on passait à autre chose, la colère quittait notre être et on finissait par ne ressentir que de l’indifférence. Or, ce n’était pas le cas pour elle apparemment. « Je ne partirais pas d’ici pour te faire plaisir. Cambridge me plait. » Un sourire courtois sur mes lèvres, mais chargés de sournoiserie. « Malheureusement pour toi, je pense que l’on va se revoir très vite. » Inutile de rester plus longtemps ici.

Je ne partirais pas d’ici pour te faire plaisir. Cambridge me plait. Malheureusement pour toi, je pense que l’on va se revoir très vite. Pff quel prétentieux, évidemment qu'il ne va pas partir, il préfère me pourrir l'existence .. Je savais que je n'étais pas débarrassée de lui et dans le fond je savais aussi que j'étais toujours amoureuse de lui et ça me tuait, je m'exaspérais moi même de ne pas pouvoir me défaire de lui. Tout était encore trop frais, je lui en voulais parce qu'il m'avait brisé le coeur, alors que je ne le confiais qu'à très peu de gens, il était le seul à qui j'avais dit les trois mots magiques et il avait piétiner mon coeur .. C'est ça, Adieu. et je tournais les talons, le laissant faire ce qu'il avait à faire, je repartais en courant, ça me ferait oublier un peu tout ça ..

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