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(+ Ludwick) Exes

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A la fenêtre de sa chambre pour recracher la fumée de ses poumons, Eugene scrutait au loin ce qu'il pensait être un couple. Dès lors, il analysa la paire, essayant de déterminer qui prenait les décisions, qui avait le plus de torts et surtout qui avait le plus d'exs. Noter son prochain était un exercice dont il ne se lasserait jamais, surtout s'il était accompagné de sa marijuana. I DON'T GIVE A SHIT ! Tiens, un message. Décidément, l'ours de Canal + savait bien mieux alerter le jeune homme des sms qu'il recevait que ce vulgaire bip sans originalité qui lui cassait auparavant les oreilles. Un texto de Ludwick. Il devait certainement se plaindre d'avoir perdu ou avait besoin des numéros de sa carte Gold. La mauvaise langue qu'il était fut bien surpris de l'ampleur du message: son polonais voulait de sa compagnie. Eugene ne connaissait pas la danse de la joie, mais en lisant ces mots, il était sûr qu'il venait de l'exécuter à la perfection, en sautant dans sa chambre et sur les lits de ses camarades. Il n'allait quand même pas défaire le sien, manquerait plus que ça, surtout qu'il comptait le défaire d'une manière plus traditionnelle. Ludwick n'allait pas jouer, ce soir il était à lui, rien qu'à lui, et il voulait en profiter. Il n'avait pas encore enclenché le plan concocté avec sa partenaire de crime Alexia, mais il n'allait pas cracher sur quelques heures passés au creux de ses bras. C'est ainsi qu'il passa les prochaines heures à ranger la chambre, essayant de gérer ses colocataires afin qu'ils lui fassent le plaisir de déguerpir. Evidemment, le beau brun s'était vanté qu'il allait avoir une nuit torride d'amour, ce qui avait vite fait de motiver ses congénères à trouver où passer la nuit. Sur son nuage, le garçon ne pensait plus qu'à son amoureux, en s'occupant de lui, se coiffant, s'habillant correctement. Le mot d'ordre ? Impressionner, ouais, Eugene voulait impressionner son copain. Il avait mal à la tête le pauvre, alors heureusement pour lui, il avait un étudiant en neurosciences à son seul service !
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Planté dans son fauteuil, Ludwick regardait l'écran d'un air morose et déprimé. A passer ses journées constamment devant son écran, il s'instaurait dans une routine qui le déplaisait ; son plaisir commençant à devenir peu à peu une contrainte, seulement pour impressionner ses amis du web. On ajoutait à ça que Camille lui avait en quelque sorte déclaré sa flamme au pan de sa porte et la culpabilité le rongeait dans tous ses membres. La boule au ventre, il essayait de s'enfuir d'Harvard pour s'immiscer dans la Terre du Milieu, en vain. Il y avait toujours une part de son esprit qui restait bien ancré dans la faculté américaine, porteuse de problèmes. Peut-être avait-il eu tort d'embarquer son petit-ami dans toute cette histoire ? Ah, son doux Eugene, si compréhensible. Le polonais s'était empressé d'envoyer un message sur le portable du Mather, lui expliquant, penaud, qu'il avait besoin de lui, de sa présence. Et gracieusement, son amoureux lui avait accordé. En lisant son SMS, un sourire s'était dressé sur le visage du polonais. Il s'était empressé d'accourir à la demeure des Mathers, lieu dont il n'avait jamais vraiment prêté attention. Il y retrouvait rarement Grâce mais c'était tout. Timide, il avait abordé un des garçons de la confrérie pour lui demander où était la chambre de son petit-ami. Après les indications, il montait tout fier les marches avant de toquer à la porte pour avertir de sa présence et pénétrer dans la chambre. Le contemplant, le blond fut tout sourire, n'hésitant pas à se rapprocher de lui pour un baiser doux et tendre. « Je t'aime. » Simple et bref, il s'assied sur un des lits de la chambre, n'hésitant pas à la scruter de fond en comble. Ainsi, son amant avait des colocataires ; étaient-ils cools ou aussi dérangeants que ceux de Ruben ? Une lubie vint lui traverser l'idée lorsqu'il déclara ; « Ça te dirait qu'on se mette sous la couette ? » Sans attendre la réponse, il se débarrassa de son tee-shirt, avant de déboutonner son pantalon.
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Dans l'excitation qui le gagnait, le jeune allemand avait complètement oublié qu'il s'agirait de la première fois qu'il recevrait Ludwick dans ses quartiers. Cette idée le faisait frémir, eux qui étaient habitués à la chambre calme et privée du beau blond, les voilà à squatter le dortoir de la Mather House où essayaient de cohabiter quatre grands esprits. Les chicanes étaient nombreuses mais leur règle numéro une était plus forte que les possibles querelles: quand l'un d'eux recevait quelqu'un, ils se devaient de plier bagages. Heureusement, Eugène ne ramenait jamais personne, honteux d'avoir à partager une chambre alors qu'il avait les ressources financières nécessaires pour se payer une suite dans un hôtel pour l'année. Soit, le désordre qui régnait dans la chambre était déconcertant, mais Ludwick allait devoir l'accepter comme tel: Eugene n'était pas un fanatique du ménage. Son cœur battait la chamade, et aussitôt que la porte s'ouvrit, il crut qu'il allait s'évanouir. Voir ainsi son copain pénétrer dans son espace vital avait quelque chose de fabuleux, comme s'il s'agissait de la dernière chose qu'il aurait à découvrir de lui, hormis sa famille et ses amis.Le garçon n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que son amoureux vint lui déposer un baiser sur ses lèvres. Dieu, il ne se lasserait jamais de ce contact, et plus encore, de ce groupe de mots, qu'il s'empressa de répéter. « Moi aussi je t'aime », il scruta son petit ami prendre ses aises et fut satisfait de le voir comme à ses débuts: charmeur, plaisantin et incroyablement dévoué à sa personne. Sans attendre, Eugene enleva aussi ce qui lui servait de vêtements pour ne garder que son caleçon et se jeta sur le lit, et grimpa sur son copain, heureux de retrouver cette complicité câline qui lui avait tant manqué pendant ces quelques jours. La couette par-dessus leurs têtes, l'allemand vint embrasser son cher et tendre, redécouvrant avec plaisir la saveur de sa langue caressant la sienne. Il se posta à sa droite, le corps légèrement incliné vers son compagnon, passa son bras derrière la tête blonde qui était venir envahir son lit. « Me dis pas que tu es déjà en manque ? » vint-il lui chuchoter à l'oreille, taquin et provocateur, mordillant cette dernière comme pour réveiller l’appétit du jeune homme.
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Ludwick conservait ce petit sourire timide, heureux d'avoir retrouvé son copain pour cette soirée. Mêmes les jeux vidéos et son retard dedans ne le faisaient point regretter d'avoir pris cette solution, cette détente de quelques heures avec son cher et tendre. Il ne savait pas pourquoi ce dernier d'ailleurs avait une chambre à la Mather House, surtout en colocation avec d'autres. N'étais-ce pas un de ces riches héritiers d'Allemagne, rempli de thune ? Mais peut-être que lui aussi recherchait la vie en colocation.Il faudrait qu'il lui pose la question, tiens, de savoir s'il les appréciait ses colocataires. Se déshabillant, Ludwick jeta un léger coup d’œil à Eugène qui faisait la même chose que lui, apparemment d'accord avec son idée d'aller sous la couette pour se câliner et garder une proximité la plus réduite. Agrippé par le Mather, le polonais se glissa sous les couvertures à ses côtés, commençant à l'embrasser tendrement, de multiples façons. Cependant, cette scène provoqua forcément un certain désir dans son caleçon. En un instant, il avait voulu tout foutre en l'air, lui extirper le tissu qui cachait son entrejambe et de débuter ainsi un autre ébat avec lui. Sa force mentale se montrait impressionnante ; il devait résister, l se l'était promis et il paraîtrait faible s'il cède. Même Eugène avait repéré une brèche dans laquelle il voulait s'engouffrer en lui mordillant l'oreille et en lui susurrant des mots salaces. «  Je suis en manque... » Embrouillé par ce qu'il venait de dire, il rectifia directement ; «  Non, j'suis pas en manque ! Et peut-être que je ferai une exception pour ce soir si t'es sage. » Au départ, s'il était venu ici c'était surtout pour parler avec son compagnon, se confier à lui, cherchant peut-être un soutien qu'il pourrait lui apporter. Surtout à propos de Camille. De sa main, il caressa la hanche de son copain, questionnant timidement ; «  J'voudrais qu'on aborde la question des exs ; le premier amour et tout ce qu'il s'en suit. » Sujet délicat, souvent redouté et pourtant, le polonais voulait savoir si Eugene avait eu aussi une vie sentimentale compliquée. Peut-être que par ce moyen, il le rassurerait.
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Cachés du monde entier, les deux garçons reproduisaient ici une scène digne d'un film romantique, vivant leur passion et leur amour à l'abri, sous une large couverture. Eugene en avait souvent rêvé mais jamais il s'était dit qu'il vivrait de cette manière sa relation avec Ludwick. Le riche et le pauvre, ensemble, ça avait tout l'air d'un conte. Son esprit avait chassé son père, sa réputation, son argent, il ne restait que lui et son cœur qui battait à vive allure. Ces baisers qu'il affectionnait tant, ceux qu'il prenait plaisir à échanger avec Ludwick, les deux jeunes hommes pouvaient les reproduire à l'infini. La finesse de son esprit lui dictait qu'il s'agissait d'un moment unique, opportun pour lui témoigner encore une fois toute 'affection qu'il lui portait, qu'il gardait bien souvent timide en espace public. Ici, dans l'intimité de son lit, il pouvait rester coller à lui, caresser avec envie le fabuleux corps dénudé qui se tenait à ses côtés. Une main dans les cheveux de son copain, l'autre qui se dessinait un chemin entre les abdominaux et tablettes de chocolat de son copain, pour venir saisir, par dessus le boxer, le sceptre de son roi polonais. « Si, si, tu es en manque » vint-il lui susurrer près de l'oreille, le souffle chaud, en pressant légèrement sur ce témoin qu'il essayait de lui dissimuler. Eugene remonta aussitôt sa main, pour venir pincer entre son index et son pouce le menton du beau blond, et lui soutirer un baiser langoureux qui venait conclure ce petit moment coquin. « On verra, ton mal de tête pourrait s'aggraver » lui rappela le jeune homme, désirant le faire languir de la même façon qu'il le faisait languir. Le Mather commençait à connaître son petit ami, et il se savait en position de force. Ils étaient ici, dans sa chambre et c'est lui qui commanderait. Pour l'heure, il se contenta de se coller contre son copain, alors que celui-ci se mettait à se montrer affectueux également. Les paroles qu'il prononça ensuite aurait pu stimuler Eugene dans un mauvais sens, faire ressortir le snobinard qu'il était, mais non. Pour une fois qu'il n'avait pas à courir après lui pour avoir une discussion sérieuse. Oui, il trouva un bon point à cette trêve de sexe. Un long soupir s'échappa de sa bouche, comme pour se préparer à partager tant de souvenirs avec son actuel petit ami. « J'ai eu deux relations sérieuses » avoua le jeune homme, en basculant la tête sur le côté, afin de plonger ses yeux dans ceux de son compagnon. « Dante, Eliot et étudiant en droit, fut le premier vrai copain que j'ai eu, il a rencontré mon père, qui l'a bizarrement accepté dû à son statut social  mais on se prenait souvent la tête et la fidélité n'était pas vraiment au rendez-vous ».Eugene n'était pas très fier, lui qui avait toujours statué qu'un couple parfait était un couple complice et qui ne se suffisait que d'eux-mêmes. Il marqua une pause, fut prit d'un petit rictus nerveux. « A ton tour, une histoire » supplia-t-il, presque comme un enfant, en déposant un bisou sur la joue de son invité. Il parlerait du second copain plus tard, il n'allait pas tout déblatérer d'un bloc, il se devait de garder une part de mystère.
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Ludwick était en quelque sorte coincé, prisonnier dans les draps du Mather, trônant à ses côtés. En quelques instants et par son toucher, son compagnon avait deviné que le polonais commençait à être en manque, sensible et désireux de passer à l'acte apparemment. Cependant, il s'était prêt à faire une exception ; le blond voulait aborder un sujet qui lui tenait à cœur en cette soirée. Les exs, les anciennes relations, ce qu'ils avaient vécus avant qu'eux deux forment ce couple tout droit sorti d'un conte. Le polonais se doutait que par sa richesse, son petit-ami avait dû être plongé dans une vie sentimentale et sexuelle très tôt comparé à lui. Peut-être même que ses anciennes relations l'avaient changés ? Bouche bée, le Dunster l'écoutait. Avec surprise, il apprit que son compagnon n'avait eu que deux relations sérieuses. Il commença ainsi à narrer sa première histoire ; celle de son couple avec un Eliot, accepté par son père grâce à sa condition sociale. Cependant, les prises de tête et l'infidélité avaient fini par régner. S'il se foutait de ce Dante, Ludwick se plongea dans ses pensées vis-à-vis du père d'Eugène ; ainsi, il ne l'accepterait pas. Trop pauvre, trop banal et il espérait qu'il le rencontrerait le plus tard possible s'il venait à le faire. Mais c'était un tout autre sujet il fallait revenir au thème. Gêné, le blond toussota quelque peu et commença alors à narrer ce qui fut sa première aventure ; « Il y a quatre ans, avec une Cabot, Leevy-Jeff. C'était ma première fois ; mon premier baiser, mon premier couple ainsi de suite. Je l'aimais à en mourir mais ma possessivité a tué notre couple. Maintenant, elle a eu un enfant... » A l'époque, Ludwick était un sacré jaloux. Il avait considéré sa copine comme un trésor vivant, à placer sous haute protection et elle en étouffait apparemment. Après, elle n'avait pas attendue à flirter avec d'autres garçons, à avoir des aventures, tout comme lui d'ailleurs et elle avait même été enceinte. « J'aimerai bien avoir un enfant aussi. » confia t-il, pensif. Ce ne serait pas demain la veille qu'il en aurait, surtout que la science n'avait pas encore découverte comme les couples homosexuels pouvaient en avoir naturellement. Le blond savait juste que d'une manière ou d'une autre, il était fait pour être papa. Embrassant timidement son copain, il avoua ; « Ce fut ma seule histoire sérieuse. Peut-être que j'aurai pu démarrer quelque chose d'autre avec un garçon mais tu es arrivé... » Sa gêne disparut, laissant place à un sourire fier et amoureux. Il lui parlerait de Camille plus tard, voulant laisser d'autres histoires à se raconter de la part d'Eugene.
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L'histoire que Ludwick lui contait le faisait sourire. Il l'écoutait avec de grands yeux ouverts, pendu à ses lèvres. C'était étrange qu'il se sente soulagé qu'ils aient tout deux vécu une première histoire difficile, y plaçant l'espoir qu'ils ne commettront pas les mêmes erreurs. Le jeune homme se sentait fier d'avoir réussi à l'arracher des charmes féminins pour lui montrer tous les bienfaits d'un mec comme lui. Un bienfait qu'il s'empressa de témoigner en caressant avec amour la nuque de son copain. Plongés dans ses beaux yeux verts de blondinet, il ne put que rire amèrement à la déclaration de ce dernier. « Et moi un chien, pour commencer » rétorqua-t-il, le ton provocateur, en acceptant avec plaisir le baiser que venait lui offrir Lud'. Il se sentait flatté des propos qui suivirent. Un frissonnement parcourut son corps, et il n'arrivait pas encore à déterminer s'il s'agissait du grand plaisir qu'il avait à être ici avec lui, bercés par de doux mots, ou par un possible sens caché dans sa dernière phrase. Peut-être que j'aurai pu démarrer quelque chose d'autre avec un garçon mais tu es arrivé avait-il dit, comme si le Mather l'avait détourné d'un autre chemin. Soit, il était quand même ravi de se l'être accaparé, autre garçon ou pas. Ah. La tâche se corsait maintenant, Ludwick s'attendait à ce qu'Eugene poursuive la discussion. Jack, il allait devoir parler de Jack. Il se rapprocha de son petit ami, et peau à peau, il se décida à raconter. « J'suis sorti avec un Jack, Quincy, pendant 5 mois, après Noël. Ça avait commencé comme nous, on baisait, sans plus. Puis j'suis tombé malade, il était là pour moi et j'suis sorti avec. Il m'a fait croire qu'on allait passer toute une vie ensemble pour ensuite me laisser comme un con au bal, après m'avoir pris la tête concernant mon comportement, mon manque de compassion, mon implication indirecte dans l'overdose de Charlie, son ex » résuma-t-il, la voix assez monotone, s'essayant à s'attarder dans des détails qui le mettraient en colère. « En y repensant, j'aurais dû le tromper à multiples reprises » ricana-t-il, avec rancune. Etre le dindon de la farce ? Il ne l'accepterait pas. Habilement, il vint à placer son front contre celui qui l'écoutait. « Tu me fais ça, et je m'assurerai que tu perdes l'usage de ta virilité » prévint-il très sérieux. Il demeura quelques secondes ainsi, souhaitant réellement faire passer le message. Puis il vint coller ses lèvres à ceux de son homme, et se reposa la voix. Il avait déjà trop parlé.
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Le polonais s'était mis à rire face à la réplique de son petit-ami. Eugène restait fidèle à lui-même ; et d'un côté, Ludwick appréciait cette particularité, ayant la capacité de l'arracher de sa propre mélancolie pour l'instaurer de nouveau dans une ambiance agréable. Un chien, c'était bien aussi. Il eut un bref sourire en coin, repensant à ses amis et leurs animaux; Jack avait un lionceau, Ruben un chimpanzé, faudrait qu'un jour, lui-même adopte un animal. Continuant ses douces caresses sur le flanc de son compagnon, il le fixait, plongé dans ses yeux émeraudes. Il se décidait à approcher encore plus son corps de celui du Mather pour les coller ensemble, peau contre peau. Cependant, la suite des propos d'Eugène déclencha chez lui une succession d'émotions ; de la surprise au total fou rire qu'il eut à la fin. Le pointant du doigt avec un petit sourire pervers, il réfutai ; « Nan ? Jures ? T'es sorti avec Jack ? C'était donc toi le fameux copain qui m'empêchait d'être entre ses jambes lorsque je le lui avais demandé. Ouais, pour l'anecdote, on a fricoté ensemble l'été dernier, après qu'il m'ait vu danser et puis la rentrée nous a éloignée... » Autant le blond avait passé son été entier dans le lit du Quincy, autant la rentrée les avait complètement séparé, à cause des cours, des emplois du temps respectifs. Après tout, ils n'avaient été que des amants de plusieurs nuits, sans aucune attache. Son histoire avait cependant eu le don de le toucher quelque peu ; Il savait que l'allemand n'était pas le saint incarné, prêt à tendre la main au premier pauvre venu, qu'il magouillait sûrement mais c'était bien cette fibre de mauvais garçon qui l'avait séduit chez lui. Être purement gentil ne servait à rien et le polonais l'avait appris à ses dépends. Roulant des yeux et secouant la tête, il se mit aussi à pouffer de rire à sa remarque. Son baiser eut le don de le stimuler le poussant à rouler des muscles pour qu'il vienne se placer au dessus d'Eugène pour l'embrasser à trois reprises d'une façon brève. « Si tu fais ça, on fera comment après ? » assura t-il d'un ton complice. C'était maintenant à son tour de parler. Il réfléchit ; servait-il à quelque chose de parler de ses brèves aventures ? Emrys avait été son pote amélioré pendant quelques semaines, mais il s'en était vanté, brisant tout. Les coups de cœur ne comptaient pas. Il ne restait donc plus que deux hommes qui avaient impacté chez Ludwick « J'ai couché avec Royce, malgré le fait qu'il se prêtant purement hétéro pour épater sa copine. Pour l'autre mec, il s'agit de Camille. » Il inspira grandement, apeuré à l'idée de lui en parler. Il appréhendait sa réaction. Cependant, il ne pouvait pas lui cacher ça, c'était important, beaucoup trop lourd à porter. Le caressant quelque peu, il lui accorda un baiser avant de finalement se lancer : « Ce mec avait une foutue emprise sur moi. Il me détestait et ça m'attirait horriblement. Un peu comme les jeux vidéos. Il m'en rendait malade et j'ai fini aux urgences à la soirée du bal, pour te dire. Et hier, il est revenu me voir pour me dire qu'il m'aimait, que j'étais ce qui lui manquait dans sa vie. Sauf que, manque de bol pour lui, mon cœur était déjà pris. » Ces derniers mots, il les avait prononcé avec tant de tendresse, plongeant ses yeux dans ceux du Mather.
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Dans le subconscient d'Eugene, cette petite discussion sur les exs était sans grande portée, il avait du mal à voir ce qui pourrait le gêner. En réalité, c'était tout le contraire, puisque dès qu'il eut fini d'expliquer sa relation avortée avec Jack, son copain se mit à rire. Les révélations qui suivirent ne furent absolument pas du goût d'Eugene. L'air renfrogné, il se forçait à ne pas piquer sa gueulante, dégoutté d'en apprendre autant sur son ex et surtout sur une histoire qui reliait ses deux derniers mecs. Il gardait sa fierté tout de même, une crise de jalousie ne serait pas cohérente ici. « Comment tu peux le blâmer ? Il était bien avec moi, absolument pas besoin de retourner dans les bras d'un vulgaire strip-teaseur » rétorqua le jeune homme, en donnant un léger coup de poing complice sur l'épaule de son copain. Mais sa rancœur déguisée disparut bien vite lorsque ce dernier vint se mettre au dessus de lui et fit l'adorable. Il venait de lui accorder trois savoureux baisers même après la légère tape, l'allemand se devait bien d'écouter la suite des folles péripéties de son copain. Royce, Camille, il y en avait du monde au balcon, des garçons qu'il avait aimé. Cette remarque venait tout juste de naître dans la tête du beau brun que déjà ses craintes se confirmèrent: il y en avait un qui revenait à l'attaque. Camille. Grand Dieu, il ne pouvait tout bonnement pas passer son chemin ? Le Mather était effaré. Digne d'un dirigeant russe, donc diplomate mais avec une grande froideur, Eugene toisa son petit ami. « Et tu ressens encore des trucs pour lui ? Son emprise est toujours aussi forte ? » questionna le jeune homme, emprunt à différentes craintes tel que l'abandon. Si Ludwick avait des doutes, ou des vues sur Camille, qu'Eugene connaissait de réputation et n'appréciait tout bonnement pas, surtout qu'il suivait la même formation que lui en neurosciences, autant en rester là. Il ne doutait aucunement de son emprise à lui, il se savait nocif, addictif, enviable, mais il ne faisait pas confiance aux autres garçons, surtout à ceux qui lui ressemblaient, caractériellement parlant, puisque physiquement, évidemment il les surpassait. Provocateur, comme pour se prouver sa force de persuasion, il repoussa son copain sur le côté, s'assit sur lui et fit remonter en massant ses mains le long du corps musclé de son homme de l'est favori. Il approcha ses lèvres de son oreille et chuchota « Réfléchis bien avant de répondre »
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Le polonais appréhendait la réaction d'Eugene face à ses confidences. Sûrement que le Mather ne le prendrait pas avec le sourire, voulant le rassurer pour consolider leur lien. Avec gêne, le blond remarqua que le visage de son compagnon se durcit, refroidi par les aveux. Peut-être se mettrait-il en colère ? Contre lui, en lui faisant une scène de ménage ou alors avec surprise, il pourrait s'extirper du lit pour aller retrouver Camille et lui faire la misère. Ferme, il lui demanda s'il ressentait toujours quelque chose pour le Dunster, s'il pourrait être toujours sous son emprise. Il ne savait pas vraiment ; la seule chose dont il était sûr, c'était qu'il aimait Eugène et qu'il était heureux d'être à ses côtés. Perdu dans ses pensées, il se laissa brusquer, perdant l’équilibre pour s'affaler à ses côtés. Réceptif, il accueillit le Mather sur lui qui s'allongea. Il décrocha un petit sourire face à l'insistance d'Eugène ; il savait aisément mettre la pression. Gardant le visage ferme et sans émotions, il révéla ; « On s'est embrassés et on a couché ensemble, je l'aime. » Il le scrutait, son regard froid avant de se mettre brusquement à rire, taquin et plaisantin. Le polonais aussi voulait se montrer d'un humour farouche et vache avec son copain. Délicatement, il déposa ses lèvres sur celles du Mather, doucement, pour un baiser conventionnel. Ses mains se glissèrent dans son dos, le caressant sensuellement. Cette proximité le dérangeait, éveillant pleinement son désir qui durcissait son entrejambe protégé par son sous-vêtement. Prenant un ton plus décontracté, il déclara ; « J't'avouerais que ça m'a fait quelque chose hier mais je pense que je peux l'oublier. Toutes mes pensées sont concentrées sur toi donc, c'est plutôt facile en fait. T'es plutôt pas mal dans ton genre et je pourrais être sous ton emprise. » Sa phrase nuancée d'une multitude de sous-entendus vint se conclure par un autre baiser langoureux. Que c'était dur de résister et il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps à cette allure.
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