malheureux en amour heureux aux jeux (Elia)

Sur excitée n'était probablement pas assez fort pour exprimé comment j'étais en cet instant. J'avais surement l'air d'une gamine a sauté de partout mais j'étais contente et heureuse. On venait de gagner, on avait galéré mais on avait réussi au final. & j'étais si entrain de joie que j'en étais venue à embrasser mon ami sans me rendre compte de ce que je faisais, continuant à sauter dans tous les sens. Ok l'alcool faisait sérieusement effet là quand même. Priape se chargea de prendre le ticket qui indiquait qu'on avait gagné et un sourire se dessina encore plus en le voyant sous mes yeux. c'était bel et bien réel. On avait bien réussi. Si on était en couple j'aurais commencé à croire qu'on était cocu pour avoir autant de chance mais non on était justement là car on se retrouvait deux célibataires avec le coeur brisé. « Allez je crois qu’il faut qu’on repasse au champagne maintenant. » Je hochais la tête. La j'étais prête pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit et je pouvais continuer à boire sans problème. Puis encore moins du champagne, c'était si délicieux. Il remplit une nouvelle fois nos coupes. « A notre succès ! » Levant mon verre pour le trinquer je m'apprêtais à parler mais il me devança. « Bon, je te propose qu’on remonte dans notre chambre fêter ça en vidant le mini bar. T’en penses quoi ? » Ouvrant ma bouche en grand je me mis ensuite à rire. C'est dingue ça j'allais lui proposer exactement la même chose. A croire qu'on avait pas besoin d'être vraiment marié pour savoir ce que l'autre veut. Je te dis que je suis trooooooop partante. J'en avais même oublié que notre chambre contenait un simple lit à une place, mais pour boire on avait pas besoin d'être sur un lit après tout. Attrapant son bras je l'embarquais avec moi vers l'ascenseur. Buvant ma coupe d'une traire, je la tendais à nouveau vers le jeune homme. Faut la finir avant d'arriver dans la chambre dis je en riant. Etait ce un défi ? Oui un peu, après tout on avait open bar alors on pouvait ne pas prendre notre temps pour descendre les bouteilles. Seuls dans l'ascenseur, je me mettais sur le côté regardant le dunster. Je suis certaine que si on a gagné c'est car tu étais là. Tu me porte chance tu sais dis je en m'approchant de lui et venant mettre mon index sur son torse. Fallait avouer que si je vivais un peu mieux ma situation avec Théo, c'était grâce à Priape qui m'apportait un sacré soutient et qui me comprenait parfaitement. T'ai je déjà dit que tu étais sexy d'ailleurs ? Probablement que oui mais de cette façon là, avec une voix séductrice ? Surement pas. L'ascenseur s'ouvrit à notre étage et buvant à nouveau dans ma coupe, je pris la main du jeune homme comme pour ne pas le perdre en chemin. Lui tendant ma coupe de champagne, je commençais à tapoter dans les poches de son pantalon, à la recherche de la clé de notre chambre. Pourquoi elle joue à cache cache cette foutue clé ? La trouvant enfin j'ouvris la porte avec un peu de difficulté certes mais je l'ouvris quand même. La glissant à nouveau dans son pantalon, je récupérais ma coupe et ferma la porte de la chambre une fois qu'on était à l'intérieur. Fait comme chez toi, détend toi dis je en souriant et buvant dans ma coupe de champagne. J'allais cependant m'asseoir sur le bord du lit tout en regardant mon ami.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Le jackpot était enfin à nous ! Je savais même pas quelle somme nous avions remporté, j’empochais le ticket sans vraiment m’en préoccuper. Si j’avais été à jeun, cela aurait été surement la première chose que j’aurais été vérifier, mais je commençais à être bien alcoolisée et ma partenaire de jeux également puisqu’elle sautait partout et me donna même un baiser rapide dans le feu de l’action. J’attrapai le champagne et lui proposai alors d’aller vider le mini bar de la chambre histoire d’arroser notre victoire. Idée à laquelle Elia adhéra aussitôt, vidant son verre d’une traite tout en m’entrainant vers l’ascenseur. Elle me défia de terminer la bouteille. Je finis donc ma coupe aussi rapidement qu’elle, et finit le champagne déjà bien entamé en remplissant une dernière fois nos deux coupes. « Et voilà ! » fis-je fièrement en lui montrant la bouteille désormais vide. Je la laissais sur une table avant de pénétrer dans la cabine de l’ascenseur qui venait de s’ouvrir devant nous. Après avoir appuyé sur le bouton de notre étage, les portes se refermèrent et l’on se retrouva seuls. Elia me gratifia alors de notre victoire, ajoutant que je lui portais chance. Un sourire éclaira mon visage : « C’est réciproque, t’es mon porte bonheur Elia. » lui répondis-je en plongeant mon regard dans le sien alors que son index venait se poser sur mon torse. L’instant d’après, lorsque mon amie laissa échapper un nouveau compliment à mon égard, cette fois ci beaucoup plus ambigüe que le précédent, un sentiment étrange m’envahit. Etait-ce l’alcool qui me faisait délirer ou le ton de sa voix avait-il changé ? « Non, tu me l’avais jamais dit. C’est surement parce que tu sais que je suis un homme riche que tu as changé ta vision de moi à présent… » plaisantai-je en tachant de faire abstraction de ce trouble bizarre, sans pouvoir pour autant détacher mes yeux de la jeune femme. Les portes s’ouvrirent, me ramenant sur terre et m’arrachant à ma contemplation. Le retour à la normal fut pourtant de courte durée, car une fois devant la porte, lorsque les mains d’Elia se mirent tapoter mon pantalon, ses doigts glissant dans mes poches pour y chercher les clés, je sentis à nouveau cette gêne. Qu’est-ce qui m’arrivait ? J’avais toujours trouvé Elia magnifique, c’était une des plus jolies filles d’Harvard, pas étonnant qu’elle représente les Cabots, mais de là à être attiré par elle, et pourtant c’était bien comme cela que j’interprétais les vagues de chaleur que ses compliments ou encore le contact de ses mains, provoquaient en moi. Une fois dans la chambre, je chassais ces pensées troublantes de ma tête… J’avais surement trop bu. « Ce lit est vraiment ridiculement petit… Une chance qu’on n’ait pas sommeil… » lançai-je en observant Elia qui s’était assise sur le matelas. Je finis ma coupe et la posai alors sur la table de chevet avant de me diriger vers le mini bar. « A nous deux ! » lançai-je en l’ouvrant. C’était une véritable caverne d’Ali baba, renfermant un panel de bouteilles variées, d’alcools du monde entier et un grand sourire étira mes lèvres. « On risque de pas quitter la chambre de si tôt… » J’attrapai une nouvelle bouteille de champagne et m’approchai d’Elia pour remplir de nouveau sa coupe. Saisissant le bouchon pour l’ouvrir, le liège glissa sous la pression et s’envola dans un poc sonore. Le précieux champagne s’échappa alors du goulot en un jet mousseux. Mes réflexes étant un peu diminués par mon état d’ébriété, je ne réagis pas suffisamment rapidement et éloignai la bouteille trop tard si bien que la boisson vint arroser ma chemise ainsi que mon amie par la même occasion. « Désolé pour la champagne shower » m’excusai-je sans pouvoir néanmoins m’empêcher de pouffer de rire devant la tenue de mon amie dégoulinante de champ.

La bouteille de champagne qu'on avait prise pour débuter la soirée était désormais vide. Soit dans notre ventre soit dans notre dernière coupe de champagne qu'il venait de nous servir avant de monter dans l'ascenseur. Une fois seuls dedans je l'informais qu'il me portais chance et que c'était surement grâce à lui qu'on avait réussi a gagner à la machine à sous. Combien on avait remporté ? Aucune idée, j'avais été si contente que je n'avais pas prêté attention à la somme. Mais je me doutais bien que celle ci ne s'élevait surement pas à un pauvre 20 $. L'alcool déjà bien présent dans mon organisme et le fait qu'on soit seuls dans cet ascenseur me fit complimenter le dunster sur le fait qu'il soit sexy. Ouais l'alcool me montait bien à la tête je crois, mais même à jeun je pensais ce que je lui disais. J'aurais juste surement pas osé lui dire de la façon dont je venais de le faire. « Non, tu me l’avais jamais dit. C’est surement parce que tu sais que je suis un homme riche que tu as changé ta vision de moi à présent… » Secouant la tête pour le contredire, je n'approuvais pas du tout les mots qu'il avait employé. Il plaisantait mais j'étais pas d'accord quand même. Je t'ai toujours trouvé sexy dis je en lui prenant la main pour le tirer vers notre chambre. Je me rendais pas vraiment compte que je lui parlais comme ça, aussi détendue et que je lui disais des choses aussi gênante entre amis, mais j'étais pas trop en état de réfléchir aux conséquences de mes actes ou paroles.Après un petit moment à chercher les clés dans son pantalon, j'ouvris la chambre pour nous laisser entrer dans notre demeure. « Ce lit est vraiment ridiculement petit… Une chance qu’on n’ait pas sommeil… » Je me mis à rire. Pour être ridiculement petit il l'était, mais en effet je comptais pas dormir, j'étais bien trop en forme pour ça. M'installant sur le lit, je vis Priape se rendre vers le mini bar. Il avait tout compris lui et il était bien décidé à profiter de nos pass et continuer cette soirée en beauté. « On risque de pas quitter la chambre de si tôt… » Je regardais le jeune homme et je fis un sourire en le voyant venir avec une bouteille de champagne dans les mains. S'il me prenait par les sentiments, je pouvais pas refuser. J'adorais le champagne et il savait s'y prendre. Ai je dit que je comptais quitter cette chambre de si tôt ? Quand on peut s'y faire emmener tout ce qu'on veut, pourquoi voudrions nous la quitter ? Je le regardais attentivement défaire le bouchon de la bouteille. Bien trop concentré sur son geste et celui ci fut si rapide que je n'eus pas le temps de voir que le bouchon sauta bien trop vite et que le champagne se versa sur lui comme sur moi. « Désolé pour la champagne shower » Là je partis en éclat de rire. Ouais l'alcool me faisait rire pour un rien. Si certains ont l'alcool mauvais, bagarreur ou autre, pour ma part j'avais l'alcool joyeux, très joyeux même. C'est pas grave, ça fait longtemps j'ai pas fait ça. Oui ça me rappellait un certain spring break y a deux ans, mon tout premier faut dire. Riant encore, je me levais du lit et enleva mon haut pour ne pas trop coller. La distance entre le dunster et moi était si minime mais je n'en fis pas rigueur comme si cela semblait normal. Pourtant me retrouver si proche de lui déclencha en moi une certaine sensation. & dans une pulsion soudaine que je ne serais expliqué je vins lui détacher sa chemise. Lui aussi avait du champagne dessus après tout. Va falloir qu'on enfile autre chose, le champagne ça colle dis je en rigolant alors que je fis tomber sa chemise au sol. Pourtant le voir torse nu sous mes yeux, si près de moi, me fit laisser mon regard sur lui pour contempler la vue qui était loin d'être déplaisante. Ou on peut tout enlever dis je encore aveuglé par les muscles que je pouvais observer sur son torse. Venais je vraiment de dire ceci à voix haute ? Enfin tu sais se mettre en pyjama dis je pour me rattraper. Je savais plus vraiment ce que je disais, ce qui était censé ou non. Je remontais alors mon regard vers lui pour faire un petit sourire qui voulait dire tu vois ce que je veux dire et inconsciemment je me mordis la lèvre inférieure.


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Les verres s’étaient enchainés et dans un même temps, l’ambiance avait étrangement changé entre nous. Des regards et des phrases chargés de sous entendus commençaient à fuser, dans un esprit bon enfant toujours. Une fois dans la chambre pourtant, je balayais ces idées troublantes de ma tête, je m’étais surement fait des films. Elia était l’une de mes plus proches amies, on était simplement bourrés voilà tout. Je m’attaquai au mini bar pour y découvrir les trésors qu’il renfermait. Autant user de notre pass VIP à fond. Je saisis alors une nouvelle bouteille de champ, l’ancienne ayant déjà été vidée et je m’approchais d’Elia pour la servir sauf que dans ma manœuvre le bouchon sauta un peu trop vite et le liquide s’échappa de la bouteille en jet nous arrosant tous les deux. Je ne pus m’empêcher de rire en voyant Elia dégoulinante de boisson et la jeune femme fut elle même gagnée par l’hilarité. Elle me répondit que ce n’était pas grave, qu’elle n’avait pas eu l’occasion de se doucher au champ depuis longtemps. « Et bien pour moi c’est une première… » fis-je alors. Et oui, première champagne shower, il faut dire que d’habitude j’étais plus abonné aux soirées bière ou vodka… Mais quand on a un accès illimité à toutes les bouteilles de l’hôtel, autant opter pour le grand luxe. « Et ça t’est souvent arrivé ? » demandai-je à la jeune femme avec un peu de curiosité.  J’étais en train de reposer la bouteille sur la table de chevet lorsque mon amie se leva et retira alors son haut trempé, attirant aussitôt mon regard. Et quasiment instantanément, sans vraiment que j’en prenne conscience, les pensées que j’avais chassé quelques minutes auparavant revinrent au galop, ravivées par la vision délicieuse du corps aux courbes parfaites d’Elia. Je devinais le galbe généreux de sa poitrine, désormais uniquement masquée par la lingerie de son soutien gorge. Je l’avais pourtant déjà vu en maillot de bain, mais ce soir, dans cette chambre, à cet instant précis, contempler mon amie prenait une toute autre dimension. Elle s’avança vers moi et défit les boutons de ma chemise avant de m’en débarrasser… Les battements de mon cœur s’affolèrent alors qu’elle était si proche de moi, que ses doigts effleuraient mon torse en me débarrassant du morceau de tissu mouillé et encore un peu plus lorsqu’elle me proposa de retirer tous nos vêtements, le champagne collant désagréablement comme prétexte. « Oui, t’as raison on devrait surement enlever tout ça… » fis-je alors. Elle tenta de se rattraper ensuite, en parlant de nos pyjamas, mais c’était déjà trop tard… Sans la quitter du regard, j’approchai implacablement d’elle jusqu’à ce que nos deux corps soient collés l’un à l’autre. Mes mains se posèrent doucement sur sa taille, et je la fis lentement reculer vers la salle de bain en poursuivant : « Je crois qu’on devrait même aller se rincer un peu sous la douche avant d’être tout poisseux… » Peut être qu’une douche froide pourrait éteindre le feu que ce petit jeu entre nous avait fait naître en moi, ou peut être que je risquais de m'y enflammer encore plus…

Les choses étaient en train de tourner n'importe comment. Je l'avais embrassé sans m'en rendre vraiment compte puis je lui avais dit combien il était sexy d'une voix qui en disait long et qui sous entendait plein de choses pour venir le toucher en cherchant les clés. Mais comme si c'était pas suffisant, le jeune homme avait renversé du champagne sur nous deux. Certes ce genre de chose arrive à tout le monde, mais la suite, ce que j'avais fait ça montrait combien les choses tournaient n'importe comment. « Et ça t’est souvent arrivé ? » Secouant la tête pour lui répondre, j'enlevais mon haut sous les yeux du dunster, tout en restant si proche de lui, je m'étais mise à lui enlever sa chemise comme si c'était normal, comme s'il ne pouvait pas l'enlever lui. & j'avais surtout pensé trop fort en disant qu'on devait tout enlever concernant nos vêtements. Me rendant un peu compte de ce que j'avais dit, je tentais de me rattraper mais j'étais pas certaine d'être très crédible.. « Oui, t’as raison on devrait surement enlever tout ça… » Sans alcool j'aurais surement fait de gros yeux surprises par ce qu'il venait de dire, par le fait qu'il approuve mes mots, mais ce soir, un simple sourire se dessina sur mes lèvres. Contente qu'il dit ceci et que je me sois pas fait trop ridiculiser en cherchant l'excuse des pyjamas. Peut être qu'il disait ça en parlant vraiment des pyjamas, mais au moins il m'avait pas envoyé sur les roses ni il c'était reculé de moi comme si j'avais la peste. Non, au contraire, il s'approcha de moi, venant coller nos corps l'un contre l'autre. Le sentant encore plus près ne m'aidait en rien a retrouver la raison. & ses mains sur ma taille ne firent que me faire fondre un peu plus et provoquèrent des images dans mon esprit que j'arrivais plus a sortir de ma tête. « Je crois qu’on devrait même aller se rincer un peu sous la douche avant d’être tout poisseux… » dit-il en me faisant reculer vers la salle de bain. Mon dieu là c'était trop.. Mon corps était en feu totalement et le savoir si proche ne faisait que agrandir cette envie de lui sauter dessus. Ne le quittant pas du regard, je reculais en posant mes mains par dessus les siennes pour qu'il ne les enlève pas aussitôt de là où il les avait mises. Marchant alors vers la salle de bain, tout en le regardant, je glissais mes mains à la ceinture de son pantalon pour le déboutonner et ainsi le faire glisser sur le sol de la pièce où l'on était. Troublé par la situation, par lui et par son corps, je ne me contrôlais plus vraiment, ou à moitié. Le faisant grimper dans la douche, j'allumais l'eau chaude, la laissant couler sur nos deux corps. Me mettant à rire bêtement, je me stoppais aussi rapidement et plonger à nouveau mon regard dans le sien, posant une main derrière sa nuque, je déposais mes lèvres sur les siennes. & en effet, être dans cette douche, pas seule et aussi proche de lui, ça ne faisait qu'augmenter mes pulsions et mon envie de faire des bêtises. Rien ne pouvait me faire penser aux conséquences, pourtant des conséquences y allait en avoir.. Mais l'alcool était bien trop présente et fallait avouer que face à un jeune homme comme Priape ça devenait difficile de se contrôler. Pour être bien foutu, il était bien foutu. La nature l'avait très bien gâtée.


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Comment nous étions nous retrouvés là, dans cette salle de bain ? A quel moment les choses avaient-elles véritablement dérapées entre nous ? Etait-ce les allusions dans l’ascenseur, les mains de mon amie fouillant mes poches, ou encore cette explosion de champagne sur nous qui avait déclenché cette situation ? Voilà des questions auxquelles j’étais bien incapable de répondre et surtout auxquelles je n’avais surtout pas envie de penser à cet instant… J’avais finalement cédé à mes pulsions et envie, probablement aidé par mon alcoolémie avancée. Une barrière était tombée entre nous, un cap était franchi désormais et à cet instant précis, dans cette chambre d’hôtel, je n’avais aucunement envie de faire marche arrière ou d’analyser ce que nous faisions. Je voulais simplement en profiter… Je sentis les mains d’Elia s’activaient au niveau de ma ceinture, mon poul s’accéléra un peu plus alors qu’un véritable brasier semblait couler dans mes veines. J’en profitais pour laisser mes doigts remonter lentement le long de son dos et aller défaire habillement les agrafes de son soutien gorge, avant de faire tomber le morceau de lingerie un peu plus loin. Mon regard lâcha un instant le sien pour se poser sur sa somptueuse poitrine qui se soulevait en rythme saccadé suivant sa respiration. La tension grandissante de mon entrejambe ne fit que s’accentuer devant cette vision. Je continuai ensuite de la déshabiller, la débarrassant de son bas avant qu’elle ne me pousse doucement vers la douche. L’eau chaude se déversa alors sur nous. Elia eut un petit rire nerveux avant de s’avancer un peu plus vers moi. Sa main sur ma nuque, ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, et je ne fis aucun geste, aucun mouvement pour l’en empêcher… Le point de non retour était atteint. Sa bouche contre la mienne, je sentis mon désir décupler, le bas de mon corps était complètement tendu. Je répondis à son baiser avec fièvre, mes lèvres se faisant plus pressantes sur les siennes, me laissant aller à cette faim dévorante qu’elle avait éveillée en moi depuis notre retour dans la chambre. Je laissais mes doigts danser sur sa peau mouillée, descendant doucement le long de son dos, effleurant ses hanches avant d’aller caresser le galbe parfait de ses fesses… Le jet de la douche continuait de nous arroser inlassablement mais l’eau était désormais bien incapable de nous stopper, même si elle avait été glacée, il était probablement impossible pour moi de retrouver mon calme. L’excitation que cette situation, cette proximité avec le corps dénudé et si attirant d'Elia était dorénavant trop grande. Je ne désirais plus qu'elle...

Je me chargeais de défaire les boutons de son pantalon afin de lui enlever et je sentis ses mains dans mon dos, se chargeant de dégrafer mon soutien gorge. Celui ci plus sur moi, la poitrine à nue, mon bas ne tardait pas à rejoindre mon soutien gorge. & nous on tardait pas à rejoindre la douche. Tous les deux, sous l'eau de la douche, si on m'avait dit ça un jour j'y aurais surement pas cru. La tension se faisait de plus en plus grande et cette envie en moi augmentait tout autant. Si bien que je brisais cette distance entre nous deux en plaquant une main sur sa nuque pour venir poser mes lèvres contre les siennes. Dieu merci il ne fit rien pour me pousser, au contraire il répondit à mon baiser avec autant d'envie que la mienne. Si j'étais consciente de ce que je faisais sur le moment, je me rendais pas vraiment compte des conséquences de la chose. Nos lèvres toujours l'une contre l'autre, je sentis ses mains glisser dans mon dos et ses doigts jouer contre ma peau. Ses caresses sur mon postérieur provoquèrent un sourire sur mes lèvres alors que je l'embrassais toujours de plus belle. J'étais alcoolisé, ça c'était certain car je me rendais pas compte de ce qu'on faisait en cet instant, du moins je savais mais j'avais pas toute ma tête ni mon esprit. Je savais juste que mon corps était en feu et que là je ne pouvais plus me stopper, j'étais partie. L'incendie était déclenché et même pas l'eau de la douche y faisait quelque chose. Mettant un terme à notre baiser, je fis descendre mes lèvres dans son cou, glissant la paume de ma main de ses pectoraux jusqu'à son bas ventre. Descendant celle ci encore plus, je la fis passer dans son caleçon -que je fis tomber dans la douche- et passant ma main sur son intimité je commençais des mouvements de va et vient. Sentant que son sexe devenait de plus en plus rigide a fur à mesure de mes mouvements, je continuais de plus belle, reprenant ses lèvres pour les mélanger aux miennes.


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